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Glossaire
Détaillé, Lettre L, numéro 11
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Glossaire Détaillé, Lettre L, numéro
10
Le Massacre des
Innocents . (a) Le Massacre des Innocents est l’infanticide
ordonné par Hérode I er, le Grand, peu après de la
naissance de Jésus de Nazareth . Le roi de
Judée (né à Ascalon, vers 73 avant
Jésus-Christ , mort à Jérusalem en 4
avant Jésus-Christ ) ou roi des juifs
(tribus de Juda) craignait la naissance d’un Messie.
Celle-ci était régulièrement annoncée par des
prophètes. Il ordonna la mise à mort de tous les enfants
mâles de moins de deux ans.
(b) Le Massacre des Innocents est une
forme développée, par et pour Créon, du
complexe de Laïos .
(c) “Le Massacre des
innocents” est le titre d’un tableau de Guido Reni (né en
1572 et mort en 1642, à Bologne en Italie). Cette huile sur toile, non
datée, de 268 x 170 cm est à la Pinacoteca Nazionale à
Bologne en Italie.
(d) Dans un sombre paysage urbain du petit jour,
deux hommes armés de dague ou d’épée saisissent et
poignardent de très jeunes enfants. Cinq jeunes femmes tentent de
protéger leurs garçons. Une vieille femme s’enfuit en
hurlant. Au premier plan, deux bébés ont déjà la
blancheur cadavérique. Leur mère, les mains jointes, en
prière, tourne son regard vers le ciel. Sur des nuages, deux
chérubins, de très jeunes anges apportent des
gerbes d’innocence.
(e) Jésus de Nazareth
, qui est né soit en 6 soit en 4 avant
Jésus-Christ , a fait partie des enfants visés par le
massacre. Il a échappé à l’infanticide par
la fuite en Égypte de ses parents.
Voir
Sainte Famille . Vierge Marie .
Joseph (saint) .
Le même par
l’appartenance . (a) <Le même par
l’appartenance> désigne toutes les manières dont nous
disposons et dont nous abusons pour réduire l’
autre à être le même en
lui imposant le conformisme statique ou le
projet dynamique d’une appartenance
à l’ ethnie, à la nation, à
l’ entreprise, au mariage ou au
couple. Le plus souvent, il s’agit soit d’une
identité statique , soit d’un projet
total selon le modèle de la cible .
(b) Seul un projet global permet aux uns et aux autres
des partenaires d’être, chacun, à la fois
le même et l’autre, c’est-à-dire de permettre
à chacun de développer son unicité dynamique, son
identité dynamique , dans un processus fractal
du futur .
Voir Unicité.
Unicité par les différences .
Unicité par simplicité .
Uniforme.
Uniformité.
Le Mois de
Juin . texte.(a) “Le Mois de
Juin” est une enluminure sur parchemin des
frères de Limbourg . La décoration montre trois
faucheurs (bleu, blanc, rouge) et deux faneuses (bleu pale et bleu roi).
Peints de manière à la fois très réaliste
(mouvements des corps) et très poétique (beauté des
vêtements), ils travaillent dans les prés devant un
château-fort.
(b) La nouveauté est que cette enluminure
occupe une page entière du livre d’heures auquel elle est
destinée.
(c) Ce parchemin de 22 x 13.5 cm est
au Musée Condé à Chantilly. Elle appartient aux
Très Riches Heures du duc de Berry. On peut affirmer
qu’elle marque un sommet de cet art médiéval.
Voir
Biens de luxe . Séduction.
Enlumineur. Enluminer. Jan van
Eyck .
Le nez de
Cléopâtre . (a) Depuis Blaise Pascal ,
<le nez de Cléopâtre> dénote la
part du hasard et de la dimension humaine dans un
événement historique.
(b) Pour son importance dans la bataille
d’Actium, Cléopâtre, son amour, son
beau corps plein (objet total ) et son nez
(objet partiel ) eurent un retentissement considérable
dans l’évolution de l’Empire Romain. Bien que très
affaibli, le pouvoir des Lagides était un allié
non négligeable, si loin des bases de Rome.
