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Nouveautés du Glossaire (3)




Suite de Nouveautés du Glossaire (2)





Mots définis entre le 26 Novembre 1999 et le 28 Novembre 1999





Café du Roy . texte. (a) Le café du lieu-dit “Roy” est dans une insertion de la commune de Gumières entre celle de Verrières-en-Forez et celle de Saint-Anthème. Le Café du Roy est un relais entre le Col de la Croix de l’Homme-Mort et le Col des Limites, pour le passage de la Loire au Puy de Dôme. Henri IV aurait fait étape en ce lieu.

(b) A proximité, une croix évoque l’assassinat du papetier Thomas Richard (1776-1796) par un Compagnon du Tour de France, guillotiné 5 ans plus tard. Plus loin, au carrefour de la route venue de Gumières, une stèle rappelle les combats du maquis contre les troupes nazies. Enfin, une autre route d’altitude mène à La Chaulme et au Creux de l’Oulette .

(c) A la fois café et ferme, le Café du Roy est le souvenir du relais romain de La Post, près de Noirétable comme du relais impérial de Saint-Amant-Roche-Savine. Entre ces deux empires, la France a connu des rois. Les intendants des Généralités s’efforçaient, tant bien que mal, de maintenir des routes et des relais de Poste. Les aubergistes avaient une tenure féodale particulière qui faisait d’eux des vilains (libres) ou des nobles.

(d) Aujourd’hui, le GR.3, venu d’Estivareilles par la vallée de l’Andrabale et poursuivant vers Pierre-sur-Haute par les Hautes Chaumes , rappelle une autre voie de pénétration. Les randonneurs suivent celle des chasseurs du Paléolithique puis des pasteurs du Néolithique. Elle devint celle des cavaliers dominants, peu avant l’arrivée de nos ancêtres (Celtes) les Gaulois.

(e) Vu de Météo-SAT . Le long de la ligne des crêtes, au Nord du Café du Roy, la masse vert sombre de la sapinière du versant Est des Monts du Forez fait place au roux de la hêtraie (ou hêtraie-sapinière) du versant Ouest. On devine, plus qu’on ne voit, les routes goudronnées. On repère les sources de la Mare au sommet de la marche supérieure du horst fractal . L’un de ses bras fait un long détour, entre la clairière de la Sauvetat et celle de Ferréol d’où descend l’Andrabale. Plus que les routes proprement dites, on perçoit nettement les axes des essarts. De la zone des deux cols, les clairières descendent vers:

Voir L’Auberge de la Belle Bergère . Moulin Richard de Bas . Voie romaine . L’Ance et la Mare . Cerfs du Forez .

Texte Le Forez en définitions.





Élévation métallurgique . hautfore:texte]. (a) Dans l’Auvergne, c’est vers 700 avant Jésus-Christ que l’on passe du travail du bronze ou de l’or à celui du fer.

(b) Cette transformation technique s’accompagne d’un clivage social beaucoup plus marqué. L’aristocratie affectionne particulièrement les lieux élevés. D’où le nom de céramique des plateaux donné aux poteries retrouvées dans les sites de ce type.

(c) L’ élévation joue à la fois un rôle de ségrégation vis à vis du vulgaire et de position stratégique par rapport aux aristocraties rivales.

(d) C’est enfin à cette époque que les premiers Celtes et leurs druides s’infiltrent dans ce monde des constructeurs de mégalithes.

Texte Le Forez en définitions.





Toponyme. texte. (a) Un toponyme est un nom de lieu. Il est étudié par la toponymie. Celle-ci connaît mieux l’histoire des villes et des villages que celle des hameaux, des bois, des sommets intermédiaires et des ruisseaux (microtoponymie).

(b) Un toponyme naît comme un nom commun. Il décrit le lieu (végétation, relief, cours d’eau, propriétaire, bénéfice ou maléfice). Il est souvent précédé d’un article qui le rend non-commun. Il supporte des préfixes ou des suffixes. Il se développe et s’autonomise comme un nom propre. A ce titre, il relève de l’onomastique, l’étude des noms propres.

(c) Son sens initial se garde ou se perd, dérive, se retrouve, se perd à nouveau. A cette occasion, une nouvelle langue ajoute le même sens par un autre nom. On aboutit ainsi aux fréquentes redondances toponymiques .

(d) Sa prononciation change avec les modes (aristocratiques) et les peuples (envahisseurs). Pourtant, les variations toponymiques suivent des lois que la phonétique historique vernaculaire et la dialectologie régionale tentent de retrouver et d’utiliser. L’orthographe d’un toponyme ne se fixe que beaucoup plus tard. L’I.G.N. a la sienne. La D.D.E. en a une autre. La municipalité tient à son originalité. Le résident n’en pense pas moins.

(e) Faisant fonction de nom propre, le toponyme se transmet de langue (préceltique ou préromaine) en langue (celtique, romaine). Il est modifié par les nouveaux dominants (romanisation) ou les nouveaux doctrinaires (christianisation, révolutionnaires).

(f) Objet et résultat de l’ Histoire, le toponyme est aussi un outil pour tenter de la découvrir ou de l’approfondir.

Voir A vue de nom . Le Fay . Faye. Vu de Météo-SAT .

Texte Le Forez en définitions.





Mauvais lieux . texte. (a) De nombreux lieux-dits (roche, vallon, béal, ruisseau, source, taverne) comportent le qualificatif <mal> dans leur toponyme. Le sens n’est pas toujours le même. La malaroche est souvent une roche basaltique, de couleur noire. Avec la christianisation de la toponymie, le <mal> a systématiquement été affecté au Malin démon de l’Enfer.

