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Nouveautés du Glossaire (36)
Suite de Nouveautés du Glossaire (35)
Mots définis entre le
6 Juillet 1999 et le 7 Juillet 1999.
Guillaume Tête
d’Étoupe . (a) Guillaume Tête
d’Étoupe, est le fils d’Eble Manzer (mort en 935). Ce
dernier est le cousin de Guillaume le Pieux , le premier
Comte de Lyon et Comte de Forez que nous connaissions.
(b) Guillaume le
Pieux étant mort en 918, ses deux neveux, Guillaume Le
Jeune (mort en 926) et Effroi (mort en 927) lui
succèdent. Puis c’est son cousin Eble Manzer qui reprend le
titre. C’est donc en 935 que Guillaume Tête d’Étoupe
succède à son père comme Comte de Lyon (incluant le
Forez ).
(c) En 942, le Comté de Lyon et le
Comté de Forez se séparent une première fois. Guillaume
Tête d’Étoupe, vassal du roi de France est
Comte de Forez tandis que le Lyonnais dépend
d’un roi de Bourgogne, dont le suzerain est
l’Empereur. En 890, Louis l’Aveugle, roi de Bourgogne,
règne sur le Lyonnais, le Viennois et la Provence. Son fils Conrad
(937-993), aidé par l’empereur Otton I er, prend le royaume de
Provence, au détriment du roi de France et du duc de Bourgogne Hugues
le Noir. Conrad II le Salique qui fut reconnu roi de Bourgogne
(diète de Soleure, 1038).
(d) Pour re-situer
l’époque, l’année 942 est celle de la mort de saint
Odon (vers 879-942) qui fut abbé de Cluny (abbaye fondée en
910). C’est à Odon, grand réformateur monastique que le
pape Jean X confia en 931 la responsabilité de toutes les abbayes
qu’il réformait (Déols, Massay et Cluny). Ainsi, pendant
que l’Empire se morcelait, l’ordre de Cluny, ne dépendant
que du pape et protégé par les Ducs d’Aquitaine,
développait un réseau d’abbayes à
l’écart de toutes ces petites totalités politiques. Un
premier bâtiment de l’abbaye Saint-Philibert de Tournus est
construit entre 940 et 946. A Gand, en Belgique, la cathédrale
Saint-Bavon (Saint-Jean à l’époque) est construite vers
941.
Comte Géraud . texte. (a) Issu de la famille des Comtes de
Gévaudan, Géraud devient Comte de Lyon et de Forez vers
1025-1029.
(b) Étienne de Gévaudan meurt en 954. Son
fils, Guillaume de Gévaudan lui succède et meurt en 1010. Son
frère Ponce de Gévaudan a la titre de Comte de Gévaudan
et de Forez. La succession du Comté
est assurée par Étienne (mort en 1025), puis Ponce (mort en
1025) enfin par un demi-frère, Géraud, qui comme
Guillaume le Pieux , est à nouveau Comte de Lyon et de
Forez.
Schisme d’Orient . (a) Depuis
1050, le patriarche de Constantinople reproche aux Latins leur
hérésie. Il n’est pas possible que le Père et le
Fils partagent le magistère divin. Dans la relation
Père-Fils , il faut un suzerain (le
Père) et un vassal (le Fils). Si “Credo”
(Je Crois) en un Seul Dieu, alors le Père ne gouverne pas “avec
le Fils” (filioque), mais seul. C’est la Querelle du Filioque.
(b) Sous le pontificat de Bruno d’Eguisheim-Dagsburg (1002-1054),
pape Léon IX (1049-1054), en 1054, l’amputation du Credo de la
formule “filioque” fait partie, avec le mariage des prêtres
d’Orient, des hérésies reprochées au patriarche
Michel Cérulaire. Le cardinal-légat Humbert de Moyenmoutier
brandit puis utilise l’excommunication. Les Églises
d’Orient (orthodoxe) et d’Occident (catholique) se
séparent.