(c) La
séduction féminine de Cléopâtre
(reine d’Egypte) a joué un rôle crucial
entre les anciens amis Auguste et Antoine.
Pour l’un comme pour l’autre, elle est une cible.
Qu’elle soit à conquérir sexuellement ou à
combattre militairement, Cléopâtre fut aussi un enjeu. Elle
transforma en jeu à somme nulle puis en jeu
à somme négative , ce qui fut d’abord un
jeu à somme positive . Chacun d’eux pouvait se
dire: <<Cette fille-là, elle est terrible. C’est la plus
belle de tout le quartier.>>. C’est la belle de mon
orgueil .
Voir Bifurcation.
Chaos. Dans le nez . Poil au
nez . Comme le chantait Johnny Halliday .
Giampietrino.
Le
Péché . texte. (a) Titre
d’une peinture à l’huile sur panneau de bois, “Le
Péché” (1470) de Hugo van der Goes
(né vers 1440, mort en 1482) est le volet de gauche d’un
diptype. De 33.8 x 23 cm, il est au Kunsthistorisches Museum
de Vienne en Autriche.
(b) “Le Péché”
représente le Péché Originel . Le
Paradis Terrestre est vaste et riant. C’est un paysage
poétique par sa beauté et réaliste par sa façon.
Il est composé de prairies, de fleurs, d’arbustes, d’arbres
et de forêts. Adam et Eve y sont nus. Mais ils ne
s’en cachent pas. En effet, ils n’ont pas encore
découvert qu’ils sont nus . Près d’eux, le
Malin est un reptile à visage de femme et à
longue queue. Il a encore ses pattes, car la scène se situe avant que
Dieu ne le condamne à ramper. Il se tient debout au
pied d’un très beau pommier dont les fruits et
les feuilles sont richement rendus. Par la volonté du peintre
plutôt que par la sienne Adam cache sa nudité de
sa main droite. Levée, sa main gauche attend une pomme que sa femme
cueille pour lui. Les cheveux d’ Éve descendent
à mi-mollet. A l’évidence, elle est
gravide ou enceinte de Caïn. Son
pubis est caché par un iris. La fleur est d’un
bleu profond comme celui du ciel. Celui-ci est serein. S’approche
pourtant une ligne plus sombre. La fleur bleue devant Eve ne saurait
être un lys du fait que la main droite de la
première femme tient déjà une pomme. Sa
main gauche en détache une autre pour Adam. Le démon qui la
regarde semble être aux anges .
(c) Au pied de
l’arbre, un détail semble indiquer la nature et le nom du
péché aux yeux de Hugues de Gand. Il a
très discrètement représenté/camouflé un
paon à la droite du Malin. Celui-ci
ne fait pas la roue, mais il symbolise néanmoins la
vanité.
(d) Les plumes du paon
sont beaucoup plus visibles dans d’autres oeuvres picturales
représentant la vanité d’Éve .
Voir Sphinx. Morsure d’un
serpent . Le serpent . Faire la
roue . Se parer des plumes du paon
.
Le phallus est le corps de la
société . (a) Le phallus n’est pas un organe du
corps individuel. En effet le pénis n’est pas le
phallus .
(b) Organe pour organe, le phallus serait
plutôt l’organe vocal du corps social unifié. C’est
Adolf Hitler éructant, hoquetant devant la foule en délire au
stade de Nuremberg: “Un pays. Un peuple. Un chef”.
(c) Le
phallus est le corps de la société quand elle
se considère comme une unité. Image
totalitaire, le phallus est l’image de la
totalité. Le phallus est même LA
totalité. Le phallus est le fantasme du même.
(d) Le phallus est le désir tendu de tout un
peuple quand le spectacle social des corps
pleins fait tant de bruit que la percolation des
émotions n’y est plus possible autrement que par le
délire collectif.
