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Glossaire
Détaillé, Lettre G, numéro 10
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Glossaire Détaillé, Lettre G, numéro
09
Guillaume de
Saint-Thierry . Disciple et ami de saint Bernard de Clairvaux
(1091-1153).
(a) Guillaume de Saint-Thierry (vers 1085-1148)
étudie dans diverses villes universitaires. Puis il devient, en six ans
de vie monastique, l’abbé du monastère
bénédictin Saint-Thierry près de Reims.
(b) Hors
du monastère, il diffuse des opuscules: “De la nature du corps et
de l’âme”, “De la nature de l’amour
divin”, “Du Corps et du Sang du Seigneur”, “Sur la
contemplation de Dieu” et “Prières
méditatives”. En 1135, à cinquante ans, il se retire comme
simple moine en l’abbaye de Signy dans les Ardennes. Il travaille
à loisir à son “Exposé sur le Cantique des
cantiques”.
(c) Pour Guillaume de Saint-Thierry,
“l’art des arts” est l’art d’aimer. Guillaume a
connu Pierre Abélard . Il dira même
<<l’avoir aimé>>. C’est probablement pour cette
raison, proche de la relation d’Adolf Hitler pour le juif Ludwig
Wittgenstein, qu’il le dénonce au
Tribunal d’Inquisition dans un écrit soutenu par
saint Bernard, la “Dispute contre Abélard”. Abélard
sera condamné en 1140. Lecteur rapide, Guillaume de Saint-Thierry
accusa encore Guillaume de Conches (vers 1080 -vers 1150, membre de
l’école de Chartres avec Bernard de Chartres, Thierry de Conches,
Gilbert de La Porrée) de prétendre qu’il n’y a
<<d’autre dieu dans le monde que le concours des
éléments et l’équilibre de la nature>>.
Pourtant Guillaume de Conches affirme que Le Créateur
qui a créé la nature contre la nature (ex
nihilo ) se contente, sauf miracle, d’agir dans la nature.
<<Pour parler comme un paysan, Dieu peut faire d’un tronc
d’arbre, un veau; mais l’a-t-il jamais fait ?>>. La nature
créée par Dieu correspond à ce que nous nommons la
culture créée par l’homme dans la
pensée du même .
(d) Guillaume de
Saint-Thierry rédige encore le “Miroir de la foi”,
“l’Énigme de la foi” (son véritable
traité de la Trinité), un “Commentaire sur
l’épître aux Romains”. Enfin en 1144 la “Lettre
aux frères du Mont-Dieu” est un traité d’
ascétisme.
Voir Charité
romaine . Saint Sébastien entre saint Bernard et saint
François . La Vierge et les âmes du
Purgatoire . Marguerite Porète .
Amauriciens. Mechthild von Magdeburg .
Heinrich von Morungen . Ministérial.
Vasselage d’amour . Minnesang.
Dame. Sublimation. Exclusion de la
femme . Culture contre nature . Très
juste raison de charité .
Guillaume
Dufay . (A) L’homme.
(a) Guillaume Dufay (né
à Fay près de Cambrai vers 1400; mort à
Cambrai, le 27 novembre 1474) est un spécialiste de l’art
polyphonique au XV ème siècle, l’Ars
Nova.
(b) En 1409, il est enfant de choeur à la maîtrise
de la cathédrale de Cambrai. Il aura pour maîtres Nicolas Malin,
Nicolas Grenon (mort vers 1449) et Richard de Loqueville.
(c) En 1417,
peut-être a-t-il suivi Pierre d’Ailly (évêque de
Cambrai) au Concile de Constance. Toujours est-il qu’en 1420 Guillaume
Dufay est à Rimini au service des Malatesta. En 1428, il fait son
entrée à la cour pontificale.
(d) En 1451 il est le
“chantre illustrissime de monseigneur le duc de Bourgogne”,
Philippe le Bon.
