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Nouveautés du Glossaire (28)
Suite de Nouveautés du Glossaire (27)
Mots définis entre le
20 Juin 1999 et le 20 Juin 1999.
Château de Talaru . texte. (a) Le château de Talaru, forteresse du
XIII ème siècle, faisait de Chalmazel (92920)
un bourg féodal. Il est un symbole des
contradictions féodales , par la proximité des
châteaux de Sauvain , de Couzan, de
Marcilly-le-Châtel, de la Bastie d’Urfé, de
Saint-Romain-le-Puy et de
Verrières-en-Forez (Soleillant, Beauvoir),
malgré la présence des Barons à
Écotay et celle des Comtes du Forez à
Montbrison .
(b)Le château de Talaru est
impressionnant par sa masse compacte et par ses mâchicoulis. Ce
véritable château-fort comme les aimait Eugène Emmanuel
Viollet-le-Duc (1814-1879) comporte pourtant une galerie Renaissance et des
vitraux de valeur.
(c) Contexte artistique et symbolisme.
L’époque de la construction du château est celle du
développement de l’art des vitraux. L’histoire du vitrail
hésite entre le style monumental (comme à Reims) et celui de
l’ enluminure (à la cathédrale de
Troyes). Parmi les verrières, réalisées entre 1215 et
1255, à la cathédrale de Bourges, un merveilleux vitrail
décrit l’Apocalypse de Saint Jean. Ce thème est celui du
millénarisme que l’on retrouve dans de nombreux
mouvements populaires scandés par les projections mathématiques
de Joachim de Flore et motivés par la grande peur de
Gengis khan . Un “Vitrail de la Passion”, de la
même époque (celle de la diffusion du Libre
Esprit ), est aussi dans la cathédrale de Bourges. Les
vitraux de la chapelle du château de Talaru, comme ceux de
l’église de Chalmazel, sont de Théodore Gérard
Hanssen.
(d) Symbole politique. L’architecture joue un grand
rôle dans le spectacle social sans lequel il n’y
a pas de domination durable. Tandis que les seigneurs qui ont
fait construire Le Chevallard à
Essertines-en-Châtelneuf tiennent la terre et les serfs, ceux de
Chalmazel ont un rôle a jouer dans les alliances matrimoniales et
militaires qui font basculer les régions d’un patrimoine familial
dans un autre.
Voir Biens de luxe .
Texte Des Marchés et des Métiers.
Justification pratique de la
féodalité . (a) Foin des justifications religieuses,
politiques et militaires, les Jacqueries et les émeutes populaires,
même temporaires et vouées à l’échec,
montrent que “ventre affamé n’a pas d’oreille”.
Dans ces instants où le retour du refoulé ,
poussé par la défiance, se fait très
fort, toutes les autres justifications de la domination sont
momentanément oubliées quand la servitude
volontaire est désactivée.
(b) Dans ces
“instants de vérité”, la seule justification
pratique de la féodalité est celle de tenir la terre face
à l’envahisseur et de donner un accès au sol pour les
communautés rurales politiquement dominées. En période
d’accroissement démographique, la pratique des
essarts ou des défrichements forestiers est la
justification pratique, sans phrases, de la féodalité. Cela
suppose soit la capacité seigneuriale de faire des
“avances” au sens de Quesnay, soit simplement la
possibilité idéologique de laisser faire les initiatives
paysannes. En somme, les justifications pratiques de l’Ancien
Régime annoncent les nouveaux statuts du Tiers état après
la Révolution Française. Les uns voudront devenir des
entrepreneurs indépendants sur le marché. Les autres voudront
vendre leur force de travail à qui fera les
investissements et à qui leur fera l’avance du salaire
nominal . Quelle est la justification pratique du capitalisme
aujourd’hui ? Quels sont les équivalents contemporains des
essarts ? L’employabilité
(c) En cas de vacance de
la noblesse , les défrichements sauvages, les
résistances paysannes armées aux invasions ou l’afflux des
bras disponibles vers les monastères montrent, par l’
ouverture de la noblesse qui l’accompagne parfois, que
la servitude volontaire suppose un minimum de justification pratique à
l’état de fait. Quand la domination comme
principe ne fonctionne plus comme discours de
vérité ou comme principe
d’intelligibilité , il lui faut un minimum de
principe d’organisation pour se maintenir.
Voir
Le Château des Sept Portes . Jeanne
d’Arc . Noblesse. Lettres de
noblesse . Quartiers de noblesse . Ouverture
de la noblesse . Le Chevallard .
Réaction nobiliaire . La Chaise-Dieu
.
Essarts. texte.
