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Glossaire Détaillé, Lettre S, numéro 03

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Saint Sébastien entre saint Bernard et saint François . (1582). Titre d’une oeuvre picturale de Alonso Sanchez Coello . Cette huile sur panneau de 295 x 196 cm comporte une partie terrestre et deux parties célestes. Elle est au musée du Prado. L’ inspiration de cette oeuvre, très chargée de symboles et de références mystiques, est révélatrice de la croyance, de l’austérité et du fanatisme religieux à la cour de Philippe II d’Espagne. On sait que l’absolutisme catholique de ce souverain et le terrorisme du duc d’Albe ou de son successeur Requesens (1576, sac d’Anvers) entraînèrent la révolte des gueux (Guillaume d’Orange, Lamoral d’Egmont, Hoorn, Marnix, Brederode), les mouvements iconoclastes (1566) des villes flamandes et finalement leur indépendance. Le 8 Novembre 1576, la proclamation de la Pacification de Gand par les États Généraux manifeste l’Indépendance des Provinces Unies.

(a) Sur terre, au centre horizontal, Saint Sébastien est attaché à un arbre. Il a été percé de sept flèches par ses compagnons d’armes qu’il refusait de suivre et qui disparaissent au loin. Souffrant le martyre, il regarde vers le ciel en direction du Saint Esprit (une colombe). Il est entouré de deux saints agenouillés de part et d’autre de lui. Tout en l’entourant avec compassion, les deux saints regardent la première partie céleste, chacun selon une diagonale du tableau. Saint Bernard, habit blanc et crosse d'évêque, est en adoration pour la Vierge Marie comme dans “Saint Bernard et la Vierge”.

(b) Dans la première partie céleste, au centre vertical du tableau, Jésus-Christ fait face à sa mère. Tous deux sont au même plan, sur des nuages qui entourent le sommet de l’arbre du supplice de Saint Sébastien. Les cinq plaies du Christ sont visibles (mains, pieds, flanc droit). Le regard du Messie, le bouc émissaire volontaire , est tourné vers Dieu le Père. Son regard énamouré est la manifestation de la relation Pére-Fils caractéristique du sacrifice de Jésus-Christ . Tandis que le fils regarde son père dans une diagonale, la vierge de douleurs, la mère, regarde son fils à l’horizontale, dans le même plan, celui des intercesseurs. Dans le même temps, par un geste inconscient qui fascine saint Bernard, sa main droite tient et presse son sein. La vierge mère a le geste nourricier qui sera peint par Alonso Cano (1601-1667) dans Saint Bernard et la Vierge et qui fut peint par Pedro Machuca (fin du XV ème siècle, 1550) dans “ La Vierge et les âmes du Purgatoire ” en 1517.

(c) La seconde partie céleste, au sommet du tableau, est délimitée par des nuées d’angelots soutenant la majesté de Dieu. Le Créateur est peint dans la position classique de La Création , un globe terrestre dans la main. A coté de lui, au centre horizontal, à la verticale de Saint Sébastien, la colombe, manifestation graphique de l’ Opération du Saint Esprit est tournée, toujours en diagonale, vers la Vierge Marie .

(d) La construction, en multiples diagonales, de ce tableau est à rapprocher de celle, horizontale et verticale, de Bartolomé Estéban Murillo pour “ Les deux trinités ”.

Voir Amour mystique . Mystique de l’amour . Profondeur. Élévation. Exclusion de la femme . Exclusion du sexe . Charité romaine .

Saint Thomas . Religion chrétienne. Un des Douze apôtres de Jésus-Christ. Surnommé Didyme.

(a) Après la mort de Jésus sur la croix, le bruit commença à se répandre que l’un ou l’autre des apôtres ou des femmes qui les accompagnaient, l’avaient vu ressuscité. Thomas affirma qu’il ne croirait pas en cette résurrection tant qu’il ne l’aurait pas “vu de ses yeux” et mis ses doigts dans les plaies. Ce que Jésus lui fit constater à la première occasion.

