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Nouveautés du Glossaire (42)




Suite de Nouveautés du Glossaire (41)





Mots définis entre le 1 er Août 1999 et le 1 er Août 1999





Ruisseau manquant . texte. (a) A Verrières-en-Forez (à 830 m), dans les Monts du Forez , le village est inscrit au foyer d’une sorte de cirque naturel. Celui-ci a été creusé par le ruisseau de la Vidresonne et par quelques tributaires plus ou moins visibles, pas toujours permanents. Par exemple, un ru descend par le chemin qui monte du bourg de Verrières au Mont Genet (991 m). Il explique une partie de l ’érosion hydraulique de ce secteur.

(b) Pourtant, la route de Saint-Anthème (D. 496), entre Soleillant (840 m) et Montgenet (886 m), décrit une petite boucle vers le Nord. Elle contourne un joli vallon à pente douce. Le ruisseau que l’on s’attend à trouver, pour expliquer ce vallon, est manquant. Il ne reste qu’un vestige, plus bas. Un ru draine les eaux du vallon entre quelques blocs granitiques semés dans les près. Mais il n’a pas creusé le vallon de “la Paire”.

(c) C’est une branche de la patte d’oie de la route menant à Lérigneux et Roche-en-Forez qui occupe (plus ou moins) le lit abandonné du ruisseau absentéiste. Une partie des eaux de ruissellement des pentes du Mont Genet est maintenant dirigée vers un petit ruisseau qui alimentait les moulins du lieu-dit “Le Crozet” (846 m). Ce ru anonyme est un tributaire du ruisseau du Bouchat, lui-même tributaire du Cotayet (au pied du château des barons d’Écotay). Le ruisseau du Cotayet est lui-même tributaire du ruisseau de Moingt, un affluent du Vizézy, dans la Plaine du Forez .

(d) La cause de tout cela est l’ effondrement géologique de la plaine du Forez, à une époque proche de la formation des gisements de houille de Saint-Étienne (vers le Stéphanien). La plaine et le lit de la Loire s’effondrant de 500 mètres environ, certains ruisseaux se sont offert de belles cascades. Il a fallu du temps avant de remplir, de graviers, la fosse continentale sur 500 mètres d’épaisseur. Comme tout le monde, la Vidresonne s’est remise à creuser, mais en aval du Verrières. Son lit ancien étant plus long à rejoindre la nouvelle plaine, son érosion est plus réduite. Au pont de Lézigneux, elle est à 500 mètres d’altitude. Sous Mérigneux, elle est à 524 m. Dans le même temps, le Moingt, le Cotayet, le Bouchat et le ru du Crozet (donnons un nom à ce ru) avaient trouvé la chute plus vite et leur débit était plus fort. A force de recreuser leur lit vers l’amont, ils ont mené le “Crozet” a prendre la priorité sur la Vidresonne pour écouler les eaux du Mont Genet.

(e) Quelqu’un a du penser que cela n’était pas “normal”. “Normalement”, quand une eau a commencé à couler vers une rivière, elle n’a pas le droit de “partir” pour une autre. Sinon, comme expliquer le droit de suite sur les esclaves fugitifs ? Comment justifier que les serfs soient attachés à la glèbe du fief ? Il ne faut pas abuser avec la notion de droit d’asile ! C’est probablement pourquoi, à la manière du béal comtal qui détourne l’eau du ruisseau de Chorsin vers la traverse de Courreau , près des ruines de deux moulins à eau du ru du Crozet .

(f) Le Vizézy, quand à lui, a recreusé son lit beaucoup plus profond que le Moingt. C’est pourquoi l’un à le prestige d’une rivière et l’autre est resté “dans le ruisseau”. Cette érosion accrue se manifeste dans les gorges de la “Route Nouvelle”. Elle va de Montbrison (42600) vers Roche et Essertines. Un tel phénomène de reprise d’érosion se manifeste aussi dans le paysage décrit sous la grange de Drayard .

Voir Probois. Trezaillette.


Carrières basaltiques de Verrières . texte. (a) La voie romaine qui mène au Col de la Croix-de-l’Homme-Mort , parfois visible dans la partie forestière (Phialay) qui domine Verrières-en-Forez, avait, semble-t-il, un revêtement basaltique. Aussi se pose la question de la localisation des carrières et de l’organisation des charrois.

(b) Les ressources sont, par ordre de distance croissante:


Col de Baracuchet . texte. (a) Le col de Baracuchet (1267 m) permet de passer d’Auvergne en Forez, entre Saint-Anthème et Lérigneux, par la route D. 44. Il est fréquenté par les skieurs de fond, les randonneurs et les amateurs de pique-nique. A la limite supérieure de la forêt, il dessert plusieurs jasseries.

