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Nouveautés du Glossaire (30)
Suite de Nouveautés du Glossaire (29)
Mots définis entre le
21 Juin 1999 et le 25 Juin 1999.
Pastorale. (a) La pastorale
est un genre littéraire créé en Espagne par la
“Diana” (1559, 1561) de Jorge de Montemayor (vers
1520-1561) et introduit en France par L’Astrée
(1607-1629) d’ Honoré d’Urfé
(1557-1625). Il fut raillé par Molière (1622-1673) et
Jean-Baptiste Lully (1632-1687) dans “Le Bourgeois Gentilhomme”
(1670) où Monsieur Jourdain chante:
(b) Le mouton
et le tigre, l’agneau et le loup, le pâturage et les bois,
opposent la culture humaine à la
nature sauvage comme à la ville inhumaine où
l’homme est un loup pour l’homme. Les pastorales se
déroulent dans une culture qui tient lieu de nature. Les prés
sont le lieu d’un bonheur à portée de réalisation.
Les forêts sont le symbole de la fascination et du danger. C’est
dans la forêt que s’aventure Actéon. C’est là
qu’il voit la merveilleuse beauté de
Diane chasseresse . Mais elle le fait dévorer par ses
chiens. Diane ou Artémis, la
vierge farouche, est aussi le prénom de Diane de
Châteaumorand, le grand amour d’Honoré d’Urfé.
Au pays d’Urfé, on raconte (“La légende dorée
forézienne”, Anne Carcel, Robert Bouillier, Musée Alice
Taverne, 1994, Ambierle) que la femme qui épousa
successivement les deux frères, Anne
d’Urfé d’abord puis Honoré ensuite, avant
de les quitter tous deux, était <<douée d’une telle
chasteté qu’elle esgale la déesse des forests qu’on
honore de son nom.>>. Et en Forez, on s’y
connaît en frondaison comme en chasse !
(c) De fait,
l’amour platonique est au coeur des pastorales. Plus exactement, comme
dans les pastourelles, on y chante un amour , qui pour
être un amour physique , n’est fait ni de la
domination du seigneur sur la bergère ni de la
séduction de la belle paysanne par les biens
de luxe du bourgeois de la ville. Cette inspiration sera encore celle
du Gaspard des Montagnes d’ Henri
Pourrat . Au contraire, mettre des bottes et mettre
du foin dans ses bottes , c’est de là que
viendront les malheurs d’Anne-Marie Grange et
l’impossibilité de son mariage avec Gaspard.
(d) Le genre
de la pastorale est présent dans de nombreuses cultures. Il met
toujours en scène des bergers. Ce ne sont pas toujours des moutons
qu’ils gardent. Radha, la favorite de Krishna, est une jeune Gopi, une
vachère. En Angleterre, depuis la fin de la Guerre des Deux-Roses, le
licenciement des suites seigneuriales et la suppression des cottages de
laboureurs, par des bergers producteurs de laine pour Calais, Thomas
More avait dénoncé ce pays d’
Utopie où <<les moutons mangent les
hommes>>. Mais ces bergers ne pratiquent ni la culture du sol, ni la
guerre. Ils n’appartiennent ni à la classe servile des
producteurs ni à la classe dominante des
guerriers . Ils échappent ainsi, mais seulement dans
l’imaginaire, à la division politique du travail
. Ces bergers ne font pas la guerre mais ils dissertent sur l’
amour.
(e) Quand elle ne devient pas un genre de
récupération, une mode littéraire, la
pastorale est une critique de la hiérarchie
auto-reproductible , de ses contraintes dans les coeurs et de ses
méfaits dans la société. Ces contraintes n’ont rien
de mystérieux pour Honoré d’Urfé et pour sa
famille. Depuis que François I er a repris leur titre aux
Comtes de Forez , il a instauré un bailli de la
noblesse de Forez. Et depuis Claude
d’Urfé , le constructeur de la Bastie
d’Urfé , dans sa famille, on est bailli de père
en fils. Anne d’Urfé , le frère
aîné, ira dans le métier de guerre. Il sera capitaine du
château de Montbrison. Il épousera Diane
de Châteaumorand , la fille d’un riche et puissant
seigneur de la région. Honoré, le cadet (Antoine, qui a vingt
ans de moins qu’eux, compte pour du beurre), ira dans les ordres, car la
famille à des droits sur des abbayes et sur des chapitres.
