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Nouveautés du Glossaire (26)
Suite de Nouveautés du Glossaire (25)
Mots définis entre le
19 Juin 1999 et le 20 Juin 1999
Escurial. (a) Construit dans
la solitude de la Sierra par l’architecte Juan de Herrera,
l’Escurial est un des derniers monuments de l’architecture
monastique “au désert”. Mais il est loin des
fondations des grands mouvements monastiques que
résume “Le Centre des Visiteurs“ de
Charlieu (Loire, 42190, à 18 km de Roanne).
L’Escurial appartient au dernier mouvement, celui de la
Contre-Réforme. Quand on est “contre”, on n’est plus
“pour” ni “dans” ni “vers” ni
“avec”. Surtout quand on est seul. Cette nécropole royale,
construite quand Philippe II quitte les Pays-Bas après la Paix de
Cateau-Cambrésis (1559) et son remariage avec Élisabeth de
Valois, est plus un repli sur la Castille, voire un enterrement, qu’un
monument de la Renaissance.
(b) L’Escurial est
le monument grandiose et austère d’un ermite royal. Il est
à la fois un palais royal et un couvent dédié à
saint Laurent. Il ne sera terminé qu’en 1584. C’est en 1557
que Philippe II (1527-1598) fit le voeu de construire un couvent en
l’honneur de Saint-Laurent. En Août 1557, le couvent picard
Saint-Laurent de Saint-Quentin en France est défendu par le
connétable de Montmorency et Gaspard de Châtillon pour Henri II.
Il est pris et incendié par les soldats de Philippe II, cinquante mille
hommes commandés par le duc Emmanuel-Philibert de Savoie, gouverneur
des Pays-Bas espagnols, qui retrouve ses États à cette occasion.
(c) Le plan rectangulaire est copié de l’Alcazar de
Tolède. Il fait aussi référence au supplice de saint
Laurent, mort sur le gril d’une échelle métallique. Le
“Martyre de saint Laurent”, peint par Titien et terminé en
1567 est toujours à l’Escurial. Une symétrie maniaque
organise ce palais. Il est dédié à l’
idée de l’ ordre, pendant que
le duc d’Albe le maintient par la force dans les
Provinces-Unies. En 1568, une partie de la décoration sera
confiée au maître espagnol et peintre dévot Juan Fernandez
de Navarrete ou Navarrete le Muet (1526-1579). Il réalise “Le
Martyre de saint Laurent ” en 1579, premier témoin du
ténébrisme espagnol. A sa mort, les peintres Vénitiens
seront conviés. On se demande parfois comment l’auteur de la
“Vénus d’Urbino” (Titien) a pu venir travailler
à l’Escurial. Il est vrai qu’il avait déjà
peint un “Martyre de saint Laurent” (1559) pour
l’église des Jésuites de Venise.
(d) La chambre
à coucher du roi est dans le prolongement du dortoir des moines
hiéronymites et donne directement sur l’autel de
l’église. Louis XIV s’inspirera de ce dernier point
à Versailles. Mais son château, moins désert, abritait
plus de courtisanes que de moniales. Le peintre Francisco Ribalta (1564-1628)
qui a fait ses débuts à l’Escurial en a gardé une
sombre gravité: “Saint François moribond
réconforté par la musique d’un
ange” (musée du Prado), “L’Apparition du Christ
à saint Bernard” (musée du Prado).
(e)
C’est pour Philippe II et l’Escurial que El Gréco
(Domenikos Theotokopoulos, né en 1541 en Crète) a peint
“L’Allégorie de la Sainte Ligue” puis le
“Martyre de saint Maurice” (1580-1582, Escurial) qui
finalement fut décroché en 1584 parce que trop difficile
à comprendre. Ceci est d’autant plus surprenant que le roi
chercha ensuite à s’approprier toute l’oeuvre
hermétique de Jérome Bosch . Et, pour une fois,
il ne s’agissait pas d’un autodafé comme
à Valladolid et à Séville. Ceci laisse penser que Bosch
l’aurait initié à sa pensée et rend d’autant
plus curieux de savoir laquelle.
