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Production et Appropriation


Ce document est la suite de Critiques à Keynes
* Plan

Introduction

1. Système productif et système d'appropriation

2. L'épargne et l'investissement

3. L'épargne

4. L'investissement

5. Théorie quantitative de la monnaie

Conclusion


* Introduction

Nos critiques à Keynes ont montré une confusion entre les anticipations qui se déroulent dans les esprits et les contraintes énergétiques que l'on peut supposer à l'oeuvre dans la réalité. Une discussion du statut de la loi des débouchés nous a mis sur la piste du bouclage concret de la circulation monétaire. Les arguments qui valent pour la théorie de la valeur ne comptent plus dans la théorie des prix. La théorie de la valeur est un discours fondateur. Mais un discours ne fonde rien si les émotions sociales ne sont pas en phase avec lui. Comme la Constitution ou la Déclaration des Droits de l'Homme, il ne suffit pas de l'écrire. Quelle que soit sa cohérence, un discours fondateur doit sa pertinence à sa mise en pratique. Et la pratique, enracinée dans des émotions pré-verbales, nous plonge dans l'infinie diversité des détails concrets. L'utile fiction des agrégats ne peut nous imposer leurs prétendues égalités: revenu et valeur de la production, épargne et investissement. Ce serait tomber dans un déterminisme technocratique, forme contemporaine de l'idéologie tripartite. Au delà de la dialectique des discours fondateurs, la théorie des prix est aussi une pratique de la coopération. La valorisation des marchandises se déroule dans des réseaux de percolation. Ils se forment et se déforment au gré des mécanismes de production (reproductive) et d'appropriation (spéculative). Le partenariat sera la réconciliation de la production et de l'appropriation.


* 1. Système productif et système d'appropriation

La contradiction entre synchronie et diachronie au sein du système productif, est loin d'épuiser l'ensemble des déterminations contradictoires des prix. Il ne s'agit que des contradictions de la valeur dans le cycle de reproduction de la force de travail.

Il fallait déjà compter avec le système d'appropriation des moyens de production. Depuis les écrits de Marx et ceux de Keynes, il faut ajouter les marchés spéculatifs des titres de propriété. Il s'agit des contradictions de la valeur dans le cycle de reproduction du capital. Le capital financier englobe et domine le capital productif. Par le rendement monétaire, chaque propriété devient un capital quand elle rapporte des revenus. "Valeur grosse de valeur" disait Marx. Fantasme de la productivité masculine absolue. L'étalon des placements est le taux de l'intérêt. Keynes attribuait la rentabilité du capital non pas à sa nature mais à sa rareté. Toute contingente, elle est générée par et elle reproduit le taux d'intérêt. Le système est aussi vieux que la dette du paysan chinois envers le mandarin. Elle perpétue l'esclavage pour dette, de génération en génération. Il s'agit donc de marchés spéculatifs auto-entretenus.

Curieusement, par la domination, la séduction et le fétichisme, les mécanismes d'appropriation reproduisent plus facilement la pyramide sociale que les mécanismes de production ne reproduisent leurs propres conditions de reproduction. La Boétie aurait-il raison sur la servitude volontaire ? Contrairement à ce que suppose l'économisme, il n'y a pas de loi de reproduction automatique de la société. Par contre, la hiérarchie semble auto-reproductible. Il faut dire qu'elle trouve dans la relation parent-enfant un modèle dont chacun de nous a peine à sortir. Ce fait mérite que l'on s'y attarde. Car l'histoire montre que la production n'était pas la fonction la plus noble dans la société. Contrairement à l'appropriation, elle n'est pas l'obsession des sociétés hiérarchiques. La production ne semble se développer que sous la pression de l'appropriation. Elle se développe parfois malgré elle ou contre elle. La dialectique féodalo-marchande des biens de subsistance et des biens de luxe en est une parfaite illustration.

