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Des marchés et des métiers:

(3) De la Rente au Profit, le Système des Prix


* Plan

Introduction

1. L'économie de rente

2. De la redevance à la rente

3. Le luxe comme violence symbolique

4. Des biens de luxe aux biens de subsistance

5. Le système des prix

6. La mécanisation

7. Prolétaires et capitalistes

Conclusion


* Introduction

Nous avons étudié dans Seigneurs et Marchands puis Villes et Corporations le mouvement de dissolution de la totalité chrétienne et du domaine féodal. Celui-ci s'effectue dans une dualité croissante, sous l'effet de la dialectique de la domination et de la séduction. Avec le principe de la propriété privée des terres qui remplace la tenure féodale, nous voyons apparaître une économie de rente. C'est dans le cadre institutionnel de celle-ci que le premier bouclage du système des prix produira le profit et le système capitaliste.


* 1. L'économie de rente

Nous avons trop tendance à naturaliser le capitalisme, la propriété privée et le profit parce que nous baignions dedans. Mais le capitalisme n'est pas si vieux. Il s'est installé vers la fin du XIX ème siècle. Son émergence a été bloquée plusieurs fois (Grèce, Rome). Il n'est pas apparu partout (Angleterre et France). Sa genèse a été très longue (1450-1850). Il n'a pas été voulu ni théorisé avant son apparition. Le développement de la production a été tiré par une course à l'appropriation. La formalisation que donne Adam Smith, en 1776, dans ses "Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations" ne concerne pas vraiment la production capitaliste. Il s'agit plutôt de la transition entre le féodalisme et le capitalisme: une économie de rente et de petite production marchande. Il faut donc analyser de près la gestation du profit et du système des prix. Car l'histoire, chaotique et accidentelle (diachronie), ne se raconte pas comme on décrit la cohérence logique du système, une fois installée (synchronie).

Dans les pays d'Europe, le profit d'entreprise s'est développé dans une société, le plus souvent monarchique, dont les échanges économiques externes étaient régis par la conquête, la course (corsaires) et le commerce de longue distance. Les échanges économiques internes étaient structurés par la rente foncière se dégageant lentement de son origine féodale. C'est ce que nous appelons l'économie de rente.


* 2. De la redevance à la rente

Quelles que soient les explications théoriques que Ricardo (fertilité différentielle) ou Marx (plus value) aient pu donner de la rente, elle existait comme corvée, fermage ou autre métayage, avant l'apparition du système des prix que ces auteurs cherchaient à modéliser. Cette rente féodale était certes modulée par des conditions écologiques et un environnement économique, mais la source première de son extraction restait la domination de guerriers sur des paysans. La force armée du domaine seigneurial ou du royaume monarchique était la base de l'existence de la rente. La domination n'est pas un phénomène économique, mais politique. Elle suppose une violence armée pour s'exercer et une violence symbolique pour se justifier et s'intérioriser. Cette violence armée a sa propre logique. Elle explique le morcellement féodal. Pour dominer les paysans, il faut des guerriers (La Boétie). Pour occuper le terrain et obtenir le travail forcé, il faut multiplier les garnisons et leurs occupants. Ces derniers peuvent négocier leur aide. Ils demandent des garanties. C'est l'origine du fief et de son hérédité (tenure féodale). Quand ils sont loin du suzerain, les vassaux s'autonomisent ou s'allient avec d'autres. L'histoire du Moyen-Age est pleine de ces péripéties.

Il existe donc une logique de la domination qui n'est pas de nature économique. Mais elle crée le problème économique de la rareté. La domination permet de prélever un tribut sur les producteurs. Elle pousse à la production d'un produit net. Par contre, la théorie économique explique les différences et les fluctuations du montant de la rente. Chaque domaine féodal a une valeur stratégique (reliefs, cours d'eau, cols) et une valeur économique (fertilité, variété des sols). D'où une tendance au morcellement des domaines dans les régions de montagnes et aux regroupements dans les régions fertiles. En termes marxistes, on pourrait dire que la domination peut entrer en contradiction avec l'exploitation (du sol). Car la reproduction de la domination est soumise à des conditions économiques de reproduction de ses protagonistes. Il s'agit de limites internes. Le principe est le même que dans les modèles démographiques qui simulent les fluctuations des populations de loups et d'agneaux.


