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Nouveautés du Glossaire (86)
Suite de Nouveautés du Glossaire (85)
Mots définis entre le
21 Octobre 1999 et le 22 Octobre 1999
Pic de Montverdun . texte. (a) C’est de Trelins, au-dessus de la
Cave Coopérative des Vignerons Foréziens, qu’il faut
découvrir la beauté du Pic de Montverdun. Piton volcanique de la
Plaine du Forez , Montverdun est classé monument
historique, pour son église (XII ème siècle) et son
prieuré (XII ème siècle, logis prieural
du XV ème siècle, magnifique galerie de chêne).
(b)
Pour Honoré d’Urfé , il y aurait eu un
site druidique à Montverdun. Le nom même de <Verdun> est
composé des élément celtiques Vero et Dunum, qui lui
donnent le sens de “grande citadelle”. L’ajout
ultérieur de <Mont> puis celui de <Pic> font de <Pic de
Montverdun> une redondance toponymique .
(c) Pour
l’église catholique, c’est la prise des îles de
Lérins et de l’abbaye de Saint-Honorat qui aurait poussé
Saint-Porchaire à créer un prieuré au VIII ème
siècle. L’église du pic appartenait à
l’archevêché de Lyon puis à l’abbaye de
Savigny (près de l’Arbresle), surtout après la
permutatio de 1173 . Mais, en 1233, au sortir de la
Magna Guerra , les chanoines de Saint Augustin sont
expulsé par le Comte Guy IV de Forez au profit des
moines de l’abbaye de La Chaise-Dieu . La même
année, Guy IV fait construire l’église Notre-Dame à
Verrières-en-Forez.
(d) En 1530, pendant que
Léonard de Vinci réalise les tombeaux de Julien et Laurent de
Médicis à San Lorenzo, des soldats de François I er
laissent des graffiti au prieuré de Montverdun. Il faut dire que
c’est la même année qu’est forgé le terme
<indisciplinable>.
(e) En 1640, alors que l’Augustinus de
Jansénius est publié à Louvain, l’abbaye de La
Chaise-Dieu ne nomme plus de moines à Montverdun.
(f) En 1968
est fondée l’Association des Amis du Pic de Montverdun (Le
Prieuré, 42130, Montverdun). En 1993, elle ouvre un gîte
collectif rural dans les locaux rénovés du monastère.
Voir Côtes du Forez . Lugdunum.
Texte Le Forez en définitions.
Bisonneau. texte.
(a) Le bisonneau, mâle ou femelle, est le petit du
bison et de la bisonne. Mis-bas en pleine
nature, sans assistance de l’éleveur ni du
vétérinaire, le bisonneau, léché par sa
mère, se tient sur ses pattes en quelques minutes. Il est nourri par sa
mère puis sevré entre 5 et 7 mois, en fonction de la date de
naissance. C’est le froid hivernal et la faible luminosité qui
font tarir le lait. Dans les élevages, le sevrage se fait par la
séparation des mères et des petits lors d’un passage au
corral à bisons . Il faut prévoir des
pâturages éloignés et de bonnes clôtures.
(b)
Les bisonneaux femelles deviennent des bisonnes fertiles à
l’âge de deux ans. Elles n’atteignent leur poids adulte
maximum (entre 300 et 500 kg) après sept gestations.
(c) Les
bisonneaux mâles sont adultes, dans tous les sens du terme, à 4
ans. Certains commencent à se reproduire à l’âge de
deux ans. Mais il faut compter avec la présence, le poids et la
stratégie de combat du mâle dominant.
(d) Pour
éviter les dangers de la trop forte consanguinité, les
éleveurs sont amenés à changer de mâle reproducteur
tous les deux ou trois ans. Mais cela dépend beaucoup de
l’origine et de la taille du troupeau.
(e) On peut espérer
un taux de naissance de 80 pour cent. Certains éleveurs parviennent
à 90 pour cent, d’une année sur l’autre.
(f)
La naissance idéale a lieu en Mai, pour laisser au bisonneau le maximum
d’ensoleillement (croissance des os, développement du pelage)
avant l’hiver.
Voir Bisons des Monts de la
Madeleine . Bisons en chiffres . Bison
d’Amérique .
Texte Le
Forez en définitions.
Corral à
bisons . texte. (a) Les clôtures, le
corral à bisons, le couloir de contention et la cage de contention
constituent l’équipement le plus lourd d’un élevage
de bisons. Même dans une ferme d’élevage, le
bison reste un animal sauvage. Animal grégaire, il ne
supporte pas d’être séparé de ses
congénères. Il subit un stress considérable dès
qu’il n’est plus libre de ses mouvements. Le corral à bison
est donc conçu en conséquence.