En dissociant mentalement les réseaux (reproduction de la force de travail, reproduction élargie du capital), on met fin à la tautologie classique qui ramène tout sur le même plan asignifiant (équilibre). On met en évidence la complexité des réseaux enchevêtrés. Mais il n'est pas dans le pouvoir du chercheur de tracer, en chambre, des réseaux de percolation (percolation des revenus, percolation des besoins, percolation des émotions). Car ils n'existent que dans les projets concrets menés en partenariat par des clients et leurs fournisseurs.

Sans aller jusque-là, Keynes montre que le plein-emploi reste une exception. Il indique pourtant que le taux d'intérêt (parangon de l'appropriation) est le principal obstacle de l'incitation à investir (source de l'emploi). C'est par la préférence pour la liquidité, la monnaie non recyclée, que Keynes explique la possibilité du sous-emploi. A dire vrai, Keynes ne réfute pas plus J. B. Say que Carnot ne réfute Lavoisier. Mais Keynes empêche de confondre les conditions nécessaires de la richesse (théorie de la valeur) avec les conditions suffisantes du plein-emploi (théorie des prix). Par contre, son argumentation reste incomplète, faute de sortir du dogme de l'équilibre. Ce qui serait nécessaire pour un auteur qui semble ne pas confondre le marché et la société.


* 2. L'épargne et l'investissement

C'est l'égalité postulée entre revenu et valeur de la production qui permet ou qui oblige Keynes à poser ou à démontrer la nécessaire égalité de l'épargne et de l'investissement.

Vue du coté des consommateurs (salariés et entrepreneurs), l'épargne est une non-consommation.

Vue du coté des entrepreneurs, l'épargne est l'achat des biens entre les entrepreneurs moins le coût d'usage lié à l'emploi courant.

En utilisant la réversibilité des équations, si:

Revenu = Consommation + Épargne

et

Production = Production des biens de consommation + Production des biens de production

avec l'hypothèse:

Revenu = Valeur de la Production

on obtient:

Revenu = Valeur (Biens de production) + Valeur (Biens de consommation).

Alors on peut écrire:

du point de vue de l'affectation:

Revenu = Consommation + Épargne

du point de vue de l'origine:

Revenu = Investissement + Consommation

D'où on tire:

Épargne = Investissement

C.Q.F.D.

"Ainsi, bien que le montant de l'épargne résulte du comportement collectif des consommateurs individuels et le montant de l'investissement du comportement collectif des entrepreneurs individuels, ces deux montants sont nécessairement égaux puisque chacun d'eux est égal à l'excès du revenu sur la consommation (Keynes, p. 82)".

Mais toutes ces définitions sont synchroniques dans un cadre sémantique. Elles aboutissent à mettre dans le concept de revenu, comme dans celui de production, non seulement les biens de consommation et les biens de luxe, mais tous les biens de production. On escamote la possibilité d'analyser la contradiction entre la diachronie des coûts (périodes précédentes) et la synchronie des revenus (période présente). On pose, par principe, l'équilibre que l'expérience réfute.

La consommation finale consiste pour les salariés et les entrepreneurs à racheter les biens de consommation et les biens de luxe. C'est la partie de la production consacrée à la reproduction des individus. Or, seule cette partie du système productif est totalement définie, synchroniquement, dans la période. Tout le reste est considéré, par principe, d'un coté comme épargne, de l'autre comme investissement. Ce qui amène à penser que tout ce qui est échangé contre un revenu a été produit soit dans la période (synchronie) soit dans le passé. Ce qui, justement, n'est pas le cas. Car il y a appropriation sans production (enchères). Et production sans appropriation (mévente). Il y a aussi une part considérable de la production qui ne fait l'objet d'aucun échange marchand (production domestique).

Cette démonstration keynésienne escamote, non seulement la contradiction entre synchronie et diachronie, mais la contradiction entre production et appropriation. On reste dans le cadre de la théorie de la valeur qui se met, par définition, dans les conditions de la reproduction automatique. Dire que les entrepreneurs s'échangent entre eux les biens de production, c'est définir cet échange, à la fois comme un investissement et comme une épargne. C'est donc une tautologie.

