Réseau d'Activités à Distancerad2000.free.fr |
Vous lisez
http://rad2000.free.fr/glosno46.htm
Nouveautés du Glossaire (51)
Suite de Nouveautés du Glossaire (50)
Mots définis entre le
15 Août 1999 et le 16 Août 1999
Couzan. texte. (a) Le château de Couzan, combiné
avec l’eau qui saille du basalte, à son pied, a
donné son nom à la ville de Sail-sous-Couzan.
Comme les sources romaines, le lieu est une place forte très ancienne.
Un habitat paléolithique a été
découvert dans la vallée. La position stratégique
n’a pu échapper au conquérant romain. Mais les traces
écrites manquent.
(b) Couzan fut, historiquement, la
première baronnie de tout le Forez.
Sans conteste, elle fut la plus fière et la plus jalouse de son
indépendance. Contrairement aux barons
d’Écotay sur lesquels Guy II de Forez savait
pouvoir compter, les Sires de Sémur contestent toute
hiérarchie féodale.
(c) Dalmacius,
Dalmace, Dalmais, Dalmas, Damas. Un cartulaire de Savigny, daté de
1110, signale un plaid de justice tenu au château “quod vocatur de
Cosant. Il s’agit d’un litige entre Hugues Dalmas I er et le
prieur de Randan. “Damas” serait un souvenir de la première
croisade. Une simple croix franque sur un écu, tel est
le blason de la maison de Cosant. Pour le spectacle social ,
il aurait été tracé, dans le sang, de la main même
de Godefroy de Bouillon. Il est encore gravé au sommet d’une
ouverture, dans une muraille d’où la vue est imprenable.
(d) Hugues Dalmas II construit deux enceintes sur l’éperon
rocheux façonné par la reprise
d’érosion dans la
pénéplaine. Il conteste les droits
d’Hugues de Rochefort à Saint-Georges-en-Couzan. Il conteste ceux
d’Agnès de Maymont à Olliergues. C’est contre lui
que Guy II construit le château de Cervières
avant de partir à la croisade. Le béal comtal
de la traverse de Courreau et les essarts de
Roche-en-Forez ont le même but. Le château des
Cornes d’Urfé est une riposte conjointe des
familles d’Urfé, de Couzan et de Beaujeu.
(e) Quoique
barons, les Sires de Couzan n’acceptent l’ hommage
lige qu’à l’égard du roi. Si, en 1209, le
sire de Damas rend hommage au Comte de Forez , pour les
châteaux de Couzan et de Chalain d’Uzore, c’est pour rendre
le même hommage au sire de Beaujeu. D’où la magna
guerra . Encore en 1333, Hugues V de Couzan ne se reconnaît
l’ homme lige de Guy VII de Forez que
<<salva legitate et fidelitate quibus primo tenetur domino regi
Francorum (sauf la fidélité due en premier lieu au seigneur roi
de France)>>. De fait le dernier Comte Guy de Forez ne
sera pas très longtemps son suzerain. En 1337, le
comté de Forez passera à Louis II, duc de
Bourbon.
(f) Lévi, Lévis, Lévis-Couzan,
Lévis-Lavieu. En 1447, faute d’héritier mâle vivant,
Alix de Couzan apporte la seigneurie en dot à Eustache de Lévis,
seigneur de Quélus. Eustache vendra ses terres du Roannais à
Jacques Coeur. La famille n’est pas moins noble et fière. Avec
humour Charles X imaginait Noé, disant à
l’un de ses fils: <<Surtout, n’oublie pas les papiers de la
famille de Lévis ! (rapporté par Guy Chastel)>>. La
dynastie d’Urfé et Gabriel de
Lévis-Lavieu se trouveront en rivalité pour le
bailliage de Forez. Anne d’Urfé
ne leur en tiendra pas rigueur. Il cite Jacques de Lévis, artisan des
Guerres de Religion, comme <<un seigneur de respect et des plus vieux
capitaines de France>>. La Révolution Française cite la
famille pour ses terres de Lérigneux. Mais tandis que
Martin Goure et Agathe Défarges n’échappent pas au
zèle haineux de J avogues, Marthe-Louise-Catherine de
Luzy-Couzan, fiancée à la Conciergerie de Paris avec
Antoine-François de Thy, à une époque où il ne
fait pas bon être ci-devant, furent sauvé par la chute de
Robespierre. Ils se marièrent le 6 février 1794.