Hélas, c’est Honoré qui aime à la fois la guerre et
Diane de Châteaumorand. Anne aime la religion et Marguerite de
Lupé. Pourtant il est bailli du Forez en 1574, par la mort de son
père. Le Duc de Nemours, la Ligue et Henri IV les pousseront à
faire une de ces permutations qui font l’histoire du Forez. Anne fera
annuler son mariage par le pape, Honoré, chevalier de Malte, sera
réduit à la vie civile avant d’épouser sa belle
et... de se séparer d’elle. C’est pourquoi, les bergers des
pastorales ne sont ni prêtres, ni guerriers ni laboureurs. La pastorale
est une longue dissertation sur l’amour et sur la
mariage parce que, d’emblée, ils ne sont pas
compatibles.
(f) D’un point de vue ethnique, la
pastorale se déroule chez des peuples pasteurs. Mais ces peuples
n’existent pas concrètement. Ils pourraient être les
nomades des steppes, si de temps en temps n’apparaissait pas un
empire des steppes . Les peuples bergers des pastorales
n’ont pas la tentation de fonder des dynasties chez les peuples
cultivateurs. C’est pourquoi ils ne sont pas des
cavaliers ni des grands nomades. Les bergers des pastorales
poussent leurs troupeaux ou les suivent à pied. Ils pourraient
appartenir aux peuples amérindiens dans lesquels Pierre Clastres voyait
“La Société contre l’État”. Alors, ce
serait avant l’introduction du cheval domestique par
les Espagnols qui suivent Christophe Colomb, quand les
travois étaient tirés par des chiens. Mais ces
peuples (Sioux, Cheyennes) ne sont pas des bergers, ce sont des chasseurs. Les
peuples qui se rapprochent le plus des conditions requises sont les lapons et
leurs troupeaux de rennes. Mais un seul d’entre eux est entré
dans la mythologie, très récente, le Père Noël, ses
rennes et son traîneau. Le mode de vie des autres semble trop dur. Et
puis les rennes rappellent les chevaux. Les pastorales supposent plus de
prairies, plus de sources et moins de neige.
(g) Les sources qui
jaillissent, les rivières auprès desquelles on se promène
et à qui l’on confie volontiers ses sentiments, ses regrets, ses
espoirs et ses souvenirs, font partie des pastorales. A Diane, peut-être
trop chasseresse, doit se combiner Mélusine, un
être à corps de femme et à queue de serpent. Une femme
primitive, jaillie des sources, symbole d’un amour sans
péché, avant qu’elle ne donne d’un
côté Eve et de l’autre le
Malin serpent chassé par Apollon
sauroctone . A la fin de l’empire Romain, les gaulois
représentent des Jupiters cavaliers faisant écraser par leurs
chevaux des géants sans pieds (comme les
sirènes) mais à queue de serpent.
(h)
Les bergers et les bergères des pastorales sont des paysans libres,
sans seigneurs mais aussi sans labours. Ils ne gagnent pas leur pain à
la sueur de leur front. Ils ne sont ni Robinson Crusoé
, le naufragé solitaire avec ses chèvres, ni Waris
Dirie , la fleur du désert avec ses chameaux.
Ces deux héros sont deux prototypes, l’un
littéraire, l’autre contemporaine, du nomade
moderne . Les auteurs et les héros des pastorales ne peuvent
assumer les trois fonctions . Alors ils s’efforcent de
les éviter toutes les trois. C’est pourquoi la pastorale reste la
formulation anticipée d’une utopie, à laquelle il manque
un véritable mouvement d’émancipation et de
libération des tabous.
Voir La Diana .
Utopie n’est pas idéologie . Utopie
n’est pas illusion . Utopie n’est pas
mythe .
