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Glossaire Détaillé, Lettre L, numéro 05

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Glossaire Détaillé, Lettre L, numéro 04

La garde . (a) Troupe d’élite et de vétérans, attachée à la garde rapprochée et aux honneurs du chef suprême.

(b) Pensée de Napoléon, jouant son va-tout à la bataille de Waterloo.

• <<Derrière un mamelon la garde était massée.
  

La garde, espoir suprême, et suprême pensée.

(Victor Hugo , Les Châtiments, l'Expiation, V, 13)>>.

• <<L'espoir changea de camp, le combat changea d'âme.
  

La mêlée, en hurlant, grandit comme une flamme.

(Les Châtiments)>>.

Voir Acteur résolu . Bifurcation. Crucial. Cambronne. Mot de Cambronne . Flambeau.

La Guerre du Feu . (a) “La Guerre du Feu” (1911) est le nom d’un merveilleux roman de Rosny Aîné (Joseph Henri Boex, 1856-1940). Il nous montre la vie supposée des nomades primitifs du paléolithique.

(b) Sous le même titre, ce roman de Préhistoire fiction a été porté à l’écran par Jean-Jacques Annaud.

(c) Une des scènes du film montre l’invention de l’ amour face à face . Dans cette posture corporelle les deux visages peuvent se voir. On peut échanger des regards, des sourires et des murmures d’approbation . En outre, le clitoris prend la succession de la fourchette.

(d) Une autre scène montre l’importance de la sémiotisation. Les valeureux guerriers racontent leur exploit (retrouver le feu). L’un d’eux évoque leur rencontre avec de dangereux prédateurs. Il commence à mimer le geste de fuite de son ami. Par une onomatopée grimaçante, celui-ci le convainc de ne pas en rajouter. Puis, en aparté, ils miment leur peur et leur fuite, admises et reconnues communes. C’est alors qu’ils laissent libre cours à leur complicité et à leur joie .

(e) C’est à cette lumière que l’on peut comprendre la force des connotations et la nécessité vitale pour la jeunesse (verlan, javanais) ou pour les amants (mots doux) de produire leur propre sémiotique. La langue naturelle est une langue morte quand elle ne comporte plus que des dénotations. Par contre, elle est apte au dialogue homme-machine sur les réseaux socio-techniques .

Voir Pénétration par l’arrière . Amour face à face . Femme-mise-sous. Fonction sémiotique .

La guirlande de Julie . (a) “La guirlande de Julie” est un recueil de poèmes. Ouvrage collectif, il a été offert le 1 er janvier 1634 par le marquis de Montausier à Julie d’Angennes, la fille de la marquise de Rambouillet. La guirlande de fleurs, merveilleusement décorée par le miniaturiste Nicolas Robert (1614-1685), portera ses fruits. Le marquis a épousé en 1645 celle qu’il courtisait depuis 1631.

(b) Les auteurs des soixante-deux madrigaux sont: Montausier, Claude de Malleville, Madeleine de Scudéry (1607-1701), Colletet, P. Habert et Arnauld de Pomponne.

(c) Un des auteurs a signé d’un C... On a pensé à Corneille ou à Valentin Conrart. Ce pourrait être son ami Jean Chapelain (1595-1674), précepteur chez le marquis de La Trousse, pensionné par le duc de Longueville, Colbert lui sous-traite les travaux de la glorification du roi. Il rédige pour Richelieu les “Sentiments de l’Académie sur le Cid” (1637). Il est “nègre” ou stipendié tout comme son ami Jean-Louis Guez de Balzac (vers 1595-1654) écrit pour le duc d’Épernon. Il a aussi une réputation de “pingre”. Il ne dépense que pour sa bibliothèque quand le spectacle social de la préciosité bat son plein. Il était pourtant admis par Montausier et les habitués de l’hôtel de Rambouillet. Par contre, sa “Pucelle” (1656) fût un cuisant échec.

• <<Il y a une nature de filles et de femmes à Paris que l’on nomme précieuses, qui ont un jargon et des mines, avec un déhanchement merveilleux: l’on en a fait une carte pour naviguer en leur pays. (Lettre du chevalier Renaud de Sévigné à Christine de France, duchesse de Savoie, le 3 avril 1654)>>.
  

Voir Roxane. Tendre. Collectif de travail . Identité . Instrumentalité. Collectif d’amour .

La lutte de Jacob et de l’ange . épisode biblique qui donne le nom d’ Israël à Jacob et par extension celui de peuple d’Israël au peuple hébreux.

