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Nouveautés du Glossaire (49)




Suite de Nouveautés du Glossaire (48)





Mots définis entre le 11 Août 1999 et le 12 Août 1999





Croisades. (A) Le terme générique de “Croisade” couvre des réalités politiques, militaires, économiques et sociologiques très différentes. Mais toutes manifestent et concrétisent, par le fer et le sang, l’idée de Chrétienté. Elles tendent à donner et à se donner l’illusion de la totalité.

(b) Entre le pape et l’empereur, la direction de la Chrétienté est au moins bicéphale. De nombreux rois et princes accentuent la perception du chaos réel de la féodalité. De perpétuelles hérésies jettent le doute sur l’existence d’une ligne droite sur le chemin qui mène au Très-Haut.

(c) Les Croisades à l’extérieur, l’ Inquisition à l’intérieur et les chemins de Compostelle à la surface des terroirs ont donné un semblant d’ ordre quand tout le contredisait. La Croisade contre les Albigeois, la lutte des chevaliers sans terres de langue d’oil et d’outre-Rhin pour conquérir les seigneuries de la langue d’oc, est le point culminant des contradictions féodales et de l’opposition entre l’ élévation de l’ âme et la culture de l’ amour courtois.

(B) En se limitant au sens originel, il y eut huit croisades vers Jérusalem. Elles furent considérées comme un pèlerinage par les croisés. Ils mettaient une croix du Christ sur leurs vêtements et armures. Par des indulgences (remise de péchés), les papes tentèrent d’intéresser les chevaliers à la défense des Latins d’Orient. Aussi certains tentèrent-ils de s’y tailler des royaumes.

(e) La notion de croisade et le marchandage des indulgences furent étendus à d’autres conquêtes (contre les Slaves), à d’autres guerres de religions (Inquisition et spoliations contre les Cathares, les Dolciniens, les bégards, etc) et à la Reconquista espagnole jusqu’en 1492.

Voir Contacts entre Orient et Occident . Julien de Hongrie . Jean du Plan Carpin . Nicolas Anselme . Jean de Mont-Corvin . Odoric de Pordenone . André de Longjumeau . Changchun. Guillaume de Rubruck . Gengis khan . Kubilay khan .


Saint-Jacques de Compostelle . (A) Histoire.

(a) Au Nord-Ouest de l’Espagne, en Galice, entre La Corogne et Vigo, Saint-Jacques-de-Compostelle est le lieu d’un pèlerinage à saint Jacques, l’un des apôtres de Jésus-Christ. Fils de Zébédée et Marie Salomé, frère de saint Jean l’Évangéliste, Jacques aurait reçu la mission de convertir les Celtes de la péninsule ibérique. Son voyage ne fut pas fructueux. Son retour en Palestine lui valu d’être décapité vers 42 après Jésus-Christ . Ses compagnons auraient recueilli sa dépouille que, selon la coutume locale, “des chiens dévorants se disputaient entre eux”, comme l’écrivait Jean Racine . Son corps est déposé dans une barque, une coque, autant dire une coquille de noix ou une coquille saint-Jacques. Guidé par les étoiles, il aurait traversé la Méditerranée, passé les colonnes d’Hercule à Gibraltar pour échouer en Galice au port d’Iria. La ville, dédiée à Titus Flavius Vespasianus (9-79), l’empereur romain (69-79) pour qui l’argent n’avait pas d’ odeur de sainteté (non olet ), deviendra Iria Flavia.

(b) Vers 810, l’ermite Pelagius et l’évêque d’Iria Flavia Théodomir, guidés par une étoile (tout ce qui brille n’est pas de l’or, mais peut en faire), trouvent dans un champ (campus stellae, le champ de l’étoile, Compostela) trois sarcophages. Pas de doute, se sont Jacques et ses compagnons Athenase et Théodore. Alphonse II (789-842), roi d’Asturies et Galice, ordonne l’érection, sur le Compostelle, d’une église dédiée à Saint Jacques. Le pèlerinage est un immense succès local. En 844, à Clavijo, le roi Ramire I er défait les Maures. Saint Jacques devient le Matamore, le tueur de Maures.