(b) Le col de Baracuchet traverse un plateau granitique où affleurent des pics volcaniques comme la Petite et la Grande Pierre Bazanne .

(c) C’est dans des tourbières, sur le versant Sud-Ouest du col, que le ru du Crozet prend ses sources. Puis, alimentant jadis des moulins à eau, il entreprend sa descente vers le ruisseau de Moingt et le Vizézy.


Ru. texte. (a) Un ru est un petit ruisseau. Ce sont eux qui font la grande rivière . Ils sont ses tributaires, le plus souvent anonymes. Comme les serfs de jadis, ils n’ont généralement pas de nom. Ils n’ont souvent pas de trace sur les cartes de l’I.G.N. C’est pourquoi se sont surtout eux qui mouillent vos chaussures. La nature ayant eu la bonne idée de faire passer les rivières sous les ponts.

(b) Faire de la géographie ou du tourisme à l’échelle du ru exige de la résolution mathématique et de la résolution psychologique . Un ru d’aujourd’hui est parfois le vestige d’un ruisseau manquant d’hier. Du coup, le paysage, toujours différent, devient en outre signifiant. La cause de cette dégradation du ruisseau en ru est parfois fort lointaine (à l’échelle du ru). Ce peut être un effondrement (graben) comme celui de la Plaine du Forez . L’agent de la transformation est généralement un autre ruisseau.

(c) Les paysans (les gens du pays) ont une connaissance non-écrite des rus. Faute d’écriture, leurs idées sur le sujet ne courent pas les rues. Il faut le talent de conteur d’un Henri Pourrat pour écrire l’Histoire des rus. C’est comme une Histoire où il y aurait plus de paysans que de seigneurs. Cette Histoire serait plus précise. Elle serait indissociable de la Géographie. Elle serait probablement plus réaliste.

(c) <Ru> est aussi le symbole chimique pour le ruthénium.

Voir Vizézy. Probois. Trezaillette. Traverse de Courreau . Béal comtal . Grange de Drayard .


Font. texte. (a) <Font> est un terme très courant dans de nombreuses régions de France, principalement, l’Auvergne, le Forez et les Alpes. <Font> veut dire source ou fontaine quand elle est équipée. Plus de villes se nomment “Fontaine-X” ou “Fontaine-le-Y” que Font-Romeux (66120) ou Fontcouverte (11700). Mais <Font> apparaît dans de nombreux lieux-dits.

(a) Près du Parc des Écrins. Entre Le Monestier (station de Serre-Chevalier) et la Montagne des Agneaux, au-dessus du vallon du Tabuc, la montagne des Prés-les-Fonts désigne un alpage, des moraines et un glacier fréquentés par les chamois. Les fonts ne sont alors que des sources. Ils alimentent des ruisseaux tributaires du Tabuc et de la Guisane.

(b) Pour les amateurs de glaciers en été, le Pic de la Font Sancte est le point le plus méridional des Alpes françaises où il soit possible de combiner le soleil des Hautes Alpes et la vue des montagnes recouvertes de leur blancheur estivale. Pour les historiens, ils trouvent dans ce nom une nouvelle indication de l’importance des sources sacrées, pour les Grecs, les Romains et les Gaulois.

Voir Orgon. Aquae Segetae . Par l’eau du Styx . Source de Fontboine .


Jeter l’enfant avec l’eau du bain . (a) Cette expression désigne une erreur de cible, une confusion, un amalgame ou un syncrétisme.

(b) Erreur ou maladresse. On jette ce qui est valable et important (l’enfant dans la cuvette de toilette) en voulant évacuer ce qui est sans importance ou ce qui n’est plus valable (l’eau salie par la toilette de l’enfant).

(c) Syncrétisme ou amalgame. Les croyances populaires ou infantiles sont souvent confuses. Elles mêlent beaucoup de dogmes différents dans une peur, des tabous ou des superstitions communes. Quand on veut se libérer de croyances usées ou dépassées (l’eau du bain) il arrive que l’on jette des idées valables par la même occasion. C’est ce que firent les Libertins du XVIII ème siècle.

(d) Économie Politique . En rejetant la Physiocratie (de François Quesnay) dans les idées de l’Ancien Régime, les Classiques Anglais (Adam Smith , David Ricardo ) ont rejeté, avec le produit net , toute hypothèse sur la recherche de la productivité naturelle relative . Ce faisant, ils se sont montrés esclaves de la pire des superstitions: la croyance en la productivité masculine absolue .

Faisons une exception pour Thomas Robert Malthus. Il se posait de bonnes questions (d’où vient la richesse ?). Mais il les résolvait mal.