(g) Le
château de Couzan est la propriété de La
Diana depuis le 26 mars 1932. Il est restauré, année
après année, par des chantiers dont les bénévoles
viennent d’Europe. Ils travaillent en s’inspirant du portrait
(très largement simplifié) dressé en 1415 par Guillaume
Revel pour l’Armorial du duc de Bourbon.
Guide du
pèlerin de Saint-Jacques-de-Compostelle . (a) Écrit
vers 1130-1140, par d’Aimery Picaud, un moine du Poitou, le “Guide
du pèlerin de Saint-Jacques-de-Compostelle” est une partie du
“Liber sancti Jacobi”. Il contient une description des quatre plus
grands chemins de Compostelle et des dangers courus par les
pèlerins. Y compris à Oloron et dans le Pays Basque. Tout le
monde ne peux pas affronter les eaux dans une coquille, comme
saint Jacques.
(b) Ce prototype du guide touristique moderne est à
re-situer dans la promotion (la “palme du martyre” selon Raoul
Glaber) du pèlerinage et de la Reconquista espagnole
par l’abbaye de Cluny. Comme sa consoeur bénédictine
La Chaise-Dieu , elle disposait pour cela de ses très
nombreuses dépendances (Moissac) dans toute l’Europe de la
Chrétienté.
(c) Il est possible de voir
dans ce réseau d’abbayes, de
prieurés, de commanderies (des Templiers) et
d'hôpitaux (des Hospitaliers de Jérusalem) une
préfiguration d’un développement en réseau. Comme
sur internet de nos jours. Le pape accorda des exemptions
à Fleury-sur-Loire puis à tout l’ordre de Cluny. Avant,
pendant et après la Querelle des Investitures , le but
est de faire échapper les anciennes abbayes et leurs revenus tant aux
évêques qu’aux rois et à l’empereur.
(d) Dans une “société bloquée” par les
contradictions féodales , la
fondation d’abbayes, les essarts
monastiques et la canalisation des errants sur les chemins qui mènent
à Rome, à Santiago ou à Jérusalem, sont un facteur
du développement des connaissances et de leur mise en pratique dans de
vastes exploitations agricoles.
Voir Pierre
l’Ermite . La Chaise-Dieu . Inhibition
au défrichement .
Érosion du
horst . texte. (a) L’
érosion d’un horst
présente des différences par rapport à la simple
reprise d’érosion sur une
pénéplaine classique, dans laquelle il
n’est déjà pas facile de retrouver la
pénéplaine inconnue sous la
pénéplaine idéale .
(b)
L’effondrement d’un graben (comme la
Plaine du Forez ) s’accompagne d’un
soulèvement du horst voisin (Monts du Forez ). Il est
difficile de connaître la dénivellation exacte entre les deux,
puisque l’érosion du horst supprime la trace de cette brisure
initiale.
(c) L’ effondrement du graben et la
surrection (soulèvement progressif d'une portion de l'écorce
terrestre) du horst peuvent s’accompagner de basculements. Ils
accentuent la complexité de la compréhension
globale.
(d) En tout état de causes, l’érosion du
horst tient compte des failles secondaires qu’il contient. L’eau
s’y engouffre. Elle érode la barre rocheuse
à partir de ses points de faiblesse. L’érosion du horst
tient compte des lits des ruisseaux qui existaient
déjà dans ses pentes, car le ruissellement ne
produit jamais une pénéplaine parfaite. Seul un basculement du
horst peut empêcher l’eau de descendre par l’ancien lit du
ruisseau. Ainsi peut-on détecter un ruisseau manquant
. Mais le basculement n’est pas la cause la plus fréquente des
transformations de l’ écoulement des eaux de
pluies sur les pentes du horst.
Grandes
Compagnies . (a) Au XIV ème siècle, les Grandes
Compagnies sont une manifestation des contradictions
féodales que ne masque plus l’exutoire de la
Croisade ou de la Reconquista.
