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Glossaire
Détaillé, Lettre G, numéro 03
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Glossaire Détaillé, Lettre G, numéro
02
Géhenne. (a)
Dans la Bible, la géhenne est le lieu de séjour des
réprouvés.
(b) Par généralisation
laïque, une géhenne est le vécu d’un
enfer ou d’une torture.
(c) Attention ! Croire
que l’Enfer est, ni plus ni moins, l’enfer de la pauvreté
et de la misère terrestre est une
hérésie. Cette illusion peut vous valoir de
subir la torture de la question . En sus, comme Jean
d’Ursines , vous connaîtrez le bûcher du
Libre Esprit .
Voir Exclusion.
Descente aux Enfers . Paradis perdu .
Généalogie du pouvoir patriarcal
, texte. Le remplacement du matriarcat (et des
divinités féminines comme Gaia) par un pouvoir
patriarcal (et des dieux masculins dominants comme Zeus) est une relation
homosexuelle masculine par peur de la femme et d’un
désir si violent .
- <<Pourquoi,
dès lors, considérer l’homosexualité masculine
comme un fait d’exception, alors qu’elle sous-tend
l’économie générale ? Pourquoi exclure les
homosexuels, quand la société postule
l’homosexualité ? Sinon parce que l’
inceste là à l’oeuvre doit rester dans le
semblant. Ainsi, exemplairement, en va-t-il des relations père-fils,
qui assurent la généalogie du pouvoir patriarcal, ses lois, son
discours, sa socialité. Partout effectives, ces relations ne peuvent ni
disparaître (dans l’abolition de la famille monogamique), ni
s’exhiber dans leur amour pédérastique, ni se pratiquer
autrement que dans le seul langage, sans provoquer une crise
générale. Un certain symbolique y trouverait sa fin. (Luce
Irigaray, p. 189)>>.
Voir Hommo-sexualité de
Créon . Homosexualité de Laïos .
Échange de femmes entre hommes .
Système patriarcal . Généalogie
du pouvoir patriarcal . Femme-marchandise.
Pédérastie. Pédophilie.
Comble de l’espérance . Économie
du même . Filiation unilinéaire .
Hypothétiques ancêtres féminines .
Hypothétiques ancêtres masculins .
Désir primaire . Éros.
Éros primaire . Éros
secondaire .
Généralisation
intersémiotique . Nous appelons généralisation
intersémiotique la dérive de l’usage et de la
signification d’un terme. D’abord attaché
à un des cinq sens (la beauté
pour le sens de la vision , le bon
goût pour le sens du goût ), à
une sémiotique corporelle particulière, il
finit par s’appliquer à plusieurs sens voire à tous les
domaines de la vie sociale.
Voir Sémiotique.
Intersémioticité. Exercice
d’intersémioticité .
Génération de solutions
admissibles , texte. L’analyse des
contraintes permet de générer la liste des solutions admissibles
sans chercher d’optimisation a priori.
- <<La
génération peut s’appuyer utilement sur les
propriétés dégagées lors de la
caractérisation, mais elle doit prendre en compte des
informations supplémentaires, non formalisées dans les
contraintes, pour choisir parmi les solutions admissibles (p.
142)>>.
Génération des
nombres . Tous les domaines de la pensée et
toutes les disciplines scientifiques se sont lentement et progressivement
détachées d’une pensée unique, non pas
synthétique mais syncrétique
(d’avant toute distinction). Il s’agit de la religion. La
philosophie a été la première fille à partir (se
diviser, se séparer) par scissiparité . Le
syncrétisme est caractéristique de l’ adualisme
initial . Dans la religion primitive, la plus ancienne que nous
puissions connaître, la création du monde est aussi la forme
initiale de l’arithmétique. Dans une pensée magique, la
génération des nombres est l’image fantasmatique de la
production des nombres entiers naturels les uns par les
autres, engendrement, à partir de l’unité, la
Terre, la déesse mère, la Grande
Mère .
(a) Addition et soustraction.
En
arithmétique. Un s’ajoute à lui-même et
ça fait deux. Un s’ajoute à deux et
ça fait trois. Un s’ajoute à trois et ça fait
quatre. Deux s’ajoute à trois et ça fait cinq. Un
s’ajoute à cinq et ça fait six. Six s’ajoute
à lui-même et ça fait douze. Un se retranche de douze et
ça fait onze.
Dans la mythologie grecque. Gaia
s’ajoute à elle-même et ça fait
Ouranos. Gaia s’ajoute à
Ouranos et ça fait Cronos.
Gaia s’ajoute à Ouranos et
ça fait Rhéa. Cronos
s’ajoute à Rhéa et ça fait
Zeus. Cronos se retranche (dans le lit de
Gaia et coupe les couilles) d’ Ouranos et ça
fait Aphrodite. Cronos soustrait les enfants de Rhéa
en les dévorant. Rhéa soustrait Zeus que Cronos allait
soustraire et ça fait Zeus en plus du côté des
résultats. Moins par moins, ça fait plus.