(e) Comme le comique de Molière ou de Jean Racine dans “Les Précieuses Ridicules” ou “Les Plaideurs”, le libertinage et l’économie politique sont des réactions à une saturation de dogmes et de questions sans fondements, après l’ Inquisition puis les guerres de religion.

Voir Poils et plumes . Réaction nobiliaire . François de Sales . Pari de Pascal .


Commun. (A) Adjectif. <Commun> s’oppose à <propre> ou à <particulier>, mais aussi à <noble> ou à <génial>.

(a) On oppose un nom commun (celui de toute une classe) à un nom propre (celui d’un individu, d’une famille voire d’une dynastie). Cette opposition combine deux oppositions plus simples et de natures différentes.

(b) Un individu s’oppose à la classe des éléments comme le singulier s’oppose au pluriel. C’est une question de nombre ou de quantité.

(c) Dans la noblesse, la famille ou la dynastie (qui ont un nom propre, un patronyme, le Nom du Père ) prend le nom du lieu. C’est à la Renaissance que des familles italiennes se donnent un nom de famille. C’est le top du top. Elles seront imitées dans toute l’Europe. C’est une question de qualité et d’ élévation des “gens de qualité” au-dessus du sort commun.

(d) Les gens du peuple, les “gens du commun”, n’avaient pas de nom de famille, jusqu’à la Révolution Française. Ainsi, dans Le Nom de la Rose , le jeune novice, Adso de Melk a un nom prestigieux (une famille, un château et une abbaye bénédictine dépendant de sa famille). Par contre, la jeune fille qui l’initie aux délices de l’ amour charnel , qui lui montre le chemin de sa rose pourpre, n’a pas de nom. Peu avant sa mort, quand il écrit ses mémoires, Adso de Melk ne connaît toujours pas le nom de la rose. Elle reste à jamais dans le “lot commun”. En réaction à l’anonymat et au refus d’identité de l’ esclavage, l’Église chrétienne avait donné un prénom, un nom de baptême, à tous les chrétiens. Le but déclaré était d’affirmer l’ appartenance de chacun (mais collective) à la dignité du Christ. Ceci étant, l’Église était dans la société. Elle était même la gardienne des traditions d’un empire romain esclavagiste. Dans les châteaux et même dans les grandes fermes, les domestiques et les valets n’avaient pas de prénom personnel (attaché à la personne). Ils avaient un prénom fonctionnel (attaché à la fonction). Tous les cochers avaient le même prénom. Tous les valets de pied en avaient un autre. On était loué pour être Pierre, Paul ou Jacques. Pour Harpagon, Maître Jacques était l’homme à tout faire, aussi bien cocher que jardinier (Jacques) ou cuisinier (maître-queue). Les “Jacques” étaient les laboureurs ou les paysans, par extension. D’où le terme de <jacquerie> pour désigner les révoltes des Jacques. Dans “Les Plaideurs” (1668) de Jean Racine (1639-1699), Petit-Jean est le prénom de portier d’un Picard plutôt bon apôtre que le juge Perrin Dandin <<avait fait venir d’Amiens pour être Suisse.>>. Comme les servantes de Molière (Jacqueline, Martine, Marinette), Petit-Jean ne manque pas de sens commun . Il y a donc un effet comique à donner du “Monsieur” à un Petit-Jean. La servante de Jean-Baptiste Poquelin (1622-1673) était nommée Martine La Forêt. Que des noms communs !

(B) Nom pluriel.

(a) <Les communs> sont les bâtiments qui représentent la partie commune d’un monastère ou d’un chapitre réservé aux gens de la noblesse.

(b) C’est le cas du Chapitre de Leigneux , entre Boën et Sail-sous-Couzan. Chaque chanoinesse, de noble extraction, avait son hôtel particulier. Les “communs” leur assuraient des “services communs” rendus par les “gens du commun”.

(C) Évolution dans la littérature.

(a) De Molière à Beaumarchais, les domestiques sont utilisés pour véhiculer les nouvelles idées. Ils servent leurs auteurs pour critiquer prudemment les trois ordres de la société impériale, puis féodale et monarchique. Après la question du Libre Arbitre et les Guerres de Religion, après la question de la Grâce et les Solitaires de Port-Royal, la Préciosité et la préfiguration de l’actuelle guerre des sexes , ces thèmes sont divulgués, vulgarisés et dédramatisés par les auteurs comiques.

(b) Le comique de Racine et de Molière consiste à mélanger les appellations (<<Monsieur de Petit-Jean ? Ah ! Gros comme le bras !>>), à multiplier les permutations entre maître et valet, à jouer sur le déphasage entre les discours tenus par les uns et par les autres.

(c) Dans un autre but, le mouvement avait été amorcé en France par L’Astrée (1607-1627; Céladon déguisé en Alexis, la fille d’Adamas) d’ Honoré d’Urfé .