Commandées par des cadets de familles nobles (des “gens”
sans terre), elles sont composées de routiers, de soudards et
d’aventuriers (Villandrando) qui se vendent (solde) au plus offrant. Ils
sont Anglais, Français, Bretons, Allemands, Lombards, Gascons ou
Suisses.
(b) Ces troupes organisées avaient été
appelées par les rois et les princes impliqués dans les
chevauchées d’aventure de la Guerre de Cent Ans. Contrairement
aux vassaux et autres barons qui ne sont
astreints au service d’ ost que pendant 40 jours, les
compagnies sont une “armée de métier” à la
fois permanente et temporaire. Quand on la paye, elle combat pour une juste
cause (“Dieu aide !”, “Montjoie ! Saint-Denis !”) sous
un étendard prestigieux. Quand on ne la paye plus, c’est une
bande de brigands, d’écorcheurs, de Tard-Venus (bataille
de Brignais ) ou de Coquillards (faux porteurs de vrais
coquilles Saint-Jacques) qui se nourrissent sur le pays.
(c) La paix de Brétigny, en 1360, laissa sur le sol de France de
nombreux soudards. L’Anglais Robert Knolles était le plus
célèbre. Bertrand du Guesclin fut chargé
de les amener conquérir des châteaux en Espagne ou se faire
pendre ailleurs. Mais il fut tué par certains de ceux qui restaient
à Châteauneuf-de-Randon.
Magna
guerra . texte. (a) Dans l’
Histoire du Forez, la “magna
guerra”, la Grande Guerre, désigne l’opposition des
Sires de Couzan aux Comtes de
Forez dont ils tiennent (tenure féodale ) une
partie du Comté tout en refusant de rendre l’
hommage pour les fiefs correspondants.
(b) Côté Vizézy, cette Guerre de
Cent Ans, entre 1108 et 1226, aura pour principaux protagonistes les comtes
Guy II de Forez et son petit-fils Guy IV de
Forez .
(c) Côté Lignon. Les
Sires de Sémur, seigneurs de Cosant, sont une branche cadette de la
famille des Sires de Beaujeu. Ils jouent des contradictions
féodales comme des ambiguïtés du couronnement
surprise de la Noël de l’An 800 , de la largeur
des marches de l’empire et des surprises des
lignes de partage des eaux pour accroître leurs terres
pendant que le roi des Francs et l’empereur des Germains ont des chats
plus proches à fouetter.
(d) La dynastie
d’Urfé saura tirer les marrons de ce jeu de fer et de
feu.
(e) Et, comme dans toutes les belles histoires, cela finit par un
mariage et des chansons. Vers 1226, Renaud de Forez épouse Isabeau de
Beaujeu. Les Côtes de Forez n’ont pourtant pas
fusionné avec le Beaujolais.
Parc de la
Droséra . texte.
Jeansagnière appartient à la Communauté Rurale du
Haut Lignon , un véritable balcon d’altitude sur le
paysage historique du Forez.
(b) La droséra ou
rossolis est une plante carnivore des tourbières. Elle a
été choisie comme le symbole d’une population qui se bat
pour vivre et rester au pays.
(c) Depuis le 6 Juin 1992, <<le
Parc de la Droséra vous raconte le Forez (Mireille et
Patrick Burtart)>> par un merveilleux paysage historique
reconstitué . Cette initiative montre qu’un des moyens
de rester au pays est de le faire connaître et de créer une
communauté virtuelle avec les visiteurs. Cela passe par une
réappropriation de l’héritage historique et culturel.
Reste à le communiquer par les moyens les plus propices. Les maquettes
de monuments et le restaurant de cuisine régionale sont deux moyens
efficaces.
(d) Parc de la Droséra. 42920 Jeansagnière.
Tel: 04 77 24 81 44.
Pomerium.
(A) Rome.
(a) Pour les Romains, le <pomerium>
désignait le terrain immédiatement contiguë à
l’enceinte fortifiée de Rome. Sur ce terrain, <<il
n’était mystiquement fondé ni d’habiter ni de
labourer. (Tite-Live; I, 44)>>. Les citoyens n’avaient le droit de
prendre les armes qu’en dehors du pomerium. Cette interdiction
s’appliquait à Mars lui-même, le dieu romain de la guerre.
