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Production matérielle et reproduction individuelle


Ce document est la suite de S'initier à la méditation
* Plan

Introduction

1. Le travail domestique

2. La reproduction

3. Le salariat

4. La sexualité

5. La production marchande

Conclusion


* Introduction

Naufragé sur son île, Robinson est seul. Il échappe à la pression conforme de son ethnie. Il n'a pas l'espoir de sa reproduction biologique, tout au moins en tant qu'être humain. Avec la reproduction individuelle, premier niveau de la reproduction, les illusions les plus prégnantes lui sont fermées. D'où une première phase de profond désespoir. Pourtant, ressaisi, il effectue un nouveau parcours désirant. Au terme de cette évolution, il accède à un second niveau de la reproduction. Se sachant mortel, il se consacre à un travail amoureux: la mise en valeur mutuelle de l'île et de lui-même. C'est ainsi qu'il réconcilie sa nature et sa culture. Leur solidarité réside dans leur présupposition réciproque. Il en tire son équilibre, sa conscience d'être et sa dynamique.

Nous savons que c'est par une très profonde ré-appropriation de sa culture qu'il échappe au désespoir. Des circonstances très concrètes l'y incitent. Entre autres, le fait qu'il assume indistinctement les travaux masculins et féminins. La division sexuelle du travail n'a pas cours pour lui. Son développement personnel est donc double. Il est d'autant plus fort. Est important aussi le fait que le travail de Robinson soit un perpétuel dialogue avec la nature. Tant et si bien qu'en lui, le développement de la culture ne peut divorcer du développement de la nature. C'est en quoi il se sépare radicalement de la culture ethnique. En réalité, Robinson s'adonne, corps et âme, à l'inceste naturel. C'est pourquoi nous parlons de son travail amoureux. Contrairement à ce qui est condamnable dans l'inceste culturel, la possession charnelle d'un enfant par un parent, l'inceste naturel de Robinson ne connaît ni propriété ni possession. A contrario, le travail amoureux de Robinson nous permet d'interroger la distinction qu'opère notre culture entre production et reproduction. Cette distinction s'instaure par la division sexuelle du travail et surtout par la séparation du travail et de l'amour.

La reproduction individuelle, activité féminine, jalousée par les hommes, est soumise à la production matérielle, activité culturellement masculine. Pourtant, la production n'a jamais été la fonction la plus noble dans la société. Contrairement à l'appropriation, elle n'est pas l'obsession des sociétés hiérarchiques. La production se développe sous la pression et les contraintes de l'appropriation. Pourtant, elle se développe malgré elle et souvent contre elle. La domination de la production matérielle sur la reproduction individuelle est donc une conséquence de la domination de l'appropriation sur la production. Il semble que l'appropriation soit une forme fantasmatique de la reproduction. Autrement dit, la relation hiérarchisée entre production matérielle et reproduction individuelle est dépendante de la relation entre appropriation symbolique et production matérielle.


* 1. Le travail domestique

Dans "L'impossible travail des femmes...", Louise Vandelac constate, après bien d'autres, que le travail féminin est sous-évalué. Ce fait économique, massif, est indéniable. C'est un problème pratique pour la plupart des femmes. Mais c'est à juste titre que Louise Vandelac souligne que le problème théorique ne réside pas tant dans la minoration que dans l'évaluation elle-même. Car, si le travail domestique est non payé, c'est parce qu'il n'appartient pas à la sphère marchande de la vie. La production domestique moderne n'est pas moins importante que dans le passé. Loin de là. Sa caractéristique est d'être une production domestique invisible. L'absence de forme marchande du travail domestique le rend économiquement et socialement invisible.