Mais, du coup, on ne peut plus distinguer les échanges (diachronie) sur des biens anciens (désappropriation / appropriation) d'avec les productions (synchronie) de la période, le véritable investissement. Nous sommes dans un cercle. C'est celui dans lequel s'enferme toute théorie pure. Nous supposons ce que nous voulons démontrer, mais nous laissons échapper les problèmes concrets. Le discours est cohérent. Mais il n'est valable que pour le modèle. Il n'a pas de pertinence. Il ne peut donc prétendre donner des conseils aux praticiens ni inspirer une politique réaliste. C'est pourquoi nous devons remplacer les modèles de théorie pure par des pratiques, concrètes, locales, modestes mais plus efficaces, de développement en partenariat. Et ces pratiques exigent une percolation des émotions.

Ce qui est gênant, dans le cas de Keynes, c'est que ses axiomes l'obligent à nier la pyramide ou le multiplicateur du crédit. La théorie keynésienne, tournée vers la monnaie et la finance, explique mal la prolifération contemporaine des bulles financières. Il faut dire qu'entre temps l'or a perdu son rôle modérateur.

L'illusion de l'égalité systématique du revenu et de la valeur de la production vient de la récursion infinie des revenus et des coûts (diachronie) confondue avec le choix de l'affectation des revenus (synchronie). C'est une caractéristique de l'achronie de la langue naturelle. Or, dans la théorie de la valeur, quand on suppose que le système productif est capable d'assurer sa propre reproduction, on le détermine complètement par cette hypothèse. Il n'y a aucun degré de liberté. Il n'y a donc pas de choix pour les détenteurs de revenus dans la théorie de la valeur. Ils font aveuglément ce qui reproduit le système. Et c'est ainsi que la théorie de la valeur élimine théoriquement les sujets, tandis que le conformisme les élimine pratiquement. Il ne reste plus que des objets ou "la production des marchandises par des marchandises". A dire vrai, dans la théorie de la valeur, il n'y a pas d'épargne. La présente citation de Keynes est encore une forme de croyance en la main invisible. "Ainsi, bien que le montant de l'épargne résulte du comportement collectif des consommateurs individuels et le montant de l'investissement du comportement collectif des entrepreneurs individuels, ces deux montants sont nécessairement égaux puisque chacun d'eux est égal à l'excès du revenu sur la consommation (Keynes, p. 82)".

C'est confondre la théorie de la valeur avec la théorie des prix, le discours fondateur avec le modèle de la réalité quotidienne. C'est dans la vie de tous les jours que nous avons à faire des choix en tant que producteur et en tant que consommateur. Et c'est dans la vie de tous les jours que la reproduction des individus, la reproduction des entreprises et la reproduction de la société ne sont plus garanties par les équations d'un discours, qui fonde nos représentations instrumentales (comptabilité, contrôle de gestion, statistiques).

La théorie de la valeur peut se passer de la distinction entre travail productif et travail improductif puisqu'elle suppose la reproduction automatique de la société. Elle n'implique ni projets ni décisions de la part des individus. Ils sont porteurs de leurs fonctions. Ainsi, "le capitaliste est le fonctionnaire du capital (Marx)". Dans la théorie de la valeur, la société est un système productif et le système productif est la société. C'est la base du holisme et du déterminisme.

Dans la théorie des prix, la reproduction de la société n'est plus garantie. Les individus agissent selon leurs émotions et leurs motivations. Certains ont des comportements de production. D'autres ont des comportements d'appropriation. On constate aussi des comportements de guerre. Dans la théorie des prix, la reproduction simple ou élargie de la société est le résultat des affectations que les individus et les entreprises font de leurs disponibilités monétaires. Les individus peuvent consommer ou épargner. Les entreprises peuvent investir ou placer. Et la reproduction de la société, loin d'être automatique, est fonction du rapport de dominance entre les comportements de production et les comportements d'appropriation.

Cette distinction entre théorie de la valeur et théorie des prix illustre l'articulation complexe des représentations et de la réalité:

D'où une transformation des représentations qui accompagne la transformation de la réalité, sans jamais supprimer leur écart ni leur distance.