Apollon sauroctone . Apollon
chasseur de serpents. Fortement influencée par l’art de la
peinture, cette sculpture de Praxitèle montre le jeune
Apollon, “beau comme un dieu”, tuant
Python. L’horrible monstre des Enfers
qui donne son nom à la Pythie, n’est plus
qu’un petit lézard inoffensif sur le tronc d’un arbre.
(copie romaine du Vatican, Musée Pio Clémentino, à Rome).
Voir Mélusine. Grande
Mère . Pastorale. Glanum.
Mélusine. (a) Mélusine est une
fée. Curieusement, cette fée jaillie des sources est favorable
aux familles paysannes comme aux familles seigneuriales. Elle traduit une
bonne entente ou un état primitif d’avant la division
politique du travail entre les guerriers dominants
et les producteurs dominés.
(b) Mi-femme
mi-serpent, Mélusine n’est ni Eve ni le
Malin du péché originel . Elle
se rattache donc à la Grande Mère ou
Gaia qui précède les dieux masculins
(Zeus, Yahvé, Baal).
(c) Mélusine est la
protectrice de la famille de Lusignan. C’est Guy de Lusignan (1129-1194)
roi de Jérusalem (1186-1192) qui acheta Chypre à son
conquérant, Richard Coeur de Lion en 1192. La famille gouverna
l’île pendant trois siècles, tête de pont pour les
Croisades et relais des marchands de Gênes et de Venise. Chassés
d’Orient par les Ottomans, les Vénitiens prendront
l’île aux Lusignan.
(d) Art. Marie Catherine Le Jumel de
Barneville (1650-1705) qui épousa à quinze ans François
de La Motte, baron d’Aulnoy, âgé de 45 ans, est
l’auteur d’une “Histoire de Mira”, dont le
thème est la fée Mélusine. Le succès lui fit
encore écrire “Les Fées à la mode” et
“Les Illustres Fées” en 1698. A cette époque, les
livres de fées s’adressaient aux adultes. Est-ce seulement
à cause d’un mauvais jeu de mots, <<met l’usine en
faillite>>, que cette fée rurale a disparu pendant la
période industrielle ? Ou fut-elle chassée par la fée
électricité ? Quelques exceptions pourtant:
“Mélusine” (1920) est un roman du belge flamand
d’expression française Franz Hellens ou Frédéric
Van Ermenghem (1881-1972). Il fut le créateur de la revue “Le
Disque vert” (de 1920 à 1925). Moins connus que “Le songe
d’une nuit d’été” (1843), les “Contes de
la belle Mélusine” ont la même inspiration
chez Félix Mendelssohn-Bartholdy (1809-1847). Henri Gaidoz et
Eugène Rolland sont les folkloristes fondateurs de la revue
“Mélusine” qui publia 10 volumes de 1877 à
1912.
(e) Plus près de nous, Claude Louis-Combet (né
à Lyon en 1932), traducteur d’Anaïs-Nin, a publié
“Le Roman de Mélusine” en 1986. En présentant
les écrivains comme de faux prêtres, Claude
Louis-Combet retrouve peut-être le mobile ou l’inspiration commune
d’ Anne d’Urfé , d’
Honoré d’Urfé et de beaucoup de
pastorales.
Millénarisme. (a) Le millénarisme
est la Peur de l’An Mille. Le millénaire de la Passion du Christ
était situé en 1033. Toute cette époque est
marquée par le développement considérable des abbayes.
La Chaise-Dieu , par exemple, date de 1043. Mais le mouvement
se prolongera bien au-delà (Joachim de Flore ,
Apostoliques, Spirituels,
Dolciniens, Pénitents,
Béguins), jusqu’à ce que la Renaissance
laisse penser que c’était reparti pour un tour de mille ans.
(b) Cet anniversaire en chiffres très ronds, quasi-magique, se
combine avec la très nette perception d’un fossé social
(une fracture dirait-on aujourd’hui) entre les chrétiens de base
et les puissants, dont les papes. D’où les querelles,
publications (Ubertin de Casale ) et disputatios
(Michel de Césène ) sur la pauvreté du
Christ et de ses Apôtres, pour rappeler le souverain pontife à
ses devoirs. Le millénarisme est donc un mélange détonant
de pauvreté (moines mendiants) et d’eschatologie par sa
référence permanente au texte de l’Apocalypse.