<<L'incrédulité est plus forte que les miracles. (Écrits, Jacques Rigaut, 1898-1929)>>.

(b) Depuis, Thomas passe pour le patron des incrédules. On dit, “c’est un saint-thomas” à propos de quelqu’un qui ne croit que ce qu’il voit. Hélas, aucun des cinq sens n’a le monopole de la fourniture des informations, encore moins des informations fiables. Aucun ne peut assurer la discrimination certaine entre sensations internes et sensations externes . Bien des gens qui ne sont pas comme Thomas en odeur de sainteté , disent:“Pinces-moi” pour marquer leur peur de croire trop vite à une bonne nouvelle. Ils manifestent ainsi un légitime souci d’ intersémioticité.

(c) Il ressort de cette histoire que le sens du toucher est une manière de se détromper face aux possibles hallucinations du sens de la vision . Avec le sens de l’ouïe , ils sont les deux sens de l’hallucination .

(d) Même pour ceux qui ont un bonne vue, la quête du clitoris exige de développer une sensibilité et une mémoire tactiles.

Voir Colin-Maillard. Supplice de Didyme . Saint Thomas, l’incrédule . L’incrédulité de Saint Thomas .

Saint Thomas, l’incrédule . “Saint Thomas, l’incrédule” (1621) est le titre d’un tableau de Giovani Francesco Barbieri dit Le Guerchain parce qu’il louche de l’oeil droit. Saint Thomas , tout surpris, n’en croyant pas ses yeux, glisse le majeur dans la plaie au flanc droit du Christ. Cette huile sur toile de 115.5 x 142.5 cm est à la National Gallery de Londres. Une copie est à la Pinacoteca Vaticana à Rome.

Voir Didyme. L’incrédulité de Saint Thomas . Sens de la vision . Sens du toucher . Stigmates.

Saint-Alban-les-Eaux. texte. (a) Sur la Côte Roannaise , célèbre pour ses vins depuis Louis XIII (Ambierle, Saint-Haon-le-Chatel), Saint-Alban-les-Eaux est connu pour ses eaux minérales. Il s’agit d’une eau ferrugineuse, comme à Moingt (l’antique Aquae Segetae ) et à Sail-sous-Couzan. Les bénédictins d’Ambierle fondèrent Sanctum Albanum en 1265.

(b) A proximité, les bisons dans la Loire vous attendent à Saint-Rirand. Partant du Gîte Rural ou du Camping de Saint-Alban, la promenade vous mènera par Saint-André-d’Apchon, Saint-Haon-le-Chatel (village médiéval de Sancti Habundi, fondé en 1225), Saint-Haon-le-Vieux (mentionné dès 949, il est aussi ancien que Saint-Philibert de Tournus) et Saint-Rirand. Vous suivrez les traces de l’énigmatique Saint-Haon. Vous trouverez des vestiges des grands défrichements, les essarts, qui précédèrent l’An Mille.

(c) “Saint-Alban-les-Eaux” est le titre d’un paysage peint par Jean Puy vers 1903-1904. Il fut offert par Matisse au musée national d’Art Moderne de Paris.

(d) <Alb> et <Ans> sont deux radicaux préceltiques. Ils signifient l’un et l’autre la présence de l’eau. Il n’est pas surprenant que l’on attribue à Saint Alban le miracle d’avoir fait jaillir une source. Disant trois fois la même chose, le toponyme <Saint-Alban-les-Eaux> est une belle redondance toponymique .

(e) Dans le vallon de la Montouse. Gîte Rural et Camping de la “Belle Étoile”, . Mr et Mme Couty, Les Échaux, 42370 Saint-Alban-les-Eaux. Tel: 04 77 65 84 07. A côté de la Belle Étoile, Carole et Guy Pierre vendent à la ferme: agneaux, chevreaux, miel, canards, etc.

(f) Viticulteur et Chambre d’Hôte, dans le vallon du Ribet. Jean-François Pras. Magnerot. 42370 Saint-Haon-le-Vieux. Tel: 04 77 64 45 56. Fax: 04 77 62 12 52. Grâce aux très agréables chambres d’hôtes, vous êtes dispensés de conduire après la dégustation des Côtes Roannaises. Vous trouverez toute la documentation historique, culturelle et touristique sur la région.