(c) Dans les premiers temps, le Schisme
n’était pas irréversible. Mais le pape Grégoire VII
est un homme de la totalité. L’Église
devient une hiérarchie auto-reproductible beaucoup
plus que la communion des chrétiens et cela durera jusqu’au
récent Concile de Vatican II. Disposant directement d’ordres
monastiques puissants comme celui de Cluny, l’évêque de
Rome entend être très au-dessus des autres évêques.
(d) Lyon, fille aînée
de l’Église d’Occident avec ses martyrs de 177, tire une
grande importance de ce Schisme. L’archevêque de Lyon reste en
étroit contact avec les papes. D’autant que depuis 1032, la
région du Lyonnais dépend d’un empereur bien lointain. Le
concile de Lyon, en 1274, tentera en vain un rapprochement des Églises.
(e) L’arme de l’excommunication, utilisée contre un
patriarche concurrent, procure des jouissances que l’on peut avoir envie
de connaître à nouveau. Pour résoudre un problème
beaucoup plus temporel, en 1076, Humbert, archevêque de Lyon, fait
prononcer par Hildebrand, le pape non-élu mais acclamé
Grégoire VII (1073-1085), l’excommunication du Comte de
Forez , Artaud II, le fils du Comte Géraud .
Les Comtes de Lyon et de Forez ont leurs sépultures à
Saint-Irénée, ils tiennent à garder leurs attaches
temporelles et spirituelles dans cette ville.
Bataille
de Brignais . (a) Histoire du Forez. En 1362, la
bataille de Brignais (69530, à 14 km de Lyon et 65 km de
Montbrison) fut catastrophique pour les Comtes de
Forez . Le Comte Louis I er (né en 1338) est tué
à cette bataille. Son frère Jean II (né en 1343) est
blessé à la tête. Il devient Comte de Forez, mais
jusqu’à sa mort en 1372, sa raison sera très chancelante.
Le Comté de Forez passera donc aux Ducs de Bourbon grâce au
mariage, en 1368 ou 1371, de Anne-Dauphine héritière de Forez
avec Louis II de Bourbon.
(b) Histoire de France. Jean
II le Bon (1319-1364) était prisonnier en Angleterre depuis 1356.
Il est revenu en France en 1360. En janvier 1364, Jean le Bon retournera
en Angleterre pour prendre le rôle d’otage de son fils, Louis
d’Anjou. Dans ce bref intermède, la bataille de Brignais oppose
le roi de France aux “Tard Venus”. Il s’agit d’une de
ces “Grandes Compagnies” qui infestent et ravagent le pays depuis
la paix de Brétigny, en 1360.
(c) Conséquences. Cette
défaite du roi et des chevaliers contre les routiers fera
réfléchir. Charles V le Sage (1337-1380), roi de France
(1364-1380), successeur de Jean le Bon, confiera à Bertrand Duguesclin
(vers 1320-1380) le soin de faire rêver à des châteaux en
Espagne les plus dangereux de ces mercenaires. L’expédition
française en Castille, pour le compte de Henri de Trastamare, contre le
roi Pierre I er de Portugal (ou Pierre le Cruel) et son
allié le prince de Galles sera un échec à Najera, en
1367. Mais elle aura surtout pour but de vider la France des Grandes
Compagnies. Pour ce fait d’armes, Bertrand Duguesclin sera
connétable de France en 1370.
Cornes d’Urfé . (a) Les
“Cornes d’Urfé” est le nom du château
montagnard (à 927 mètres) de la famille d’Urfé,
dans les Monts du Forez . Il est situé à
Champoly (42430) près des Salles ou de
Noirétable. Son donjon offre un magnifique tour
d’horizon aux limites du Forez, du Bourbonnais et de l’Auvergne,
trois région qui furent progressivement rattachées l’une
à l’autre, au profit de la couronne de France et pour la gloire
de la famille d’Urfé.
(b) C’est vers 1130
qu’Arnaud Raybe d’Urfé construit la première tour en
ce lieu d’observation. Il est encouragé par le sire de Beaujeu.
Il s’agit de surveiller le château de Saint-Just-en-Chevalet que
le comte Guy I er de Forez (mort en 1137) venait de faire
construire. Le sire de Beaujeu devait se méfier des pièces
rapportées, car le comte de Lyon et de Forez était pourtant le
mari de Sybille de Beaujeu.