(c) L’année 1999 ne verra pas la fin du monde, ni pour l’éclipse du 11 Août, ni dans la nuit du 31 Décembre. Mais, le 6 Avril, elle fut le centenaire du millénaire de la consécration de la nouvelle église de Santiago de Compostela. En effet, dès 899, le succès du pèlerinage est tel que la première église est devenue trop modeste. En 900, l’évêque quitte Iria Flavia pour Compostelle. Le pèlerinage se mêle vite à la Reconquista. Vers 960, Raymond II, comte de Rouergue, est tué par les Sarrasins sur le chemin de Compostelle. En 997, Al-Mansur (940-1002), maire du palais, prend Compostelle, transfère les cloches à Cordoue et réduit prêtres et pèlerins en esclavage. L’An Mille s’annonce mal. En 1002, conséquence des églises de l’An Mille , Sanche III le Fort, roi de Navarre et d’Aragon, lance la reconquête. En 1004, la Castille regagne Cordoue. En 1064, Ferdinand I er de Castille prend Coimbra. Il accorde des chartes de colonisation. En pèlerinage à Compostelle, il dédie sa victoire au Matamore. Une Croisade française en Espagne, dirigée par le duc d’Aquitaine, prend Barbastro en Juillet 1064. Déjà, sur la Via Podiensis, le chemin du Puy à Compostelle, l’abbatiale de Moissac est consacrée en 1063.

(B) Symbolique.

(a) De la plus haute Antiquité jusqu’à la fin de l’Empire Romain, le pèlerinage vers les lacs, les peintures des grottes du paléolithique, les chaos rocheux et les fontaines de jouvence expliquent la ferveur populaire des Sept-Laux, de Pierre-sur-Haute, de Notre-Dame-de-l’Hermitage, Orgon, Glanum, Aquae Segetae , Saint-Romain-le-Puy, Sail-sous-Couzan, Sail-les-Bains et la source de Fontboine .

(b) Du V ème au VIII ème siècle, le pèlerinage à Rome, sur les tombes des saints martyrs Pierre et Paul, fut l’occasion d’entretenir l’état ou à défaut le souvenir des voies romaines en Gaule. Le Romieu est celui qui va ou qui fut à Rome.

(c) La confiance populaire qui entoure la simplicité et les miracles attribués à saint Martin de Tours explique le nom de beaucoup de paroisses rurales et le grand sanctuaire de la dynastie mérovingienne. Le tombeau de Charlemagne, à Aix-la-Chapelle, n’aura pas le succès nostalgique de la dernière bataille de Napoléon à Waterloo.

(d) En 951, Godescalc, évêque du Puy-en-Velay, conduit sur 1500 kilomètres le premier pèlerinage venu de terre française à Saint-Jacques de Compostelle. Il inaugure “El Camino Frances”. Il cumule les reliques de saint Georges (prises à Saint-Paulien) et la route vers Saint-Jacques. Le Puy prend une option sur les possibilités de développement économique et culturel. Les retombées de cette pratique itinérante de masse ne furent pas négligeables pour le Velay. Avec saint Robert, La Chaise-Dieu lui apportera un précieux adjuvant.

(e) Au XIe siècle, le grand pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle devient un élément de la vie politique, économique et culturelle de toute la Chrétienté médiévale.

(f) A partir de 1096 et jusqu’à 1272, les chemins de Compostelle seront un substitut pour ceux qui ne peuvent s’équiper ou s’enrôler pour la Croisade vers Jérusalem et le tombeau du Christ.

Voir Saint-Martin-la-Sauveté.



