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Utiliser le
stress
Ce document
est un des support de stages relatifs aux
problèmes sociaux
o Plan
1. Qu'est ce que le stress ?
2. Les causes du stress.
3. Les réactions physiques du stress.
4. Le stress
nuisible.
5. Le stress utile.
6. Le lieu de naissance du stress.
7. Les moyens de combattre le stress.
Conclusion
o 1.
Qu'est ce que le stress ?
Définition du
dictionnaire psychologique: Le stress est l’ensemble des perturbations
organiques, psychiques provoquées par des agents agresseurs
variés, comme le froid, une maladie infectieuse, une
émotion, un choc chirurgical, etc.
<<Mot anglais utilisé depuis 1936, à la
suite de Hans Selye, pour désigner l'état dans lequel se trouve
un organisme menacé de déséquilibre sous l'action d'agent
ou de conditions qui mettent en danger ses mécanismes
homéostatiques. (Dictionnaire de psychologie de Norbert Sillamy,
Larousse)>>.
Le mot stress, désigne, à la
fois, l'action de l'agent d'agression et la réaction du corps. Selon
Selye, cette réponse non spécifique, est liée à
des mécanismes neuro-endoctriniens (diencéphalo-hypophysaires).
2. Les causes du stress
Les raisons
susceptibles de détruire l’équilibre de l’organisme,
peuvent être d'origines différentes.
Toutes ces causes sont appelées
agents stressants.
Les chocs affectifs, tels
que la perte d'un conjoint, provoquent l'altération, parfois même
l'effondrement des mécanismes de défenses
utiles à l'organisme pour lutter contre les maladies. Ce qui
entraîne, l'augmentation des affections graves.
On estime que le stress est la maladie des
civilisations modernes et qu'il est dû à une
mauvaise adaptation aux changements et aux agressions
psycho-émotionnelles. En fait, elle correspond à une demande
excessive d'adaptation. Cette adaptation, toutefois,
constitue un phénomène normal et la biologie du stress est une
biologie simple et ordinaire. Cependant la répétition
exagérée des mécanismes de défense est bien le
facteur pathogène.
Il faut savoir que, de manière
répétée, tels que:
Peuvent amener tout droit au
stress. Le docteur Henri Rubinstein le souligne très bien dans son
livre “La dépression masquée”.
o 3. Les réactions physiques du
stress
Dans la majorité des
situations normalement assimilées, les
réactions de l'organisme se traduisent plutôt normalement. Elles
sont relativement bien acceptées et le sujet s'adapte
très bien au changement et à une nouvelle
adaptation. C'est ce qu'on appelle le bon stress. Lors d'une
émotion, il y a obligatoirement le stress et ses
inévitables réactions physiologiques provoquées par
celui-ci. Il peut s'agir d'un rythme cardiaque accéléré,
de la libération des acides gras ou une augmentation de la
glycémie.
Lorsque les capacités d'adaptation
dépassent la résistance de l'organisme, c'est le stress
destructeur. Ce peut être l'usure des organes, et l'apparition de
maladies et symptômes comme les exemples
cités dans le paragraphe “2. Les causes du stress”.
<<En apparence maladie des temps modernes, le stress
propose un modèle biologique d'explication des symptômes
pathologiques en faisant intervenir les composantes normales des
mécanismes de défense et d' accommodation qui
contrôlent l' adaptation de l'organisme;
phénomène normal, dont la répétition
exagérée constituerait bien le facteur pathogène. (Dr
Henri Rubinstein, ‘La dépression masquée’)>>
Les spécialistes du stress ajoutent, à juste
raison, que tout le monde est plus ou moins stressé,
mais que bien entendu nous ne tombons pas tous malades et ne faisons pas tous
une dépression pour autant. Il faut
seulement savoir que le stress n'est qu'un des éventuels facteurs
possibles qui peut déclencher ces symptômes.