(a) Les essarts désignent des terres essartées,
c’est-à-dire défrichées par brûlage ou par
arrachement du couvert végétal. Elles sont ensuite
employées à la culture ou à l’élevage. Dans
la toponymie (les noms des lieux), les défrichements se nomment:
Essarts, Noailles, Usclades ou Tronches. Celui qui fait la tronche est un
défricheur. Dans les Monts du Forez , le nom du
village d’Essertines-en-Châtelneuf, où se trouve Le
Chevallard , est tout un programme d’
essaimage ou d’ ouverture de la
noblesse .
(b) Pour les serfs des domaines
féodaux, le défrichement n’est pas un simple
problème de mise en valeur de nouvelles
terres. La division politique du travail n’est pas une
simple division technique du travail . Car le
défrichement sauvage est interdit aux Jacques. Il se fait toujours au
détriment d’un territoire de chasse jalousement gardé pour
sa valeur symbolique. Il n’est pas question de toucher à la
“réserve” seigneuriale. Pas plus que le serf ne
sacrifierait son lopin (hortus ou jardin). La réserve est au domaine ce
que le Parc est au Château de Versailles. Le Parc est un Écrin
pour le Château qu’il contient. L’un est le symbole de la
culture, l’autre est le symbole de la
nature, dominée. A fortiori le Parc des Écrins
pour la culture de l’alpinisme issue des aristocrates anglais.
(c) Ce sont généralement des moines
(bénédictins le plus souvent) qui obtiennent d’un seigneur
le droit (la protection) d’installer une abbaye dans un
“désert”. Cet établissement est celui d’un
nouvel ordre ou celui d’une dépendance. Dans les
deux cas, la fonction religieuse remplace le
chaos naturel par un ordre culturel. Ce n’est pas le
rôle du manant d’établir l’ordre (prêtre) ni de
maintenir l’ordre (guerrier). C’est lui, le producteur fertile du
produit net , qu’on maintient en place. Rejoindre une
abbaye est, pour un serf, un moyen de coloniser de nouvelles terres. Mais cela
suppose que le seigneur soit trop affaibli pour faire usage de son droit de
suite ou trop attaché aux bénéfices de l’abbaye
pour y voir ombrage, puisque les serfs sont “attachés à la
glèbe”.
(d) Dans la seconde moitié du XIII
ème siècle, les seigneurs remplacent les
corvées par un cens ou une redevance
en monnaie, les lopins ou jardins des serfs se réduisent et la
misère des travailleurs des villes marchandes et artisanales provoquent
des troubles (Bruges, Douai, Tournai, Provins, Rouen, Caen, Orléans,
Reims, Béziers, Toulouse). Tout ceci manifeste une très grande
difficulté à mettre en culture de nouvelles terres. Il semble
que les raisons cumulées soient hautement symboliques (dont la
réserve ou domaine réservé, l’institution et le
Parc). Si le seigneur n’a pas les moyens de faire les
“avances” pour parler comme Quesnay , les essarts
spontanés des serfs remettent en cause toute la justification
pratique de la féodalité .
(e) Divers.
Marguerite Des Essarts est la seconde épouse d’Étienne
Marcel, fournisseur de la cour de Philippe VI. Charlotte des Essarts est,
avec Gabrielle d’Estrées, une des nombreuses “amies”
du roi Henri IV. Herberay des Essarts est le traducteur portugais de
François Ier. Fabre des Essarts est un auteur
ésotérique.
Voir Roche-en-Forez.
La Chaise-Dieu . Fertilité.
Domination comme principe .
Guillaume
Dufay . (A) L’homme.
(a) Guillaume Dufay (né
à Fay près de Cambrai vers 1400; mort à
Cambrai, le 27 novembre 1474) est un spécialiste de l’art
polyphonique au XV ème siècle, l’Ars
Nova.
(b) En 1409, il est enfant de choeur à la maîtrise
de la cathédrale de Cambrai. Il aura pour maîtres Nicolas Malin,
Nicolas Grenon (mort vers 1449) et Richard de Loqueville.
(c) En 1417,
peut-être a-t-il suivi Pierre d’Ailly (évêque de
Cambrai) au Concile de Constance. Toujours est-il qu’en 1420 Guillaume
Dufay est à Rimini au service des Malatesta. En 1428, il fait son
entrée à la cour pontificale.
(d) En 1451 il est le
“chantre illustrissime de monseigneur le duc de Bourgogne”,
Philippe le Bon.
(e) De 1453 à 1458, Guillaume Dufay est un
proche de Louis de Savoie et d’Anne de Chypre, son épouse. Ceci
lui vaudra le surnom de “musicien du pape et des princes”.
