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La Peur, l’Anxiété et l’Angoisse





Ce document est un des support de stages relatifs aux problèmes sociaux





o Plan


1. Définitions du dictionnaire psychologique

2. La pensées et les croyances

3. Réactions émotives différentes

4. Les peurs saines et utiles

5. L'anxiété

6. Combattre l'anxiété

7. L'angoisse

8. Combattre l'angoisse

9. Quelques exemples de nos différentes peurs (angoisses, phobies)

Conclusion




* 1. Définitions du dictionnaire psychologique de Norbert Sillamy


Peur. Sentiment d'inquiétude éprouvé en présence ou à la pensée d'un danger. Les psychanalystes distinguent nettement la peur de l'angoisse.

La première est la réaction normale à un danger réel.

La seconde se rapporte à une peur sans objet (elle serait l'impression vague de courir un danger indéfini devant ses propres pulsions).


Anxiété. État affectif caractérisé par un sentiment d'insécurité, de troubles diffus. Souvent employé comme synonyme d' angoisse, l'anxiété s'en différencie par l'absence de modifications physiologiques (sensation d'étouffement, sueurs, accélération du pouls.) qui ne manquent jamais dans l'angoisse. Plusieurs écoles essayent d'expliquer la genèse de l'anxiété selon leurs positions doctrinales. Pour les théoriciens de l'apprentissage, cet état serait une réaction conditionnée de crainte, une tendance acquise. Selon les psychanalystes, au contraire, l'anxiété s'expliquerait par les frustrations de la libido et les interdits du Surmoi. Ce serait un signal de danger adressé au moi (c'est-à-dire à la personnalité consciente) qui, ainsi prévenu, peut y répondre par des mesures adéquates ou en mobilisant ses mécanismes de défense.


Angoisse. Extrême inquiétude, peur irrationnelle. L'angoisse est une sensation pénible de malaise profond, déterminé par l'impression diffuse d'un danger vague, imminent, devant lequel on reste désarmé et impuissant. Le plus souvent, cet état s'accompagne de modifications neurovégétatives comparables à celles que l'on observe dans les chocs émotionnels. palpitations, sueurs, tremblements, vision brouillés etc.





o 2. La pensée et les croyances


La peur, l' anxiété et l'angoisse sont produites par nos émotions. Elles sont provoquées, dans bien des cas, dans la pensée et les croyances. Cette constatation a permis à de nombreux professionnels de démontrer par leur théorie que si nous voulons modifier les émotions, c'est à la pensée et à la croyance qu'il importe de remonter puisque ce sont celles-ci qui sont à l'origine de nos émotions.

Il n'est pas exagéré de dire que ce sont nos états émotifs qui constituent pour chacun de nous

le bonheur ou le malheur.

Il n'est pas besoin d'être psychothérapeute pour se rendre compte combien l' anxiété est un phénomène universel dont chacun a été victime. Le nombre de dommages qu'elle peut causer dans bien des cas, est assez considérable. Sans risquer de me tromper, je peux avancer qu'il n'existe aucun être humain qui n'ait ressenti, à différents degrés, de l'anxiété. Cependant, certains sont moins anxieux que d'autres. Comme le dit très bien Lucien Augier dans son livre "vaincre ses peurs"

Je dirai que nous devons différencier les peurs, les angoisses et l'anxiété. Les degrés ne sont pas les mêmes, bien que l'origine le soit. Elles sont produites par nos émotions.





o 3. Réactions émotives différentes


Comme il a été dit plus haut, la plupart des émotions sont puisées dans les pensées que nous alimentons dans notre esprit. De la perception que nous avons de la vie. De notre activité professionnelle que nous exerçons journellement, des personnes qui nous entourent au quotidien. Avec nos pensées, nous faisons une interprétation des événements, en fonction de nos émotions.

Si nous appliquons cette théorie générale de la source des émotions, à une émotion spécifique comme l'anxiété et la peur, nous pouvons déjà dire que ce ne sont pas les phénomènes extérieurs ou des personnes, qui en sont la cause, mais bel et bien nos interprétations personnelles. Nous éprouvons alors, soit une peur, soit de l'anxiété face à ces diverses situations de notre vie.

