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La Défiance et le Refoulement

Document sur le Parcours de Recrutement du Chapitre - Renaissance du R.A.D.

*** Document en cours de Rédaction ****

Introduction

Ce document aborde les mécanismes de reconstitution de la totalité dans une organisation réelle de type hiérarchique. L’ appartenance à l’organisation implique une confiance totale des membres de ce corps, comme si celui-ci était un artefact . La hiérarchie auto-reproductible , le bizutage, le harcèlement et l’ exclusion sont les moyens d’exiger ou d’obtenir la confiance totale. Les bénéfices de la soumission à l’organisation sont les privilèges de la position hiérarchique et la perfusion de l’appartenance . En cas de déception de cette confiance irréaliste, et dans l’ individu citadelle .

Certitude. (a) Le mot <certitude> a donné son contraire, le mot < incertitude>.

(b) La réalité psychique de l’incertitude du lendemain, de l’absence de futur objectif ou de l’ignorance des causes, a provoqué une telle angoisse dans l’esprit de l’homme que le monde du verbe s’est constitué par l’ affirmation d’une certitude. Nous ignorons sa date de naissance, mais il nous a été transmis par Euclide et la Philosophie du siècle de Périclès.

(c) En effet, la seule certitude est celle de la déduction logique à partir de prémices. Elle est basée sur le respect d’une règle de cohérence formelle. D’où le terme de logique formelle .

(d) Nous ne pouvons inférer qu’à l’intérieur du corpus des propositions abstraites correctement construites. En outre, le théorème de Godel (le premier théorème d’incomplétude de Gödel date de 1931) nous montre que des propositions “vraies” ne sont pas rigoureusement “démontrables”.

(e) Nous ne pouvons pas induire (induction) des propositions logiques vers les réalités matérielles. Le verbe rigoureux (tendu) n’a pas la propriété de se faire chair ni matière première . La seule certitude est celle du dogme. Elle consiste à se rassurer dans le phénomène grégaire que l’on nomme contagion. Elle implique l’exclusion systématique de tous ceux qui émettent des doutes ou des certitudes inverses. On les nomme généralement hérétiques.

(f) Le projet de la science est un pari ou un projet d’intelligibilité . Tout comme celui de la foi en Dieu, il ne peut prétendre détenir une certitude à propos de ses théories et encore moins tenir un discours de vérité .

(g) “A tort et à raison” (Henri Atlan). Aucun des deux prétendants historiques à la certitude ne peut se fonder lui-même. Mais le projet d’intelligibilité peut trouver à s’intégrer dans un projet de développement durable de l’ humanité. Dans ce contexte, les priorités théoriques et pratiques seront négociées selon les contraintes que mettent en évidence, à titre d’exemple, la résolution mathématique et la résolution psychologique en météorologie.

Voir Hume. Karl Popper . Conjecture. Réfutation. Réfutabilité. Bûchers du Libre Esprit . Inquisition. Giordano Bruno . Prévision. Effet papillon . Fractalité. Chaos. Processus fractal du futur . Bifurcation.

Confiance totale . (a) La confiance totale n’est certainement pas l’état de confiance le plus réaliste, c’est-à-dire le plus adapté à la réalité. La confiance totale résulte d’une volonté de restaurer à tout prix, fut-ce par la perte de contact avec la réalité, la confiance en soi naturelle ou spontanée de l’enfance, celle qui produit la témérité par le manque de connaissance.

(b) La confiance totale est une forme de la soumission et de la démission. Elle est basée sur la recherche d’une relation duelle. A ce titre, elle engage une relation passionnelle qui peut passer de la confiance totale à son contraire, la défiance totale. L’Histoire en donne de multiple exemples, de la Chrétienté, la religion des esclaves libérés, au Stalinisme, la dictature du prolétariat.

