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Nouveautés du Glossaire (27)
Suite de Nouveautés du Glossaire (26)
Mots définis entre le
20 Juin 1999 et le 20 Juin 1999.
Parc
de Versailles . texte. De Louis XIII
chasseur à Louis XIV danseur, c’est le Parc entourant le
Château de Versailles qui inaugure le mouvement
politico-esthétique du Parc qui passera par toutes les
cours d’Europe avant de gagner toutes les capitales et métropoles
du monde.
(a) Le Parc est la nature domestiquée, mais à
l’intérieur de la clôture. C’est la
nature, dans la culture. Le Parc renverse la
progression habituelle qui fait se succéder le jardin
, le champ, le pâturage et la forêt.
(b) La peinture de
paysage avait préparé le mouvement: Léonard de Vinci,
1452-1519; Albrecht Dürer, 1471-1528; Joachim Patinir, vers 1480-1524;
Albrecht Altdorfer, vers 1480-vers 1538; Pierre Bruegel l’Ancien,
1525-1569; Paul Bril, 1554-1626; Pierre-Paul Rubens, 1577-1640; Rembrandt,
1606-1669; Jacob van Ruisdael, 1628-1682; Meindert Hobbema, 1638-1709.
(c) Après la représentation de la nature
par la peinture, dans un cadre fermé (hortus conclusus); c’est sa
reproduction, grandeur nature, dans un Parc. La forêt
est dans l’enclos. Les bêtes sauvages sont dans la
Ménagerie. Les Matelots sont dans la Pièce d’Eau des
Suisses. Revanche d’Actéon sur Diane ou de Louis sur les
Frondeuses, Diane chasseresse est “intra muros”.
La Roi Soleil a rendez-vous avec la vierge au croissant de Lune.
(d)
Les artistes qui participèrent à l’embellissement du Parc
de Versailles furent nombreux: Louis Le Vau, 1612-1670; André Le
Nôtre, 1613-1700; Charles Le Brun, 1619-1690; Gaspard Marsy, vers
1625-1681; Balthasar Marsy, 1628-1674; François Girardon, 1628-1715;
Pierre Legros, 1629-1714; Jules Hardouin-Mansart, 1646-1708; Sébastien
Slodtz, 1655-1726; Nicolas Sébastien Adam dit Adam le jeune, 1705-1778.
(e) La création du Parc de Versailles dans une plaine de
marécages à la forte mortalité est un défi de la
culture à la nature. Madame de Sévigné
l’écrivait dans ses “Lettres” du fond de sa province
où elle fanait parfois avec ses paysans.
(f)
Ce n’est plus l’ ordre (villa) qui est enclos
dans le chaos. C’est le chaos forestier qui est
enfermé dans les claustras et les charmilles. Le bassin d’
Apollon comme le bassin de Latone le
rappellent à l’envie. Les paysans qui travaillent dans la
profondeur des marais ne valent pas mieux que des grenouilles. Ici,
c’est un autre monde qui s’affirme, par son
élévation à un autre rang. “Parce
que tel est notre bon plaisir ”.
(g) Le Parc du
Château de Versailles termine la mise en place de la domination
comme principe . La noblesse guerrière qui
avait imposé cette domination aux travailleurs,
laboureurs ou producteurs avec l’aide des
prêtres, se voit, à son tour parquée
à la Cour, enfermée dans un Parc. Ce n’est pas la
basse-cour, mais la Haute-Cour. Finie la Fronde de la noblesse.
<<L’État, c’est moi. (Louis XIV)>>. La
réaction nobiliaire n’a plus beaucoup
d’importance. Avec l’armée permanente financée par
l’état, la noblesse a perdu sa fonction guerrière. Tout en
refusant encore le negotium, elle est déjà
stipendiée. Elle ne tient plus son rang. Elle le mendie. On peut
discuter à l’infini pour savoir si les “services
présents” valent autant que les “travaux guerriers”
d’hier. Si la faveur est accordée au mérite.