Site web: http://www.accueil.com/jfpras

(g) Gîte Rural, dans un joli cadre, au-dessus du château de Champagny, à la limite des vignes et de la forêt: Mr Francis Boaillon, Champagny 42370, Saint-Haon-le-Vieux. Tel: 04 77 64 20 14.

(h) Gîte Rural au pays d’Apchon. Yves Guérin, Le Bourg, 42370, Saint-André-d’Apchon. Tel: 04 77 65 82 59.

Voir Montrond-les-Bains. Chapitre de Leigneux .

Texte Le Forez en définitions.

Saint-Amant-Roche-Savine. texte.

(a) Saint-Amant-Roche-Savine est un carrefour de routes près du Col des Fourches (972 m). L’auberge de la Belette (969 m) dispensait d’entrer dans le bourg. Le col tient peut être son nom des fourches de justice (le gibet). Érigées par les seigneurs du lieu, pour affirmer leur rôle, elles étaient visibles de loin, comme dans les tableaux de Pieter Bruegel le Vieux.

(b) Du château carolingien, il ne reste que des vestiges, sur la butte de Roche Savine (1067 m). Au pied, les Escures seraient les anciennes écuries du château.

(c) Antoinette Micolon, issue d’une riche famille de papetiers, fondatrice du “couvent fermé” des Ursulines d’ Ambert, est née aux Escures le 16 mars 1592. Le château brûla en 1888. Il avait déjà brûlé dans un roman. C’est aux Escures qu’ Henri Pourrat situe une partie du drame de “ Gaspard des Montagnes ”.

(b) Gaspard vient de Sumontargues, un hameau de Champétieres-des-Vallons, plus au Sud.

<<Gaspard était encore un enfant de mamelle quand ses parents héritèrent d’un oncle une auberge achalandée, la fameuse auberge de la Belle Bergère, sise au lieu de Saint-Amant-Roche-Savine. Et là à Saint-Amant il porta le nom de Gaspard de Sumontargues, surnom qui devint Gaspard des Montagnes, quand il fut connu comme le loup blanc par tout le bas pays d’Auvergne. (Henri Pourrat, Gaspard des Montagnes, Le Château des Sept Portes , Deuxième veillée, Première pause)>>.

(c) “Au temps du grand Napoléon”, l’Auberge de la Belle Bergère est un relais de la Poste impériale. C’est un lieu stratégique pour retrouver la trace d’Henri, l’enfant disparu:

<<L’auberge de son père, la Belle Bergère, étant relais de poste, par les conducteurs et les postillons, par les rouliers, les voyageurs, les buveurs, les mendiants surtout, y passaient d’abord les nouvelles de quinze lieues à l’entour. A dater du jour où il le voulut bien, plus rien ne lui échappa: on ne cassa pas une écuelle, on ne marcha plus sur la patte d’un chien, qu’il ne le sût. (Henri Pourrat, Gaspard des Montagnes, Le Château des Sept Portes , Quatrième veillée, Quatrième pause)>>.

(d) Les écuries carolingiennes étaient devenues une verrerie au temps de la famille De Boissieux, venue de la Chaise-Dieu .

<<Du temps des verriers, on était réveillé par un homme tout rouge qui tapait à la porte et demandait le maître des Escures. Cet homme rouge était comme le signe qu’il y aurait le feu un jour. (Henri Pourrat )>>.

(e) On commençait par produire de la soude grâce aux fougères du Livradois, dans les bois profonds de la Souderie.