(f) C’est la volonté de
représentation du Christ qui provoque
les commandes de Philippe II à Jérome Bosch. Le “Christ
portant sa croix” a été peint pour l’Escurial.
“Le Christ aux outrages”. Le Christ est entre Adam et
Ève dans le panneau central du “ Jardin des
délices ” qui se trouve au Prado. Enfin, le Christ
est encore au centre de la “Table des péchés
capitaux” (peinte vers 1489, musée du Prado). C’est
probablement pourquoi Philippe II aurait voulu acquérir toute
l’oeuvre de Jérome Bosch.
Voir Parc.
Parc de Versailles . Philippe II et J. Bosch
. Honoré d’Urfé .
Hiéronymites. (a) Les
hiéronymites sont les moines de l’ordre de saint Jérome.
Leur saint patron a vécu au IV ème siècle. Il est
l’auteur d’une Vulgate, d’un “Adversus
Jovinianum” et d’un “De viris illustribus”
inspiré de l”Abrégé de l’histoire
romaine” d’Eutrope, vers 316 -380. Le thème de “Saint
Jérôme dans le désert” (Lorenzo Lotto, 1506,
au Louvre) a inspiré de très nombreux peintres. Cet ordre
s’est principalement développé en Espagne. C’est au
hiéronymite Fray Ramón Pane qui l’accompagnait que
Christophe Colomb confia une enquête sur les Tainos. Enquête qui
fut faite sans aucune méthode, comme le montra Las
Casas par ses propres travaux sur les indiens.
(b) C’est
encore à des hiéronymites que Philippe II d’Espagne
(1527-1598) confia le monastère royal de l’
Escurial. Ce couvent fut décoré par les plus
grands peintres de l’époque, dont: Navarrete le Muet (1526-1579),
El Gréco, Titien ou Jérome Bosch. A cette époque circula
un brûlot anticlérical: “Lazarillo de Tormes”. Il fut
mis à l’index en 1559 par l’ Inquisition
espagnole . Des versions expurgées ont circulé ensuite.
“Lazarillo de Tormes” est le modèle du
roman picaresque espagnol. Selon P. Sigüenza (“Histoire
de l’ordre de Saint-Jérôme”, Madrid, 1605), il serait
l’oeuvre d’un moine hiéronymite, Fr. Juan de
Ortega. En effet, le brouillon du livre aurait été trouvé
dans sa cellule.
(c) L’opinion de P. Sigüenza sur
Jérome Bosch et sur le sens de son oeuvre, que
probablement il expliqua à Philippe II, mérite
d’être retenue:
(d) Le maître-autel de l’ancien couvent
hiéronymite de San Isidoro del Campo à Santiponce, contenait un
retable (1609-1613) de Juan Martínez Montañés
(1568-1649), <le dieu du bois> selon ses contemporains.
Voir
Parc. Parc de Versailles . Philippe
II et J. Bosch .
Lucidaire. (a) Le
“Lucidaire” ou “Dialogue sur la somme de toute la
théologie chrétienne” vers 1000, est le premier
véritable traité de théologie médiévale. Il
est l’oeuvre d’Honorius Augustodunensis ou de Ratisbonne
(1080-vers 1150).
(b) Honorius est né en Angleterre. Il fut
l’élève d’ Anselme de
Cantorbéry . Ses autres écrits (“Summa
universalis”, “Speculum Ecclesiae” et “Imago
mundi”) prennent position pour le pape contre l’Empereur pendant
la Querelle des Investitures qui se termina par le Concordat de Worms (1122)
signé par le pape Calixte II. Sa méthode de réflexion
consiste à faire d’incessantes comparaisons entre la nature ou le
macrocosme et l’homme qui en est l’image ou le microcosme.
(c) Le “Lucidaire” a inspiré le plan et les
miniatures du manuscrit d’ Herrade de Landsberg
(1125-1195), “Hortus deliciarum” (Jardin des
délices ). On retrouve aussi son influence dans la mise en
forme des visions et autres révélations de l’abbesse de
Bingen, Hildegarde (1098-1179).