Dans un monde spéculaire, spectaculaire, où seul le marchand est visible, le gratuit (amour), le naturel (reproduction) et le privé (activité domestique) sont réputés ne pas exister ou ne pas avoir d'importance. La sphère familiale dans laquelle ces activités domestiques se déroulent est beaucoup trop étroite pour que les mécanismes de la rationalisation et de la production de masse puissent s'y développer. C'est pourquoi ils se développent en amont (industrie agro-alimentaire, électroménager, bâtiment) ou en aval (services à la personne, éducation nationale, marché du sport et des loisirs) de la famille. La rationalisation se développe là où la production matérielle (y compris informationelle) peut amorcer le processus de son autonomisation.

Les travailleuses domestiques connaissent une exclusion sociale proche de celle des chômeurs et de tous les exclus du monde salarial. Pourtant, une existence sociale par procuration leur est offerte. "Elle vit sa vie par procuration" (J. J. Goldman). D'où une existence sociale de second ordre.


* 2. La reproduction

Pour expliquer la minoration du travail domestique féminin, Louise Vandelac élargit le problème à celui de l'occultation de la reproduction humaine. Elle voit dans l'analyse de cette occultation un "élément clé de la critique féministe en sciences sociales". Cette critique rejoint celle qu'autorisent l'écologie et l'économie au nom de la recherche d'un développement durable. Elle renforce les critiques féministes de la psychanalyse historique et du marxisme. Toutes ces critiques contribuent à sortir la nature du refoulement qui inaugura la culture.

Nous avons montré, par l'analyse du mythe d'Oedipe, qu'avec la prétendue prohibition de l'inceste se mettait en place un véritable échange de femmes entre hommes et un dangereux refoulement de la nature. Sur la base de cette position dominante de la masculinité et des valeurs imaginaires qui lui sont associées, le développement de la sphère économique et celui de la production matérielle font lentement émerger un intérêt économique préconscient et mystificateur. Peu à peu, l'homo oeconomicus prend la place des dieux et de la religion. Il est au coeur des discours fondateurs de l'économie moderne. D'où Adam Smith et la Richesse des Nations. C'est ainsi que reproduction et nature sont hors-culture ethnique avant d'être hors-la-loi économique: "La re/production humaine, cette activité de caractère hautement social, disparaît avec les femmes dans la Nature. (L. Vandelac, L'impossible travail des femmes..., p. 112)".

La re/production humaine, la capacité de donner la vie, va rejoindre la vaste inconscience naturelle dans le refoulé. Faut-il y voir la suite du refoulement de la nature attaché à la subordination des femmes et des enfants ? C'est certain, s'agissant de l'histoire de la culture. Faut-il y voir la prolongation de la créativité de la nature ? C'est possible, puisque l'histoire de la nature est beaucoup plus ancienne que celle de la culture. Mais le refoulement n'est jamais une amélioration. Toute activité doit accéder à sa propre expression, individuelle et sociale. Comme le fit Robinson, nous devons nous ré-approprier notre nature et notre culture. Nous le ferons en donnant à la nature, à la femme, à l'enfant et à tous les prétendus inférieurs, leurs justes places.


* 3. Le salariat

Notre vision et l'organisation de la famille dépendent du refoulement connotatif de la femme et de la nature. La famille dépend aussi de l'organisation plus générale de la société. C'est ainsi que le développement des rapports marchands puis du salariat ont fortement modifié l'image, la taille et le fonctionnement réel ou symbolique de la famille.

L'appropriation, dans l'économie capitaliste, se caractérise par la séparation du capital et du travail. Si l'on reprend la terminologie marxienne, la sphère domestique moderne "remplit l'ensemble des conditions" de la vente de la force de travail par un travailleur libre. (L. Vandelac, L'impossible travail des femmes..., p. 115)".

Le salarié, supposé masculin, assure la transition entre la sphère marchande et cette partie de la sphère non-marchande qu'est la famille étroite ou la sphère domestique moderne. La vie de famille joue donc un rôle dans la percolation des revenus nécessaire au multiplicateur d'investissements. D'où l'importance de la pression publicitaire sur la femme et sur l'enfant pour soumettre la consommation familiale, comme la production matérielle, aux impératifs de l'appropriation.