Chemins de Compostelle . (a) Les “Jacquets” sont les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Si <<tous les chemins mènent à Rome>>, pour les “Romieux” qui s’y rendent, il existe plusieurs chemins de Compostelle selon le point d’où part le Jacquet. L’effet structurant du réseau que forment ces chemins est comparable à celui des voies romaines à partir de la capitale impériale ou des routes nationales et des chemins de fer nationalisés à partir de Paris la centralisatrice. Le Réseau d’Activités à Distance ne peut ignorer que de nouvelles voies de communication (multimédia, tout numérique, internet) combinées avec de nouvelles formes de socialité (cyberculture) et d’expression (hypertexte) se traduisent toujours par une redistribution des chances et des opportunités de développement. Or l’effet Santiago se fait sentir à distance, au-delà d’Aix-la-Chapelle.

(b) Le premier chemin non-ibérique vers Santiago-de-Compostela est celui inauguré en 951 par l’évêque du Puy-en-Velay. La Via Podiensis drainera tant de français en Espagne, que, au-delà des Pyrénées, la suite sera nommée El Camino Frances . Sur tout le trajet seront construits: abbayes, prieurés, églises de pèlerinage, hostelleries, relais de poste, etc. Avec tout ce que cela implique de bastides, de sauvetés, de chartes et d’exemptions. Pour mesurer l’effet, il faut combiner la Reconquista, le millénarisme , les essarts, les nouvelles techniques (charrue lourde, herse), les fondations et la puissance de l’abbaye de Cluny (fondée en 910) dans un monde féodal marqué par une forte inhibition au défrichement . D’où les églises de l’An Mille . D’autant que sur ces voies à grande circulation les pèlerins n’ont pas de caravane automobile remplie de victuailles. Outre le bourdon (bâton), la gourde et la besace (sac à pain), ils ont une bourse et de la monnaie. D’où une contribution au développement des relations marchandes, commerciales, hôtelières, comme à la transformation des corvées de labeur en redevances monétaires. Entre Jacquets on pense et on parle d’un monde meilleur. Les idées diffusent dans toute l’Europe par les rencontres sur les nombreux chemins de Compostelle. Deux signes de ces mouvements: en Italie, en 1030 à Crémone, première manifestation de mouvement communal en Italie (après la sauveté de l’Albigeois en 987) et à Albi, en 1035, fondation de la corporation des Frères pontifes pour la construction de ponts sur le Tarn, après la construction du pont d’Amboise sur la Loire , en 1015. En Espagne, la reine Dona Elvira de Navarre fera construire un pont (Puente-la-Reina) sur le Rio Arga pour permettre le passage des pèlerins même par grande crue.

(c) D’autres voies ne tardèrent pas à compléter la route du Puy pour couvrir les besoins de la France et de l’Europe. Dès 1130 ou 1140, le “Guide du pèlerin de Saint-Jacques-de-Compostelle” en indique quatre:

Chaque ville de départ est un lieu de rassemblement et de halte pour des pèlerins qui viennent parfois de beaucoup plus loin (villes italiennes, duché de Savoie, duché de Bretagne, Flandres, empire germanique ou royaume d’Angleterre hier). Aujourd’hui, les itinéraires sont décris comme des tronçons de grande randonnée, le G.R.65.X.

Voir Saint-Martin. Saint-Martin-la-Sauveté.


Via Lemovicensis . (a) Parmi les nombreux chemins de Compostelle , en amont d’ El Camino Frances , la Via Lemovicensis est la voie du Limousin. On y venait de Francfort, Trèves, Châlons-sur-Marne, Troyes, Auxerre.

(b) Elle passe par les villes ou abbayes actuelles: Vézelay, (La Charité , Bourges, Issoudun) ou (Nevers, Saint-Amand, Neuvy-Saint-Sépulcre), La Souterraine, Saint-Léonard-de-Noblat, Limoges, Périgueux, La Réole, Saint-Sever, Saint-Palais, Ostabat.