<<Pour le prolétariat, il n’est pas seulement important mais absolument indispensable de gagner la confiance totale des minorités au cours de la lutte des classes. (...) L’égalité formelle n’y suffit pas. Il faut aussi les indemniser d’une façon ou d’une autre de la défiance, de la suspicion, des insultes dont la “grande” nation au pouvoir s’est rendue coupable dans le passé, en se rachetant par notre conduite et nos concessions à l’égard des minorités. (...) Pour cette raison, il vaut mieux dans le cas présent faire trop de concessions et de politesses aux minorités nationales que trop peu. (Lénine, contre Staline, à la direction du Parti communiste de Géorgie, en décembre 1922)>>.

(c) Littérature. Un chef-d’oeuvre de la littérature romanesque chinoise du XIV ème siècle parle de la confiance totale des compères trompeurs dans les totalités masculines . Le “Shui hu zhuan” (Récit des bords de l’eau) de Shi Nai’an (?) décrit l’atmosphère d’une Bande ou les aventures de cent huit brigands capables de résister à plusieurs dizaines de milliers de soldats. Ces cent cinq hommes et ces trois femmes pourraient être “La Horde Sauvage” qu’affronte malgré lui Jack Beauregard dans Mon nom est Personne . Le titre vient de ce que cette Bande du XII ème siècle avait son repaire au Liangshanbo, le lac marécageux des monts Liang. Pas de femme, hormis des servantes et des amazones, dans cette totalité de compères scissipares. Réellement in-femme, cette Bande (“la bandaison papa”) ne connaît pas la tendresse. Car la confiance totale est un désir (de révolution) qui se prend pour la réalité. Il est sûr de ne pas la rencontrer sur son chemin de descente aux Enfers .

(d) Musique. Un trio (Emil Guilels, Leonid Kogan, Mstislav Rostropovitch), un quatuor (l’ Amadeus Quartet ) ou un quintet sont des totalités soumises à la recherche de la perfection. Le chef d'orchestre et musicologue Alain Paris présente Emil Guilels (1916-1985) comme un être soupçonneux, très exigeant à son égard et demandant de pouvoir faire une confiance totale en ses partenaires. Cela peut correspondre à une méfiance naturelle de la personne, mais cela n’est pas surprenant. Toute performance spectaculaire (artistique, technique, sportive ou alpine) met l’exécutant au service d’une totalité. L’exécution du chef-d’oeuvre est la production d’un artefact, qui plus est un objet de prestige ou un bien de luxe , dont la gloire ne viendra au sujet (l’auditeur ou l’exécutant) que par contagion de la perfection de l’objet. Aussi, l’Amadeus Quartet est-il mort le 15 août 1987 avec son altiste Peter Schidlof (1922-1987).

Voir Confiance globale . Supplice des esclaves . Spartacus. Filiation scissipare ethnique . Filiation scissipare naturelle .

Saliéri d’Amadéus . (a) Le personnage de Saliéri, dans le film “Amadéus”(1984) de Milos Forman (né en 1932, “L’As de pique” 1963, “Les Amours d’une blonde” 1965, “Vol au-dessus d’un nid de coucou” 1975, “Hair” 1979, “Valmont ” 1989) est inspiré du musicien italien Antonio Saliéri (1750-1825) qui a vécu à Vienne (Autriche) à partir de 1766. Il est rapidement compositeur de la cour. Il devient maître de chapelle de l’Opéra italien à la mort de Florian Gassmann (1774). La Scala de Milan a été inaugurée le 3 août 1778 par son “Europa riconosciuta”. Il a laissé un nombre d’oeuvres non négligeables: “Don Quichotte” 1771, “Armide” 1777, “Sémiramis” 1782, “Les Danaïdes” 1784, “Tarare” (avec Beaumarchais, 1787), “Pastor Fido” 1789 et “Falstaff” 1798. Il dirige encore “ La Création ” (1798) de Franz Joseph Haydn (1732-1809) le 27 mars 1808. Il a eu quelques élèves aux noms de Ignaz Moscheles (1794-1870), Johann Nepomuk Hummel (1778-1837), Ludwig van Beethoven (1770-1827), Franz Schubert (1797-1828) et Franz Liszt (1811-1886). De fait, égocentrique, il aimait surtout la musique de Saliéri.