Le salarié chef de famille est aussi un relais dans la chaîne de la domination. Symbole de sa soumission (contrat de subordination) dans la sphère industrielle de la production matérielle, le salaire est le symbole de sa domination relative dans la sphère domestique. Au moins au niveau des rôles moyens ou archétypiques. Car les relations individuelles, fonctions des tempéraments autant que des histoires familiales affectives, peuvent diverger notablement des rôles supposés par la théorie de la valeur ou l'hypothèse de la reproduction de la société.


* 4. La sexualité

Lieux de la reproduction individuelle, la famille et le couple qui la constitue sont des institutions importantes pour canaliser le désir et l'activité sexuelle dans la société. La sexualité et la production matérielle rivalisent dans l'affectation du temps dont l'individu ou la société disposent. Mais cette opposition radicale des deux termes, propre à la culture, masque une énergie commune (libido) où s'alimentent travail et amour. La division des sphères et la spécialisation des activités productives et reproductives ne sont ni fatales ni naturelles. Elles ne sont telles que par le primat de l'appropriation et la recherche de positions dominantes. N'oublions pas que la production de la nature par la nature a très longtemps précédé la pensée organisatrice. La division sexuelle du travail et, a fortiori, l'organisation scientifique du travail sont récentes.

Pour Robinson Crusoé, faute de division sexuelle du travail, la division sociale des temps et la spécialisation affective des activités n'ont plus cours. Bien au-delà d'une sexualité étroite et d'un travail sans motivation, son travail amoureux engage toute sa personnalité. Heureux mortel, il mobilise toutes les machines désirantes de l'organisation Crusoé. Celle-ci fonctionne comme une instance motivante. Dégagé des cadres réducteurs de la division du travail, Robinson peut investir tous ses affects dans sa relation avec la nature. Il s'investit complètement dans la production de la nature par elle-même. Il échappe ainsi à toutes les institutions mystifiantes produites, au cours des siècles, par la perpétuation de l'illusion ethnique. Sa méditation en actes lui permet de mobiliser positivement toutes les énergies d'une sexualité élargie.

Nous ne devons pas juger de la sexualité en fonction de la réalité étriquée qu'elle devient avec l'échange de femmes entre hommes et par les contraintes de la division sexuelle du travail. La base biologique de la sexualité est beaucoup plus large que la reproduction individuelle. C'est d'ailleurs pourquoi la situation de Robinson ne fut pas aussi absurde qu'il lui sembla, au premier abord sur l'île du désespoir. Au contraire, par la radicalité de sa situation, Robinson nous aide à comprendre l'impact des rôles sociaux sur les investissements du désir. A contrario, nous pouvons observer le conditionnement de l'appropriation symbolique sur la production matérielle et, partant, sur la réduction du développement personnel à la reproduction individuelle. Le premier niveau de reproduction lui étant (provisoirement) impossible, Robinson a le choix entre le désespoir et l'accès au second niveau de reproduction. C'est la méditation qui lui a permis de passer du premier au second niveau.

L'oeuvre de Freud, et, après lui, la psychanalyse, n'ont cessé de sortir la sexualité du ghetto familial et génital de la procréation. C'est une bien triste procréation et une bien plus triste sexualité que la reproduction individuelle du travailleur, déterminée par les conditions de la production matérielle. Nous avons besoin d'élargir ce concept. C'est pourquoi nous parlons d'une sexualité élargie pour préciser les conditions du développement personnel.

Dans les conditions contraignantes de l'appropriation et de la production dominantes, en particulier dans le système du salariat, la sexualité, enfermée dans le ghetto familial, est d'abord une hétérosexualité reproductive. Elle est orientée vers la reproduction individuelle du travailleur salarié. Nous avons vu en quoi l'hommo-sexualité de Laïos refoule une homosexualité primaire. De même, l'hétérosexualité primaire n'est pas limitée à la copulation. Les africains, colonisés et évangélisés, parlent de la "position du missionnaire". L'hétérosexualité primaire n'est pas obligatoirement tournée vers la procréation. Elle est d'abord invention de machines désirantes.