* 3. Le luxe comme violence symbolique

Il faut tenir compte des conditions sémantiques et sémiotiques de reproduction de la violence symbolique. C'est pourquoi la question du luxe est si importante, à la fois pour le commerce (1460, édit somptuaire à Venise, limitant le coût des banquets) et pour la religion (protestantisme). Anvers, qui commerçait le drap anglais, les épices portugaises, l'or allemand et la peinture flamande a connu des mouvements iconoclastes violents qui provoquèrent la fureur espagnole. Le luxe était un instrument de la domination politique ou de la violence symbolique. Les aristocrates rivalisent entre eux par le luxe. On se souvient encore de François I er et Henri VIII au Camp du Drap d'Or en 1520. Mais bientôt les aristocrates doivent rivaliser avec les bourgeois eux-mêmes (J. Fugger, J. Coeur). Le commerce de longue distance concerne d'abord les biens de luxe (1455, les premières épices africaines arrivent au Portugal). La recherche de la route de l'Ouest pour les Indes et la conquête des Indes Occidentales se font sous le signe de l'auri sacra fames. Que de crimes pour la soif de l'or ou la maladie des cailloux jaunes. Ceci est contraire aux axiomes économiques les plus courants sur les besoins. Cela témoigne de l'importance de la violence symbolique dans la perpétuation de la domination.


* 4. Des biens de luxe aux biens de subsistance

La période de transition commence avec les biens de luxe. L'or des Amériques, la soie d'Asie, les épices d'Afrique, les fourrures de Scandinavie et de l'est de l'Europe, les peintures italiennes et flamandes, puis les produits des manufactures françaises sont au coeur des échanges. C'est en vendant aux puissants (rois, papes, seigneurs, évêques, baillis, abbés) que les marchands s'enrichissent, s'ennoblissent (1441, anoblissement de Jacques Coeur) et développent le débouché des corporations (1463, Londres, fondation de la corporation des quincailliers). D'où de très nombreux règlements protectionnistes (1455, l'Angleterre interdit l'importation des tissus de soie; 1463, l'Angleterre interdit l'exportation de ses laines; 1464, l'Angleterre interdit l'importation des draps du continent).

A la fin de la période, au contraire, c'est le libre commerce des biens de subsistance (blé, cotonnades indiennes) qui déterminera le niveau du salaire de subsistance. A ce moment-là, le système des prix sera bouclé. (Marx, 1848, Discours sur le Libre-échange; 1865, Salaires, prix et profits).

La période des biens de luxe est celle de la montée sociale des marchands et plus généralement des bourgeois. Ils ont souvent donné la noblesse de robe française. En Angleterre, ils sont plus facilement devenu des propriétaires de domaines. Dans la littérature, Barry Lindon et Robinson Crusoé en témoignent. L'interpénétration de cette bourgeoisie et de la noblesse a été précoce et rapide en Angleterre. Elle accompagne le développement du fermage. Les maîtres des domaines se considèrent d'autant plus comme des propriétaires fonciers et des rentiers qu'ils mettent leurs terres en fermage et non pas en métayage. Cette pratique est apparue dès le premier mouvement des enclosures. Elle s'est poursuivie au cours des changements politiques suivants. C'est pourquoi, en Angleterre, l'abolition des tenures féodales (Cromwell) précède d'un siècle la Révolution Française, l'abolition des privilèges et le principe de la propriété privée. En France, apparu dès Louis XI, l'anoblissement des propriétaires de fiefs a fait l'objet d'une réaction nobiliaire au moment où Turgot et Quesnay proposaient d'imiter l'évolution anglaise. Le métayage est resté vivace dans les régions de la langue d'oc et du droit romain.

Le capitalisme apparaît en Angleterre parce qu'après l'intégration sociale des marchands comme propriétaires fonciers, nous assistons à la transformations des fermiers et des manufacturiers en capitalistes. Après la rente, le profit. Après le symbole politique des biens de luxe, la base économique des biens de subsistance. Après la violence symbolique, la lutte pour la vie, la loi d'airain des salaires, le principe de population, le minimum de subsistance. Après les lois sur les enclosures, les lois sur les pauvres. Après Thomas More, Thomas Robert Malthus. Pour cela, l'abondance du vagabondage et la pression du prolétariat doivent faire éclater les règlements de corporation. C'est bien la fin d'une époque.


* 5. Le système des prix

Pendant longtemps, le profit resta une marge, difficile à creuser, entre le prix d'achat et le prix de vente. Le commerce de longue distance creusait plus facilement sa marge. Son bénéfice pouvait être réinvesti dans le travail à domicile et les premières manufactures. Mais surtout, il était difficile de faire refluer l'argent distribué en salaires vers les caisses de l'entreprise. Bien avant le Fordisme, les ouvriers n'achetaient pas leur production. La percolation était lente. Le reflux de la masse salariale était long et risqué. C'est pourquoi les chroniqueurs et romanciers du XIX ème siècle, Balzac, Defoe, Dickens, Dostoïevski, Hugo, Malot, Sue, Thackeray, Villermé et Zola nous racontent comment l'employeur devait être aussi le logeur, l'épicier, le prêteur sur gage. Ces activités multiples étaient la condition pour boucler le circuit de la monnaie sans trop dépendre des banques. C'est ce que nous appelons le premier bouclage du système des prix, assurant le profit.