Le champ de Mars se situait à l’extérieur du pomerium.
L’amour vénal faisait de même. Vénus ne
dédaignait pas d’être honorée par les
prostituées, mais hors-pomerium. Les formules <hors-les-murs> ou
<Urbi et Orbi> traduisent la même idée. Le pomerium est un
limes, une limite, une ligne de démarcation entre deux espaces: la
nature externe et la culture fondée
par le héros mythique Romulus.
(b)
Élévation. Quand on sait que nul obstacle ne
doit entraver le regard de l’augure, ainsi fondé à faire
détruire des monuments, on comprend qu’outre leur fonction
stratégique, des éminences (altitudes) soient aussi des
éminences (religieuses). Pierre-sur-Haute,
Couzan, les Cornes d’Urfé sont
des lieux qui imposent le respect.
(c) La question est ouverte de
savoir si Pommier-en-Forez fut un pomerium, une extension de
l’enceinte sacrée de Rome dans la terre gallo-romaine des
Ségusiaves. L’Aix qui y coule pourrait rappeler le souvenir de
l’Arx, l’un des sommets de la colline du Capitole.
(d) Mais
les Marches de l’empire carolingien fondé
à la Noël de l’An 800 et la permanence de
l’ inhibition au défrichement tout au long de la
féodalité montrent que seuls les prêtres peuvent
réaliser une extension du sol construit ou cultivé que
l’on nommait “la Terre chrétienne”. D’où
l’importance de la f ondation des moulins
monastiques dans le chaos rocheux d’une
barre rocheuse dégagée et creusée par le
Vizézy.
(e) Les seigneurs dépensaient
des fortunes et entretenaient des abbayes pour être enterrés en
terre chrétienne. Les ancêtres de Diane de
Châteaumorand sont au couvent des Cordeliers, à
Saint-Nizier-sous-Charlieu. Les Comtes de Forez
étaient à Lyon puis à Notre-Dame d’Espérance
à Montbrison.
(f) Les druides, au contraire,
provoquant l’horreur de Jules César ,
cultivaient le goût des chaos rocheux et des pierres branlantes
où se manifeste une absence de limite radicale entre la nature et la
culture.
(B) Musique.
Le “Pomerium artis musicae
mensurabilis” est un ouvrage théorique de l’Italien
Marchetus de Padoue qui contribue à définir l’ Ars
nova en opposition à l’ Ars antica .
Voir Horreur d’Hamilcar .
Saint-Guilhem-le-Désert.
Reprise
d’érosion . (a) La reprise d’érosion est
une contradiction par les faits à la théorie du
cycle d’érosion .
(b) La reprise
d’érosion désigne donc une nouvelle phase d’
érosion hydraulique dans un socle géologique
qui semblait tendre vers la formation d’une
pénéplaine.
(c) La reprise
d’érosion est d’autant plus difficile à
décrypter que la pénéplaine complexe est
très largement une pénéplaine inconnue .
(d) La possibilité de la reprise de l’érosion du
fait de la “permanence” de l’
orogenèse s’explique maintenant par la
tectonique des plaques .
Ruisseau. texte. (a)
Un ruisseau est un cours d’eau tributaire d’une
rivière qui alimente un fleuve qui se jette dans la
mer ou l’Océan. Un ruisseau trouve dans un rivière la
préfiguration de son débouché maritime .
(b) Un ru est un petit ruisseau, un de ceux qui font
les grandes rivières.
(c) Le ruissellement
décrit la formation des ruisseaux par l’
écoulement des eaux.
(d)
<<Rivières, Fontaines, Ruisseaux font en livrée jolie
(Charles d’Orléans)>> un réseau
hydraulique dont la caractéristique principale est la
fractalité. Dans ce réseau, il est
intéressant d’analyser comment se transmet, de cours d’eau
à tributaire, l’information que l’on peut formuler ainsi:
<<J’ai trouvé un débouché
maritime !>>.