• “La lutte de Jacob et de l’ange” est un tableau de Rembrandt. Peinte vers 1659-1660, cette huile sur toile de 137 x 116 cm est à la Gemäldegalerie der Staatlichen Museen à Berlin. Rembrandt a décidé de peindre cet instant crucial où la lutte se transforme en discussion puis en bénédiction. Blessé à la hanche, Jacob semble fatigué, meurtri et soumis. Si les anges avaient un sexe, on pourrait dire que la tête de Jacob repose sur le sein de l’ange. Mais, qu’on se le dise, les anges n’ont pas de sexe .
  
• La lutte de Jacob et de l’ange est un trop rare exemple de jeu à somme négative qui devient un jeu à somme positive . Pour établir une coopération, il faut être deux à le vouloir. Si la chèvre n’est pas l’agneau, le loup n’est pas l’ange. La Chèvre de Monsieur Séguin n’eut pas la chance de Jacob. <Et, au matin, le loup la mangea>. La Bible raconte ainsi ce combat qui se transforme en débat:
  
• <<25. Et Jacob resta seul. Et quelqu’un lutta avec lui jusqu’au lever de l’aurore. 26. Voyant qu’il ne le maîtrisait pas, il le frappa à emboîture de la hanche, et la hanche de Jacob se démit pendant qu’il luttait avec lui. 27. Il dit: Lâche-moi, car l’aurore est levée, mais Jacob répondit: Je ne te lâcherai pas, que tu ne m’aies béni. 28. Il lui demanda: Quel est ton nom ? “Jacob”, répondit-il. 29. Il reprit: On ne t’appellera plus Jacob, mais Israël, car tu as été fort contre Dieu et contre les hommes et tu l’as emporté. 30. Jacob fit cette demande: Révèle-moi ton nom, je te prie, mais il répondit: Et pourquoi me demandes-tu mon nom ? et, là même, il le bénit. 31. Jacob donna à cet endroit le nom de Penuel, car, dit-il, j’ai vu Dieu face à face et j’ai eu la vie sauve.(Genèse, 32, 25-31)>>.
  
• Sémélé n’eut pas cette chance devant la splendeur de Zeus .
  
• L’ange ne répond pas quand Jacob lui demande son nom. C’est ainsi que Jacob ne peut pas le connaître. Peut-être était-il Sphinx, psychologue ou psychanalyste. Il pose les questions, il n’apporte pas les réponses. Mais il apporte l’ éternité apparente de la descendance, la lignée de la filiation. Ulysse répond “ Mon nom est personne ” quand Polyphème un des cyclopes lui pose la même question. Ce Personne sera la cause de son aveuglement.
  

Voir Israël, peuple hébreux . Israël, fils d’Isaac . Échelle de Jacob . Personne cassée . Mâle dominé . Testament et testicule .

La maman et la putain , parmi les trois personnages féminins qui précèdent la relation amoureuse et la construction d’une image réaliste de la femme, deux sont inscrits dans l’ inconscient:

• la maman vertueuse dont l’enfant a peine à imaginer qu’elle ait pu avoir des relations sexuelles . Son prototype est, bien sûr, la Vierge Marie .
  
• la putain irrespectueuse qui porte toute l'opprobre de la sexualité.
  

Le troisième personnage, la belle femme inaccessible, est d’origine sociale. C’est le beau corps plein . Ce personnage avait été porté à l’écran dans le film “La femme en bleu”.

Voir Types sexuels . Types sexuels féminins . Types sexuels masculins . Femme fatale .

La mort dans l’âme . Du regret aux remords ou à la mélancolie .

• (A) Par anticipation. <La mort dans l'âme>, est l’expression d’un regret de faire, de quelque chose que l’on fait par obligation et à contre-coeur. La mort dans l’ âme est le contraire de l’ allégresse ou de l’ amour du réel . La mort dans l’âme est le résultat d’une réalité subie . Mais cette réalité est subie sans fatalisme. pour quelqu’un qui voudrait s’autonomiser voire agir sur cette réalité
  
• (B) Par régression. <La mort dans l’âme> est le regret d’avoir fait (le péché), d’avoir perdu (la perte) ou de n’avoir plus (la mort). Le sujet et l’ objet se trouvent en disjonction. Du fait de la parenté entre la mort et le péché, mettre la mort dans l'âme est aussi la caractéristique commune du deuil et de la culpabilité.
  

La montée au calvaire . Un épisode de la mise à mort de Jésus de Nazareth par la justice romaine rendue par le Procurateur de Judée, Ponce Pilate.

• “La montée au calvaire” est une oeuvre de Bartolomé Estéban Murillo (né à Séville en Espagne en 1618, il y meurt en 1682). Cette huile peinte vers 1660-1670, tranche avec les conventions du genre sur ce thème. Elle se caractérise par la simplicité de la scène.
  