Via Podiensis . (a) Pour la France, la Via Podiensis est historiquement le premier des chemins de Compostelle . Elle va du Puy-en-Velay à Roncevaux. En Espagne, elle est suivie par El Camino Frances jusqu’à Saint-Jacques-de-Compostelle en Galice. Elle ne désigne pas l’itinéraire, largement inconnu, suivi en 951 par Godescalc, évêque du Puy. Mais ce chemin est celui que tracèrent les habitudes et les institutions prévues pour aider le pèlerin ou pour le soulager de son surplus de monnaie ou d’illusions.

(b) Les villes actuelles traversées par la voie sont: Le Puy, (Saint-Christophe-sur-Dolaizon, Montbonnet, Saint-Privat-d’Allier, Monistrol d’Allier, Saugues, Chanaleilles, Domaine du Sauvage, Saint-Alban-sur-Limagnole, Les Estrets, Aumont-Aubrac, Rieutort, Nasbinals, Aubrac, Saint-Chély-d’Aubrac, Saint-Côme-d’Olt, Espalion, Estaing, Golinhac), Conques, (Figeac, Cahors, Montcuq, Lauzerte) ou (Villeneuve-d’Aveyron), Moissac, Auvillar, Lectoure, Condom, Eauze, Aire-sur-l’Adour, Orthez, Navarrenx, Ostabat, Saint-Jean-Pied-de-Port, Roncevaux.


Via Tolosana . (a) Parmi les nombreux chemins de Compostelle , en amont d’ El Camino Frances , la Via Tolosana est la voie de Toulouse. On y venait de Valence, Turin, Fréjus.

(b) Elle passe par les villes ou abbayes actuelles: Arles, Saint-Gilles, Lunel, Saint-Guilhem-le-Désert, Castres, Toulouse, Auch, Pau, Col du Somport, Sainte-Christine-du-Somport, Jaca, Puente-la-Reina.


Via Turonensis . (a) Parmi les nombreux chemins de Compostelle , en amont d’ El Camino Frances , la Via Turonensis est la voie de Tours. On y venait d’Orléans, Paris, Amiens, Cologne, Anvers.

(b) Elle passe par les villes ou abbayes actuelles: Tours, Châtellerault, Poitiers, Melle, Saint-Jean-d’Angély, Saintes, Blaye, Bordeaux, Belin, Pouillon, Sorde, Saint-Palais, Ostabat.


El Camino Frances . (a) El Camino Frances, “le chemin des français”, est la partie espagnole terminale et commune à tous les chemins de Compostelle . Pour bien marquer cette convergence, à Puente-la-Reina où converge la Via Tolosana , une pancarte indique: <<y desde aqui, todos los caminos se hacen uno (à partir d’ici, tous les chemins ne font plus qu’un>>. Pour la Galice, El Camino Frances est aussi le chemin de France par Roncevaux et son col. Avant l’invention des reliques de Saint-Jacques par l’évêque d’Iria Flavia, il avait été le chemin des Francs, de Charlemagne et de Roland vers Suleyman al-‘Arabi, le gouverneur de Saragosse, en 778. La marche d’Espagne, créée à cette occasion, vaudra plus tard une indépendance des comtes locaux. Les comtes de Barcelone seront, quelques temps, les maîtres de toute la Catalogne. Pour l’Histoire de l’Art, toutes ces nuances et connotations expliquent que les créateurs (maître Mathieu, Bernard Gilduin et de nombreux anonymes) des églises ou des abbayes régionales suscitées par le grand chemin de pèlerinage furent regroupées, soit dans une “école languedocienne”, soit, pour les espagnols, dans “el camino frances”.  

(b) Son parcours est: Roncevaux, Pampelune, Puente-la-Reina, Santo-Domingo-de-la-Calzada, Burgos, Castrogeriz, Sahagun, Saint-Isidore-de-Léon, Astorga, Ponferrada, Villafranca-del-Bierzo, Cebrero, Sarria et Saint-Jacques-de-Compostelle.