(h) Au fin fond de l’Auvergne, au
Château des Sept Portes , en attendant d’acheter
les biens du clergé et d’accéder à la
propriété, on se prépare à assumer les
trois fonctions devant la vacance de la noblesse .
Pendant ce temps, à Versailles, avant de se retirer à Marly, le
Roi Soleil assigne la noblesse à résidence, sous son regard. Il
est devenu l’ordonnateur du spectacle social .
Voir Favori. Lettres de noblesse .
Quartiers de noblesse . Ridicule.
Ouverture de la noblesse . Le Chevallard .
Justification pratique de la féodalité .
Escurial.
Son filé .
Terme de musique et de l’ art du chant .
(a) Un
son filé est un son d’abord émis d’une
manière très douce. Le son est alors enflé, très
progressivement, jusqu’au fortissimo. Puis il est lentement
diminué jusqu’à la douceur évanescente.
(b)
Le son filé faisait partie des exercices favoris du maître des
castrats (Farinelli, Caffarelli) Nicolas Porpora. Il aurait
fait travailler pendant trois ans Caffarelli sur la même page de musique
qu’il lui faisait chanter très lentement. Au bout de trois ou
quatre ans, il lui laissa tourner la page. La suivante était blanche.
L’initiation était terminée. Le métier pouvait
commencer à rentrer. C’est une démonstration de son
filé qui fit le succès sans précédent de Carlo
Broschi ou Farinelli.
(c) Les autres
virtuosités des castrats (qui poussaient aux fioritures dans les
partitions) étaient: le chant lié, la roulade, la trille ou la
gamme piquée.
Texte La Castration
Masculine. Les Mutilations Sexuelles.
Saint-Romain-le-Puy. texte. (A) Le Puy de Saint-Romain (42610) est un piton
volcanique émergeant de l’effondrement de la plaine du
Forez. Dans le voisinage, le château de La
Bruyère (famille Julien de Pomerol) est la perpétuation
d’une villa gallo-romaine. Au pied du pic fument aujourd’hui des
verreries. Le pic est à 8 km de Montbrison (42600).
Malgré son étroitesse, les forces conjointes de sa valeur
symbolique (croyance en l’existence d’anneaux pour l’attache
de bateaux mythiques), de sa source thermale utilisée par les romains
et de l’intérêt stratégique de son
élévation ont permis la délicate
construction d’une église, d’un prieuré et
d’un château sur ce faible espace.
(B) Les histoires de ces
trois institutions , séculière,
régulière et féodale, sont très
diversifiées.
(a) Dans son “Portrait du Pays de
Forez” au XVI ème siècle, Anne d’Urfé indique
qu’il y avait eu un temple de Vénus (bain de
jouvence à la source) sur le Puy (de Saint-Romain). Des
éléments celtiques (svastika, cornupète) se trouvent
encore dans les sculptures de la partie extérieure de
l’église.
(b) L’église de Saint-Martin a
été précédée par l’église de
Saint-Michel, construite par Carétène la femme du roi Gondebaud
(474-516).
(c) L’église de Saint-Martin a
été fondée, sous Conrad le Pacifique, roi de
Bourgogne-Provence (937-983), par Bouchetal et confiée à
l’autorité d’Astier, abbé d’Ainay (980-983)
à Lyon. Le décor mural de l’église Saint-Martin est
probablement consacré aux saints (Irénée, 130-208) et
martyrs (Pothin et Blandine, martyrisés en 177) de
l’Église de Lyon.
(d) Le monastère ou le
prieuré qui l’accompagnait fut créé en 1007. Il en
fut de même pour le château féodal qui assurait leur
protection.
(e) Comme les autres châteaux de la Plaine du
Forez , Cleppé (42110, près de Feurs), Marcilly (42130,
à 10 km de Montbrison) et Donzy, le château de Saint-Romain joue
un rôle stratégique pour les Comtes de Forez .