• Jésus, portant sa croix, est tombé au sol dans les rochers. Sa tête est ceinte de la couronne d’épine. Une corde est pendue à son cou. Il regarde sa mère d’un regard à la fois triste et absent. Il connaît la souffrance mais il ira jusqu’au bout. Cet homme n’est pas de ce monde. Son corps plein est insensible au spectacle social . C’est d’ailleurs pourquoi ce prétendu prétendant au titre de roi des juifs (I.N.R.I) a été condamné à la crucifixion. Mais son corps virtuel est insensible à l’amour de sa mère comme à l’ amour physique de Marie Madeleine. Il est plein de sa mission. Il boira le calice jusqu’à la lie. Jésus est tourné vers l’ élévation. Il cherche toujours à s’élever. Son ascension humaine culminera avec l’érection de la croix. Pour les chrétiens, elle culmine par la Résurrection .
  
• Marie est une femme de douleur. Elle est debout à coté de son fils. Son visage reflète la souffrance et l’imploration. Ses mains sont jointes dans la prière au Dieu ou dans la supplique à l’homme. Il y a dans son visage une interrogation: Tout ceci est-il bien nécessaire ? Mais il y a aussi une certitude. La souffrance du fils, quelles que soient ses raisons obscures, est aussi celle de la mère.
  
• Comme dans “ les deux trinités ”, le paysage est bouché par les nuages. Le ciel est sombre. Il y a fort à parier que la journée ne se terminera pas sans un orage. Le Christ étant tombé et la mère étant debout, ce n’est pas l’élévation qui domine, mais la profondeur. Il s’agit d’abord de la profondeur de la souffrance. Le fils a subi de nombreuses violences physiques. Les coups ont pénétré dans sa chair, au-delà de la surface de sa peau. Mais il s’agit aussi de la profondeur de l’espoir: la tendresse intemporelle , la caresse lointaine qui favorise la cicatrisation des plaies. Celle qui comble le vide du désespoir. La seule trouée dans le ciel sombre, la seule fuite ou perspective dans le tableau, le seul trou dans le paysage, le seul bleu dans le ciel se combine avec le regard de Marie. Le corps souffrant de l’homme qui a refusé l’ amour de la femme ne peut refuser la caresse du regard de la mère. Le désir du fils, bouc émissaire volontaire, est mystérieusement sacrifié. Mais la tendresse de la mère suffit à racheter la violence symbolique imposée par le fils. Elle donne une très grande humanité à ce tableau.
  
• “La montée au calvaire” de Bartolomé Estéban Murillo est en France, à Cherbourg, dans le Musée Thomas Henry.
  
• Pieter Bruegel le Vieux a peint une “montée au calvaire” bien différente. Ce paysage narratif est rempli de figures .
  

Voir Joseph (saint) . Nazareth. Nazaréens.

La mort dans l’âme . Dans les camps d’extermination, les SS ne voulaient plus voir la lueur de la vie dans les visages et surtout celle de la pensée libre dans le regard. Ce qu’ils voulaient voir, c’était la mort dans l’âme.

• <<A la lueur des projecteurs, nous avons aperçu des femmes qui portaient de lourdes cuves. A peine avais-je remarqué leur silhouette vacillante, leurs crânes rasés, mais j’avais été foudroyée pour toujours par la vision de leur visage. Aucun condamné à mort, aucun torturé parmi ceux que j’ai rencontré n’était marqué de cette façon par une détresse inhumaine. Ces êtres, encore vivants, n’avaient déjà plus de regard. J’aurais dû éprouver de la compassion, ce qui m’atteignait, c’était le désespoir. <Vous qui entrez, laissez ici toute votre espérance>, dit Dante de l’Enfer.(La traversée de la nuit, page 18)>>.
  

C’est pourquoi certains mots, certains noms (de Gaulle), certains chants (Marche lorraine !), certaines révoltes, même murmurées, étaient si symboliques de ce combat pour le moi, par la peau.

• <<Elles envahissent ma cellule, elles m’appellent, m’applaudissent quand, pour l’appel du départ, parmi mille autres, mon nom est prononcé. Les Allemands furieux nous avaient bousculées (ce n’était pas encore des SS) et avaient lâché quelques chiens pour nous effrayer. Mais nous nous sentions à la fois si fragiles et si fortes avant d’être poussées et enfermées dans les wagons à bestiaux barricadés. (Geneviève de Gaulle Anthonioz, “La traversée de la nuit”, page 49)>>.
  

Car la haine et la violence viseront à détruire la lueur du regard et celle de la pensée.

• <<Tandis que nous marchions en titubant de fatigue entre les baraques sombres, sur le sol noir de scories, m’obsédait la certitude que, bien pire que la mort, c’était la destruction de notre âme qui était le programme de l’univers concentrationnaire.(Geneviève de Gaulle Anthonioz, “La traversée de la nuit”, page 18)>>.
  