(b)
Réitération. Gaia
s’ajoute à Ouranos et ça fait
potentiellement les Titanides.
(c) Multiplication et
division.
Gaia s’ajoute souvent à
Ouranos et ça fait, en puissance,
Gaia grosse des Titanides. Mais Ouranos les retient, les
bloque dans les profondeurs de Gaia alors Cronos fait d’Ouranos un
eunuque et libère tout d’un coup le
contenu du ventre de Gaia et ça fait les Titanides. Il
faut un peu de retenues pour faire des nombres. Zeus fait vomir Cronos qui
rend les Titanides. Une retenue ne dure jamais éternellement. Elle
disparaît avec le résultat de l’opération. Tous les
enfants de Gaia se divisent en deux parties et ça fait les Olympiens et
les Titanides.
Voir Faucille d’or .
Castration. Fertilité.
Fertilité féminine .
Fécondation. Opération du Saint
Esprit .
Génération
humaine , texte. Le concept de
génération est fondamental pour définir un concept de
nature qui ne s’oppose pas de manière absolue à celui de
culture. Car ce qui est ou paraît naturel est différent pour
chaque génération humaine.
- Est naturel ce que chaque
génération trouve déjà-là:
un réseau physique naturel dans un
système spontané et une langue naturelle. Si
artificiel soit-il, en apparence, le réseau
physique du système productif de toute population organisée
n’a pas d’autonomie véritable. Il est indissolublement
solidaire d’un réseau physique naturel dans lequel il
s’insère par des prélèvements matériels et
énergétiques.
- Quand nous parlons de réseau
physique et de réseau physique naturel, nous opérons
volontairement une réduction matérialiste. Nous
semblons sacrifier à l’ économisme, comme
nous prenions au mot le marxisme dans A la recherche
des déterminations économiques de la valeur.
- Mais le
réseau physique naturel n’épuise pas la définition
de la nature ou de la réalité. Si la nature est
la réalité que chaque génération
humaine trouve déjà-là, comme Robinson lorsqu’il échoue sur le rivage
de l’île du Désespoir, elle ne
se limite pas au monde naturel . Nous devons y inclure les
langues naturelles .
- Pour être opposées,
nature et culture n’en sont pas moins indissolublement liées.
Cette solidarité peut se définir comme une
relation de présupposition réciproque . La
réalité naturelle initiale est donc, pour chaque
génération humaine, le couple préalable: monde
naturel-langue naturelle.
Voir Solidarité de la
culture avec la nature .
Généreux. (a)
Généreux signifie abondant, copieux, luxueux. Un repas
généreux est composé de très nombreux mets.
L’homme qui vous l’offre sera un homme généreux au
sens moderne du terme. On ne se posera pas de question sur la
générosité des mobiles, la motivation de
son acte. Le contraire est l’avare ou le pingre.
- (b)
Généreux est aussi synonyme de qualité. Un vin
généreux est un vin de bonne qualité. Son opposé
est le bas de gamme ou la basse souche.
- (c) Sens classique. Pour
Racine ou pour Corneille, un homme généreux est un homme de haut
rang. Il appartient à la noblesse. Il est de bonne naissance. Le
contraire du généreux est alors l’
infâme.
- (c) Le sens le plus rare est pourtant
le plus ancien. Car être généreux, c’est
générer. C’est être la cause même de la chose,
la produire (fertilité) ou l’induire (l’inspirer avec un
esprit pénétrant). Une terre généreuse est une
terre fertile. Mais la fertilité de l’une
implique la fécondité d’un autre.
Voir Inspiration. Souffler.
Genèse. Du grec genesis. (a)
Génération.
- (b) Dans la Bible, recueil de la
tradition judéo-chrétienne, la Genèse est la description
imagée, mythique, de la création du monde par
Dieu.
Voir Ontogenèse.
Phylogenèse. Adam.
Eve. Caïn et Abel .
Genèse de la combinatoire , au
niveau des opérations formelles du
développement cognitif de l’enfant, texte.
- Au stade des
opérations concrètes <<les
opérations fonctionnent seulement à propos de constatations ou
de représentations jugées vraies... La grande
nouveauté... est... que, par une
différenciation de la forme et du contenu, le sujet
devient capable de raisonner correctement sur des propositions auxquelles il
ne croit pas ou pas encore, c’est-à-dire qu’il
considère à titre de pures hypothèses: il devient donc
capable de tirer les conséquences nécessaires de
vérités simplement possibles, ce qui constitue le début
de la pensée hypothético-déductives ou formelle
(Psychologie de l’enfant, p. 105)>>.