4. Le stress nuisible
Le stress est devenu un mot "très à la
mode". Il est considéré comme faisant partie intégrante
de notre vie quotidienne. Le terme est
utilisé pour un oui ou pour un non dans les conversations, pour
expliquer tout ou presque tout de ce qui nous préoccupe. Celui qui se
dit non stressé, éveille la curiosité de l'entourage. On
finit par se demander s'il "est normal" ou s'il ne descend
pas d'une autre planète.
Car pour la majorité des
individus, le stress est leur compagnon permanent dans la vie
de tous les jours.
Il semblerait que tout le
monde l'accepte comme un état de fait , sans
songer une seconde qu'il pourrait y remédier et améliorer ainsi,
son confort psychique et physique.
Dans le monde du
travail , tentez de vous rappeler le nombre de fois où, au
cours de la journée, vous entendez ou prononcer vous-même, le mot
"stress".
De même dans votre milieu familial
Ce genre d'irritation et ces petits tracas peuvent
provoquer un état de stress chez certains
individus.
Il est vécu
dans le contexte dit "normal", car ce sont des situations de courte
période et non dans la continuité.
Toutefois, ces moments de stress trop souvent répétés
peuvent entraîner un affaiblissement des défenses physiques et
psychologiques. C'est un stress nuisible. Il faut donc travailler mentalement,
pour apprendre à le contrôler et le gérer. Les situations
données en exemples au-dessus, sont des situations auxquelles vous
n'échapperez pas, que vous ayez le stress ou non. Si nous tentons de
comprendre ce qui en réalité nous provoque ce
stress, nous aurons la chance de réduire les dégâts.
Bien d'autres situations plus importantes, tels qu'un
décès, une perte de travail, un accident, une maladie, une
séparation, un divorce etc. peuvent provoquer un stress plus difficile
à supporter. Il peut entraîner des symptômes plus graves,
parce que vécues de manière plus constantes (plusieurs jours,
des mois ou voire des années). Il peut conduire tout droit à la
dépression ou déclencher des maladies et
somatisations s'il n'est pas consciemment géré,
ni contrôlé. Pour ces cas, si un divorce ou un
décès ne sont pas surmontés au-delà d'une
durée relative à deux ans, voire trois, durée souvent
constatée pour retrouver un équilibre et refaire surface, il est
conseillé de se faire aider psychologiquement et parfois
médicalement. J'insisterai, étant donné la gravité
et l'intensité de l'émotion. Le stress
entraîne une diminution des défenses, aussi bien psychiques que
physiques. Pour ces cas de grandes souffrances liées
à la perte d'un être cher, il est souhaitable de se faire suivre
dès le début, de façon à mieux supporter le temps
et vivre son deuil . Cependant, je n'approfondirai pas sur
ces cas plus importants, car mon prochain texte, fatigue et dépression, sera sur le sujet.
Pour le stress plus courant, on remarque, que c'est presque
toujours avant la situation, l' action ou la rencontre que le
stress se vit le plus intensément.
Le fait de projeter
à l'avance ce que nous allons devoir dire ou faire, alors que nous
n'avons pas encore vécu ce moment, provoque un
état de stress. On anticipe l'action, on l'imagine, on
la prépare, la tension monte, le pouls s'emballe, on s'irrite. Il
arrive même, que l'on aggrave la scène, on la
transforme et si souvent pour rien ! En effet, il est parfaitement inutile de
se provoquer un stress puisque souvent l'action ne se passe pas comme nous
l'avions prévue. Si nous pensons que le stress est un
phénomène inévitable, nous le validons dans notre
esprit, nous lui ouvrons toutes grandes les portes pour le
laisser nous envahir tout entier. Il faut se mettre dans la tête que le
stress peut et devrait être évité si nous prenions
davantage en compte nos émotions et les
véritables raisons qui nous y conduisent.
o 5. Le stress utile
Nous savons à présent que si nous sommes
confrontés à une situation ou un changement qui nous pose des
problèmes, sans nous poser de question ni faire aucun travail mental,
nous serons victimes du stress nuisible. Au lieu de dire:
"Untel devrait changer, cette situation devient intolérable, je ne
supporte plus, ça me tresse" etc. Il serait préférable de
se dire: "c'est moi qui dois changer !" Car paradoxalement,
si nous pensons que notre stress est provoqué par les autres, celui-ci
ne fera qu'augmenter.