Si plusieurs personnes sont témoins d'un même événement, chacun aura une réaction différente face à celui-ci. S'il s'agit d'une catastrophe par exemple, l'un pourra pleurer, l'autre tétaniser, une autre hurlera de panique ou s'évanouira, un autre encore aura une réaction de colère, etc. Autant de réactions émotives différentes et de perceptions différentes qui sont liées à leur propre personnalité, à leur éducation, à leurs préjugés ou conditionnement religieux.


Nous pouvons donc dire que nos émotions sont propres à notre identité. Par contre, elles peuvent se traduire par de la peur, de l'anxiété ou une angoisse. Nous allons développer chacune d'elles avec plus de précision.





o 4. Les peurs saines et utiles


La peur est l’indice d’un danger réel. Conscient.

Prenons quelques exemples précis, pour définir une peur utile.

On peut dire que ce journaliste a une réaction émotive saine, face à la perception exacte du danger réel. Cette peur est un signal utile. Sa reconnaissance est positive. Elle est bien préférable à l’ ignorance culturelle de la peur , car elle lui permet de s'engager dans des actions appropriées. Il se donne toutes les chances de survie.

N'a-t-on pas vu des exemples de personnes poursuivies, courir à une vitesse, à laquelle elles ne peuvent courir en temps normal ? Lorsque qu'on dit que la peur donne des ailes, tout semble dit.

Nous pourrons donc dire que ce type de peur est une émotion salutaire pour nous avertir et nous faire prendre conscience qu'il y a danger et avoir ainsi les gestes ou réactions nécessaires pour se sauvegarder.

L'action de fuir pour se protéger devant un danger réel est une attitude sage. Henri Laborit à fait “L’éloge de la peur”. A ne pas confondre avec la fuite, qui se rapproche de l'attitude de lâcheté.

Nous développerons plus loin, les autres peurs produites par notre mémoire affective liée à notre mauvaise humeur. Ce qui donne des peurs plus précisément proches de l'anxiété et l'angoisse. Toutefois nous les appelons peurs.





o 5. L'anxiété


L'anxiété est différente de la peur dans ce sens que l'individu qui l'éprouve, augmente mentalement le danger et s'imagine incapable de pouvoir y faire face. Pour mieux comprendre, nous allons reprendre le cas du journaliste ci-dessus, mais il est, pour cet exemple précis, un individu anxieux. Il pense que non seulement il y a danger, mais s'estime incapable de passer au travers. Soit parce qu'il se sous-estime et se sent incapable de réussir, soit parce qu'il est de nature pessimiste. Il fera les mêmes gestes de préventions, mais il pensera de toute façon, que cela ne servira pas à grand chose.

L'anxieux s'affirme souvent à lui-même qu'il n'arrivera pas à faire face au danger réel ou fictif, mais en plus et surtout, qu'il ne pourra jamais y arriver. Cette pensée entraîne une anxiété plus ou moins forte selon la situation et le caractère de l'individu bien entendu.

L'anxiété provoque, comme d'autres émotions, des réactions physiques. Palpitations, sueurs, bouffées de chaleur, changement du rythme cardiaque. Sur le plan mental, confusion de la pensée, idées obsessionnelles, diminution du raisonnement et de la capacité de réfléchir de façon sensée. Ce qui augmente les maladresses dues à la panique ressentie et le danger face à la difficulté.

Un anxieux peut avoir entendu un nombre incalculable de fois au cours de sa vie, "tu es un incapable" ou "oh ! Toi, tu ne pourras jamais arriver à faire ça" ou d'autres phrases du même type. Ces phrases sont devenues pour lui des affirmations, des certitudes. Elles sont devenues partie intégrante de sa personnalité. Elles ont pu produire en lui un conditionnement qui a constitué au cours de sa vie, une source d'anxiété.