<<Elles n’ont rien de trop gai, les forêts qui s’en vont sur ces plateaux, du côté de la Chaise-Dieu. Des sapins, des sapins, des sapins, jamais une âme. Les chemins sablonneux s’enfoncent de salle obscure en salle obscure, parmi la mousse et la fougère, sous ces grandes rames balançantes. Les grappes du sureau rouge tirent l’oeil, ou bien quelque pied de digitale pourprée. Il y a des endroits où le soleil semble n’avoir point percé depuis des mondes d’années: c’est sombre, c’est noir, c’est la mort. (Henri Pourrat, Gaspard des Montagnes, Le Château des Sept Portes, Première veillée, Deuxième pause, Les forêts de ces quartiers-là)>>.

(f) L’ érosion chimique du granite du Forez oxyde le mica et le fer qu’il peut contenir. Isolés, les cristaux de quartz et de feldspath forment un sol sablonneux où les rivières coulent en méandres sous les plaques de mousse. L’eau prend la couleur du fer oxydé, au ruisseau de la Rousse.

<<Or, ceux qui sont nés dans ces cantons les préfèrent aux plus beaux endroits de la terre... Ceux qui ne connaissent point cette vie de propriétaire forestier ne peuvent savoir quel plaisir et quel bien c’est là... Et certainement, il n’aurait jamais, lui, déserté Chenerailles sans le malheur de son Anne-Marie. (Henri Pourrat, Gaspard des Montagnes, Le Château des Sept Portes, Première veillée, Deuxième pause)>>.

(g) Anne-Marie Grange était venue de Chenerailles aux Escures , par la reboule de Champétières. Suivant l’ascension sociale de son père, elle avait traversé les bois de Virennes et de Tirevache. Après les avoir craint au Nord, elle les voyait au Sud. Elle avait cru et même voulu mourir à l’Arbre-Blanc. Le souvenir de la nuit terrible ne pouvait s’estomper dans son esprit:

<<Adossée au montant de la petite porte, elle regardait le bois noir qui montait vers Virennes: ces étages et ces étages de sapins, derrière quoi elle savait les creux de mousse ou de plantes pendantes et les retraites bouchées de fougères. Plus haut commençait le pays qu’elle avait devant soi, de la fenêtre de Balance. Et ce pays se confondait ce soir, dans son idée, avec ses années mêmes, avec son histoire à elle. Une étendue de bois hantés du loup et de la fouine, de long vallons à fontaines basses, à sentiers perdus, des pâtis, des fourrés de genêts, des sagnes mouillées d’une eau rouge , toute une contrée ouverte et déserte, mais pleine de secrets, de caches. Il y avait Gaspard et lui seul pour faire face à tout cela. (Henri Pourrat)>>.

(h) Avec “les rendez-vous de Gaspard”, c’est tout le canton (Bertignat, Grandval, Le Monestier, Saint-Amant et Saint-Éloy-la-Glacière) qui perpétue le souvenir du héros. Les associations “Gaspard en fête” (04 73 95 75 03) et “Avenir” (04 73 95 72 48) préparent festivités, spectacles et reconstitutions.

Texte Le Forez en définitions.

Saint-André-d’Apchon. texte. (a) Saint-André est mentionné dès le XII ème siècle, en 1166. Jusqu’en 1776, Saint-André-d’Apchon se nommait Saint-André-de-Renaison. On peut rapprocher le nom d’Apchon de celui de Saint-Chély-d’Apcher près de Saint-Alban-sur-Limagnole. Le patronyme Gallo-romain Appius (la Via Appia) serait commun aux deux noms.

(b) C’est au XV ème siècle que les descendants d’Arthaud de Saint-Germain, qui fut seigneur de Montrond-les-Bains, prendront pour patronyme le toponyme d’Apchon.

(c) L’église date des XV ème et XVI ème siècles. Influence Bourguignonne, son toit est à tuiles vernissées, comme à Ambierle. Vieille maison à tourelle et fenêtre à meneau, le château d’Albon est de même époque. Noter quelques vieilles croix de pierre aux carrefours.

(d) En allant vers Saint-Haon-le-Châtel par la route, on remarquera que les excavations montrent l’argile, à base de granite rose, qui constitue une bonne partie de la Plaine du Forez . Mais cette partie du graben est beaucoup plus vallonnée qu’entre Montbrison, Montrond-les-Bains et Feurs.