Umberto Eco en donne une très bonne
illustration dans Le Nom de la Rose .
(c) La
pauvreté au XI ème siècle se développe parce que
les “ essarts” ou les déboisements ne sont
pas en proportion de la croissance démographique. Les
contradictions féodales , la valeur symbolique de la
forêt et de la réserve pour la noblesse
entretiennent les inhibitions au défrichement .
(d) Ainsi, malgré les affirmations des prêtres qui
prétendent en connaître les raisons, le populaire semble douter,
comme aujourd’hui avec la crise du travail
salarié, en l’existence d’une loi de
reproduction automatique de la société .
Favorites. texte.
Histoire. Comme celle des favoris , la liste des favorites
est longue.
(A) Chine.
(a) Wu Zhao fut la favorite de
l’empereur Taizong des Tang. A sa mort, elle se fait nonne. Elle est
rappelée à la cour. L’impératrice Wang la
présente en 654 à l’empereur Gaozong (649-683) pour lutter
contre la favorite du moment Xiao. Finalement, elle éliminera les deux
et leurs enfants pour devenir impératrice et imposer son fils Zhongzong
à la mort de son père. De fait, c’est
l’impératrice douairière qui règne. Dans la
très longue histoire de la Chine, elle est la seule femme à
avoir porté le titre d’empereur (huangdi).
(b) Yang
Guifei, cousine du premier ministre Yang Guozhong, fut la favorite de
l’empereur Xuanzong vers 750. La garde de l’empereur exigera la
mise à mort de l’un et de l’autre avant de combattre la
rébellion d’An Lushan (755-763).
(B) Egypte.
Ptolémée VIII Évergète II épouse sa
soeur, la veuve de son frère Philométor, tue son fils Eupator et
lui impose sa favorite Irène. Il viola puis épousa la fille de
sa femme (fille de son frère, fille de sa soeur) Cléopâtre
III.
(C) France.
(a)Trop riche face à trop de nobles
endettés à son égard, Jacques Cœur est
arrêté en juillet 1451 sous le prétexte d’avoir
empoisonné la favorite de Charles VII, Agnès Sorel.
(b)C’est pour la duchesse d’Étampes, la favorite de
François I er entre 1541 et 1544 que le Primatice vint d’Italie
pour décorer le château de Fontainebleau. Nous lui devons une
“ Charité romaine ” (cabinet des
Dessins, musée du Louvre).
(c)Louise de La Vallière,
Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart (1641-1707)
marquise de Montespan en 1667, puis Madame de Maintenon, vertueuse gouvernante
des bâtards de la précédente de 1669 à 1673, furent
les plus grandes parmi les favorites de Louis XIV.
(d)Tout comme
Madame de Pompadour, Madame Du Barry est la favorite de Louis XV. Le Roi
accorde volontiers son soutient financier au Duc d’Aiguillon, favori de
la favorite, pour se pardonner d’avoir reçu les faveurs de Madame
de Châteauroux, le rêve favori du dit duc.
(e) Madame du
Cayla, fille d’Antoine-Omer (1760-1811), est la favorite de Louis XVIII
(1755-1824) roi de France (1814-1815 et 1815-1824).
(D) Grèce.
(a) Agamemnon et Achille se disputent la captive favorite
d’Achille, Briséis. Il dormait sous sa tente avec elle. Il se
retirait seul sous sa tente, refusant de combattre, quand il était sans
elle. Les hippies ont repris l’idée et forgé le slogan:
“Faites l’amour, pas le Guerre !” (de Troie).
(b)
Campaspe, la favorite d’Alexandre, inspira un fort amour au peintre
Apelle qui fit son portrait et l’offrit au roi.
(E) Inde.
(a) C’est à une favorite, mais une
épouse favorite, Mumtaz Mahal, morte en 1631, que nous devons un
mausolée de marbre blanc, le Taj Mahall d’Agra, construit par le
jeune empereur moghol Shah Jahan.
(b) L’empereur moghol Aurangzeb
(1658-1707) fonda Aurangabad et fit construire un
mausolée pour son épouse favorite.