Mais, comme dans les systèmes de dominance animale, l'accès à la sexualité passe par des systèmes de dépendance. Toute position dans le groupe est plus ou moins inféodée à une position dominante. Nos sociétés capitalistes connaissent une hétérosexualité normalisée par des relations marchandes et des positions familiales. "La majorité des hommes paient monétairement pour leur hétérosexualité (Oakley, 1983), alors que la majorité des femmes en vivent, en totalité ou en partie, et le paient en travail domestique et en dépendance économique plus ou moins marquée. (L. Vandelac. L'impossible travail des femmes..., p. 117)".

C'est pourquoi le système du salariat ne peut s'analyser seulement dans la sphère marchande d'où provient le salaire. Pour comprendre l'avenir du travail payé (salariat), il faut le confronter à l'avenir du travail non-payé (travail domestique). Le développement récent du travail externe et salarié des femmes remet en cause les conditions de la reproduction du salariat. Le travail n'est pas la seule activité. Loin s'en faut. Il n'est pas, pour autant, en voie de disparition. Le travail (salarié) représente le pôle externe et matériel des activités. On ne peut comprendre l'inféodation des tâches domestiques si l'on fait abstraction du second pôle des activités. Elles ne peuvent, non plus se réduire à une "dépense de force de travail". L'amour est la composante intérieure et affective de l'activité humaine. Chez Robinson, les deux composantes sont combinées dans ce que nous nommons son travail amoureux. Ce n'est pas tout-à-fait un hasard s'il se développe dans la disparition accidentelle (naufrage, isolement) de la production marchande.


* 5. Production marchande

Dans nos sociétés modernes où la production marchande est si importante, le salariat assure une transition entre la sphère marchande de la reproduction des entreprises et la sphère domestique de la reproduction des individus. La crise du travail salarié provient du développement de la contradiction entre ces deux dimensions de la reproduction. La famille a une fonction de conciliation. Et le double travail féminin a de plus en plus de peine à "concilier l'inconciliable": les deux types d'exigences. D'où une grave crise de la conciliation. Elle entraîne une détresse psychologique dont les marques, les indices et les preuves avérées se multiplient.

Le salariat est donc une zone de front qui connaît de fortes turbulences affectives et monétaires. C'est ainsi que Louise Vandelac énumère quatre fonctions de la reproduction domestique moderne, "forme spécifique à la société salariale des rapports de sexes (L. Vandelac, L'impossible travail des femmes..., p. 117-118)".

Cette position intermédiaire du salarié, supposé masculin, entre l'économie marchande et l'économie domestique fait de celui-ci un relais de la domination. D'où un salariat sexiste. Et "ce sont les femmes qui paient de leur marginalisation, de leur dévalorisation sociale et de leur dépendance économique le fait d'être exclues de l'emploi... (L. Vandelac, L'impossible travail des femmes..., p. 120)".

La re/production domestique, telle que nous la constatons, n'est pas un fait de nature. Elle est le résultat de rapports de domination déjà fort anciens, dont ni l'économie politique ni la psychanalyse n'avaient su faire la critique. L'économie sexiste "ne peut donc rendre compte de la re/production domestique à travers le discours qui a contribué à occulter cette réalité. (L. Vandelac, L'impossible travail des femmes..., p. 121)". La constatation du très ancien refoulement de la nature nous donne les outils théoriques pour cette critique salutaire.

En tenant compte de la base inconsciente du discours économique les chercheurs devraient "analyser les rapports de classes et l'ensemble des rapports sociaux à la lumière des rapports de sexes et de la re/production humaine tout en se gardant bien, cependant, d'en faire le seul angle d'analyse. (L. Vandelac, L'impossible travail des femmes..., p. 124)".