(b) Sans aucune exhaustivité, on trouve rapidement:

Voir Gumières. Péché originel .

Texte Le Forez en définitions.





Vu de Météo-SAT . texte. (a) Les images du satellite Météo-SAT sont accessibles au grand public. Un cédérom est produit et diffusé par Havas Interactive, en version PC et Mac. Dans la série “Vu de l’Espace”, “La France” est disponible depuis 1999. L’Europe est en préparation.

(b) Sauf pour Paris (1 pixel pour 3 m) ou pour les grandes villes (1 pixel pour 10 m), la France est photographiée avec une résolution de 1 pixel pour 30 mètres. A cette échelle, on remarque les étages de la végétation (étangs et cultures de plaine, chênaie, hêtraie, sapinière, Hautes Chaumes) par des différences de couleur. Ils se distinguent aussi par la structure, géométrique ou chaotique, des figures qu’ils forment.

(c) Vus de l’Espace, Montbrison, Moingt et Savigneux forment un continuum de toits rouges. On devine les plus grandes artères et la densité variable du peuplement. Les zones industrielles (Savigneux) ou les quartiers de grands immeubles sans tuiles (Beauregard) se manifestent par des surfaces blanches.

(d) Dans la Plaine du Forez , les près et les champs forment un pavage irrégulier. La couleur des étangs ne les distingue pas toujours de celle des près. Les plus larges des pistes d’entraînement des chevaux sont nettement reconnaissables. On devine la route de Montbrison à Montrond-les-Bains par la coupure rectiligne des près et des champs. On voit mieux celle qui relie Boën à Feurs. Elle est bordée par la rive boisée du Lignon. Par contre, l’autoroute est bien assez large pour être un repère toujours visible. La vision de la Loire est accentuée par ses méandres et les graviers des bras morts qui l’accompagnent.

(e) Les figures les plus saillantes sont les réseaux de fractales provoqués par les rivières, leurs ruisseaux et leurs rus. A dire vrai, ce ne sont pas les cours d’eau qui sont visibles. Mais, les nouvelles formes de culture ont abandonné les vallons encaissés. En fonction de l’altitude, des aulnes, des chênes, des hêtres et des sapins les envahissent. Ce sont donc des ramifications de masses boisées (en vert foncé) qui dénotent les cours d’eau. Un trait fin se dessine parfois dans leur ligne médiane. Ainsi voit-on la Curaize se jeter dans la Mare et celle-ci dans la Loire.

(f) En suivant une ligne imaginaire, allant de Moingt (toits rouges) aux Monts d’Uzore (bois verts), on coupe, du Sud au Nord, le lit de nombreux cours d’eau:

(g) Dans les Monts du Forez , les cours d’eau sont moins visibles dès qu’ils ne sont plus encaissés. C’est le cas au passage d’une marche du horst fractal à une autre. Les bourgs des villages ont une prédilection pour la marche intermédiaire. Ainsi la remontée visuelle du cours du Probois devient-elle difficile à l’altitude de Roche-en-Forez. Mais on voit nettement la masse rouge des toits du bourg. A cet étage, les forêts des sommets s’opposent à celles des thalwegs. On distingue le fossé rectiligne du ru du Crozet , entre le bois touffu homogène de Montgenet et la masse plus incertaine du Bois du Palais.

(h) De crêtes en crêtes, les sommets boisés forment des alignements (Mont Sémiol, Bois de Chavanne, Bois du Champ de la Clé) ou des oppositions (Mont Sémiol et Pic de Chaudabrit , Bois de Néel et Bois de Glizieux). La couleur de la hêtraie est plus proche du marron (les feuilles au sol) que du vert de la sapinière. A la station de ski de Chalmazel, la piste desservie par le téléski des Granges et le télécabine de Pierre-sur-Haute se voit comme un nez blanc au milieu d’une figure verte.

(i) Certains villages, perchés et serrés, forment des figures reconnaissables. Saint-Bonnet-le-Courreau s’étire en longueur en amont des sources du ruisseau Drugent. Les toits rouges du bourg de Sauvain forment une poire dans une coupe, entre le ruisseau de Pierre Brune et le Lignon. Au-dessus des gorges du Lignon, les toits de Saint-Georges-en-Couzan dessinent un L majuscule. Mais on ne voit pas la retenue de Pontabouland.

(j) Sur les Hautes Chaumes , l’herbe verte broutée alterne avec la bruyère rousse. Une infinité de nuances est possible. Pistes et ruisseaux forment un chaos de lignes plus claires. Il est difficile de trouver les repères utilisés pour la marche en surface. La Pierre Bazanne n’est pas assez large pour mériter un pixel. Le contraste est plus marqué entre les herbages des jasseries de Garnier et la masse sombre des bois du vallon encaissé du ruisseau de Pierre Brune (barre rocheuse et cascade de Chorsin .

Texte Le Forez en définitions.





Comptour. texte. (a) Le nom n’a pas laissé beaucoup de traces dans la littérature française. Le comptour était chargé de collecter les subsides versés au roi par la noblesse en cas de guerre. Les subsides remplaçaient le devoir d’ost pour qui ne participait pas aux chevauchées, aux sièges de châteaux et aux autres opérations militaires dues au suzerain par le vassal.

(b) Les seigneurs d’Apchon (châteaux à Riom-ès-Montagne et à Nonette) étaient comptours pour la noblesse locale. Cette responsabilité stratégique a du compter lourd dans la décision d’absolution des crimes d’Amblard I er, le Mal-Hiverné.

Texte Le Forez en définitions.






* Auteur


Hubert Houdoy



Créé le 19 Février 1998





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Mise à jour: 16/07/2003