* 3. L'épargne

Posons que ce qui n'est pas consommé est épargné, au sens étymologique du terme. Mais, déposer son argent à la banque, c'est acheter un service. C'est comme acheter un horoscope ou voir une diseuse de bonne aventure. Ce sont des manières de chercher à réduire l'incertitude sur le lendemain. Le monde des placements produit toutes sortes de services immatériels et emploie beaucoup de monde pour cela. Toutes les entreprises qui gèrent des formes de monnaie et de titres produisent des biens ou des services comme les entreprises industrielles. Toutes produisent de l'utilité. Toutes recyclent du revenu. Beaucoup vendent de la tentative de sécurité, que ce soit sous forme d'objets ou sous forme de services.

L'épargne (non-consommation) est la préparation d'un placement (appropriation). Un placement est aussi bien une dépense improductive dans une logique de production (non-investissement) qu'un investissement dans une logique d'appropriation (revenu futur). Si la théorie de l'utilité refuse la distinction (très délicate) entre travail productif et travail improductif, elle ne peut fonder une distinction entre épargne et consommation finale. Et puis, surtout, le système bancaire multiple la monnaie dans des proportions qui rendent non signifiantes les équations ci-dessus.

Si on justifie la distinction entre épargne et consommation finale par des flux dans des réseaux différents (finance, industrie), il faut être cohérent et faire de même pour tous les flux, dans le moindre détail concret. On abandonne les agrégats abstraits et on travaille concrètement sur les réseaux de percolation. Mais, dans ce cas, les distinctions ne sont plus de pure sémantique. Elles ont pour base des projets en partenariat.


* 4. L'investissement

L'investissement est un concept bien différent. Il est une anticipation risquée, une consommation productive, dans une logique de production. Il cherche à faire baisser les coûts de production pour faciliter la vente des marchandises et accroître la production de richesses. L'investissement est toujours risqué. Quand il n'aboutit pas, rien ne le distingue d'une dépense improductive. Sa réussite ne dépend pas que de l'investisseur. Un investissement n'aboutit que dans un réseau de percolation où la logique de production est globalement dominante (dominance globale).

Dans la pratique, l'épargne et l'investissement sont deux stratégies opposées:

Poser leur équivalence comptable ou leur compensation en moyenne, c'est supposer une loi de reproduction automatique de la société. C'est rester dépendant du modèle classique de la répartition voulue par la main invisible. C'est une éthique masquée.

L'investissement est le moteur de la production: l'économie de temps. Il est le moyen de baisser les coûts de production du système productif. Il facilite la réalisation de la valeur diachronique des marchandises. Il est un moyen d'assurer pratiquement la loi des débouchés. Il est contredit par les mécanismes d'appropriation spéculative qui, en valorisant des marchandises non produites, augmentent la détermination diachronique des coûts de production. Les valeurs non produites, appropriées pour leur rareté relative (utilité d'appropriation instantanée dite utilité marginale), ne participent pas à la production. Elles participent aux coûts. Pourtant, elles peuvent être englobées dans les réseaux de percolation de la production, en cas de dominance globale de la production sur l'appropriation (Fable des Abeilles). Ces marchés spéculatifs, non reproductifs, qui s'alimentent de pures différences, contribuent à déterminer la valeur par un mécanisme différent de celui de la reproduction de la force de travail. Ils peuvent avoir un rôle incitatif indéniable.


* 5. Théorie quantitative de la monnaie

La théorie quantitative de la monnaie a le même statut épistémologique que la loi des débouchés. Elle est une preuve négative. Elle montre que la multiplication des signes monétaires n'est pas une création de richesses. Elle critique le mercantilisme bullioniste: pillage de l'or et de l'argent des amériques. Elle marque les limites de la richesse appropriée par la monnaie. Mais tout dépend des relations précises entre les marchés. Il faut modéliser dans le moindre détail. De même qu'en météorologie. La topographie de la planète et la fractalité des masses d'air expliquent que le face-à-face des deux masses d'air chaud venues de l'équateur et des deux masses d'air froid venues des pôles ne forment pas deux fronts rectilignes et parallèles. La moindre instabilité provoque l'interpénétration des fronts, les rotations inversées des cyclones (dépression) et des anticyclones. Les concavités d'un front sont les convexités de l'autre. Les masses d'air cumulées étant constantes, ce sont les surfaces de contact qui comptent. De même, il est très important de voir comment la monnaie circule, dans les moindres canaux, pour assurer la vente des marchandises. Le diable est dans les détails concrets.