(c) En 1408 Guichard d’Urfé
fait de la tour un château-fort. On construit un quadrilatère
avec une tour ronde à trois d’angles plus une tour carrée
pour défendre la poterne (ouverture dérobée dans la
muraille d'une fortification) au quatrième angle. Guichard
d’Urfé était alors le bailli du Forez
pour le compte de Louis II de Bourbon. Né en 1337, Louis II est duc de
Bourbon depuis 1357 et jusqu’à sa mort en 1410. Louis II est
devenu comte de Forez en partie par son mariage, en 1368, avec Anne-Dauphine,
héritière du comté de Forez. L’autre raison est que
la famille des Comtes de Forez avait lourdement souffert de
la bataille de Brignais en 1362. Louis I er, Comte de Forez,
meurt à cette bataille. Son frère Jean II, gravement
blessé à la tête, n’a plus toute sa raison. Un
conseil de famille confia la régence au duc de Bourbon. A la mort de
Jean II, en 1372, le duc de Bourbon devient Comte de Forez en titre. La
famille d’Urfé, qui avait d’abord joué la carte des
sires de Beaujeu, a profité de ce changement de dynastie en Forez.
(d) C’est dans une des tours rondes, dite la tour rouge, que
Guichard d’Urfé et la plus grande partie de sa famille seront
assassinés par leurs domestiques. Il s’agissait de voler
l’argent avec lequel Guichard s’apprêtait à acheter
un nouveau domaine. La légende locale, non fondée, fait de
l’assassin le futur ermite de Notre-Dame de
l’Hermitage .
(e) La Bastie
d’Urfé (Saint-Étienne-le-Mollard, 42130)
modernisée à la Renaissance par Claude
d’Urfé (1501-1558) était le château de
prestige de la famille, dans la Plaine du Forez . Passant par
Boën, débouché de la vallée du Haut-Lignon dans la
plaine de la Loire, la route qui relie les deux châteaux est longue de
28 km. Ce sera le domaine de prédilection et de nostalgie d’
Honoré d’Urfé (1567-1625).
(f)
C’est au vieux château féodal des Cornes que son
frère, Anne d’Urfé , se retire quand,
sous prétexte de Ligue des Catholiques, le 5
décembre 1592, Charles-Emmanuel de Savoie le chasse de sa capitainerie
de Montbrison. Il apportera des améliorations au
château. C’est dans cette région où il avait ses
racines qu’il commencera sa nouvelles vie de religieux.
Pente globale . (a) Dans un paysage
montagneux , une pente globale s’oppose à une
pente totale par le refus du point de vue
réducteur dans le cerveau de celui qui la regarde.
(b) Par la
définition récursive d’une pente
locale , il n’y a pas de différence de nature entre une
pente globale et une pente locale. Dans les deux cas, il s’agit
d’un ensemble complexe de pentes locales plus petites.
(c) La
définition d’une pente globale est donc fonction de la largeur de
vue du spectateur analyste. La pente globale n’est pas tant ce que le
regard pourrait englober (un des sens de la largeur de vue) que la
complexité que le modèle théorique est
capable de reconstituer. Un modèle de pente globale contiendra un plus
ou moins grand nombre de pentes locales en fonction de la
résolution mathématique du modèle de
simulation. Auparavant, cela suppose une résolution
psychologique de l’observateur. Du fait de la
réalité apparente , qui fonctionne comme un
lit de Procuste , la réalité
indépendante a la complexité que nous voulons bien lui
accorder. Tout comme les enfants ont l’intelligence que nous leur
prêtons dans nos dialogues avec eux (Jean Piaget).
(d) Ceci
s’applique, bien sûr, au modèle de
l’avalanche . Il s’appuie, en effet, sur un
modèle du chaos .Au contraire, le point de vue de la
pente totale est basé sur un modèle de
l’équilibre , comme le montre la théorie du
cycle d’érosion .
(e) Nous avons
montré quelques pentes globales, par exemple autour de la
grange de Drayard ou dans le paysage qui entoure les
Chambons .