(e) Dans ce cas, c’est
la société entière qui vibre: Je bande, donc je
jouis , tendue qu’elle est dans la ferveur de son désir
aliéné. C’est dans les pogroms et les autodafés
qu’elle trouvera le plaisir libératoire de sa
tension.
Voir Érection du phallus .
Érection du pénis . Psychologie de
masse du fascisme . Bruits du corps .
Silence de la pensée . Bruits de la
foule . Fureur des armes . Horreur des
camps . Pensée du même .
Vouloir l’esclavage . Servitude
volontaire . Le désir par la castration .
Le Nom de la Rose . (a) “Le Nom de la
Rose“ est le titre d’un merveilleux roman historique de
Umberto Eco . L’auteur de Lector in
fabula et “le Signe” a fait sa
thèse sur saint Thomas d’Aquin.
(b) “Le Nom de la
Rose“ est une enquête criminelle dans un monastère sur un
fond de millénarisme. C’est aussi le parcours
initiatique d’un jeune moine, Adso de Melk. Il apprend quelques versets
de l’Apocalypse de saint Jean dans des conditions dramatiques. Dans le
souvenir de Saint François d’Assise, il participe à une
dispute sur la pauvreté du Christ. Il côtoie de ces
dolciniens qui imposèrent par la force la
pauvreté aux abbés et aux prélats. L’un
d’entre eux semble confondre le don des langues du polyglotte et la
polylalie du schizophrène. Adso de Melk assiste de
très près au Tribunal de l’Inquisition .
Il se roussit quelques poils au bûcher de l’
hérésie. Il sort indemne d’un jeu
d’aventures dans le labyrinthe d’un donjon-bibliothèque. Il
est une des rares personnes à avoir eu entre les mains un ouvrage
disparu, la “Comédie”, du grand Aristote.
(b) Pour le Septième Art, Jean-Jacques Annaud a produit un
palimpseste de ce précieux parchemin.
Voir Bernardo Gui . Ubertin de Casale
. Joachim de Flore . Apostoliques.
Béguines. Fondation. La
Chaise-Dieu . Michel de Césène .
Bûchers du Libre Esprit .
Spirituels.
Le normal est
normatif . (a) Le normal est “ce que dit la norme”. Ce
faisant, le normal est celui qui produit la norme.
(b) Il n’est
pas possible d’être normal sans se poser (ou
être posé) comme norme.
(c) On devient
alors le lit de Procuste qui sert à normer, exclure ou
éliminer les anormaux.
(d) Et c’est ainsi que le
normatif est dominant .
Voir Norme naturelle
. Norme culturelle . Gens normaux .
Individu normal . Exclusion directe .
Mécanisme d’exclusion . James
Bond .
Le normatif est dominant . (a)
Puisque la norme est recherchée dans la nature
(norme naturelle ) alors qu’elle est produite par la
culture (norme culturelle ), elle est:
(b) Mais la norme a besoin
d’être universelle pour être ou pour paraître
normale. Il est difficile d’imaginer que des individus
différents puissent s’imposer une norme
excluante et exclusive de manière universelle.
(c)
Jusqu’à ce jour, il n’est pas possible de citer une
assemblée générale des hommes libres de l’
humanité. A ce jour, une convention entre hommes
libres reste donc une légende. Il faut conclure que le normal est
normatif. La norme n’existe que si elle est imposée. Elle
n’est pas normale. Nous aboutissons ainsi au paradoxe de la
normalité :
(d) Nous constatons une
contradiction à la base de l’ illusion ethnique
. Il nous faut donc explorer la contradiction de la domination comme
principe et de la normalité comme soumission
.
Voir Tout le monde . Exclusion de Monsieur
Toulemonde . Français moyen . La
norme n’est pas normale .