- <<Avec la
libération de la forme par rapport à son contenu, il devient
possible de construire n’importe quelles relations et n’importe
quelles classes en réunissant 1 à 1 ou 2 à 2, 3 à
3, etc, des éléments quelconques. Cette
généralisation des opérations de
classification ou de relations d’ordre aboutit à
ce que l’on appelle une combinatoire (combinaisons, permutations, etc),
dont la plus simple est constituée par les opérations de
combinaisons proprement dites, ou classification de toutes les classifications
(p. 105)>>. - <<Cette combinatoire... permet de combiner entre eux
des objets ou des facteurs ou encore des idées ou propositions et, par
conséquent, de raisonner en chaque cas sur la réalité
donnée en considérant cette réalité, non plus sous
ses aspects limités et concrets, mais en fonction d’un nombre
quelconque ou de toutes les combinaisons possibles, ce qui renforce
considérablement les pouvoirs déductifs de l’intelligence
(p. 106)>>.
Après avoir procédé de
proche en proche, l’enfant <<parvient (dès 12 ans pour les
combinaisons, un peu plus tard pour les permutations) à trouver une
méthode exhaustive au niveau considéré maintenant, sans
naturellement découvrir de formule (ce qu’on ne lui demande pas)
mais en dégageant un système qui tienne compte de tous les
possibles (p. 106)>>.
- L’enfant de 12-15 ans n’en
dégage pas les lois. <<Mais ce qui est remarquable est que, au
niveau où il devient capable de combiner des objets, par une
méthode exhaustive et symétrique, il se révèle
apte à combiner des idées, ou hypothèses, sous la forme
d’affirmations et de négations, et d’utiliser ainsi des
opérations propositionnelles inconnues de lui jusqu’alors:
l’implication (si... alors), la disjonction (ou... ou... ou les deux),
l’exclusion (ou... ou) ou l’incompatibilité (ou... ou... ou
ni l’un ni l’autre), l’implication réciproque, etc
(p. 108)>>.
Genèse des doubles
systèmes de référence , texte. Au niveau des opérations
formelles . L’enfant doit analyser la position d’un
mobile (escargot) sur un autre mobile (planche).
- <<L’enfant au niveau des opérations
concrètes comprend bien ces deux couples
d’opérations directes et inverses, mais il ne parvient pas
à les composer entre eux et à anticiper, par exemple, que
l’escargot tout en avançant peut rester immobile par rapport au
point extérieur parce que le mouvement de la planche compense sans
l’annuler celui de l’animal: sitôt atteinte la structure de
quaternalité, la solution est au contraire aisée par
l’intervention de cette compensation sans annulation
qu’est la réciprocité (R). On a donc cette fois I.R=N.C
(où (I) est par exemple la marche à droite de l’escargot;
(R) la marche à gauche de la planche; (N) la marche à gauche de
l’escargot; et (C) la marche à droite de la planche) (Psychologie
de l’enfant, p. 113)>>.
Genèse
des notions probabilistes , texte. Au
niveau des opérations formelles du
développement cognitif de l’enfant.
- <<Un
ensemble fondamental de schèmes opératoires
rendus également possibles par les opérations formelles est
celui des notions probabilistes résultant d’une
assimilation du hasard par ces
opérations.... Il est particulièrement frappant
de constater le caractère tardif de la “loi des grands
nombres”, les jeunes sujets n’acceptant de prévoir une
uniformisation des distributions que jusqu’à une certaine limite
(jusqu’à ce que l’on pourrait appeler de “petits
grands nombres” (Psychologie de l’enfant, p. 114)>>.
Genèse des proportions , texte. Au niveau des opérations
formelles du développement cognitif de l’enfant.
- <<La relation entre le groupe mathématique de
quaternalité et les proportions numériques ou métrique
est bien connue (p. 112)>>.
- <<La notion de proportion
débute toujours sous forme qualitative et logique avant de se
structurer quantitativement (p. 112)>>.
- Devant une balance,
l’enfant doit comprendre la relation entre le poids (P) et longueur (L)
du fléau. Pour comprendre le mécanisme de la balance romaine, il
doit acquérir l’équation P/L = 2P/2L.
- <<La
compréhension débute lorsque l’enfant
s’aperçoit qu’il y a équivalence de résultats
chaque fois que, d’un côté, il augmente un poids sans
changer la longueur, et, de l’autre, il augmente la longueur sans
changer le poids (Psychologie de l’enfant, p. 112)>>.
- Pour
cela, il ne faut changer qu’une chose à la fois, de
manière systématique, comme dans l’expérimentation
scientifique.
Voir Formation spontanée d’un
esprit expérimental .
Genèse du
devoir , texte. La genèse du
sentiment du devoir décrite par Jean Piaget.
- Selon P.