Herrade de
Landsberg . (a) Herrade de Landsberg (1125-1195) a
succédé à Relinde comme abbesse de Hohenburg (au mont
Sainte-Odile), de 1167 à 1195.
(b) Le célèbre
“ Jardin des délices ” (Hortus
deliciarum, 1159-1175) était destiné à la formation de
ses novices et à l’édification de ses religieuses. Des
citations de la Bible, de Pères de
l’Église (Irénée de Lyon) et de maîtres
récents (Honorius Augustodunensis, Pierre Lombard, Pierre le Mangeur)
se combinent à trois cent trente-six dessins maintenant disparus dans
l’incendie de Strasbourg en 1870. Le plan de l’ouvrage est
copié de celui de l’Elucidarium (Lucidaire)
d’Honorius Augustodunensis (1080-vers 1150).
(c) Un
énigmatique tableau Jérôme Bosch , au
musée du Prado, utilise le titre du manuel de Hohenburg. Mais son
inspiration pourrait être du côté de
Bloemardinne de Bruxelles ou d’ Aleydis de
Cambrai . Le Jardin pourrait être celui
d’ Épicure. Les délices pourraient
être plus charnels que ceux d’ Herrade de
Landsberg . Ils seraient pourtant proches de l’ extase
de sainte Thérèse .
Jardin. texte. (a)
Jardin est le terme saxon (anglais garden) qui correspond au latin
“hortus”. Le premier a donné le <jardinage> et le
second l’ <horticulture>. Tous deux sont clos ou forment des
enclos.
(b) Au-delà de l’habitation (villa romaine, maison
urbaine, chaumière rurale et servile, château seigneurial), le
jardin est la première enveloppe dans laquelle l’homme se
confronte à la nature par quelques espèces
animales et végétales. Le jardin est enserré dans une
clôture. Ensuite s’échelonnent les champs,
les pâturages et la forêt. En franchissant les limites de la
clôture, on va de l’ ordre au
chaos.
Le Coran promet le Jardin des
délices aux croyants.
François Bacon affirme que
<<le Seigneur tout-puissant commença par planter un
jardin>>.
Voir Parc.
Jardin des
délices . texte. Présente
aussi dans le Coran, la formule <Jardin des délices> vient du
“Hortus deliciarum” (1159-1175) de Herrade de
Landsberg (1125-1195).
(A) Le “Jardin des
Délices” est un mystérieux tableau (polyptyque) de
Jérôme Bosch (au musée du Prado) dont
aucune interprétation n’est pleinement satisfaisante ni
étayée par des données certaines.
(a)
Interprétation de Wilhelm Fraenger (1890-1964) dans “Le Royaume
millénaire” (1947), traduction française de
“Das Tausendjährige Reich”. Le “Jardin des
délices” est pour Fraenger “Le Royaume
millénaire” annoncé par Joachim de Flore
. Il est le monde de l’Esprit, attendu par les
Spirituels dont Ubertin de Casale , les
Fracitelles et les Dolciniens. Il est aussi
celui des béguines, d’Aleydis de et du Libre Esprit. Ce royaume
fait suite à ceux du Père et du Fils. (b) Pour Wilhelm Fraenger,
l’oeuvre de Bosch devrait être analysée en fonction des
commanditaires de ses tableaux. “L’Adoration des mages”
serait peint pour l’Église officielle. Par contre,
le“Jardin des Délices” aurait été
commandité (comme “La Tentation de saint Antoine” ou
“Le Char de foin”) par les tenants du Libre
Esprit . Jacob von Almaengien, le grand maître de la
confrérie de Notre-Dame, dont Jérome Bosch était membre,
serait l’inspirateur des tableaux les plus énigmatiques.
(b) Interprétation de Gombrich. Pour Ernst Hans Gombrich,
né à Vienne (Autriche) en 1909, le “Jardin des
Délices” est “La Leçon du Déluge”. Le
tableau serait à rapprocher de celui, beaucoup plus récent, de
Nicolas Poussin.
(B) Autres jardins autres délices.