(c) Au Nord, pour les amateurs de paysages océaniques, il existe une voie du littoral par Bayonne, Bilbao, Santander, Oviedo et La Corogne. Mais, plus à l’Est, l’installation de moines de Cluny à Ripoll en 1008 ne semble pas avoir créé une route de Perpignan par le passage de Prats-de Mollo, Sant-Pau-de-Séguries et Sant-Joan-de-les-Abadesses.

(d) Finistère. <<Voir Santiago et mourir !>>. Le cap ibérique qui s’enfonce dans l’Océan Atlantique à l’Ouest de Santiago-de-la-Compostela se nomme “Notre-Dame-de-Fin-des-Terres”. Certain navigateur Génois prétend qu’il y a des terres au-delà. D’autres prétendent même que les Vikings y abordèrent vers l’An Mille. C’était pendant cette époque de malheurs où Dieu semblait abandonner les Chrétiens. Le maire du palais de Cordoue, Al-Mansur, détruisit Santiago-de-la-Compostela (997). La Peste faisait rage en Occident. Les serfs et les vilains se révoltaient en Normandie, puis en Bretagne. Les empereurs faisaient (nommaient) et défaisaient (mutilaient) les papes. D’autres les empoisonnaient. Terrible Carême pendant lequel les cloches partaient à Cordoue. Il semblait y avoir tant de morts qu’Odilon, abbé de Cluny, leur créa une fête, le 2 Novembre 998. Les prêtres se livraient à la simonie et à la clérogamie (mariage). Les Normands menaient des raids jusqu’en Italie du Sud.

(e) De Finistère en Fin-des-Terres. Les marins bretons furent nombreux à partir prier sur la relique du saint Jakez, l’apôtre confié à une barque. Ils empruntaient la voie des mers par La Corogne. Mais un chemin de Saint-Jak partait de l’abbaye Saint-Mathieu-de Fineterre, passait par Quimper, Vannes et Nantes pour rejoindre la Via Turonensis à Saint-Jean-d’Angély. Bien d’autres chemins passaient par l’intérieur, dont le chemin qui reliait le Mont-Saint-Michel à Nantes.


Conques. (a) Conques, en Aveyron, est sur le plus connu des chemins de Compostelle , la Via Podiensis , reliant le Puy-en-Velay à Roncevaux, avant El Camino Frances .

(b) Un monastère bénédictin est fondé de 790 à 795 par Dadon. Il bénéficie de dotations royales. Les moines de Conques tentèrent en vain de s’approprier les reliques de saint Vincent qui se trouvaient à Valence en Espagne. Aussi, en 866, s’emparèrent-ils de celles de sainte Foy, une jeune fille martyrisée vers 303. Elles étaient jalousement conservées à Agen. Le moine Avarisius (version latine d’Harpagon) se fit admette dans la communauté d’Agen, se vit confier la garde du reliquaire et en opéra une “translation furtive” jusqu’à Conques. Avec les revenus de ce hold-up, l’abbé Étienne, un cumulard, puisqu’évêque de Clermont, pu construire un nouveau bâtiment pour recevoir les pèlerins.

(c) Noter que vers 810, Théodomir, évêque d’Iria Flavia invente les reliques de Saint-Jacques dans un champ étoilé. C’est à la fin du IX ème siècle que les reliques de saint Georges, prises à Saint-Paulien, sont installées au Puy par Norbert de Poitiers. Ainsi, au cours du IX ème siècle, trois mystifications instaurent le premier grand chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Comment s’étonner que la Bastie d’Urfé ait à déplorer le vol de la tapisserie dite “Le Saut de Céladon” ? Comme le disait l’empereur à qui était dédiée la ville d’Iria Flavia: <<l’argent n’a pas d’odeur>>. Il peut donc s’imprégner de l’ odeur de sainteté . Que ne faut-il pas inventer pour satisfaire la demande: de reliques, de fiefs (redorer les blasons), de châteaux en Espagne (Bertrand du Guesclin ), de quartiers de noblesse (voir et revoir Ridicule), de pétrole (Guerre du Golfe) ?





* Auteur


Hubert Houdoy







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Mise à jour: 16/07/2003