La profondeur de la personnalité ou celle du corps virtuel ne sont pas dans la profondeur de la chair ni dans l’apparence, le reflet, de la silhouette, mais dans la surface de la peau d’échange , réelle ou symbolique, dans celle de l’âme ou dans celle de l’ esprit que la chair nourrit en énergie. C’est pourquoi, par l’épuisement et la mortification de la chair, les tortionnaires nazis cherchent à les abattre. Seule l’ acceptation de la mort de la chair peut éviter à ce projet destructeur de la mort du verbe de mettre la mort dans l’âme.

Voir Répondre à la haine par la haine . Déclaration d’amour . Déclaration de jalousie . Pandore. Boîte de Pandore . Eva prima Pandora . Mortifier. Mortifère. Corps plein . Rejoindre le combat .

La mort de Socrate . (a) La mort de Socrate pose la question du suicide . Socrate est mort, au milieu de ses amis, en buvant la ciguë. Il avait été condamné à mort par l’assemblée populaire. Une situation politique troublée lui laissait toute latitude d’échapper à la mort de la chair . Pour cela, Socrate aurait du choisir la fuite ou l’exil volontaire. Un tel choix l’aurait mis dans une situation proche de celle du stratège transfuge Alcibiade. Or, justement, c’est par l’influence catastrophique d’Alcibiade et de Critias (un des Trente Tyrans), deux anciens disciples de Socrate, sur la vie d’Athènes, que trois honnêtes citoyens (Mélètos, Lycon, Anytos) accusèrent Socrate d’avoir perverti la jeunesse. Échapper à la mort, c’était donner raison aux accusateurs et détruire ainsi toute l’ironie de sa défense devant ses juges. <<Aimerais-tu donc mieux me voir mourir coupable ?>> dit-il à Apollodore. Non ! C’est par la mort du verbe , dans laquelle il se trouvait enfermé, que peut s’expliquer le suicide préventif ou la mort de Socrate.

(b) “La Mort de Socrate” (1823) est le titre d’une oeuvre d’Alphonse de Lamartine (1790-1869). C’est encore le titre d’un roman (1950) de Brice Parain (1897-1971), l’auteur des “Recherches sur la nature et les fonctions du langage” (1942).

(c) La mort de Socrate (décrite dans le “Phédon”) est à l’origine de la vocation philosophique et de l’oeuvre écrite de son disciple Platon. L’accord de tous, qui est la base de la loi et de la justice rendue, ne peut suffire à faire sa justesse. La foule ou l’assemblée peuvent se tromper. Il faut encore confronter l’opinion à la r éalité pour montrer sa pertinence.

(d) “La Mort de Socrate”, (1787, Metropolitan Museum, New York) est une peinture de Jacques-Louis David (1748-1825) commandée par son ami Trudaine de la Sablière.

La Naissance de Vénus . (a) “La Naissance de Vénus” (1482) est un chef d’oeuvre de Sandro di Mariani Filipepi. Il est surnommé Botticelli (petite barrique) pour son embonpoint (Florence, 1445-1510).

(b) Cette oeuvre profane témoigne de l’influence de Laurent le Magnifique et de son cercle d’humanistes sur Florence. Tout comme “Le Printemps” (1478-1481, peinture a tempera sur toile de 203 x 314 cm, Galerie des Offices), “La Naissance de Vénus” fut commandée à Botticelli par Lorenzo di Pier Francesco de Médicis. Elle fut réalisée à son retour de Rome où il peignit des fresques (1481-1482) à la Chapelle Sixtine .

(c) Après la mort de Laurent de Médicis (1492) et l’exil de son fils Piero, la même année, une République s’installe à Florence. L’influence des “Sermons” (1483-1498) du prédicateur dominicain fra Gerolamo Savonarole (1452-1498) change l’ inspiration de Sandro Botticelli. Ses oeuvres sont tournées vers le sacré. Mais elles sont beaucoup moins spontanées. Le passage du profane au sacré s’est réalisé par le sacrifice d’une victime: la beauté de la femme.

(d) Apparaît alors une autre série de thèmes, plus graves:

“La calomnie d’Apelle ” (vers 1490-1495, détrempe sur bois, Florence, Offices),

une “Histoire de Lucrèce” (Boston, Gardner Museum),

une “Nativité Mystique” (Londres, National Gallery)

et la “Crucifixion” (Cambridge, Massachusetts, Fogg Art Museum) de Jésus-Christ.

Voir Exclusion de la femme . Exclusion du sexe . Vérité. Toute nue . Vérité toute nue . Suzanne au bain . Attis. Ouranos. Cronos. Faucille d’or . Castration

Auteur

Hubert Houdoy

Créé le 1 er Janvier 1999

Modifié le 1 er Octobre 1999

Suite

Glossaire Détaillé, Lettre L, numéro 06

Lettre M

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Mise à jour: 16/07/2003