(a)
Pour Gian Battista Marino, 1569-1625, le jardin des délices est le
programme du “ Jardin” ou de
l’Épicurisme. Ce napolitain est proche de
Saint-Évremond. Invité en France par Marie de
Médicis, en 1615, le Cavalier Marin devient rapidement la coqueluche
des Précieuses de l’Hôtel de Rambouillet.
Un seul jardin
contient cinq jardins, ceux des cinq sens . Ce jardin des
délices n’est autre que la femme. Marino
dépeint la femme concrète. Elle n’est plus le
modèle idéal, l’ amour de l’absence
, de Bayard ou d’ Honoré
d’Urfé . La femme concrète est décrite
dans ses occupations. Celles-ci peuvent être prosaïques, mondaines,
érotiques ou contestataires, le Cavalier Marin aime la femme
réelle, sans élévation (“Holy
Mary, full of grace, God is with thou, blessed are thou among women and
blessed is the fruit of thy thumb Jésus”) ni rabaissement
(“Couche-toi-là, Marie !”).
(b) Le “Jardin des
délices” (1969) est aussi un roman de Fernando Arrabal
(né en 1932).
Voir Parc. Philippe II et
J. Bosch . Préciosité. La
guirlande de Julie .
Parc. texte. (a) Le Parc, celui du Château puis celui
de la Ville, est une invention récente. La date de son apparition est
difficile à préciser. A coup sûr, il existe avec le
Parc de Versailles . Il sera ensuite imité par toutes
les Cours d’Europe.
(b) Le Parc vient redoubler, reproduire et
inverser, la progression qui va de l’espace domestique de la ville
à l’espace sauvage des montagnes inhabitées
(Mont-Blanc). De l’ ordre au
chaos, le jardin, le champ, le pâturage et la
forêt sont les degrés successifs du désordre. Ils sont
autant d’enveloppes réelles ou d’ enveloppes
symboliques . Chez les romains, la même progression se
formulait autour de la villa: hortus, ager, saltus et silva.
Au-delà, ce sont les limes, les limites ou les confins. C’est la
fonction politique du guerrier (armée
ou police) que de garder ces limites. Le Parc n’est pas inscrit dans ces
emboîtements de contenants et de
contenus territoriaux.
(c) Pour les Anciens, avant le
Parc, il existe soit le jardin d’agréments (du terme saxon,
garden) soit l’horticulture (du terme latin, hortus). Avant les
enclosures, aux temps de l’open-field et des champs
communaux, même les Jacques qui s’opposaient farouchement aux
enclosures possédaient chacun un jardinet enclos. Le “clos”
avait sa clôture. Robinson
Crusoé ne consacre pas moins d’un an à la
construction de la palissade autour de sa grotte. Nous savons
qu’il assume ainsi la fonction de guerrier.
(d) Le jardin est
privé, intime (le “jardin secret”) ou
sacré (le “ Jardin des
délices ”). C’est le jardin de simples dans le
cloître (déjà à Germigny-des-Près, 45110,
l’église romane du Wisigoth Théodulfe, vers 750-821).
C’est aussi le lopin de terre du serf qui entoure sa
chaumière et qui donnera le cottage typiquement anglais. Même
dans le Parc de Versailles, c’est encore le Jardin du Roi ou le Jardin
de la Reine.
(e) Le Parc est public. Mais il n’est pas
l’ager publicus pour l’exploitation par tous dans les communaux de
l’open-field. Le Parc public n’est pas le libre accès aux
ressources naturelles, les moyens de production de Karl
Marx. Il n’est pas la mise à disposition du domaine
réservé du fief pour les
essarts. Le Parc renverse l’ancienne distinction du
public (communauté) et du privé (enclosures). Il fonde un ordre
nouveau. Celui de l’État absolu.
(f) Le Parc fonde
l’État moderne. Il remplace le réel par
son double. Le clivage des représentations culmine
avec le fétiche de la totalité . Le corps
social de la population ne se répand plus sur le
territoire du royaume. Le corps plein se donne en spectacle.
Voir Favoris. Assumer les trois
fonctions . Suzanne. Suzanne au
bain . Suzanne et les deux vieillards . Le
Chevallard . Le Château des Sept Portes .