(b) Pas question
d’affoler le troupeau comme le faisaient déjà les hommes
préhistoriques avec le précipice à bison
, ni les métis chasseurs de bisons , ni Buffalo Bill
et les acteurs de l’ extermination des bisons . En ce
sens, l’élevage réel du bison est très
récent. Lorsqu’il s’agit de trier et de soigner les
bêtes, tout doit se faire dans le plus grand calme. Pour ne pas
multiplier les passages par le corral, on associe les soins, les marquages
(étiquetage obligatoire) et les triages. On joue sur la
motivation de la nourriture. On utilise la tendance naturelle
des bisons à chercher une sortie pour les canaliser un à un.
(c) Les bisons passent du pâturage d’origine au corral
(parc de contention) par un entonnoir. Du corral, chaque animal est
dirigé vers le couloir de contention qui lui correspond. Certains ne
font que passer vers un autre pâturage. Pas question de descendre dans
le parc et jouer au cow-boy de rodéo. Le parc doit permettre à
un tracteur d’évoluer et de pousser plus fort que le plus
puissant des bisons. Le tri suppose une aire circulaire munie de plusieurs
ouvertures dont seule la bonne est ouverte. L’animal la choisit tout
seul.
(d) Dans les couloirs et les cages de contention, les parois sont
pleines pour que le bison n’ait pas conscience de l’espace libre
extérieur. L’odeur et les bruits des autres le rassurent. La
géométrie des couloirs et des cages est variable, pour
éviter que les plus petits ne puissent se tourner et se retourner. La
circulation se fait toujours à sens unique (dispositif anti-recul). Les
soins ne sont possibles que sur un animal totalement immobilisé, par la
pression des parois sur les flancs et par les cornadis qui immobilisent la
tête. L’aiguillon électrique et la pelle en caoutchouc sont
deux outils pour déclencher la charge dans la seule direction libre et
à l’instant le plus propice.
(e) Pour faire face à
la stratégie d’immobilisme de l’animal (comme
Soupalognionycrouton, le bison peut se laisser mourir en cas de stress), tout
équipement doit pouvoir laisser une ouverture libre et dans la bonne
direction. En cas d’urgence ou de danger, pour qui que ce soit, la
stratégie de la “porte ouverte” est la seule possible.
(f) Le corral à bison résume, à lui seul, les
caractéristiques de l’élevage d’un animal sauvage et
grégaire. Le matériel évite le combat.
L’élevage du bison n’est pas le spectacle
social de la tauromachie.
Voir Bisons des Monts de la
Madeleine . Bisons en chiffres . Bison
d’Amérique . Bison dangereux .
Texte Le Forez en définitions.
Saint-André-d’Apchon. texte. (a) Saint-André est mentionné
dès le XII ème siècle, en 1166. Jusqu’en 1776,
Saint-André-d’Apchon se nommait Saint-André-de-Renaison.
On peut rapprocher le nom d’Apchon de celui de
Saint-Chély-d’Apcher près de
Saint-Alban-sur-Limagnole. Le patronyme Gallo-romain Appius
(la Via Appia) serait commun aux deux noms.
(b) C’est au XV
ème siècle que les descendants d’Arthaud de Saint-Germain,
qui fut seigneur de Montrond-les-Bains, prendront pour
patronyme le toponyme d’Apchon.
(c) L’église date
des XV ème et XVI ème siècles. Influence Bourguignonne,
son toit est à tuiles vernissées, comme à Ambierle.
Vieille maison à tourelle et fenêtre à meneau, le
château d’Albon est de même époque. Noter quelques
vieilles croix de pierre aux carrefours.
(d) En allant vers
Saint-Haon-le-Châtel par la route, on remarquera que
les excavations montrent l’argile, à base de
granite rose, qui constitue une bonne partie de la
Plaine du Forez . Mais cette partie du
graben est beaucoup plus vallonnée qu’entre
Montbrison, Montrond-les-Bains et Feurs.
Voir Saint-Alban-les-Eaux.
Patronymie. Toponymie. Côte
Roannaise .
Texte Le Forez en
définitions.
Saint-Haon-le-Châtel. texte. (a) Saint-Haon-le-Châtel est un village
médiéval classé. Il est enclos dans les remparts
d’une chartreuse, construits au XIII ème siècle. Plus
ancienne, au sommet de la butte, son église romane
date du XII ème siècle. En 1440, au cours de la
Praguerie, la ville d’alors, placée sur le Grand
Chemin du Forez, eut à subir un siège.
Cleppé garde aussi le souvenir de cette révolte
de la noblesse (Charles I er de Bourbon, Jean II
d’Alençon, Jean V de Bretagne, René d’Anjou
comte de Provence, Jean IV d’Armagnac et Jean de Dunois) et du
Dauphin Louis (le futur Louis XI) contre Charles VII.
(b) Plusieurs
maisons sont munies de tourelles, signes de noblesse, mais de robe. Parmi
elles, l’Hôtel de Jehan Pelletier, un bourgeois devenu juge du
Forez, abrite la Mairie.