(b) Mais Mozart a réellement empoisonné sa vie, par sa concurrence musicale de son vivant (1756-1791) et parce qu’il fut injustement accusé de l’avoir fait empoisonner. Une nouvelle (1832) d’Alexandre Sergeïevitch Pouchkine (1799-1837), un opéra éponyme (“Mozart et Saliéri”, 1898) de Nicolas Andréevitch Rimski-Korsakov (1844-1908) et une pièce de théâtre de Peter Schoffer, “Amadeus”, (mise en scène de Roman Polanski en 1981) ont préparé la légende sur laquelle brode le cinéaste de la nouvelle vague tchécoslovaque. Toujours est-il que Saliéri n’a pas écrit le “Requiem” (1791) sous la dictée d’un Mozart alité.

(c) Milos Forman fait de Saliéri un saint triste, un homme de Dieu, un triste saint qui fait le don de sa personne ad majorem Dei gloriam . Bien sûr, de ce don de sa charité au verbe, il attend un contre-don. Tout d’un coup, un jeune homme vient tout détruire. Par son insolent génie et par son insolence tout court (le rire diabolique à entendre), c’est une vie de labeur, d’ ascèse et de chasteté que Le Créateur semble ignorer. Ce dieu jaloux ne fit-il pas de même de l’ offrande de Caïn. Il y a du “Haendel” de “ Farinelli, il Castrato ” dans ce Saliéri d’Amadéus. Cette musique (“trop de notes” aux oreilles de Joseph II d’Autriche) n’a pas la beauté du diable. Elle est celle que Saliéri voudrait écrire en offrande musicale à son créateur. D’où la montée de la jalousie et de la haine. La défiance de celui qui avait mis sa confiance totale , ne se traduit pas par le meurtre comme dans Pouchkine, mais par la déréalité et la démence.

Voir Confiance. Les ombres du coeur . Amour de l’absent . Refus de l’absence . Tristesse. Sens de l’audition .

Texte La Castration Masculine.

Défiance. (a) La défiance, n’est ni la c onfiance qui permet d’entrer en relation, ni la méfiance qui maintient une utile prudence dans cette relation. La défiance est un refus commun de la confiance relative et de la méfiance complémentaire. La défiance crée une absence de dialogue ou accompagne un manque de dialogue. La défiance provient d’une confiance totale dans une idée, un principe supérieur ou une personne idéalisée. Elle se trouve absolument déçue par la réalité. Elle refuse alors de lui faire une confiance globale qui inclurait une dose de méfiance. Cette défiance peut néanmoins connaître une très grande variété de formes. Elles sont fonction de l’énergie affective qui avait initialement été investie dans la confiance.

(b) Manque de dialogue au sein du monde du verbe . Pour éviter des tergiversations inutiles, le Gouvernement pose au Parlement une question de confiance. C’est tout ou rien, ça passe ou ça casse. Le Parlement peut voter la confiance (le texte passe) ou déposer le Gouvernement par un vote de défiance (l’électeur citoyen casque des impôts pour de nouvelle élections).

(c) Manque de dialogue dans la division politique du travail . L’anticléricalisme paysan, est la défiance tenace du producteur pour le non-producteur. Le clerc est d’abord perçu comme un préleveur de dîmes. En outre, il est un donneur de cuisantes leçons (les bûchers de l’ Inquisition). Pour sa part, l’anticléricalisme aristocratique est une défiance de l’homme d’épée (le guerrier) envers l’homme de religion (le prêtre) qui lui doit sa position de non-travailleur.

(d) En psychanalyse, l’analyste, par le transfert, va reprendre à son compte la défiance de l’analysant. Son but est d’instaurer ou de restaurer le dialogue, dans une relation imaginaire puis symbolique permettant de trouver le chemin du réel.

(e) La défiance généralisée de la population allemande à l’égard de la classe politique a été la mort de la République de Weimar et la naissance du totalitarisme nazi. Une majorité de défiance ne fait pas une majorité de Gouvernement. C’est pourquoi la nouvelle Constitution de l’Allemagne Fédérale contient les dispositions de l’article 67:

<<L’Assemblée ne peut exprimer sa défiance envers le chancelier qu’en élisant un successeur à la majorité absolue et en invitant le président de la République à relever le chancelier de ses fonctions. Le président doit faire droit à cette demande et nommer la personnalité élue.>>.