(F)
Portugal.
Pierre I er de Portugal , le Cruel, fait
assassiner la favorite de son père, Éléonore de
Guzmán, épouse une princesse française, Blanche de
Bourbon, puis prend Maria de Padilla pour favorite.
(G)
Littérature.
(a) Murasaki Shikibu (978, 1014), dame
d’honneur à la cour de Heiankyo (Kyoto), est l’auteur du
“Genji monogatari” ou “Le Dit du Genji”.
C’est à la fois un roman-fleuve et le chef d’oeuvre de la
littérature de cour Japonaise. Sur trois générations se
reproduit la fatalité de l’empereur dont la
favorite est la plus belle des femmes (mais roturière), dont le fils
commun est le plus beau et le plus valeureux des garçons, mais qui ne
sera jamais qu’un genji, un fondateur de clan mais un sujet de
l’empereur du fait de la jalousie de la cour.
C’est mieux que la reproduction sociale des
gueules cassées, mais cela nous parle bien de la même
société de refoulement des désirs.
(b) “La
Belle Favorite” (The Fair Favourite, 1638) de sir William Davenant
(1606-1668) exalte la chasteté et l’amour platonique.
L’Astrée, la pastorale d’
Honoré d’Urfé (1567-1625) est parue de
1607 à 1627.
(H) Religion.
La jeune Gopi ou
vachère, Radha, est la favorite et l’amante de Krishna.
(I) Musique.
L’Italien Gaetano Donizetti (1797-1848) a
composé l’opéra “La Favorite” (Lucien Petipa,
Carlotta Grisi) en 1840. Signe d’une époque
révolutionnaire, c’est la même année que “La
fille du régiment”.
(J) Architecture.
Le
château de “La Favorite” est le nom d’un palais,
inspiré de celui de Marly-le-Roi, construit par Gabriel Germain
Boffrand (1667-1754), élève d’Hardouin-Mansart, pour
l’électeur de Mayence.
Jasserie.
texte. (a) La montée en Jasserie est le nom
de la remue d’alpage ou de la transhumance dans les Monts du
Forez et les Monts d’Auvergne de l’autre
côté de Pierre-sur-Haute. C’est là
que se faisait la fourme (Roche-en-Forez,
Ambert, Montbrison), en été seulement, avant
que la production ne soit permanente dans les laiteries de
Sauvain et des alentours.
(b) Les Jasseries de Garnier
sont sur le vaste territoire de la commune de Saint-Bonnet-le-Courreau. Elles
se situent en face de la Roche Gourgon et sont visibles de la Pierre
Basanne . Accessible par la route, la première
d’entre-elles contient une auberge rurale où vous ne consommerez
que des produits de fabrication locale. Ni jambon de Parme, ni fromage de
Hollande, ni champagne de Californie (tous fameux), mais
fourme, briques aux laits de vache ou de chèvre, pain
de seigle, jambons et saucissons du Forez. Sans oublier le patia que “
Fêtes et cuisines traditionnelles en Forez ”
situe justement pour la montée en Jasserie.
(b) Malgré
l’exode rural, mais grâce à la mécanisation
(tracteurs, véhicules à quatre roues motrices, groupe
électrogène, panneau solaire, pile photo-voltaïque,
téléphone cellulaire), les Jasseries sont en bien meilleur
état qu’au temps d’ Henri Pourrat .
Certains textes du Réseau d’Activités à Distance
ont été composés, en ces lieux inspirés, sur un
ordinateur de poche. <<Au temps du grand Napoléon>>, quand
Gaspard des Montagnes et ses amis, la nuit de la Saint-Jean,
montent voir le lever du Soleil sur Pierre-sur-Haute, ils redescendent vers la
Jasserie de la Richarde.
(c) Pour comprendre ces lieux,
leur matériel, leur usage et la fabrication de la fourme, il faut
visiter, à la Maison Sauvagnarde, le Musée de la Fourme et du
Sabot. A côté du Château de Sauvain qui fut la
propriété du Préfet de Paris, Lépine, vous saurez
tout sur les traditions locales.
Auteur
Créé le 14
Octobre 1998
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