(e) De 1453 à 1458, Guillaume Dufay est un
proche de Louis de Savoie et d’Anne de Chypre, son épouse. Ceci
lui vaudra le surnom de “musicien du pape et des princes”.
(B) L’oeuvre. Ayant servi des cours laïques ou
ecclésiastiques, l’oeuvre de Dufay va des messes à trois
voix aux chansons à boire. Certaines de ses oeuvres
sont révélatrices des alliances entre les familles
régnantes. “Resvellies vous et faites chiere lye” (mariage
de Carlo Malatesta le Jeune avec Vittoria Colonna, nièce du pape Martin
V). “Vasilissa ergo gaude” (mariage de Théodore, fils de
l’empereur byzantin Manuel II Paléologue, avec Cléofe
de Malatesta). ”Adieu ces bons vins de Lannoys” quand il
quitte cette région. “Missa sine nomine” (1420).
“Missa Sancti Jacobi” (1426-1428). “Lamentatio Sanctae
Matris Ecclesiae Constantinopolitanae” (1454, à quatre voix,
d’après Jérémie). “Missa
Sancti Antonii Viennensis” (1435-1440). “Missa
Caput” (1440). “L’Homme
armé” (1450-1460) un thème qui fera flores.
“Ecce ancilla Domini” (1463). “Ave Regina Caelorum”
(1464). Mais aussi “La belle se siet au piet de la tour ” ou
“Mon cuer me fait tous dis penser”.
(C) Le symbole. A
défaut d’autoriser la percolation des
émotions , la totalité
chrétienne se consacre à l’
élévation des
émotions après le refoulement des pulsions.
On accentue ainsi la coupure du verbe et de la chair .
(a) Le chant, polyphonique ou non, est un bien de luxe
. Le chantre assure un service liturgique. Il remplit une fonction
sociale de sublimation. Déjà avec
Les Muses , encore avec l’Ars Antica de Guillaume de
Machaut ou Adam la Halle, il joue un rôle considérable dans le
spectacle social . Dans toute la
Chrétienté, papes, évêques,
abbés se doivent de tenir leur rang dans
l’élévation vocale. Mais on n’élève
pas la voix comme un rustre qui regroupe ses bestiaux ni comme un chef
guerrier qui entraîne ses troupes. Château pontifical pour
château royal, la Chapelle est au
prêtre ce que le Parc est au
guerrier. Le Concile de Constance fut l’occasion
d’un potlatch dans ce domaine. D’autant que
l’Église tient en grande méfiance les
instruments de la musique païenne, dédiés à
Apollon, à Dionysos, à Mars
(Arès) ou pire à Sapho.
(b) Des
seigneurs font pratiquer l’ art du chant dans les
châteaux où ils ont Choeur et tiennent Cour.
Gilles de Rays qui aimait les voix des enfants de jour
(à la chapelle) comme de nuit (à la chambre de
torture) n’était pas en reste. Il tenait son
rang et son titre de maréchal de France, par les
mystères qu’il offrit à Notre-Dame et
à Jeanne d’Arc à Orléans en 1435.
(c) Dans
les pays de langue germanique, le Minnesang a permis à
plus d’un Ministérial de faire carrière
et d'accéder ainsi à la noblesse des armes.
(d) Plus tard, Louis XIV donnera une place considérable au
ballet et à la musique (Lully, Marin Marais, Campra) dans les
manoeuvres politiques de Versailles. Faites revenir le Soleil,
Farinelli ! implorera Philippe V d’Espagne au château de
la Granja.
Voir Chapelle Sixtine .
Farinelli. Il Castrato .
Jérémiade. Ubi Caritas .
Chant des sirènes .
Orphée.
Guillaume
Humbert . Guillaume Humbert est Inquisiteur général de
France sous Philippe le Bel. Il eut à traiter de l’affaire de
Marguerite Porète et de celle, plus connue, des
Templiers.