Ruissellement. texte. (a) Le ruissellement est la recherche
d’un débouché maritime pour
l’écoulement des eaux des pluies ou de la fonte des neiges. Le
ru alimente un ruisseau qui contribue au
débit d’une rivière qui se jette dans un
fleuve qui débouche dans la mer. Tandis que l’évaporation
des océans alimente les nuages et provoque l’écoulement de
l’eau de pluie, les océans sont aussi le débouché
de tout le réseau hydraulique des continents. Le ruissellement est donc
le mécanisme de la formation des ruisseaux, au coeur de ce double
mécanisme d’évaporation des océans et d’
érosion hydraulique des continents.
(b) Tant
que les eaux n’ont pas trouvé leur débouché ultime
elles stagnent dans des marais, s’accumulent dans des lacs ou des mers
intérieures. Ce fut le cas pour les pluies des monts du
Forez. Elles remplirent le graben de la
plaine, sur 500 m environ. Alors, vers Villerest, la hauteur du lac a fourni
à la Loire un débouché vers
l’Atlantique (ou ce qui en tenait lieu à ce stade de la
dérive des continents ). Puis, par la
sédimentation continuée, les alluvions ont
comblé le lac. Ils ont laissé des marais dont on fit des
étangs.
(c) Même l’
écoulement des gouttes de pluie sur la surface plane
et lisse d’une vitre montre un aspect chaotique.
L’eau ne coule pas partout comme le ferait un rideau homogène.
Très vite elle se donne des voies privilégiées.
Dès cet instant, elle ne cesse de creuser ce lit accidentel par
érosion hydraulique. L’érosion
n’étant jamais homogène (partout la même). Elle
laisse toujours des bosses relatives entre des trous absolus. Ce
phénomène est quasiment irréversible. Il est très
rare que l’eau puisse boucher les trous pour venir recreuser les bosses
laissées en place. Le graben n’est pas un trou d’eau. Le
ruissellement marque donc une extrême sensibilité aux
conditions initiales de l’écoulement.
(d) Dans
les Monts du Forez , il existe de nombreux sommets
intermédiaires entre la Plaine du Forez et la cime de
Pierre-sur-Haute. Ce sont les bosses relatives des lignes de
crêtes. Les cols sont des trous relatifs. Cols et sommets
intermédiaires sont la traduction du chaos de
l’écoulement que nous voyons sur nos vitres. Pour la
vallée du Vizézy, on peut citer le Mont
Sémiol (1021 m) à Chatelneuf et le Pic de Chaudabrit (1065 m)
à Roche-en-Forez. Entre Pralong et
Sauvain, le Col de la Pelletière (750 m) est un col
intermédiaire. Ils montrent que même si l’érosion
ininterrompue tend vers une pénéplaine
idéale , la pénéplaine réelle ne sera
jamais une surface plane mais une pénéplaine
complexe . Tel est le cas des hautes chaumes entre le Col de
la Croix-de-l’Homme-Mort et Pierre-sur-Haute.
(e) Le ruissellement est influencé, en amont, par la
quantité d’eau de pluie que les rus apportent aux ruisseaux. Un
seul petit ruisseau le plus souvent à sec ne fera jamais une grande
rivière. Tandis que beaucoup de petits ruisseaux souvent gonflés
creusent leurs lits personnels puis leur lit commun avec ardeur. Une montagne
plus arrosée donne une rivière plus fournie. Mais, pour une
pluviosité donnée, en aval, le ruissellement est
influencé par la dénivellation qui lui reste à parcourir
jusqu’au débouché maritime. La profondeur du lit de la
rivière dans laquelle se jette le ruisseau tributaire
est un signal. Ce signal se propage, d’aval en amont,
parfois jusqu’aux sommets des montagnes. Le ruissellement se trouve pris
entre une offre d’eau (pluviosité) et une demande d’eau
(débouché maritime). C’est pourquoi on peut
l’analyser comme un système d’information où se
transmettent des signaux comme à la cascade de Chorsin
ou dans les îles du Vizézy . Mais nous
n’utiliserons pas le modèle de
l’équilibre (sosie du cycle
d’érosion ) pour décrypter ces signaux.
Auteur
Créé le 30 Octobre 1998
Suite des
Nouveautés
Compléments Spécialisés
Retours
Pour votre prochaine visite
Quoi de neuf sur le Réseau
d'Activités à Distance?