<<Constatez vous-même quelle anxiété vous ressentiriez si, après vous être défini comme sot, homosexuel, incapable d'élever convenablement un enfant ou de conduire une voiture, vous vous trouvez confronté à la possibilité réelle de subir un examen, de coucher avec une fille, de procréer ou de prendre le volant. A la suite de Jean-Paul Sartre (l'existentialisme est un humanisme), le sociologue Edward Sagarin a éloquemment développé ce point (psychology today). (Lucien Auger, Vaincre ses peurs, page 26) >>





o 6. Combattre l'anxiété


Après avoir tenté de démontrer en peu de lignes quelles étaient les sources de l'anxiété, qu'elles se trouvaient dans les pensées et les croyances, il est intéressant de se pencher sur les moyens de la combattre.

Lucien Auger, écrit quelques commentaires sur des moyens très populaires qu'emploient certains individus pour combattre l'anxiété. Moyens transitoires et peu efficaces, parce qu'ils s'attaquent aux effets et non à la cause.

Pour le danger réel et évident, comme cité plus haut, rappelons qu'il vaut mieux fuir. Il faut protéger sa vie ou son équilibre psychique, si aucune autre alternative n'est envisageable. Rappelons simplement l'exemple d'une personne qui a peur, parce qu'elle est réellement en danger psychologiquement ou physiquement. Si elle reste auprès d'une personne destructrice et dangereuse, il est évident que cela comporte un grand risque pour elle. La meilleure solution et la plus sage est de partir. Cette peur est saine, elle pousse à réagir, car elle est justifiée. Mais je ne vais pas y revenir, car elle est développée plus haut.

Examinons plutôt le cas d'un anxieux. Ressentir cette peur sourde, floue, non justifiée et tenter d'éviter la difficulté en prenant la fuite, risque d'entraîner une augmentation de ses difficultés. D'une part, parce que l'anxieux ne se contrôle pas. Sa fuite ne lui aura pas permis de constater si sa peur ou son anxiété était justifiée ou non et peut-être pas aussi inquiétante qu'il se l'imaginait. D'autre part, il ne retirera aucune satisfaction de lui-même. Ce qui risque d'augmenter et d'aggraver son anxiété.

Il ne s'agit pas de condamner ces prises médicamenteuses. Un médecin peut en prescrire pour un temps précis, et en doses modérées, afin de procurer un soulagement temporaire. Parfois en attendant que les effets d' antidépresseurs agissent. Moyen prescrit pour faciliter l'attente à cette démarche plus curative. En effet les antidépresseurs, contrairement aux tranquillisants ou anxiolytiques, n'entraînent aucune dépendance, mais leurs effets se font ressentir que quelques semaines après le début du traitement. Si nous en parlons, c’est parce que la France bat des records dans ce domaine. Cela peut être rapproché de notre goût pour l’ ignorance culturelle de la peur .


Le mieux, en cas d'anxiété, est de se remettre en question le plus souvent possible. D'avoir l'objectivité nécessaire. De confronter les idées personnelles, avec la réalité. Nous savons que nos pensées et nos croyances, sont entretenues pendant des années. Ce conditionnement finit par nous habituer à ce que nous prenions pour vrai ce qui est une construction personnelle. Cette réalité apparente est produite par notre vécu, nos pensées et nos croyances. Elle ne correspond pas forcément à la réalité indépendante , celle qui nous entoure. Il arrive que certains fassent un monde de rien, d'une peccadille.

Nous produisons nos propres conclusions erronées. Nous interprétons de travers certaines paroles ou situations extérieures. Ces croyances fausses continuent à germer, de plus en plus, avec les années. Tous ces conditionnements peuvent progressivement disparaître, si nous nous efforçons à faire un travail de confrontation entre nos pensées personnelles et la réalité.

C'est un travail qu'il est recommandé d'exercer régulièrement.

Voir. humeur, la bonne et la mauvaise humeur


Une des méthodes que je recommande à mes stagiaires, soit à faire en atelier d'écriture , soit à faire chez soi, est de passer par l'écrit. Prendre l'habitude d'écrire n'est pas toujours facile pour certains. Mais lorsqu'il s'agit d'écrire uniquement pour soi-même, les blocages peuvent se dissiper. Cette méthode peut se présenter de plusieurs manières.

Il est important de prendre conscience de ce que nous pensons au moment où nous l'écrivons.