(B) L’oeuvre. Ayant servi des cours laïques ou
ecclésiastiques, l’oeuvre de Dufay va des messes à trois
voix aux chansons à boire. Certaines de ses oeuvres
sont révélatrices des alliances entre les familles
régnantes. “Resvellies vous et faites chiere lye” (mariage
de Carlo Malatesta le Jeune avec Vittoria Colonna, nièce du pape Martin
V). “Vasilissa ergo gaude” (mariage de Théodore, fils de
l’empereur byzantin Manuel II Paléologue, avec Cléofe
de Malatesta). ”Adieu ces bons vins de Lannoys” quand il
quitte cette région. “Missa sine nomine” (1420).
“Missa Sancti Jacobi” (1426-1428). “Lamentatio Sanctae
Matris Ecclesiae Constantinopolitanae” (1454, à quatre voix,
d’après Jérémie). “Missa
Sancti Antonii Viennensis” (1435-1440). “Missa
Caput” (1440). “L’Homme
armé” (1450-1460) un thème qui fera flores.
“Ecce ancilla Domini” (1463). “Ave Regina Caelorum”
(1464). Mais aussi “La belle se siet au piet de la tour ” ou
“Mon cuer me fait tous dis penser”.
(C) Le symbole. A
défaut d’autoriser la percolation des
émotions , la totalité
chrétienne se consacre à l’
élévation des
émotions après le refoulement des pulsions.
On accentue ainsi la coupure du verbe et de la chair .
(a) Le chant, polyphonique ou non, est un bien de luxe
. Le chantre assure un service liturgique. Il remplit une fonction
sociale de sublimation. Déjà avec
Les Muses , encore avec l’Ars Antica de Guillaume de
Machaut ou Adam la Halle, il joue un rôle considérable dans le
spectacle social . Dans toute la
Chrétienté, papes, évêques,
abbés se doivent de tenir leur rang dans
l’élévation vocale. Mais on n’élève
pas la voix comme un rustre qui regroupe ses bestiaux ni comme un chef
guerrier qui entraîne ses troupes. Château pontifical pour
château royal, la Chapelle est au
prêtre ce que le Parc est au
guerrier. Le Concile de Constance fut l’occasion
d’un potlatch dans ce domaine. D’autant que
l’Église tient en grande méfiance les
instruments de la musique païenne, dédiés à
Apollon, à Dionysos, à Mars
(Arès) ou pire à Sapho.
(b) Des
seigneurs font pratiquer l’ art du chant dans les
châteaux où ils ont Choeur et tiennent Cour.
Gilles de Rays qui aimait les voix des enfants de jour
(à la chapelle) comme de nuit (à la chambre de
torture) n’était pas en reste. Il tenait son
rang et son titre de maréchal de France, par les
mystères qu’il offrit à Notre-Dame et
à Jeanne d’Arc à Orléans en 1435.
(c) Dans
les pays de langue germanique, le Minnesang a permis à
plus d’un Ministérial de faire carrière
et d'accéder ainsi à la noblesse des armes.
(d) Plus tard, Louis XIV donnera une place considérable au
ballet et à la musique (Lully, Marin Marais, Campra) dans les
manoeuvres politiques de Versailles. Faites revenir le Soleil,
Farinelli ! implorera Philippe V d’Espagne au château de
la Granja.
Voir Chapelle Sixtine .
Farinelli. Il Castrato .
Jérémiade. Ubi Caritas .
Chant des sirènes . Orphée.
Vacance de la noblesse . (a) La
noblesse avait un rôle de domination
sur les populations serviles des communautés rurales des
fiefs dont elle avait la tenure
féodale . Tenir les serfs, exiger la
corvée, éviter les fuites ou les défrichements sauvages,
protéger le domaine des invasions proches ou lointaines, telles
étaient la fonction guerrière de la domination sans phrase. Il
s’agit de la violence physique , celle qui
s’exerce, ou celle qui montre sa force, dans un spectacle social
(tournoi, chasse à courre, chevauchées multiples) <<pour
ne pas avoir à s’en servir (Louis Hubert Gonzague Lyautey,
1854-1934)>>.
(b) La domination avec phrase ou la
violence symbolique , est celle qu’exercent les
prêtres de la Chrétienté
moyenâgeuse en justifiant le rôle du seigneur (à
l’image de “Notre Seigneur Jésus-Christ”) par une
fonction de protection voire d’évangélisation ou de
“bras séculier” dans le combat de l’
Inquisition contre l’hérésie. Ainsi la
corvée et les redevances se justifient par une division politique du
travail qui n’est pas encore un contrat social (Jean-Jacques Rousseau)
mais qui rentre dans un dessein divin.
(c) Une fois perçues les
redevances féodales que cette fonction de protection
prétendait justifier, il arrivait parfois dans certaines
régions, souvent dans d’autres, que les seigneurs et le service
d’ ost soient absents quand les invasions barbares ou
les grandes compagnies (Villandrando, Écorcheurs) ravageaient les
terroirs. Telle est la vacance de la noblesse. Les initiatives paysannes (dont
celle de Jeanne d’Arc ) lui répondaient par une
des causes de l’ ouverture de la noblesse .