Voir Saint-Alban-les-Eaux. Patronymie. Toponymie. Côte Roannaise .

Texte Le Forez en définitions.

Saint-Anthème. texte. (a) Saint-Anthème (63660) est situé au coeur du pays de la fourme, à mi-chemin entre Montbrison (42600) et Ambert (63600). Pour ne fâcher personne, on y mange autant de fourme de Montbrison que de fourme d’Ambert. Par contre, dans les restaurant et les auberges, Henri Pourrat vous conseille de mettre des bottes .

(b) Entre le Col de la Croix-de-l’Homme-Mort et le Col des Pradeaux , la vallée de l’Ance est une ancienne vallée glaciaire . Cela ne se remarque pas à des parois verticales. La couche de glace n’était pas très épaisse. Mais le fond plat et large de la vallée où l’Ance dessine ses méandres, témoigne du passage d’une langue glaciaire. Les glaciers ont raboté des vallons dont la pente était déjà réduite. Cela résulte de la longueur du cours de l’Ance, qui se poursuit dans celui de la Loire, pour rejoindre le graben du Forez . Cet effondrement est responsable de la reprise d’érosion . Mais l’ érosion hydraulique fut moins considérable sur le versant Sud des Monts du Forez que sur ses versants Est (Lignon, Vizézy) et Ouest (les moulins à papier d’Ambert, comme Richard de Bas , utilisent des chutes provoquées par des pentes raides).

(c) Quand se sont formés le horst forézien et le graben ligérien, l’Ance et l’Ancette avaient déjà creusé leurs lits vers le Sud. Le débouché était donc plus loin. De leur côté, pour aller de la Grande Pierre Bazanne ou de la Petite Pierre Bazanne à la Plaine du Forez , le Probois, la Trézaillette et le Vizézy n’y vont pas par quatre chemins. Ils filent plein Est, tout schuss. Aussi leurs pentes sont-elles plus raides.

(d) Saint-Anthème est la porte montagneuse du versant Sud des Monts du Forez. Au paléolithique, ces pentes douces et ensoleillées ont favorisé la pénétration humaine de la plaine vers la montagne. Au fur et à mesure du recul des glaciers, entre 15 000 et 12 000 ans, les cerfs et les sangliers remplaçaient les rennes et les mammouths. Les chasseurs les suivaient.

(e) Beaucoup plus tard, avec Saint-Clément-de-Valorgue, Saint-Anthème a connu, comme Moingt et Montbrison, le “rêve GéGé”. Aujourd’hui, la ville développe une économie touristique pour profiter de la richesse de ses paysages.

Texte Le Forez en définitions.

Saint-Évremond. texte. (a) Charles Marguetel de Saint-Denis, seigneur de Saint-Évremond, (1616-1703).

(b) Cet homme précieux, courageux (imaginez “Le Bossu” plus “Le Hussard sur le toit”), doué de tous les talents, des amitiés ducales, princières (Condé), royales (Angleterre), de l’amour de la femme la plus courtisée de son époque (Ninon de Lenclos) fut contraint à l’exil par la disgrâce de son ami le surintendant Fouquet.

(c) Épicurien et probablement sceptique, dans les sens positifs de ces mots, ce disciple de Gassendi, ami de Spinoza, considérait que sa vie, globale, valait toute oeuvre, totale. Aussi célèbre et courtisé que le fut Alcibiade, Charles Marguetel n’était pas un dandy. Il était, probablement comme Honoré d’Urfé , l’incarnation de la préciosité au masculin.

(d) Ce Français oublié, dont les “Oeuvres” méritent d’être enfin connues et reconnues, repose néanmoins à Westminster Abbey.

Voir Précieuse. Préciosité. Ruelle. Cyrano de Bergerac .

Auteur

Hubert Houdoy

Créé le 16 Novembre 1997

Modifié le 21 Novembre 1999

Suite

Glossaire Détaillé, Lettre S, numéro 04

Lettre T

Glossaire Détaillé, Lettre T, numéro 01

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Mise à jour: 16/07/2003