Le pain et le
vin . (a) Pendant des siècles, le pain (de blé ou de
seigle, voire la bouillie de sarrasin) et le vin furent la base de
l’alimentation rurale dans le Centre de la France (Forez, Auvergne,
Bourbonnais, Beaujolais). Plus généralement, le pain est
utilisé dans toute l’Europe et le pourtour
Méditerranéen. Le mythe de la damnation d’
Adam à la sortie du paradis terrestre
n’est-il pas traduit, dans nos régions, par: <<Tu gagneras
ton pain à la sueur de ton front !>>. D’autres
régions ajoutaient l’huile d’olive, de noix, les
châtaignes, la crème ou le poisson. Un peu partout, le fromage
était un complément alimentaire du pain pour lequel il mettait
en appétit. Mais ce n’est pas donné à tout le
monde. Il ne faut pas être serf mais libre ou
vilain. En Frise occidentale, les fermiers libres sont
<<le peuple du Fromage et du Pain>>.
(b) Pour être
autonome ou tenter de vivre en autarcie, une seigneurie se
doit d’avoir des champs de blé et des vignes dans son domaine. Au
fur et à mesure des essarts et de la transformation
des corvées en redevances en nature
ou en monnaie, chaque producteur agricole s’efforce d’atteindre le
même objectif. Joint aux règles de la succession par
héritage, ce fait contribue au morcellement des
propriétés ou des parcelles affermées ou à
méteil. Pour des questions de relief et d’orientation, il arrive
que la vigne soit loin de l’habitation. Ce qui renforce la
nécessité de construire un bâtiment de service au centre
de celle-ci, la loge de vigne, distincte de celle des
jasseries . Certains lieux-dits “Les
Plantées” gardent la trace physique ou le souvenir verbal de
vignes anciennes.
(c) Dans beaucoup de régions, les seigneurs
ont imposé l’usage du moulin et du four domanial, au titre des
banalités. Certains détruisaient les meules
domestiques. Ils massacraient leurs producteurs et leurs détenteurs.
Ils rendaient ainsi les banalités aussi odieuses que la gabelle et les
contrevenants aussi populaires que le sera Mandrin.
(d) Si la prière dit: <<Donnez-nous aujourd’hui
notre pain quotidien.>> cela ne signifie nullement qu’il soit
<<blanc comme du bon pain>> ni qu’il provienne tous les
matins de la boulangerie du quartier. Selon les régions, le pain
pouvait être fait pour un à six mois. Le pain de seigle se
conserve beaucoup mieux que le pain de froment. Le sarrasin ou le “bled
noir” donnait un méchant pain noir dont la littérature
réaliste puis misérabiliste fera grand usage. Le pain avait le
temps de rassir et il était prévu pour cela. Mais, parfois, il
avait celui de moisir, surtout dans les maisons trop humides et mal
ventilées. L’inévitable stock de pain était
favorable au pillage saisonnier. Les bandes de brigands et autres
écorcheurs connaissaient les coutumes et les caches favorites. Le pain
est vite volé et vite mangé.
(e) Dépendants du
commerce et organisateurs de celui des biens de luxe , les
riches habitants des villes avaient une alimentation plus variée ou
plus exotique. Tandis que la famine sévissait dans Paris, certains
révolutionnaires, comme Cambacérès, n’oubliaient
pas, pour eux, de <<faire préparer bon pot-au-feu, excellent pain
et excellent vin pour ne pas succomber sous le poids du labeur.
(“Mémoires” de Louis Marie de la
Révellière-Lépeaux 1753-1824)>>. Mais les ouvriers
et les simples artisans sont aussi très dépendants du pain et du
vin. Mêmes de grands artistes comme les peintres de la Renaissance
étaient parfois au pain sec et à l’eau pendant
qu’ils réalisaient les fresques d’un monastère.
(f) Pour le Forez, nous disposons de chiffres
témoignant de la consommation moyenne de ces
victuailles de base. Chaque personne consommait entre 1. 5 kg
et 2 kg de pain. Les nutritionnistes d’aujourd’hui nous disent
qu’un kilo de pain contient 3000 calories, l’apport
nécessaire pour une journée de travail. Cette ration
était parfois prévu par les règles monastiques dans les
nombreux couvents. Au même titre que la solde, la ration de pain tenait
la soldatesque. A défaut, c’était la débandade du
point de vue du capitaine et le pillage du point de vue de l’habitant.