Pente locale . (a) Une
pente locale n’est pas une partie d’une pente
totale . Elle est une des nombreuses composantes ou facettes
d’une pente globale .
(b) Dans un
paysage montagneux , une pente locale est soumise à
l’ érosion par un très grand nombre
d’agents. Elle y répond avec la diversité
de ses composants géologiques (granite,
basalte, etc) ou biologiques (animaux,
végétaux, humains).
(c) Au lieu d’étudier
l’érosion normalement ou “en
moyenne”, nous étudions l’érosion en
détails concrets . Nous constatons, alors, qu’
érosion et sédimentation ne sont pas isolables
l’une de l’autre. Les sédiments sont à la fois des
produits (résultats) de l’érosion, des agents (abrasifs)
de l’érosion, des obstacles à l’érosion
(dépôt, bouclier) et le support à éroder. Nous
passons, au moins, de la dialectique à la
trialectique.
(d) L’érosion d’une
pente locale ne manifeste pas une tendance à la suppression de
l’érosion. Le moindre obstacle à l’érosion
crée une rupture de pente (ou de direction) de part et d’autre.
En amont et en aval de l’obstacle, l’érosion et la
sédimentation ne se combinent plus de la même manière.
L’étude détaillée montre que toute érosion
transforme une pente locale en au moins deux nouvelles pentes locales.
D’où une définition récursive de
la pente locale. Il est alors impossible de mettre bout-à-bout des
pentes locales pour refaire une pente totale ou moyenne. Au contraire, la
multiplicité instantanée des pentes locales et leur foisonnement
dynamique produisent la complexité d’une pente
globale.
(e) Dans une pente globale, comme celle du
Vizézy de la Grande Pierre Bazanne
à Montbrison ou à Cleppé, près de
Feurs, des pentes locales peuvent être en opposition
avec l’allure générale ou moyenne de la pente choisie.
C’est ainsi que de la Grande Pierre Bazanne (1394 m) jusqu’au
lieu-dit les Chambons (1072 m), ce qui peut sembler la ligne
de plus grande pente locale n’est pas du tout dans l’axe de la
ligne de plus grande pente globale. Si bien que nous avons un vallon de plus,
avec au moins deux pentes locales à étudier. Or, la
théorie du cycle d’érosion ne saurait
expliquer ni prendre en compte des faits pourtant aussi courants.
(f)
Prenant ses sources de part et d’autre de la Petite Pierre Bazanne (1344
m), la Trezaillette est un ruisseau
tributaire du Vizézy. Elle enchaîne une
série de pentes locales dont les orientations sont beaucoup plus
proches les unes des autres. Sa confluence se fait à
Essertines-Basses, vers 600 m d’altitude. Pourtant, le cours de la
Trezaillette génère une multitude de pentes qui, pour avoir des
ruptures moins catastrophiques, forment pourtant une pente globale et non pas
une pente totale. Les barres rocheuses , sous
l’Ollagneraie (ollagne égale noisette), y produisent tout de
même de belles cascades suivies de marmites. Avant la cascade, le
ruisseau accumule des sédiments en amont. C’est
de l’eau claire qui chute. La cascade creuse dans les sédiments
d’aval, provoquant les pentes d’un petit cirque et faisant perdre
son énergie cinétique au fluide. La vitesse du flux ne reprend
que peu à peu, ce que manifestent des méandres. Ils sont autant
de mini pentes locales.
Pente totale . (a) Dans
le modèle classique (William Morris Davis, 1850-1934) du cycle
d’érosion , au XIX ème siècle, on
considérait que l’érosion se faisait sur une pente totale.
Considérée comme un tout, la pente totale reliait les sommets
des crêtes des montagnes aux gouffres des fonds des océans. Une
telle pente était supposée plus ou moins homogène, pour
étudier l’érosion en moyenne. Du fait des attaques
météoriques (neige, glace, eau, vent, chaleur, etc) et de la
gravité, le sol ne pouvait manquer de descendre pour se déposer
au fond des océans. Il suffisait d’attendre la fin de
l’Histoire ou la fin des temps. De ce point de vue
totalisant, la différence initiale des altitudes (le
chaos primordial des forces telluriques de
Gaia) ne pouvait que disparaître sous l’effet du
Tonnerre de Zeus , pour donner l’
ordre olympien: l’état de tiédeur.