* Conclusion

Replacer la production matérielle dans le contexte d'une appropriation symbolique et d'une reproduction individuelle est le moyen de produire un cadre général pour comprendre les transformations de la société moderne. Pour ne pas caricaturer la reproduction individuelle en la réduisant à la procréation, nous avons besoin d'élargir la notion courante de sexualité. Cela évite aussi les analyses consistant à évaluer le "travail" de l'épouse fidèle par la "rémunération" de la prostituée professionnelle. Il faut rendre à la sphère marchande ce qui lui revient (prostitution) et à la gratuité ce qui en relève (amour). Mais sans se faire d'illusion sur la porosité des barrières ni sur les turbulences des zones de front. La prise en compte d'une sexualité élargie, capable de dépasser les actuels rapports de sexes, est aussi le moyen d'intégrer et de développer les analyses marxienne et freudienne du fétichisme.

Cette catégorie est nécessaire pour comprendre les motivations de l'appropriation. La peur de la mort, l'hésitation devant la liberté sont les sources d'un désir de totalité. Avec la promesse de l'éternité, elles sont à la base des institutions. Les mécanismes de l'appropriation prennent alors une position dominante dans la reproduction institutionnelle. La reproduction des entreprises et la reproduction des individus sont soumises à la production des fétiches et des symboles qui constituent les institutions totalitaires.

Aujourd'hui, la conciliation est en crise. La salariat et, principalement, les salariées en souffrent. Loin de la totalité, une société en réseaux se dessine. Des individus libres doivent prendre en charge, par un ensemble de liaisons, la production de la société. Sinon, la croyance implicite en une loi de reproduction automatique de la société fera toujours de la reproduction individuelle un résidu. A fortiori, le développement personnel sera contrarié par des forces économiques aveugles et des mouvements sociologiques très largement inconscients.

Au sein de ces mécanismes, la production matérielle joue un rôle structurant et déterminant. Mais s'agit-il d'abord de production marchande ? Ne s'agit-il pas, d'abord, de production artificielle ? La question du marchand et du non marchand est-elle la plus fondamentale ? Le refoulement de la nature et la production d'artefacts ne sont pas sans conséquences. Louise Vandelac nous donne de précieuses indications par ses travaux, plus récents, sur le développement de la procréation médicalement assistée ?

Hubert Houdoy

Créé le 7 Juillet 1998

Modifié le 29 Juillet 1998


* Précédents

Economie du temps

Robinson Crusoé


L'île de Robinson

Le travail comme narration

Propriété ou possession

Trois niveaux d'Organisation

Oedipe, Fatalité ou Parcours?

Une lecture familiale d'Oedipe

Comment le verbe se fait chair

L'Amour du Même

La Haine de l'Autre

La mise en valeur mutuelle

S'initier à la méditation


* Suite

Production Artificielle


* Compléments

Thématique de la Civilisation

Thématique de la Globalité

Thématique de la Totalité


* Bibliographie

Vie et aventures de Robinson Crusoé

Daniel Defoe

Maxi-Poche, Classiques étrangers

Bookking International, Paris, 1996

Tome 1, 348 pages, 10 Francs

Tome 2, 315 pages, 10 Francs

L'impossible travail des femmes...

Essai sur l'envers maternel et domestique du salariat

Louise Vandelac

in Etudes d'économie politique, numéro 1

Pages 103 à 129

Édition Saint Martin.

Septembre 1984

d'où sont issues, pour le glossaire du R.A.D., les citations suivantes: Travail féminin sous-évalué. Travail domestique non payé. Production domestique invisible. Occultation de la reproduction humaine. Reproduction et nature. Sphère domestique moderne. Salarié chef de famille. Hétérosexualité normalisée. Inféodation des tâches domestiques. Fonctions de la reproduction domestique moderne. Salariat sexiste. Economie sexiste. Base inconsciente du discours économique.

Louise Vandelac est professeure de Sociologie à l'UQAM, Montréal, Québec, Canada.


* Définitions

Les termes en gras sont définis dans le glossaire alphabétique du Réseau d'Activités à Distance.


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Mise à jour: 16/07/2003