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Thématique de la Coopération
Coopération, définition pluridisciplinaire, texte,
(a) D'un point de vue cognitif, la coopération est un processus d'adaptation de raisonnements et/ou de mise en commun de connaissances. Chaque partenaire s'efforce de reconnaître les plans d'actions de certains autres. La reconnaissance des intentions permet d'adapter l'activité aux intentions des partenaires.
(b) La linguistique peut mettre en évidence les éléments de dialogue qui dénotent une coopération.
(c) La comparaison de la sociologie animale et de celle des insectes sociaux montre que la coopération n'est pas typiquement humaine et relativise le rôle du langage et de l'intentionnalité.
(d) L'intelligence artificielle apporte les notions d'agent et d'auto-organisation. Elle développe des modèles multi-agents.
On peut alors donner une définition a minima de la coopération comme "une activité coordonnée visant à atteindre un objectif commun aux agents coopérants et pour laquelle le coût spécifique de la coordination est est inférieur au bénéfice de celle-ci dans la poursuite de l'objectif (p. 189)". La coopération n'est pas une fin en soi. Elle doit répondre à un besoin. D'où la question: "existe-t-il un seuil minimal de complexité du processus qui permet d'atteindre l'objectif commun au-dessous duquel la coopération consciente ou programmée entre les agents n'est pas nécessaire, voire coûteuse? (p. 190)".
Coopération distribuée, (/Médiatisation), (/Coopération directe), texte, "Les acteurs réalisent des tâches distinctes pour atteindre un but commun (p. 291)".
Coopération directe ou collaboration, (/Médiatisation), (/Coopération distribuée), texte, "Les acteurs sont dans une situation de collaboration, ou coopération directe, lorsqu'ils partagent tous les mêmes buts (relatifs à la tâche) dans la réalisation de la tâche commune; c'est le cas par exemple quand il y a problème à résoudre, rédaction collective ou accord à trouver pour une décision commune (p. 298)".
Coopération dans les actes langagiers, texte, Domaine d'étude privilégié des régulations inconscientes et de la coopération spontanée. La complexité de l'action est manifeste dans les échanges langagiers. Sadek a mis en évidence l'importance de la coopération dans ces situation de dialogue homme-homme. Les actes langagiers montrent des réponses coopératives diversifiées.
Coopération élargie, texte, la conception simultanée introduit dans l'entreprise des règles de partage des responsabilités et d'échange d'information qui remettent en cause les cloisonnements hérités de Fayol. On se trouve devant un défi de coopération élargie qui bouleverse les règles ancienne de la solidarité dans les services. "Dans une entreprise, la coopération élargie nécessaire à une approche de concurrent engineering ne se décrète pas; elle est le résultat d'un processus d'apprentissage qui ne peut se mettre en oeuvre que dans un environnement qui favorise un tel apprentissage. Il existe des outils et notamment des logiciels... Mais ces outils techniques (collecticiels, groupware) seront d'autant plus efficaces qu'il existe au sein de l'entreprise (et au sein du réseau d'entreprise que doit constituer le donneur d'ordre avec ses fournisseurs) un contexte favorisant l'apprentissage à la coopération (p. 46)".
Coopération et compétition, texte. "L'objectif de la coopération est de communiquer en vue d'échanger des informations, entre plusieurs utilisateurs ou entre utilisateur(s) et système(s). On peut ainsi l'opposer à la notion de compétition, non pas que la coopération sous-entend l'absence de conflit, mais dans le sens où règne un climat dans lequel la confiance domine sur la méfiance (Launay, 1990). Son étude est nécessairement pluridisciplinaire et ce, quel que soit le domaine d'application impliqué (p. 172)".
Coopération et coordination, texte, "Dès qu'un minimum de complexité est atteint la coopération nécessite des instruments de coordination acceptables par les acteurs (p. 102)".
Coopération et intérêt, texte, "La coopération est la raison d'être des organisations, mais l'observation montre que le maintien de comportements coopératifs y reste un problème récurrent et un objectif toujours menacé. Pourquoi un tel paradoxe? Nous verrons qu'il ne suffit pas d'inciter à la coopération et que celle-ci n'est pas une conséquence mécanique de l'intérêt des acteurs ou de la division du travail. Coopérer est un processus collectif qui doit être inventé, construit et compris... Pour comprendre la variété des formes de coopération, il faut étudier la forme des savoirs mobilisés par les acteurs et la nature des relations qu'ils entretiennent. Cette approche nous permettra d'éclairer les coopérations les plus difficiles: celles qui sont nécessaires aux activités de conception collective (p. 101)".
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