Il faut considérer l'épargne et l'investissement comme deux mécanismes économiques liés à deux attitudes vis-à-vis du réel:

Ces deux attitudes se combinent dans les trois jeux structurels possibles: guerre (jeu à somme négative), appropriation (jeu à somme nulle), développement (jeu à somme positive). La théorie de la valeur se met dans une position neutre par rapport à ces trois situations. Pour la théorie des prix, il faut modéliser dans le contexte adéquat. C'est dans le cadre de chacun de ces jeux qu'une représentation réaliste est possible. En fonction du produit net.

Le modèle de l'équilibre est totalement imaginaire. Il n'est qu'une grille préalable à toute lecture. Il est temps de créer des grilles de lecture adaptées et différenciées. Sémantiquement parlant, la comparaison de l'épargne et de l'investissement, comme agrégats, n'a pas d'intérêt en dehors du texte de la Théorie Générale.

Le revenu n'est pas égal à la valeur de la production, même pour la théorie de la valeur. Si cette égalité des sommes existait, elle ne garantirait pas pour autant la réalisation du prix de vente attendu des biens ou des services. Dans la théorie des prix, le déséquilibre est la règle. L'équilibre est une exception. Les déséquilibres provoquent, en permanence, des exclusions et des opportunités. Ce sont les dynamiques concrètes provoquées par les attitudes de création de richesses et d'appropriation de titres qui doivent être comparées dans le détail des projets. Loin du déterminisme, mais sans volontarisme, il faut produire dans la concertation pour rapprocher, par avance et au niveau physique, l'offre de la demande.


* Conclusion

Au niveau de la théorie des prix, il n'y a plus de reproduction automatique. Des comportements de production se combinent, inextricablement, à des comportements d'appropriation. Il y a achat (consommation) de titres sur des biens non produits dans la période (appropriation). Ces titres sur des biens ont une utilité pour leurs acquéreurs. Ils consomment leur revenu en valeur-signe. L'économie marchande donne une valeur (et un prix) à ce qui n'en a pas (par le travail). Cette valeur (terre, prestige, honneur, soumission, vertu) doit être payée avec de la monnaie. Cette monnaie est distraite de la circulation (thésaurisation provisoire) qui assure le débouché de la production annuelle. Un pouvoir d'achat distribué ne "revient" pas. Il ne forme pas revenu au lieu de son émission. D'où la faible incitation à investir.

L'épargne ne finance pas l'investissement (intérêt classique). En fait, la monnaie ne fait l'objet d'aucune préférence psychologique. Nous verrons, dans le prochain texte, ce qui pousse Keynes à faire cette hypothèse. Pour cela, nous définirons les concepts d'inclusion et d'exclusion pour préciser les relations d'englobement variable du marché par la société.

Hubert Houdoy

Créé le 14 Février 1998

Modifié 8 Juillet 1998


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* Suite

Inclusion et Exclusion


* Précédents

1. Originalité de Keynes

2. Le chômage classique

3. Les postulats classiques

4. La loi des débouchés

5. Le chômage involontaire

6. Bref résumé de la théorie de l'emploi

7. Les paramètres fondamentaux

8. Le principe de la demande effective

9. L'égalité de l'épargne et de l'investissement

10. La propension à consommer

11. Le multiplicateur d'investissement

12. L'incitation à investir

13. Le taux de l'intérêt

14. La préférence pour la liquidité

15. La théorie générale de l'emploi

16. Conclusion sur la théorie keynésienne du chômage

17. Critiques à Keynes


* Références bibliographiques

J. M. Keynes, "Théorie Générale de l'Emploi, de l'Intérêt, et de la Monnaie", Payot, Paris, 1966


* Définitions

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Mise à jour: 16/07/2003