<< La pensée est une activité que nous accomplissons rarement consciemment et pour elle-même. Elle accompagne la plupart du temps d'autres actions extérieures, tout comme la plupart des fumeurs fument tout en faisant autre chose. en travaillant, en marchant, en regardant la télévision, en conversant. Très peu d'entre nous, ont l'habitude de penser à ce qu'ils pensent. nous nous contentons de penser tout court. (Lucien Augier, Vaincre ses peurs, éditions de l'homme.>>


Or là, il faut écrire, se concentrer sur ce que nous pensons. Ce travail n'est pas facile au début, mais à force d'entraînement, cela devient un jeu d'enfant. Certains risquent d'abandonner. Cela peut correspondre à leur état émotif précisément, à leur fragilité, à leurs faiblesses. D'autres trouveront l'aventure enrichissante. Ils commenceront à y voir plus clair. Ils verront le résultat de leur travail se concrétiser. Ils auront de moins en moins d'anxiété au fur et à mesure de ces exercices. Ils analyseront beaucoup plus facilement et percevront de mieux en mieux leurs idées fausses face à la réalité.

La relaxation et la méditation peuvent également aider à combattre l'anxiété.

D'autres médecines dites "douces" peuvent résorber l'anxiété si celle-ci est peu intense.

Enfin pour des cas d'anxiété forte et durable, il existe un autre moyen, que tout le monde connaît. C'est le suivi psychologique par une thérapie individuelle, familiale ou encore de couple, tout dépend de la difficulté qui existe. Cependant il n'est pas accepté par tous. Pourtant, pour les cas de grande anxiété c'est une des meilleures méthodes. Consulter un thérapeute est très efficace pour trouver l'origine de nos états anxieux. Il est plus facile de connaître ses ennemis intérieurs pour mieux les combattre. Nous savons que le degré d'anxiété est variable selon l'individu et selon son vécu. Cela va de l'anxiété passagère à l'état d'anxiété permanent.





* 7. L'angoisse


L'angoisse est une des peurs les plus importantes, avec les phobies. Elles sont parfois liées. L'angoisse est un état de grande inquiétude, de malaise, de peurs diffuses. Elle s'accompagne très souvent d'effets physiques tous plus désagréables et tous aussi indésirables les uns que les autres. L'angoisse est difficile à contrôler. Lorsqu'elle survient chez un individu, ce dernier a du mal à analyser l'origine de son angoisse. Il a subitement peur de tout, il se sent à bout de tout. Il s'affole, se sent insécurisé. Tout lui paraît un danger.


<<Freud en 1926, distinguait d'une part une angoisse automatique déclenchée par un afflux d'excitations non satisfaites, par une sorte de tension libidinale accumulée et jamais déchargée, et d'autre part un signal d'angoisse d'apparition beaucoup plus préventive devant le danger pulsionnel, beaucoup plus maniable et opérant une véritable médiation entre les symboles mnésiques et affectifs.

L'angoisse retrouvée dans les états dépressifs-limites se situe dans le registre de l'angoisse automatique. (Jean Bergeret. La dépression et les états limites. Éditions Science de l'homme, Payot).>>


En effet, la dépression est souvent accompagnée d'angoisses.

Les causes de ces états dépressifs-limites peuvent être les suivantes:


D’autres facteurs peuvent être responsables. Mais nous nous arrêterons là.

Un texte sur la fatigue et la dépression est en projet sur le R.A.D.





* 8. Combattre l'angoisse


Les moyens curatifs sont peu nombreux. Ils sont pratiquement les mêmes que pour l'anxiété forte et durable, à savoir, se faire aider psychologiquement. Ils peuvent s’accompagner des soins médicaux appropriés à nos états d'angoisse.


Garder pour soi, intérioriser, n'est pas la solution. Il faut se donner les moyens d'expulser et extérioriser ce qui nous préoccupe.


Il est important de ne pas laisser les angoisses s'installer, ni d'en faire son quotidien, car elles peuvent nous amener tout droit vers la dépression. Ou encore de se créer des maladies de toutes sortes. De la petite somatisation à la maladie grave.