Justification pratique de la féodalité .
Fétiche. Fétiche de
l’individu . Fétichisme.
Fétichisme de l’individu .
Fétichisme de la totalité .
Fétichisme économique .
Fétichisme en psychanalyse .
Fétichiste. Escurial.
Texte Le Honteux et le Sacré.
Clôture. Les enclosures
et la propriété privée du sol ne
représentent pas la première forme de clôture. Même
le paysan qui s’opposait farouchement aux enclosures possédait un
jardinet enclos. Le “clos” avait sa clôture. La symbolique
de la clôture du jardin (garden ou hortus) est
très forte.
(a) La clôture monastique est une forme
monumentale de la ceinture de chasteté. Ceux qui entrent au couvent
font voeux de chasteté . Les autres, sauf les enfants
de choeur venus pour l’office divin, ne franchissent la
clôture, n’y pénètrent
(pénétration) que par
violence. Le viol de clôture est un
crime de lèse-majesté. Il est plus que cavalier
d’enjamber le mur de clôture.
(b) Parfois la clôture
est symbolique, immatérielle. Mais crime et châtiment ne
disparaissent pas. Diane le rappelle à Orion comme
à Actéon. Voir “Actéon déchiré par
les chiens” de Titien à la National Gallery de Londres. Dans
le cas d’ Artémis, Actéon ne s’est
pas aventuré dans un jardin de cloître (hortus), mais dans la
forêt sauvage (silva) où règne la vierge
farouche, la nature inviolée, la neige sans trace des skieurs et des
alpinistes.
(c) Avec la clôture, il peut s’agir d’une
barrière sociale. C’est le cas pour la complainte “Le
jardin qui est sur Saône”. On chante aussi cette clôture
invisible dans les Pastourelles où la barrière sexuelle de la
bergère vertueuse répond à la barrière sociale du
trop séduisant seigneur.
(d) Le viol de clôture justifie
toutes les vengeances privées. Au contraire, sa défense
chevaleresque fait la renommée de
Bayard.
(e) Le “Neque in horto fui. Neque olim
commedi” inspirera à Jean de La Fontaine “Le Loup et
l’Agneau”. <<On me l’a dit ! Il faut que je me
venge.>>.
Voir Parc. Parc de
Versailles . Jardin des Délices .
Suzanne au bain . Suzanne et les deux
vieillards . Le Château des Sept Portes .
Escurial .
Faites revenir le Soleil,
Farinelli . [marcmeti;texte]. (a) <<Faites revenir le Soleil,
Farinelli !>>. Telle est la supplique du roi Philippe V d’Espagne,
à Il Castrato . Le roi, hypocondriaque et
dément, s’était retiré au château de la
Granja. Seul le chanteur divin , le divin castrat,
Farinelli, spécialiste du son
filé , pouvait le calmer de ses angoisses existentielles. C’est devant le
spectacle naturel d’une éclipse totale de Soleil
que le roi supplia ainsi Carlo Broschi (né à Naples en 1703).
(b) Dans la mise en scène du film d’Andrée et
Gérard Corbiau, c’est le moment choisi pour la tentative de
suicide de Ricardo Broschi. Le frère aîné est compositeur.
Il est l’auteur ou le responsable de la castration de
son frère cadet.
(c) Cette supplique d’un monarque
d’une des familles les plus puissantes de l’Histoire illustre la
puissance magique attribuée à l’
élévation de la voix du
castrat.
(d) Le chant de Farinelli, Il
castrato est alors l’équivalent du << Fiat
Lux >> de La Création du monde.
(e) Dans le Parc de Versailles , le Roi-Soleil, quant
à lui, ne craint plus que Diane chasseresse
n’éclipse le spectacle social de sa
lumière. Depuis Descartes, il sait bien que la
femme n’est qu’un vase comme ceux qui ornent les ailes du
Château. A Versailles on ne chante pas seulement a capella. On
apprécie au plus haut point la musique instrumentale.
Texte La Castration Masculine. Les
Mutilations Sexuelles.
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Créé le 29 mai 1998
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