(d)
L’inhibition des essarts en l’absence de grande
émotion populaire comme les nouveaux ordres monastiques, le
millénarisme ou les croisades des pauvres est une
forme endémique de la vacance de la noblesse ou des monastères.
Dans Le Nom de la Rose , le comportement de
l’abbé, campé par Michael Lonsdale, montre que le
défrichement et le sort des paysans voisins (dont la Rose dont on ne
connaîtra pas le Nom) ne fait plus partie ni de sa
motivation ni des mobiles de son
institution (une fois instituée).
Voir
Le Château des Sept Portes . Jeanne
d’Arc . Noblesse. Lettres de
noblesse . Quartiers de noblesse . Ouverture
de la noblesse . Le Chevallard .
Réaction nobiliaire . Justification pratique
de la féodalité . La Chaise-Dieu .
Le Chevallard . La mobilité et l’
ouverture de la noblesse dans le Forez
manifeste cette permanence de l’initiative paysanne pour sa propre
sécurité. Des fermes fortifiées comme “ Le
Chevallard ” sur la commune d’Essertines-en-Chatelneuf
(42940, le nom, <les essarts>)
Voir Le Château des
Sept Portes . Jeanne d’Arc .
Noblesse. Lettres de noblesse .
Quartiers de noblesse . Ouverture de la
noblesse . Vacance de la noblesse .
Réaction nobiliaire .
Fêtes et cuisines traditionnelles en
Forez . texte. (a) Le livre
illustré, “Fêtes et cuisines traditionnelles en
Forez” de Mireille Busseil et Suzanne Pommier (EdiLoire, 1997) raconte
les coutumes culinaires des Monts et de la Plaine du Forez.
(b) Une citation relative aux “escargots Sainte-Anne” donne
une idée de l’érudition et du mélange des
informations disponibles.
(c) Ces informations peuvent être
croisées avec le fait que si l’escargot est un apport
nutritionnel salutaire, la viande des cerfs, des chevreuils et des sangliers
qui parfois ravageaient les cultures est longtemps restée interdite aux
vilains par ceux qui les chassaient à courre puis au fusil.
(d)
Le spectacle social de la domination et
celui de la servitude volontaire passent avant la bien
hypothétique loi de reproduction automatique de la
société qui provoquerait le partage des nourritures
terrestres plutôt que celui des voeux pieux.
Voir
L’Astrée. La Diana .
Fourme. Domination comme principe .
Texte Communauté Rurale du Haut
Lignon.
Roche-en-Forez. (a) Les
Comtes de Forez qui ont abandonné leurs
prétentions sur le Lyonnais en 1173 et qui doivent contenir la
puissance des châtelains de Couzan entre 1108 et 1226, investissent les
Monts du Forez . Dès 1201, ils confient à des
moines de l’abbaye de la Bénisson-Dieu (en Roannais) des
pâturages autour de Roche-en-Forez. A la même époque est
construit le Château de Talaru à
Chalmazel.
(b) Nous avons une relation indirecte de
ces défrichements, essarts ou essertines par les
écrits d’Anne d’Urfé, dans son “Portrait du
Pays de Forez”. Le texte est écrit trois siècles plus
tard. Mais on y voit les forêts, les pâturages qui les remplacent,
les vaches qu’on y élève et l’usage du lait qui en
est fait.
(c) Le fromage de
Roche-en-Forez a donné plusieurs variétés dont la fourme
d’Ambert et la fourme de Montbrison, qui comme son nom l’indique,
est produite à Sauvain. Chacun son truc. Sauvain a son
“Musée de la Fourme et du Sabot” tandis que
Montbrison a celui de la poupée (GéGé).
Quand à “l’eau de Roche”, celle qui coule claire et
limpide, c’est celle du Probois qui se jette dans le Vizézy avant
d’arroser Montbrison. Les scieries y sont encore nombreuses et les
sources ne manquent pas.
(d) La ferme fortifiée ou le
château féodal rural du lieu-dit Le Chevallard
(Essertines-en-Chatelneuf) n’est séparée du bourg de
Roche-en-Forez que par les pentes du Chaudabrit (1077 m) face au mont
Sémiol (1021 m, aujourd’hui point de départ de
parapente). Dans ces parages, les alternances de
défrichements et de reprise du couvert boisé ont
multiplié les prairies dans les pins et les sous-bois de myrtilles,
selon la proportion de souches en décomposition. De nombreuses fermes,
isolées dans des bois profonds, sont autant d’occurrences de ce
symbole qu’ Henri Pourrat nomme Le
Château des Sept Portes .
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Créé le 29 Mai 1998
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