(f) L’homme d’acier: Iossif Vissarionovitch Djougatchvili (Gori en Géorgie en 1879; Kremlin le 6 mars 1953). La défiance est le terme qui revient la plus souvent pour décrire Staline. Le “Testament” de Lénine (1924) se défie de lui. Sa seconde femme se suicide à cause de sa grossièreté et de sa cruauté. Sa fille explique sa motivation par un besoin de revanche. Lui-même décrit ce qu’est un grand homme dans le spectacle social . Celui qu’on attend, qu’on écoute et qui ne dialogue pas.

<<Un grand homme est supposé arriver en retard à la réunion, de façon que le public impatient fasse silence, au milieu des chuchotements: attention, taisez-vous, il arrive ! (Staline, “Socinenja”, t. VI, p. 54)>>.

(g) Manque de parole. C’est ainsi que le non-remboursement des emprunts Russes a créé une durable défiance envers l’URSS d’une part et la Bourse d’autre part. De même, les Indiens des États-Unis peuvent avoir une légitime défiance à l’égard des traités signés par l’Oncle Sam.

(h) Espoirs déçus. La défiance des ex-colonisateurs à l’encontre des ex-colonisés est fonction des attentes investies (gloire, pouvoir, fortune, aménagement, évangélisation). Ceux qui n’en attendaient rien ne pouvaient être déçus. L’opinion de Jean-Baptiste Say (1767-1832) est précieuse en ce qu’elle manifeste une confiance dans le Libre-Échange et une méfiance dans le don qui attendrait un contre-don selon un taux d’intérêt monétaire. La domination n’est pas toujours rentable. C’est ce que la théorie de l’ exploitation ne pourrait expliquer.

<<Les vraies colonies d’un peuple commerçant, ce sont les peuples indépendants de toutes les parties du monde. Tout peuple commerçant doit désirer qu’ils soient tous indépendants pour devenir plus industrieux et plus riches, car plus ils seront nombreux et productifs, plus ils présenteront d’occasions et de facilités pour les échanges. Les peuples deviennent alors pour nous des amis utiles et qui ne nous obligent pas de leur accorder des monopoles onéreux ni d’entretenir à grands frais des administrations, une marine et des établissements militaires aux bornes du monde. Un temps viendra où l’on sera honteux de tant de sottise et où les colonies n’auront plus d’autres défenseurs que ceux à qui elles offrent des places lucratives à donner et à recevoir, le tout aux dépens du peuple. (Jean-Baptiste Say, “Cours complet d’Économie Politique”, réédité de 1803 à 1841)>>.

(i) Une conjecture n’est pas une confiance totale et sa réfutation n’est pas un vote de défiance de la réalité à notre égard. Par la méthode dichotomique , nous apprenons autant d’une réfutation que d’une non-réfutation. Par contre, les espoirs mis dans la science pour répondre autrement aux questions de la religion entraînent une détresse dont Edmund Husserl (1859-1938) se fait l’écho:

<<Cette science n’a rien à nous dire. Les questions qu’elle exclut par principe sont précisément les plus brûlantes à une époque malheureuse pour une humanité abandonnée aux bouleversements du destin: ce sont les questions qui portent sur le sens ou sur l’absence de sens de toute existence humaine. (La Crise des sciences européennes, “Testament” de 1936)>>.

(j) Dans la Théorie des Jeux , le dilemme du prisonnier montre les dangers symétriques de la confiance totale pour l’un et de la défiance pour les deux. Dans la défiance, plus aucun jeu à somme positive ni même de jeu à somme nulle n’est possible. Comme l’illustre la “parabole Yougoslave” qui ne cesse de se renforcer, il ne reste plus que la fureur des armes du jeu à somme négative .

Texte Oedipe, Fatalité ou Parcours.