Si par contre, nous acceptons ces
changements ou nos préoccupations en agissant de façon
réfléchie. En essayant d'y faire face avec le principal souci
d'y remédier. De savoir comprendre la véritable
raison de notre préoccupation. En sachant que c'est à nous et
pour nous-mêmes de faire ce changement, nous devenons plus forts, plus
tranquilles. Notre stress peut se transformer en une véritable
motivation qui nous donnera la stimulation pour agir.
Maîtriser son problème, même si cela n'est
résolu qu'en partie, nous aide à mieux nous sentir, à
éviter les désagréments physiques et à mieux
travailler sur nous-mêmes. Nous devons apprendre à nous parler
intérieurement, de manière à transformer nos
émotions négatives en une émotion
intérieure positive par l' auto-stimulation. Tenter de
comprendre les raisons pour lesquelles tous ces facteurs externes nous mettent
dans cet état de stress.
Nous pourrons dire alors, que
notre stress est un stress utile et motivant pour nous-mêmes. Nous
verrons plus loin les méthodes qui peuvent nous aider à changer
et améliorer notre vie en utilisant notre stress.
6. Lieu de naissance du stress
Le
stress ne naît pas à l'extérieur de nous, mais provient
bien de l'intérieur. Il se développe et jaillit tout droit de
notre pensée.
<< Nous
décidons nous-mêmes de ce qui est stressant et de ce qui ne l'est
pas. Pour certains, le jeu est extrêmement stimulant; pour d'autres, il
peut entraîner la dépression nerveuse. Pour certains le but de la
vie est d'avoir des enfants; pour d'autres, les enfants représentent
une trop grande responsabilité. Pour certains, assister les victimes de
viol constitue une noble cause; pour
d'autres, c'est une source d'angoisse. Tous ces
exemples, et vous pouvez vous en imaginer bien d'autres, sont neutres; ils ne
sont pas en soi porteurs de stress. (Décidez d'être heureux, de
Richard Carlson, chez InterEditions)>>
Si nous nous
persuadons que le stress vient de l'extérieur, nous l'acceptons comme
quelque chose d'inévitable. Par le simple fait de cette
pensée, comme je l'ai expliqué plus haut, nous
nous mettons dans les conditions requises pour le subir. Nous donnons
crédit au stress parce que nous sommes persuadés que ce sont les
autres, les événements ou les
situations extérieurs à nous-mêmes qui en
sont les seuls responsables. Nous dépensons toute notre
énergie pour tenter de trouver le moyen de
régler la situation ou le conflit. Et, bien entendu,
si nous n'y parvenons pas, nous persisterons à leur accorder la
responsabilité de notre continuel état
stressant. En se cantonnant à cette conviction, nous alimentons notre
stress et ne réglons pas pour autant la situation. Tout au moins chaque
fois qu'un fait quelconque se reproduira, ce sera l'éternel
recommencement du stress.
Tous les spécialistes
s'accordent à dire, que nous devons apprendre à venir à
bout de notre stress.
On connaît des personnes qui ont une
vie énormément remplie, qui cumulent vie
privée, vie professionnelle avec entre les deux de multiples autres
activités et qui pourtant ne connaissent pas le stress. Par contre,
d'autres, qui ont une vie plus paisible, plus tranquille, ressentent un stress
dès qu'un événement ou un changement se
produisent et viennent perturber leurs petites habitudes.