(a) L’ordre des “Pauvres Chevaliers du
Christ” avait été fondé à la fin de
l’année 1119 par Hugues de Payens et Geoffroy de Saint-Omer. Les
motifs de leur condamnation (1307-1314) ne sont toujours pas clairs. Leur
réseau de commanderies, en Orient et en Occident, faisait de ces
moines-soldats le support logistique d’un réseau bancaire. Leur
persécution pourrait avoir la même motivation, économique
et symbolique, que la condamnation de beaucoup de juifs.
(b) Le 13
octobre 1307, Philippe le Bel fait arrêter tous les Templiers de France.
Les accusations sont aussi infamantes (sodomie,
sacrilège, idolâtrie, bougrerie, profanation)
qu’injustifiées. Les cent quarante templiers de Paris subirent
les pires tortures , ruses, mensonges et pressions. Cent
trente-sept d’entre eux avouèrent des ignominies incroyables.
Plusieurs se rétractèrent ensuite. L’Angleterre,
l’Espagne, le Portugal, l’Allemagne, l’Écosse
reconnurent l’innocence du Temple et de ses membres. Mais personne ne
fit d’ appel comme d’abus , car ceux à qui
on pouvait en appeler étaient les abuseurs. En Mai 1310, Enguerrand de
Marigny fait pression sur son frère évêque de Sens et
brûle comme relaps 54 Templiers rétractés de leurs aveux.
(c) Sans être torturé mais pas sans ruse, le maître
Jacques de Molay (vers 1243-1314) “avoue” les erreurs de
l’ordre en matière de foi et de morale. Il pensait pouvoir
négocier avec le pape. La perspective d’un emprisonnement
à vie le fait revenir sur ses aveux spontanés.
(d) Pour
la majorité des Pères réunis au Concile de Vienne (en
France, 1311-1312), rien ne démontre la culpabilité de
l’ordre. Ils temporisent en vain. Philippe le Bel fait pression sur
Clément V. Par la bulle “Vox clamantis” du 3 avril 1312, le
pape décrète la suppression (provisoire) de l’ordre dans
toute la Chrétienté. A Paris, le soir du 18 mars 1314, le
maître Jacques de Molay et le commandeur de Normandie Geoffroi de
Charnay, qui refusèrent de s’accuser devant la foule des crimes
avoués sous la pression, furent brûlés vifs dans
l’île aux Juifs. Philippe IV le Bel et Bertrand de Got (pape
Clément V) meurent dans l’année.
Voir
Conrad de Marbourg . Robert le Bougre .
Inquisition.
Question.
Guillaume Jouvenel des
Ursins (1401-1472). texte. Un des membres
de la famille Jouvenel.
(a) Frère de Jean Juvénal
des Ursins (1388-1473) et fils de l’avocat Jean Jouvenel (vers
1350-1431). Guillaume fut conseiller au parlement de Poitiers avec son
frère et son père. Puis il fut lieutenant du Dauphiné,
bailli de Sens et finalement chancelier de France (1445).
(b) Vers
1455, pendant que son frère Jean présidait au procès en
réhabilitation de Jeanne d’Arc , Guillaume se
faisait tirer le portrait par Jean Fouquet (Tours entre 1415 et 1420, mort
entre 1477 et 1481), portraitiste et miniaturiste enlumineur
.
(c) L'avènement de Louis XI (1461) provoqua sa
disgrâce provisoire. Il fut rétablit dans ses fonctions en 1465.
Voir Frères de Limbourg . Jean van
Eyck . Biens de luxe . John Talbot
.
Guillaume l’Orfèvre . (a)
L’accusation du Tribunal d’Inquisition fait de
Guillaume, orfèvre à Paris, “le prophète” des
amauriciens condamnés en 1209.
(b) On ne
connaît pas sa pensée ni son apport relativement à celui
d’Amaury de Bène ou à David de Dinant .