Perfusions de l’exclusion . (a) Nous regroupons sous le terme générique de perfusions de l’exclusion des phénomènes contagieux comme la drogue, la violence, l’alcool, le fatalisme, le nihilisme, la déréalité, la passivité, le no-future, la vulgarisation ou le sadomasochisme des “Nuits Fauves”. Certains d’entre eux sont qualifiés de paradis artificiels.

(b) Exclusion. Les exclus du travail (le chômage de l’entreprise en implosion), de l’intégration (minorités ethniques), de la norme culturelle (les homosexuels), du pouvoir (les adolescents) ou de la nation (révision à la baisse des règles d’héritage de la nationalité) y sont particulièrement fragiles. Ils le sont encore plus s’ils combinent les attributs.

(c) Perfusion. Les pensées, les comportements, les attitudes ou les valeurs citées sont difficiles à vivre dans la solitude. Cela pose, au réel solitaire (Robinson Crusoé), la question du suicide . Sinon, la contagion s’explique par un mécanisme d’intégration totale dans le groupe. Comme chacun, le groupe désespère. Mais il présente ses caractéristiques comme des valeurs (underground) que ses membres peuvent partager. A ceux qui furent exclus par la clôture de telle ou telle totalité, il offre une totalité d’appartenance. Le groupe procure aux exclus un mécanisme de perfusion, de soutient artificiel, de dopage. Il offre des relations, des contacts (les “ coups”), des sensations, des vibrations (musicales) et des excitations.

(d) Confusion. C’est sur ce dernier point que les perfusions de l’exclusion ressemblent à la perfusion de l’appartenance . Le cadre débordé, fatigué mais survolté ne voudrait pas qu’on le débranche de ses voyages quotidiens en province, de ses voyages hebdomadaires dans l’Europe, des séminaires résidentiels ou de ses voyages mensuels aux antipodes. L’excitation est un dopage à l’adrénaline tout comme le saut à l’élastique.

(e) Contradiction dans les termes . Il est impossible de tenir un discours crédible contre les perfusions de l’exclusion tant que les modèles (politiques, artistiques, financiers) donnent le spectacle social de leur survoltage de décideurs ou de branchés.

Perte de confiance , texte. (a) Une douloureuse perte de confiance accompagne la descente aux enfers de la personne cassée par le chômage et l’exclusion. Elle est la quadruple perte:

de la confiance en soi ,
de la confiance en l’autre,
de la confiance dans l’économie
et de la confiance dans la société.

(b) Cette perte de confiance, pour pénible ou dramatique qu’elle soit, a quelque chose de bon. Car il s’agit d’une perte de confiance dans une illusion. Mais, en fonction de l’investissement préalable de la confiance, la perte de confiance peut prendre la forme exagérée et contagieuse de la défiance . Par contre, une certaine dose de méfiance n’est pas dangereuse. Le mélange de la confiance et de la méfiance n’est pas contagieux.

(c) Le vécu puis l’ expérience de l’ exclusion provoquent une perte de confiance définitive dans l’ illusion ethnique de la totalité sociale. L’exclu sait qu’il n’y a pas de loi de reproduction automatique de la société . Il sait donc qu’il doit agir et trouver la motivation en lui. C’est pourquoi la première chose à faire est de rétablir la confiance en soi.

(d) Le fait que la confiance en soi artificielle ou forcée , qui est un produit du conformisme et de la perfusion de l’appartenance , soit perdue n’est pas grave. Bien au contraire. Pourvu que l’on ne sombre pas dans l’une ou l’autre des perfusions de l’exclusion .

(e) Mais pour restaurer la confiance en soi, il faut renouer avec cette confiance en soi naturelle ou spontanée qui nous vient du désir et de ses machines désirantes . La tendresse est aussi un excellent adjuvant.

Voir Nature interne . Nature externe . Désir tendre . Perte de motivation . Confiance psychologique . Résolution. Résolution psychologique .

Auteur

Hubert Houdoy

Créé le 27 Mai 1999

Modifié le

Compléments

Confiance et Méfiance

Compétences et Aptitudes

Mobiles et Motivations

Définitions

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