Ce qui
prouve bien que le stress naît bel et bien de notre façon de
penser, de notre perception personnelledes
choses et des événements, et non de
l'extérieur.
o
7. Les moyens pour combattre le stress
<<
La pensée est au stress ce que l'eau et le soleil sont à notre
jardin. Lorsque nous pensons ou nous focalisons sur quelque chose, l'objet de
nos pensées se développe et notre sentiment d'insatisfaction
nous semble plus justifié. Si nous percevons quelque chose comme
irritant, nous pouvons transformer, en y pensant trop, cette irritation
mineure en une énorme source de stress. C'est pourquoi tant de gens se
laissent troubler par des futilités. Si l'on ignore le mécanisme
de la pensée, il est facile de donner aux choses une importance
démesurée. (Richard Carlson, Décidez d'être
heureux, InterEditions)>>
De se "monter la tête" en
ruminant une situation qui nous préoccupe, fait monter le
baromètre du stress. Parfois et même trop souvent, comme je le
précise à plusieurs reprises dans le texte, on anticipe une
scène qui risque de ne pas avoir lieu. Nous fabriquons et alimentons
une série de pensées et d'irritations qui favorisent notre
stress. Je pense que maintenant cela vous paraît très clair et
que nous allons pouvoir donner une série d'éléments qui
vous aideront à faire ce travail mental.
Voici
différents moyens pour vous aider à combattre
le stress:
a. Faire une liste pour vous
rappeler ce qui a provoqué votre stress. Comme par exemple:
Tentez, par vos
impressions écrites et personnelles, de reconstituer, si vous le
pouvez, les véritables raisons qui vous stressent à travers ces
situations désagréables. Quelles sont vos
émotions et vos pensées qui
jaillissent à ce moment précis ?
Il est possible
qu'au début votre travail ne soit pas très concluant. Ne
désespérez pas et ne capitulez pas, vous verrez que petit
à petit, ce procédé est une écriture
remède qui deviendra de plus en plus constructive.
b. L'autosuggestion ou l'auto-stimulation
Lorsque vous aurez trouvé une ou deux raisons qui ont
l'habitude de vous stresser, faites la pratique de l'autosuggestion. Au besoin
faites encore une liste de ce qui vous semble être la meilleure formule
pour vous stimuler à combattre votre stress.
Voici
quelques exemples (selon bien sûr vos propres situations):
En vous motivant
de cette manière, vous vous projetez dans une action vers vos
objectifs choisis . Cela vous empêche dans un premier
temps, de vous laisser envahir par le stress. Dans un deuxième temps,
cela vous stimule à obtenir réellement le but
choisi.
c. La Visualisation
C'est
un excellent travail qu'il ne faut pas négliger. En effet les
images mentales activent les facultés visuelles et
spatiales du cerveau droit. Vous pouvez très bien en vous
répétant des phrases stimulantes, ou en lisant votre liste,
visualiser en même temps. Ce procédé ne fait qu'amplifier
et déterminer vos futurs objectifs .
Conclusion
Quelque soit le degré de stress éprouvé, il est indispensable
d'éviter le stress nuisible ou tout au moins d’apprendre à
l’utiliser pour permettre d'agir si celui-ci est présent.
C’est le moyen d’accroître l’ énergie
disponible pour l’action .
Les méthodes
consistent à déjà admettre que notre stress vient de
nous. Elles consistent à ne pas nous laisser perturber par des
situations qui nous ont toujours dérangés par le passé et
qui nous dérangent encore aujourd'hui. Il faut admette que seules nos
émotions et nos pensées sont les réelles sources de notre
stress nuisible. C'est le premier pas pour le dépasser et nous en
débarrasser. C'est après un travail de recherches personnelles
sur nous-mêmes par l'auto-stimulation verbale et visuelle que nous
arriverons à nous libérer progressivement de ce qui provoque
notre état de stress. Car même si nous ne parvenons pas à
trouver les causes réelles de notre stress, parce que
parfois trop lointaines ou floues, nous pouvons cependant le gérer et
le contrôler par l'autosuggestion et la visualisation.
Ne
vaut-il pas mieux trouver la cause et les véritables raisons et
s'appliquer à y remédier, plutôt que d'être
obligé de soigner le mal provoqué par le stress ?
Auteur
Marie Isabelle Murat
Créé le 27 avril 1999
Bibliographie
Dictionnaire de
Psychologie
Norbert Sillamy
Éditions Larousse
La dépression maquée
Docteur Henri Rubinstein
Éditions J.C Lattès
Décidez d'être heureux
Richard Carlson
Éditions InterEditions
Définitions
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définitions des termes en gras dans le texte.
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