Pour ces différents fiefs, le Comte Guiges II de Forez
était directement le vassal de Louis VII, élu
et couronné roi en 1131, mort en 1180, le père de Philippe
Auguste. Le fief de Saint-Romain échappe à l’abbaye
d’Ainay et au Comté de Lyon en 1173.
(f) Pour donner une
idée de l'enchevêtrement des juridictions, l’église
de Saint-Romain reste dépendante de l’abbaye d’Ainay. En
1218, le Comte Guy IV, se tournant vers les Monts du Forez ,
confie le prieuré aux religieuses de Saint-Thomas-les-Nonnains
(actuellement Saint-Thomas-la-Garde) en direction de
Verrières-en-Forez (828 m) où il crée
l’église Notre-Dame en 1233. Ainsi, en 1338, grâce à
un arbitrage de Robert de Saint-Bonnet (le Château), le Comte et le
prieur se partageront les droits de justice.
Voir
Contradictions féodales . La
Chaise-Dieu . Pommiers-en-Forez.
Obituaire. Roche-en-Forez. Le
Chevallard . Château de Talaru .
Chalmazel.
Baron
Polyphonique. (a)
L’art polyphonique est pour un choeur ou pour une
chapelle, la mise en oeuvre de la polyphonie (plusieurs
sons), le fait de chanter (ou de jouer) à plusieurs voix (ou registres)
au lieu de chanter à l’unisson, en un son unique, d’une
seule voix. Il semble que le chant polyphonique spontané soit
attesté chez tous les peuples de la Terre, aussi loin que nous
puissions remonter dans leurs traditions. Les voix aiguës des femmes et
des enfant se positionnent spontanément à l’
octave des voix les plus graves des hommes. Les voix moyennes
s’intercalent à la quarte voire à la quinte de tout cela.
Nous n’avons pas de partitions préhistoriques, mais les
instruments à vent les plus primitifs retrouvés (flûtes
doubles de 3000 avant Jésus-Christ à Ur) ou l’aulos double
grec témoignent de la possibilité d’émettre au
moins deux sons différenciés, en harmonie. Dans “Le Songe
de Scipion” qui termine le “De respublica” (51 avant
Jésus-Christ) Cicéron (106-43 avant Jésus-Christ) parle
de l’ harmonie des sphères. Il compare
l’Univers au chant dans lequel <<les sons les plus aigus se
mêlant aux plus graves, des accords harmonieusement variés en
résultent. (Marcus Tullius Cicero, “Le Songe de
Scipion”, XVIII)>>. Pourtant, le plus ancien chant polyphonique
attesté est le “Rex coeli, Domine Maris” auquel fait
référence le pseudo-Hucbald (Ogier ou Hotger ?) dans son
“Musica Enchiriadis” (manuel de musique). Le vrai Hucbald de
Saint-Amand qui enseigna à Reims avec Rémi d’Auxerre (mort
vers 908), a vécu entre 840 et 930 environ. Il s’agit alors des
premières polyphonies construites (IX ème-X ème
siècles) et conservées par la tradition liturgique de la
Chrétienté.
(b) Dans son sens faible,
tout choeur qui ne chante pas à l’unisson chante en polyphonie.
Mais, avec l’Ars Nova des XV ème et XVI ème
siècles, le terme désigne la réelle
simultanéité de plusieurs textes et de plusieurs
mélodies. Ces voix se répondent selon les règles du
contrepoint. La polyphonie s’oppose donc à la monodie qui
désigne soit une seule voix soit plusieurs voix à
l’unisson.
(c) Guillaume de Machaut, charnière de
l’Ars antica et de l’Ars nova, a composé une
“Messe” à quatre voix. Elle est la première messe
polyphonique conçue comme un tout homogène, une
totalité.
Voir Guillaume Dufay
. Organum. Dangereuse Harmonie .
Séquence de Sainte Eulalie .
Octave. (a) L’octave est à la
musique ce que le postulat des parallèles est à
la géométrie. Il y a donc autant de définitions des
octaves, des consonances et des intervalles qu’il y a de manières
de découper une octave en intervalles. Nous ne sommes pas plus
avancés. Alors, procédons par approximations successives comme
chaque fois qu’un choix arbitraire se pose volontiers
en absolu .