Pendant la Guerre de Cent Ans, le roi Charles VII (1403-1461) roi de France
(1422-1461) payait l’équivalent pondéral de 1.3 kg de pain
dans ses armées. Le capitaine qui lui offrait le double avait un
pillard à sa dévotion. La consommation de vin,
généralement connue par des dispositions testamentaires,
était de 4 litres pour un homme et de deux pour une femme. Le vin
fournit une boisson indemne de parasites dont l’alcool est un
antiseptique. L’autre solution étant celle de l’eau
bouillie, c’est à dire de la soupe. Les eaux de la plaine
étaient souvent chargées de germes et vecteur de fièvres
(pestilences). Les eaux des monts étaient souvent trop pures.
Aujourd’hui encore, un document de la Direction Départementale
des Affaires Sanitaires et Sociales de la Loire, en date d’Avril 1999,
traite des “eaux d’alimentation peu
minéralisées”. (On y parle aussi du saturnisme dû
aux canalisations de plomb). D’où l’importance des sources
thermales d’origine volcanique, attestées dès les romains
par la ville de Moingt, alors Aquae Segetae
. Sinon, ce sont les pestilences dont le retour est attesté par les
chroniqueurs, surtout aux alentours de 1033, le millénaire de la
Passion du Christ.
(g) Les
épidémies sont généralement
précédées par la famine qui affaiblit les organismes.
Face à cette rareté du pain et du vin quotidiens, le pain
dominical pour chacun (hostie) et le vin sacré pour le
prêtre (sang du Christ) étaient des
remèdes encore plus chargés de symboles que de calories. Le
retour de la production de blé annonçait souvent le
départ de l’épidémie. Un chroniqueur remarque que
la maladie s’estompe quand chacun commence <<à faire du
pain dans les fours publics avec le blé de la nouvelle
récolte>>. Sensible au problème de la soudure des
récoltes , le paysan sait qu’il est bon d’avoir de
l’argent dans sa poche quand il entend le chant du premier coucou.
(h) Ainsi, tandis que pour Homère (L’Illiade,
L’Odyssée, VIII ème siècle avant
Jésus-Christ), l’homme grec est un <<mangeur de
pain>> qui ne saurait imaginer de <<libations sans vin>>,
entre 1539 et 1572, les ouvriers imprimeurs lyonnais réclament
<<pain, vin et pitance>> et “Pain et Vin” (1919) est
un éloge du communisme par un poète scandinave, le
freudo-marxiste Arnulf Øverland (1889-1968).
(i) À Rome,
les matrones rendent un culte à Perséphone,
fille de Déméter et femme d’
Hadès. Pendant les neuf jours du “sacrum
anniversarium Cereris”, elles restent chastes, s’abstiennent de
pain et de vin, ne prononcent pas les mots <fille> ni
<père>, en hommage à la fille que son père
(Zeus) laissa enlever aux Enfers par son frère.
(j) Parmi les disciples de Jean Hus ou Hussittes, les Utraquistes ou
Calixtins (usage du calice pour donner l’eucharistie aux laïcs)
pratiquent la communion sous les deux espèces (pain et vin)
c’est-à-dire, en latin, <<sub utraque specie>>
d’où vient leur nom. En 1434, les Utraquistes
s’allièrent aux forces catholiques pour écraser leurs
opposants Taborites, à la bataille de Lipany.
(k) La
“Nature morte au pain et au vin” (1936) est une peinture
à l’huile, teintée de cubisme, d’André
Dunoyer de Segonzac (1884-1974).
Auteur
Créé le 1 er Janvier 1999
Modifié le 12
Juillet 1999
Suite
Glossaire Détaillé, Lettre L, numéro
12
Lettre M
Glossaire Détaillé, Lettre M, numéro
01