Nous appelons parfois angoisse une petite anxiété passagère. Les termes utilisés sont trop forts. Ils sont mal appropriés aux véritables états.

Il est donc important de bien discerner les différentes peurs qui peuvent exister avant d'en faire une affaire d'État, pourrait-on dire !





* 9. Quelques exemples de peurs (angoisses, phobies)


Il existe des peurs, appelées phobies, qui provoquent des angoisses terribles.

Les peurs dites phobiques seraient des attitudes acquises à la suite d’expériences malheureuses amplifiées par des réactions excessives de l’entourage. Elles peuvent aussi être liées à l’insécurité due à l’absence de la mère.

Pour les psychanalystes, le mécanisme causal de la névrose phobique est un conflit intrapsychique inconscient. Le sujet a peur de ses pulsions internes. Il leur attribue un objet externe. C’est parce qu’il ne peut pas les assumer. Pour nier la réalité de ses pulsions, il les projete. Il déplace son angoisse sur un objet symbolique.


Un traitement psychanalytique permet d’obtenir la guérison de ces troubles:

Peur injustifiée qui se rapporte à tous les espaces libres. Elle est parfois accompagnée de vertiges.

Peur de tous lieux publics, de la foule et de grands espaces découverts.

Peur des animaux. Ceci est souvent à la suite d’expérience infantile. A l’âge adulte, cette peur continue. Dans ce cas précis, les animaux sont l’alibi qui permet à une angoisse plus profonde due généralement au refoulement de pulsions sexuelles et agressives, de s’exprimer.

- Claustrophobie.

Peur des ascenseurs ou tout autre lieu fermé ou sous terre. Cette angoisse survient lorsque l’individu atteint de cette peur morbide, se retrouve dans un lieu fermé. Il éprouve un étouffement intense.

- Hypocondrie.

Le sujet de cette phobie peut souffrir de névrose (état bénin) ou de psychose (plus grave).

Dans le malade imaginaire de Molière, Argan est à l’affût des moindres réactions ou sensations pénibles de son corps. Il ne comprend pas et il angoisse.

Cette angoisse amène le sujet a consulter très souvent un médecin. Ceci correspond à un besoin de se faire reconnaître malade, afin de se dégager de toutes responsabilités et de ne ressentir aucun sentiment de culpabilité à se faire plaindre et d’obtenir des soins attentifs d’une personne.

Peur d’être malade et se sentir le besoin d’être malade.





* Conclusion


Personne à ma connaissance, ne peut se vanter n’avoir jamais eu peur ni avoir jamais connu d’anxiété ou d’angoisse. Nous connaissons tous à différents degrés, au cours de notre existence, ce type de névrose.

Le terme “névrose” a été introduit par Sigmund Freud . La névrose désigne des groupes de symptômes très gênants pour l’individu mais qui ne perturbent pas gravement son adaptation à la réalité, et aux normes sociales.

Comme il a été dit plus haut, celles-ci sont généralement nées dans la petite enfance. Elles expriment l’angoisse du patient au moyen de comportements somatiques, de phobies, ou d’obsessions. (névroses d’angoisse, névroses hystériques, phobiques et obsessionnelles).

Il est simplement utile de connaître et analyser nos peurs lorsqu’elles se manifestent.

Dans le domaine psychologique il n’est pas facile de se connaître réellement. Chercher à mieux saisir et comprendre nos émotions est la première étape vers une meilleure connaissance de soi.


Il n’y a pas de meilleure façon de vivre que d’exorciser de son esprit la peur de la mort. Celui qui y parvient, vit plus librement et peut mieux jouir de la vie sans que la peur, l’anxiété et l’angoisse viennent la ternir.




* Auteur


Marie Isabelle Murat

mimurat@imaginet.fr


Créé en Janvier 1999

Modifié le 4 Avril 1999




* Compléments



Développer l'optimiste en nous


Bonnes et Mauvaises Humeurs


Fatigues et Dépressions


Utiliser le Stress


Les somatisations


Peurs et Tabous Sexuels





* Définitions


Trouver les définitions des termes en gras dans le texte.


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Mise à jour: 24/12/1999