(b) Tout principe binaire a pour
propriété de produire une dialectique (ici
érosion et sédimentation , ailleurs
salaire et profit ) soumise à une baisse tendancielle
(ici de l’ érosion, ailleurs du taux de
profit). Cette dialectique ignorante des
détails concrets est une manifestation de la
pensée du même .Elle est une
propriété de cette pensée plus que de l’
Univers. Elle couche la
réalité sur un lit de Procuste
, coupant tout ce qui dépasse. Au passage, elle perd le moteur de
l’évolution.
(c) Ces dialectiques
dangereuses sont avantageusement remplacées par une
pensée de la diversité dans laquelle
l’analyse des détails locaux vient alimenter les modèles
globaux. La physique du XX ème siècle nous donne un exemple,
quand chaque nouvelle particule hypothétique de la physique quantique
est injectée dans le modèle de la
théorie standard du big bang pour
voir comment elle l’informe ou le déforme.
(d) Pour
expliquer les paysages montagneux que nous analysons, nous
remplaçons la pente totale par une quantité de
pentes locales que nous regardons en détail. De proche
en proche, nous les replaçons dans une pente globale
plutôt chaotique.
Érosion
et sédimentation . Termes de géologie. (a)
L’érosion des sols des montagnes a pour conséquence la
sédimentation ultime de ceux-ci dans les fonds marins. Du fait de
l’ expansion des océans et de la
tectonique des plaques , les sédiments se trouvent
tassés puis plongés, par subduction, dans le
magma sous les continents. Cet apport de matière, ainsi
recyclée, compense celle qui vient renouveler l’écorce
terrestre au fond des océans, par accrétion.
(b) Les roches sédimentaires désignent toutes les roches
qui sont produites par le dépôt, le tassement et les nombreuses
transformations subies par les sédiments à la surface de la
lithosphère, c’est-à-dire sans plongée dans le
magma terrestre (asthénosphère). Les roches
métamorphiques, au contraire, résultent de la transformation des
roches sédimentaires (mais aussi magmatiques ou métamorphiques
plus anciennes) par les hautes pressions et les hautes températures. Le
métamorphisme se situe entre 250 degrés et 1000 degrés
(fusion) de température.
(c) Mais l’érosion et la
sédimentation de ses produits se déroulent aussi à des
échelles de temps et d’espace beaucoup plus étroites. Des
sédimentations partielles et temporaires s’effectuent au cours de
l’érosion elle-même. Il est donc impossible
d’étudier l’érosion sans la sédimentation
concomitante de ses produits. Sur des pentes locales ,
érosion et sédimentation se combinent. C’est le cas pour
une barre rocheuse comme pour une
confluence. Le terme <érosion> ne désigne
pas seulement l’ablation des sols mais le trio: ablation, transport et
accumulation.
(d) Seule l’érosion des crêtes ultimes
ne montre pas de sédimentation locale. Mais les crêtes ultimes,
par nature, sont l'exception. Par contre, l’érosion des
crêtes ultimes, au lieu de produire des pentes totales
régulières, multiplient les crêtes intermédiaires.
D’où des pentes locales qui se combinent en
pentes globales .
(e) Contrairement à la
théorie du cycle d’érosion , nous
n’assistons pas à un vieillissement définitif de toutes
les montagnes. La tectonique des plaques nous laisse
prévoir de nouvelles orogenèses. Nous
n’allons pas du chaos initial vers l’
ordre final. Des formes contrastées (montagne versus
océan), génératrices de mouvement, se transforment en des
formes complexes, dispensatrices de variété des
sols ou des micro-climats. Ainsi s’accroît sans cesse la surface
des échanges météorologiques entre les terres
émergées des continents et l’atmosphère.
Voir Grange de Drayard .
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Créé le 14 oct 1998
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