(c) Toujours est-il qu’il fut brûlé vif avec le
curé Jean d’Ursines et avec le cadavre d’
Amaury de Bène , mort deux ans plus tôt.
Voir Godin d’Amiens . Cathare.
Ça rentre par une oreille . Amour
séraphique . Giordano Bruno . Cyrano
de Bergerac . Docétisme. Vasselage
d’amour . Inquisition.
Question.
Guillaume le Pieux .
texte. (a) Guillaume le Pieux est le premier Comte
de Lyon et Comte de Forez que nous connaissions avec un peu
de précisions. Il est mort en 918, succédant à
d’autres comtes.
(b) Après que la ville de
Feurs (le Forum Segusiavorum, capitale des
Ségusiaves), reliée par des voies romaines
à Lyon (Lugdunum), Roanne (Rodumna), Saint-Paulien
(Ruessium, capitale des Vellaves) et aux villes d’eaux (Aquae
Segetae , Sail-sous-Couzan, Sail-les-Bains,
Saint-Romain-le-Puy, Source de Fontboine )
ait été pillée par les Francs et les Alamans vers 270, la
région entra dans une période de chaos .
L’histoire de Saint-Romain-le-Puy montre l’importance croissante
de Lyon.
(c) La première dynastie des Comtes de Forez est
créée vers 870 par Guillaume I er. A cette date, saint Aubrin,
évêque de Lyon, mentionne Montbrison dans une
donation de vignes.
(d) On mentionne encore, “in Castello
Montisbrisonis”, un hôpital des pauvres de 15 lits. Il aurait
été créé par un des comtes
Guillaume (mort en 1010).
Guillaume Tête
d’Étoupe . (a) Guillaume Tête
d’Étoupe, est le fils d’Eble Manzer (mort en 935). Ce
dernier est le cousin de Guillaume le Pieux , le premier
Comte de Lyon et Comte de Forez que nous connaissions.
(b) Guillaume le
Pieux étant mort en 918, ses deux neveux, Guillaume Le
Jeune (mort en 926) et Effroi (mort en 927) lui
succèdent. Puis c’est son cousin Eble Manzer qui reprend le
titre. C’est donc en 935 que Guillaume Tête d’Étoupe
succède à son père comme Comte de Lyon (incluant le
Forez ).
(c) En 942, le Comté de Lyon et le
Comté de Forez se séparent une première fois. Guillaume
Tête d’Étoupe, vassal du roi de France est
Comte de Forez tandis que le Lyonnais dépend
d’un roi de Bourgogne, dont le suzerain est
l’Empereur. En 890, Louis l’Aveugle, roi de Bourgogne,
règne sur le Lyonnais, le Viennois et la Provence. Son fils Conrad
(937-993), aidé par l’empereur Otton I er, prend le royaume de
Provence, au détriment du roi de France et du duc de Bourgogne Hugues
le Noir. Conrad II le Salique qui fut reconnu roi de Bourgogne
(diète de Soleure, 1038).
(d) Pour re-situer
l’époque, l’année 942 est celle de la mort de saint
Odon (vers 879-942) qui fut abbé de Cluny (abbaye fondée en
910). C’est à Odon, grand réformateur monastique que le
pape Jean X confia en 931 la responsabilité de toutes les abbayes
qu’il réformait (Déols, Massay et Cluny). Ainsi, pendant
que l’Empire se morcelait, l’ordre de Cluny, ne dépendant
que du pape et protégé par les Ducs d’Aquitaine,
développait un réseau d’abbayes à
l’écart de toutes ces petites totalités
politiques. Un premier bâtiment de l’abbaye Saint-Philibert de
Tournus est construit entre 940 et 946. A Gand, en Belgique, la
cathédrale Saint-Bavon (Saint-Jean à l’époque) est
construite vers 941.