Voir Dénomination. Oracle sibyllin . Comtes de Forez . Bourbonnais. Les Massons . Les Chambons . Peugeot. Frigidaire. Peugeots. Frigidaires. Sibylles. Vulgaire. Une fleur . Une fleur unique . Pastorale. Prétention.


Ruisseau. texte. (a) Terme de géographie. Un ruisseau est un petit cours d'eau. Il est plus grand qu’un ru (petit ruisseau), plus permanent qu’un torrent et plus petit que la rivière dont il est le tributaire et dans laquelle il se jette et perdant son nom. En Normandie, il est parfois désigné par le mot Scandinave des Normands: le bec (le ruisseau).

(b) Généralisation. Un ruisseau est tout flot de liquide qui s’écoule. <<Cela formait des ruisseaux !>>.

(c) Sens social et figuré. Pour ceux qui sortent (Dionysos) ou se croient sortis de la cuisse de Jupiter , le ruisseau symbolise une origine (être sorti du ruisseau) ou une situation méprisable (tomber dans le ruisseau), sans noblesse. Pourtant, les châteaux-forts sont toujours construits sur une hauteur (relative) au près de laquelle coule un ruisseau qui puisse l’alimenter en eau et inonder les fossés de défense. Ainsi le château domine le ruisseau. Un poète indien, Kabir (1440-1518), a osé renverser cette hiérarchie:

Mais la langue du peuple est l’eau vive du ruisseau ! (Kabir)>>.

André Malraux a défini l’Art comme un <<étroit et intarissable ruisseau de métamorphose>>.

(d) Honoré Daumier (1808-1879) a commencé sa carrière comme saute-ruisseau (garçon de courses) chez un huissier, à l’âge de 12 ans.

(e) Littérature et poésie. Le “Ruisseau des solitudes” (1967) est de André Pieyre de Mandiargues (1909-1991).

Je communie au ruisseau. (Serge Alexandrovitch Essenine, 1885-1925, poème de 1916)>>.

(f) Peinture. La “Jeune Femme se baignant dans un ruisseau” (1654, National Gallery, Londres) est un tableau de Rembrandt Harmenszoon van Rijn (1606-1669). Le peintre Léon Frédéric (1856-1940) a dédié à Beethoven un triptyque (1897-1898, Bruxelles) nommé “Le Ruisseau”.

(g) Philosophie. La mort de Socrate a témoigné de ce que, pour lui, l’expression: <<ce peu profond ruisseau calomnié, la mort>>, n’était pas qu’une formule poétique.

Voir De la cuisse de Zeus . Sémélé. Héra. Probois. Trezaillette. Sang bleu . Palsembleu. Élévation. Profondeur.


Rivière. texte. (a) Terme de géographie. Une rivière est un cours d’eau. Elle peut être un fleuve. Dans le passé, on parlait de la rivière Seine ou de la rivière Loire. Plus souvent, aujourd’hui, une rivière est un affluent d’un fleuve, qui, lui, va dans la mer ou l’Océan.

(b) Ayant des ruisseaux comme tributaires, une rivière est plus prestigieuse. Quand, dans L’Astrée, Céladon se jette dans la rivière Lignon, ce n’est pas comme s’il tombait dans le ruisseau.

(c) Sens figuré. Porter une rivière de diamants est une manière de montrer ou de faire croire (surtout à soi-même) que l’on n’est pas sorti du ruisseau .

(d) Georges-Henri Rivière (1897-1985), qui fut sous-directeur du musée d’Ethnographie du Trocadéro, est le représentant de la muséologie (organisation des musées) moderne.

(e) Jacques Rivière (1886-1925) dirigea “La Nouvelle Revue française”. Il a laissé une “Correspondance de Jacques Rivière et d’Alain-Fournier” de 1905 à 1914, publiée en 1926 et une “Correspondance avec Paul Claudel”, elle aussi publiée en 1926.

(f) Roger Rivière (1936-1977), du pays de l’A.S.S.E. est un coureur cycliste. Trois fois champion du monde de poursuite (1957, 1958, 1959) il est passé de la piste au Tour de France. Favori du Tour 1960, une chute a mis fin à sa course et à sa carrière.

(g) Pierre Paul Lemercier de la Rivière de Saint-Médard (1719-1801) est un des Physiocrates autour de François Quesnay. “Ordre naturel et essentiel des sociétés politiques” (1767). Il osa braver le pacte colonial en ravitaillant les Antilles, dont il était Gouverneur, par des produits anglais moins coûteux.

Voir Confluence. Érosion. Cadeau colonial .





* Auteur


Hubert Houdoy







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Mise à jour: 16/07/2003