Dans l'économie de rente, les échanges monétaires ne concernaient pas tous les produits du travail. Le commerce et l'industrie restaient marginaux dans la population et dans la consommation populaire. La petite production marchande et l'économie de rente décrivent une économie rurale où la monnaie n'a pas investi toute la vie. Une partie considérable de la population vivait directement de la terre et sur la terre. Une production vivrière restait possible même pour beaucoup d'artisans. C'était le cas pour les travailleurs à domicile des cottages anglais. Chez les pionniers de la frontière américaine, cette économie se renouvellera au fur et à mesure qu'elle disparaîtra sur la cote Est. Mais, presque partout, cette petite production marchande ne sera pas de longue durée. La mécanisation lui sera fatale.


* 6. La mécanisation

Presque chaque année, une invention ou une innovation déplace une main d'oeuvre surnuméraire. Pris entre les bas salaires et le prix des biens de subsistance, les familles doivent compter sur tous les bras, dès le plus jeune âge. Voyons les dates majeures de la mise en place de ce nouveau système.

1776, Fondation, illégale, du premier syndicat ouvrier

1776, Généralisation des chemins ferrés dans les mines

1778, Machine à double effet de Watt

1779, Mule-Jenny pour la filature du coton

1782, Suppression de l'esclavage

1783, L'Angleterre reconnaît l'indépendance des Etats-Unis

1785, Métier à tisser de Cartwright

1786, Première machine à battre le grain d'Andrew Meikle

1792, Première machine à peigner la laine de Cartwright

1794, Marteau de forge de J. Watt

1796, Presse hydraulique de Bramah

1797, Loi contre les coalitions ouvrières

1797, Machine à vapeur de Cartwright

1798, Fondation de la banque Rothschild de Londres

1799, Création de l'impôt sur le revenu

1800, Semoir à socs articulés de James Smith

1802, Factory Act, limite à 12 heures le travail des enfants

1803, Locomotive à vapeur de Richard Trevithick

1804, Machine à coudre de Stone et Henderson

1806, Première fabrique à vapeur à Manchester

1810, Usine de machines-outils de Maudslay et Field

1811, Cours forcé du papier monnaie

1811, Émeutes ouvrières avec bris de machines (luddisme)

1814, Machine à raboter de Fox

1815, Revêtement des routes par McAdam

1816, Crise économique et chômage

1818, Machine à fraiser de Whitney

1820, Loi d'exception contre les pauvres

1820, Métier à tisser métallique de Fairbairn

1821, Premier bateau à vapeur entièrement en fer

1824, Tolérance du droit de grève et des syndicats

1824, Moissonneuse mécanique de McCormick

1825-1827, Grave crise économique et bancaire

1827, Échelle mobile des droits sur les blés

1830, Chemin de fer Liverpool-Manchester

1832, Télégraphe de Samuel Morse

1833, Travail des enfants limité à 8 heures par jour

1833, Suppression des privilèges de la Compagnie des Indes

1833, Abolition de l'esclavage dans tout l'Empire britannique

1834, Abolition de la loi des pauvres et création de Workhouses pour les assister

1835, Industrialisation de la moissonneuse-batteuse de Moore

1836, Machine à limer de Nasmyth

1836-1839, Grave crise économique

1837, Première ligne de télégraphe électrique

1838, Richard Cobden fonde l'Anti-Corn-Law League

1838, Foulage mécanique de la laine

1839, Vulcanisation du caoutchouc par Goodyear

1840, Début de l'automatisation des machines-outils

1841, Formation du syndicat des mineurs

1842, Limitation de l'emploi des femmes et des enfants

1842, Marteau-pilon de James Nasmyth. Métier à filer Decoster

1844, Peigneuse de laine mécanique d'Heilmann

1845-1855, Grave crise économique, famine et émigration en Irlande

1846, Abolition des droits sur les blés

1847, Le travail des femmes est limité à 10 heures par jour

1849, Abrogation de l'Acte de Navigation

1850, Marteau-piqueur pour l'abattage du charbon dans les mines

1851, Législation sur le logement

1851, Singer industrialise la machine à coude de Howe

1853, Grève des fileurs de Preston

1853, Fabrication de montres en série

1857, Diffusion du papier à pâte de bois

1858, Autorisation des banques par actions

1860, Traité de commerce franco-britannique baissant les droits de douane

1862, Fraiseuse universelle de Brown et Sharp

1863, Stuart Mill, "De l'utilitarisme"