(b) Une chose est sûre. Une octave
n’est pas construite avec huit (octo) “je ne sais quoi”
(mesure agrégative ). Mais une octave se divise
(mesure distributive ) en autant d’intervalles que
l’on a décidé d’en distinguer.
(c) Par
contre, une gamme est l’ensemble des intervalles, égaux ou non,
qui divisent une octave.
(d) Alors, si vous découpez
“votre octave” en des intervalles que vous nommez, de
manière mnémotechnique, par les premières lettres
d’un hymne à saint Jean-Baptiste, comme le fit le moine
bénédictin Guy d’Arezzo au XI ème siècle:
UT queant laxis
REsonare
fibris
MIra gestorum
FAmuli
tuorum
SOLve polluti
LAbii
reatum
Sancte Ioannes.
vous
obtenez: Ut, Ré, Mi, Fa, Sol, La, Si, la gamme qui fut
La référence dans la
Chrétienté. Vous pouvez donner
l’impression d’avoir fondé (en
théorie) ce qui existait déjà dans la pratique
(l’hymne à saint Jean et ses notes) et dans votre mémoire
auditive (tout comme les sons de base ou les phonèmes de votre
langue naturelle ).
(e) Ceci étant dit, la
notion intuitive d’octave cherche à dire que
“après” c’est comme “avant”.
C’est-à-dire que lorsque vous avez monté la gamme de Ut
à Si, vous pouvez poursuivre avec un nouveau Ut, par
itération ou élévation
croissante de la voix. Comme personne ne peut monter à
l’infini, on définit la tessiture de chacun par
la zone dans laquelle il peut chanter sans se forcer.
(f) Il semble que
tous les peuples aient pris l’ habitude de chanter en
groupe, de manière polyphonique, certaines femmes et
certains enfants, à la voix aiguë, chantant une octave plus haut
que certains hommes, à la voix grave. Les autres
s’efforçaient de chanter au milieu, à la quarte (juste,
augmentée, diminuée) ou à la quinte (juste,
augmentée, diminuée). Et tout le monde trouvait cela harmonieux
de chanter en consonance. Maintenant, pour définir l’harmonie et
la consonance, vous procédez comme pour l’octave ci-dessus.
Voir Canon perpétuel .
Offrande. Choeur. Guillaume
Dufay . Organum. Dangereuse
Harmonie . Séquence de Sainte Eulalie .
Choeur. Terme de musique ou de
théâtre antique.
(a) Le choeur est l’ensemble des
acteurs du théâtre antique. Le terme grec <tragédie>
qui désigne la première forme du théâtre, signifie
<le chant du bouc > en souvenir d’un
rite païen à Dionysos.
(b) Le choeur est aussi un ensemble de chanteurs. Par extension, il est
un morceau se chantant à plusieurs voix. Par contagion
métonymique, le lieu pour le tout, le choeur est la partie de
l'église à l'avant de la nef, où le choeur chantait le
chant choral.
(c) L’expression <en choeur> ou
l’anglais <chorus> signifient donc <tous ensemble>.
Tous les corps de métiers avaient des chansons permettant de travailler
en rythme. Les piroguiers d’Afrique tout comme les bateliers de la
Volga. Les bûcherons avaient des chants ou des onomatopées
rythmées (Po-O-Po) pour indiquer le moment de l’effort maximal
afin de mettre en mouvement et de basculer les grumes. Au moment de
débarder, on ne refusait pas les bras, même ceux des bardes.
Voir Chant des moissonneurs . Art du
Chant . Les Muses .
Baronnie. Terme féodal. (a) Une baronnie
est un regroupement de terres féodales administré par un Baron.
Une baronnie est une région qui regroupe des terres détenues par
des seigneurs féodaux en fonction de la tenure
féodale .