(c) Après la
trahison du connétable de Bourbon , la Maison du
Cadran Solaire a reçu, comme la Bastie
d’Urfé , la visite de François I er. Le nouveau
Comte de Forez , était venu recevoir l’
hommage lige de la noblesse locale. La Maison du Comte
mérite aussi un regard prolongé.
(c) Si, à la fin
de la visite auto-guidée du vieux village, vous allez vous restaurer au
bar “Les Remparts”, vous ne manquerez pas d’admirer
l’état de conservation de la vieille porte de ville.
Voir
Saint-Alban-les-Eaux. Claude
d’Urfé . Bourbonnais.
Texte Le Forez en définitions.
Saint-Haon-le-Vieux. texte. (a) A deux pas de Saint-Haon-le-Châtel,
Saint-Haon-le-Vieux est plus radicalement tourné vers le vignoble. Un
producteur, branché sur internet (Jean-François Pras, à
Magnerot), assure le gîte à ses clients.
Site web:
http://www.accueil.com/jfpras
(b) Au-dessus du village, le panorama de
la Madone. Partant de l’église du bourg, la route qui mène
à Saint-Haon-le-Châtel donne le plus bel aperçu des
remparts.
Voir Saint-Alban-les-Eaux.
Texte Le Forez en définitions.
Margerie-Chantagret. texte. (a) Installé sur la marche basse
du horst , Margerie-Chantagret est un bourg rural d’où
la vue sur la Plaine du Forez est particulièrement paisible, entre le
pic de Saint-Georges-Haute-Ville et celui de
Saint-Romain-le-Puy.
(b) Sur les pentes douces qui se
transforment, années après années, en banlieue
résidentielle des villes de la plaine, les chevaux
d’agrément sont de plus en plus nombreux dans des prés qui
ont remplacé les vignes (loges erratiques) de
l’ancien vignoble des Côtes du Forez .
(c)
Reste la cave vinicole, “Vin du Pays d’Urfé”, du
domaine de la Pierre Noire (basalte) à
Saint-Georges-Haute-Ville. (Hélène et Christian Gachet, Chemin
de l’abreuvoir, 04 77 76 08 54).
(d) Toponymie.
Le toponyme <Margerie> (Margeriam en 1250) est un exemple de
christianisation (Sainte Marguerite) des lieux.
<Chantagret> (Chantagrel en 1360) est construit comme
<Chante-Loup>. Reste à savoir qui chante et dans quelle langue.
Certains penchent pour Chante-Grêle. En patois, le grèle (du
latin gracula) est le corbeau. Rapprocher <Chantagret> de Graix (42220),
Grézieux-le-Fromental (42600, Grayseu, en 1279) et du nom gaulois
<cracos> désignant la pierre calcaire est difficile dans un pays
où le basalte se glisse dans les failles du granite du
Forez . D’autant que le calcaire et toutes les traces de
l’ère Secondaire sont quasi-absentes de la région. Mais
personne ne demande à nos ancêtres d’avoir
été des champions de géologie. Par contre, ils savaient
qualifier une bonne (Bonclos à Gumières, Les
Chambons à Roche-en-Forez) et une mauvaise
terre (bois de Malaverne à Gumières, hameau de Malval à
Saint-Georges). Le ruisseau local, sous le Montsupt, est le
ruisseau de Malval (le mauvais vallon). Pendant longtemps, le grès
(celui des rochers de Fontainebleau) a désigné une mauvaise
terre.
(e) A Saint-Georges-en-Couzan, on trouve les ruines de
Chantagret (691 m) et le ruisseau de Chantagret.
Texte Le Forez en définitions.
Montsupt. texte. (a)
En descendant de Margerie-Chantagret vers le pied de la colline de Montsupt,
on trouvera un four à pain au bord de la route. C’est un rare
souvenir gardé de l’abolition des
banalités par la Révolution Française.
(b) En face de la colline, des carrières de
basalte témoignent du volcanisme ponctuel (Pic
de Montverdun , Saint-Romain-le-Puy) dans les
fractures du graben.
(c) Près du donjon
ruiné d’une châtellenie (citée en 1167) des
Comtes de Forez , la belle chapelle romane du Montsupt (641
m) était une halte pour ceux qui, venant de Cluny, allaient rejoindre,
au Puy-en-Velay, le plus ancien et le plus
fréquenté des chemins de Compostelle .
(d) Toponymie . <Montsupt> pourrait être
une christianisation du toponyme
préceltique <Suc>. Celui-ci désignant un
sommet, <Mont-Supt> que l’on trouve parfois sur la forme <
le Supt > (Roche-en-Forez, au Nord de la
grange de Drayard ) ne serait qu’une de ces très
nombreuses redondances toponymiques où nous ne voyons
pas toujours le pléonasme. L’hypothèse est d’autant
plus plausible que, de l’autre côté des carrières du
Montclaret (589 m) de Saint-Georges, on trouve le Suc (588 m) et le Suc (771
m) à Lavieu, plus à l’Ouest.
Texte Le Forez en définitions.
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Créé le 28 Novembre 1998
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