Bovet, <<la formation du sentiment d’obligation est
subordonnée à deux conditions nécessaires l’une et
l’autre et suffisantes à elles deux: 1) l’intervention de
consignes données de l’extérieur,
c’est-à-dire d’ordres à échéance
indéterminée (ne pas mentir, etc); et 2) l’acceptation de
ces consignes, laquelle suppose l’existence d’un sentiment sui
generis de celui qui reçoit la consigne pour celui qui la donne... Ce
sentiment est celui du respect, composé d’affection et de crainte
(Psychologie de l’enfant, p. 97)>>.
- <<Mais le
respect décrit par Bovet ne constitue que l’une des forme
possibles de respect. Nous l’appellerons “unilatéral”
puisqu’il relie un inférieur à un supérieur
considéré comme tel, et le distinguerons du “respect
mutuel” fondé sur la réciprocité dans
l’estimation. Or, ce respect unilatéral, s’il est bien la
source du sentiment du devoir, engendre chez le jeune enfant une morale de
l'obéissance caractérisée essentiellement par une
hétéronomie qui s’atténuera dans
la suite pour faire place, au moins partiellement, à l’
autonomie propre au respect mutuel (p. 98)>>.
Genèse du groupe des deux
réversibilités , texte. Au
niveau des opérations formelles du
développement cognitif de l’enfant.
- <<La
libération des mécanismes formels de la pensée, par
rapport à son contenu, n’aboutit pas seulement à la
constitution d’une combinatoire... mais à
l’élaboration d’une structure assez fondamentale qui marque
à la fois la synthèse des structures antérieures de
“groupements” et le point de départ d’une
série de progrès nouveaux (p. 108)>>.
- <<Les
groupements d’opérations concrètes... sont de deux sortes
et témoignent de deux formes essentielles de
réversibilité...
- La première de ces formes de
réversibilité est l’inversion ou négation, dont la
caractéristique est que l’opération inverse
composée avec l’opération directe correspondante aboutit
à une annulation: + A - A = 0. Or, la négation remonte aux
formes les plus primitives de conduites... L’inversion
caractérise les “groupements” de classes, soit additifs
(l’inverse de la multiplication de deux classes est
l’”abstraction” ou suppression d’une intersection).
- La seconde des formes de réversibilité est par contre la
réciprocité ou symétrie, dont la caractéristique
est que l’opération de départ composée avec sa
réciproque aboutit à une équivalence... La
réciprocité est la forme de réversibilité qui
caractérise les groupements de relations, mais elle aussi tire sa
source de conduites bien antérieures sous forme de symétries...
Mais au niveau des groupements d’opérations
concrètes ces deux formes possibles de réversibilité
régissent chacune son domaine, les systèmes de classes ou ceux
de relations, sans construction d’un système d’ensemble qui
permettrait de passer déductivement d’un ensemble de groupements
à un autre et de composer entre elles les transformations inverses et
réciproques. En d’autres termes les structures
d’opérations concrètes, quels que soient leurs
progrès par rapport aux régulations
préopératoires, demeurent incomplètes ou
inachevées et nous avons déjà vu comment
l’invention de la combinatoire permet de combler une de leurs lacunes.
En ce qui concerne la réunion en un seul système des
inversions et des réciprocités, il se produit une conquête
analogue et d’ailleurs solidaire de la précédente (p.
109)”.
“La combinatoire conduit à superposer aux
opérations élémentaires un nouveau système
d’opérations sur les opérations, ou opérations
propositionnelles... Il n’y a pas simplement juxtaposition des
inversions et des réciprocités, mais fusion opératoire en
un tout unique, en ce sens que chaque opération sera dorénavant
à la fois l’inverse d’une autre et la réciproque
d’une troisième, ce qui donne quatre transformations: directe,
inverse, réciproque et inverse de la réciproque, cette
dernière étant en même temps corrélative (ou duale)
de la première (p. 110)>>.
- <<On voit ainsi que,
sans connaître aucune formule logique, ni la formule des
“groupes” au sens mathématique (pas plus que le
bébé ne la connaît quand il découvre le groupe
pratique des déplacements), le préadolescent de 12-15 ans sera
capable de manipuler des transformations selon les quatre possibilités
I (transformation identique), N (inverse), R (réciproque) et C
(corrélative)... Or, N = RC; R = NC; C = NR et I = NRC, ce qui
constitue un groupe de quatre transformations ou de quaternalité
réunissant en un même système les inversions et les
réciprocités, et réalisant ainsi la synthèse des
structures partielles construites jusque-là au niveau des
opérations concrètes (p. 111)>>.
Auteur
Hubert Houdoy
Créé le 6 Juin 1998
Modifié le 20 Août 1999
Suite
Glossaire Détaillé, Lettre G, numéro
04
Lettre H
Glossaire Détaillé, Lettre
H, numéro 01
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Mise à jour: 16/07/2003