(b) Une baronnie appartient à un
Comté. Ainsi, les Barons d’Écotay dont
dépendent les seigneurs de Verrières-en-Forez,
dépendent-il des Comtes de Forez qui résident
à Montbrison ou à Moulins.
(c) Mais les
seigneurs féodaux sont pris dans une hiérarchie
de relations de personne à personne en fonction de l’
hommage vassalique . D’où des
contradictions féodales entre les liens des hommes,
les liens des terres et les alliances des familles. Au moins au plus haut
niveau, l’ hommage lige est une manière
d’introduire un ordre de priorité dans ce
chaos.
(d) L’accession au titre de Comte par
Simon de Montfort et la manière dont lui furent attribués le
Comté de Toulouse et celui de Foix sont
révélatrices de ces contradictions de la
domination dans la Chrétienté.
Comté. Terme féodal. (a) Un
Comté est un domaine géographique dépendant d'un Comte.
Le comté est resté une circonscription administrative dans la
plupart des pays anglo-saxons. Un Comté dépend d’un
Duché et se subdivise en Baronnies.
(b) Du fait
des contradictions féodales , un Comte peut aussi est
le vassal d’un autre Comte. Tandis qu’un Comte
apanagé (Comtes de Forez ) ne dépend que du
Roi.
(c) L’accession au titre de Comte par Simon de Montfort est
révélatrice de ces contradictions. Simon de Montfort est un
petit seigneur d’Île-de-France (actuel Montfort-l’Amaury)
quand commence l’invasion du Languedoc par les seigneurs du Nord (langue
d’oil) sous prétexte de Croisade contre les
Cathares de l’Albigeois. Pour Pierre des
Vaux-de-Cernay, il s’agit d’une Croisade des Pauvres. Des gens
sans terre sont venus au pillage. Après la prise de Béziers, le
pillage, le massacre (“Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les
siens”) et l’incendie de la ville, le 22 juillet 1209, le
vicomte Raimond-Roger Trencavel capitule à Carcassonne le 15 Août
1209. Sur proposition du légat du pape, avec accord des seigneurs
croisés, Simon de Montfort se voit confier les terres des Trencavel.
Après la défaite du comte de Toulouse et du comte de Foix (son
vassal !) Simon de Montfort se fait attribuer leurs terres. A
Pamiers, en 1212, une assemblée d’évêques, de
seigneurs et de bourgeois élabore les statuts de ses domaines. Ces
statuts font référence au roi de France et non
pas au roi d’Aragon. Pierre II d’Aragon vient donc à
la rescousse de Raimond VI de Saint-Gilles, comte de Toulouse. À
Muret, le 12 septembre 1213, Pierre II d’Aragon est vaincu et
tué. En 1215, sur demande du pape Innocent III, le IV ème
concile de Latran prononce la déchéance Raimond VI (ancien
chef d’une croisade vers Jérusalem). Son Comté est
attribué à Simon de Montfort.
Voir
Inquisition.
Ouverture de la
noblesse . (a) L’ouverture de la noblesse,
particulièrement forte dans le Forez, désigne
les différents mécanismes (guerre, alliance, achat,
favori, essarts, auto-défense,
usurpation, mérite, anoblissement) par lesquels des hommes qui ne sont
pas nobles de naissance peuvent accéder à la
tenure d’un fief et à la
noblesse par la détention de lettres de
noblesse .
(b) Jeanne d’Arc est un
symbole des paysans qui ont rempli la fonction
sociale affichée de la noblesse. Ne serait-ce
que pour continuer à assumer leur fonction productive
, ils assumaient la fonction guerrière quand les
invasions (grandes ou petites) manifestaient la vacance de l’
auctoritas. C’est ce que Jeanne d’Arc rappelle au
roi par le sacre de Reims. Son action est la dénonciation en acte des
contradictions entre la domination sans
phrase des guerriers et ses justifications théoriques
ou théologiques par les prêtres.
Voir
Le Chevallard . Le Château des Sept
Portes . Justification pratique de la
féodalité .
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Créé le 29 mai 1998
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