Gustave Moreau . Peintre
symboliste français. Il annonce les surréalistes. Né
à Paris (1826-1898), il ne quitta guère sa ville ni son atelier
de Montmartre. Il a peint, avec une luxuriance de détails et de
couleurs, des scènes de la mythologie et de la Bible: “
Orphée”, “ Jupiter et
Sémélé ”, “Salomé”
(1876, huile sur toile, 143.5 X 104.3 cm, University of California, Los
Angeles), “ Hercule et l’hydre de Lerne”
(1876, Art Institute of Chicago), “Hélène sur les murs de
Troie, Musée Gustave Moreau, Paris).
(b) Moreau n’est pas
un réaliste.
(c) Entre
1892 et 1898, il fut professeur à l’école des Beaux-Arts
de Paris. Parmi ses élèves, on compte Rouault, Matisse et
Marquet. Odilon Redon fut très impressionné par
quelques unes de ses toiles qu’il vit à Bordeaux à
l’âge de 16 ans.
Voir Sensations.
Cinq Sens . Sens de l’hallucination .
Captation visuelle du désir .
Écho. Narcisse.
Intersémioticité. Exercice
d’intersémioticité . Reconnaissance
mono-sémiotique .
Guy I er de
Forez . texte. (a) Guy I er de Forez,
petit-fils de Guillaume l’Ancien (mort à Nicée en 1097),
est le descendant des comtes de Lyon et de Forez par sa
mère Ide-Raymonde, épouse de Guigues Raymond d’Albon
(Vienne en Isère). Il est à l’origine de la dynastie des
Comtes de Forez et de Viennois. Guy I est mort en 1137. Son
fils Guy II de Forez lui succéda
jusqu’en 1206.
(b) Guy I er de Forez était marié
à Sybille de Beaujeu. Cela n’empêcha nullement ses
successeurs, dont Guy IV de Forez , d’avoir une longue
lutte avec les seigneurs de Couzan, vassaux des sires de
Beaujeu qui étaient des feudataires de
l’empereur. La guerre se terminera le 8 mai 1222 par une victoire de Guy
IV.
Guy II de Forez . texte. (a) Élevé à la cour des
rois de France, par la volonté de son père, Guy I er de
Forez , Guy II fut Comte de Forez de 1137 à
sa mort en 1206.
(b) En 1163, il reçut le roi Louis VII à
Montbrison. Diplomate, il demanda son arbitrage pour un
différent qui l’opposait au sire de Beaujeu et à
l’abbé de Savigny. En 1167, à Bourges, il fit
hommage lige au roi de France, quand ses adversaires
dépendaient de l’empereur germanique.
(c) Excellent
stratège, conscient des détails concrets du
terrain (Traverse de Courreau ) Guy II est l’auteur de
la permutatio de 1173 avec l'archevêque de Lyon. Par
chance, son fils Renaud de Forez sera élu archevêque de Lyon,
rompant l’alliance des archevêques et des sires de Beaujeu.
Guichard de Beaujeu se soumit au Comte.
(d) Un temps Croisé, Guy
II se retira à l’abbaye de La
Bénisson-Dieu . Son fils Guy III
d’Outre-Mer étant mort au siège victorieux
d’Acre en 1202 ou 1204, Guy II de
Forez reprit du service comtal. Il confia à ses
“frères” moines les essarts de
Roche-en-Forez. Il est probablement l’auteur du
Béal Comtal (1201) détournant les eaux du
ruisseau de Chorsin vers celles du
Vizézy en vue d’une fortification de la traverse
de Courreau.
(e) Après avoir eu pour tuteur son oncle,
l’excellent Renaud de Forez, Guy IV de
Forez succéda dignement à son grand-père.
Auteur
Créé le 6 Juin 1998
Modifié le 20 Août 1999
Suite
Glossaire Détaillé, Lettre G, numéro
11
Lettre H
Glossaire Détaillé, Lettre
H, numéro 01