1864, Londres, Association internationale des travailleurs

1865, Fondation de la Lloyds Bank

1866, Crise bancaire

1867, Statut légal des syndicats

1867-1872, Principales lois sociales

1868, Premier congrès des Trade Unions

1869, Abolition de la prison pour dettes

1869, Celluloïd, première matière artificielle

1873, Début d'une crise économique mondiale

1874, Factory Act, limitant la journée du travail

1876, Début des difficultés de l'agriculture anglaise

1876, Transport frigorifique des viandes d'Argentine en Europe

1876, Invention du téléphone par Graham Bell


* 7. Prolétaires et capitalistes

En Grande-Bretagne, berceau du capitalisme, le machinisme industriel et agricole provoque un exode rural considérable. La population se dirige vers les villes à la recherche d'un emploi. Cette population ne peut plus produire ses propres biens de subsistance. Pas de travail, pas de nourriture, pas de logement. C'est la définition du prolétariat. Cette population urbaine est dépendante du commerce de détail. Il se développe à cette époque. Avec la quasi disparition de l'auto-subsistance, pour la première fois, se met en place un véritable système de prix. Il couvre la plus grande partie des biens de consommation pour les salariés. Il couvre aussi les moyens de production pour les entrepreneurs.

Marx a décrit cette tension entre prolétaires et capitalistes, entre salaire et profit. Mais, entraîné par sa philosophie de l'histoire (lutte des classes) et sa conception substantialiste de la valeur, il met la plus-value à la source de tout. Il fait de ce rapport capital/travail, le coeur de toute l'explication de la société. Il projette sur l'ensemble de l'histoire des hommes la dialectique qui émerge et se déroule devant lui, en Angleterre. Car pour lui, les prix sont le reflet d'une relation physique entre les quantités de travail incorporées dans les marchandises. Or les prix dépendent beaucoup des lois, des moeurs et des frontières. Pas plus que dans les époques précédentes, la représentation politique dans l'appareil d'Etat et dans le monde du discours ne correspond directement au rapport économique qui se joue dans les lieux de production. Quand les marchands s'enrichissaient en ouvrant les royaumes, les guerriers tenaient la représentation et les prêtres la justification. En Angleterre, quand s'opposent le salaire et le profit dans une dynamique de mécanisation, les propriétaires terriens représentent le pays et le discours justificatif s'élabore à l'université d'Oxford. Le système de production, dont dépend le développement, ne se confond pas avec le système d'appropriation. Il lui est soumis.

Entrepreneurs et salariés sont enfermés dans un carcan de prix, de traditions et de lois dont ils ne sont pas les auteurs. Au début de la période considérée, il serait faux de dire que les uns ou les autres soient représentés au gouvernement. L'élite économique anglaise est tournée vers le commerce colonial. Son accession au pouvoir politique se fait par la propriété foncière. Sir Robert Peel est une exception. Il sacrifia sa carrière à une réforme urgente. Fils d'un manufacturier anobli qui devait sa fortune au développement de l'industrie cotonnière, il était plus sensible aux idées de la bourgeoisie manufacturière qu'à celles de l'aristocratie foncière côtoyée à Harrow et Oxford. On lui doit l'abolition des Corn Laws (1846), réclamée par la League de Cobden. En outre, en rétablissant l'Income Tax, il fit payer l'impôt par les riches. Il provoqua, ainsi, la scission du pari conservateur qu'il dirigeait.

Quand le système des prix se boucle en Grande-Bretagne, on ne peut parler de capitalisme dans un seul pays. Dans les biens de subsistance des ouvriers anglais, il faut compter le blé américain, la viande argentine et les cotonnades indiennes. Le système des prix forme déjà un réseau socio-technique à l'échelle mondiale.


o Conclusion

Avec la propriété privée de la terre, l'économie de rente marque la fin de la dissolution du monde féodal et de la totalité chrétienne. Le passage de la redevance à la rente accompagne le remplacement de la domination guerrière sur les communautés rurales par le pouvoir des propriétaires sur les exploitants. Cette transformation s'est effectué dans la course, des seigneurs et des marchands, pour le luxe comme violence symbolique ou comme puissance fantasmatique. Des biens de luxe aux biens de subsistance s'opère le passage du témoin des marchands aux entrepreneurs, du bénéfice du commerce de longue distance au profit de la production industrielle. Le système des prix se met en place, sur un fond d'économie de rente et au rythme effrené de la mécanisation. C'est alors que Marx décrit le spectacle qu'il a sous les yeux, l'opposition des prolétaires et des capitalistes. Mais cette opposition ne résume pas toute la société. Elle donne une idée fausse de la production des richesses. Car la théorie de la plus-value nie la réalité du produit net. Elle n'empêche pas la transformation des formes de l'appropriation dans l'Economie de Crédit.

Hubert Houdoy

Créé le 9 Juillet 1998

Modifié le


* Suite

L'Economie de Crédit


* Présentation du cycle

Des marchés et des Métiers


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Mise à jour: 16/07/2003