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Glossaire Détaillé, Lettre H, numéro 10




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Glossaire Détaillé, Lettre H, numéro 09





Host. Terme d’informatique. Mot anglais désignant un ordinateur hôte par opposition à un terminal d’accès.

Voir Ordinateur central .


Hostie. Pastille de pain sans levain que le prêtre consacre à la messe. Par la consécration, l’hostie devient le corps du Christ. Dans le même temps, le vin contenu dans le calice devient le sang du Christ. Ils seront religieusement dévorés et bus par les fidèles de la religion chrétienne.

Voir Sacrum. Éleveurs et cultivateurs . Jésus-Christ. Cannibalisme.


HTML. Terme d’informatique. Hyper-Texte Markup Language. Norme informatique des fichiers hypertextuels.


Hugo van der Goes texte. (a) Hugo van der Goes ou Hugues de Gand est un peintre flamand. Il est né à Gand vers 1440. Déprimé et mélancolique, il se retira comme novice au monastère de Rouge-Cloître, près de Bruxelles, où il mourut en 1482. Sa vie est peu connue. On sait qu’il participa en 1468 à Bruges aux décors du mariage de Charles le Téméraire et de Marguerite d’York. Il fut aussi le doyen de la Guilde de Gand.

(b) Représentant des Médicis à Bruges, Tommaso Portinari lui commanda le Triptyque Portinari qui est actuellement à la Galerie des Offices à Florence. L’influence de l’ Agneau mystique (1432) de Jan Van Eyck et celle du Jugement Dernier (1445) de Roger de la Pasture y sont fortement sensibles. Avec Hugo van der Goes, le corps humain des personnages réels gagne en réalisme tandis que les silhouettes des saints gardent une représentation hiératique voire monumentale. “Le Péché” de 1470 montre d’ailleurs une distance de l’artiste face aux conventions de la commande religieuse.

Voir Le Péché .


Humanisme indéterminé , (= Touraine), texte. Humanisme abstrait qui ne perd pas son temps à des détails concrets comme la différence des sexes.

<<Autant la société industrielle fut une société d’hommes, c’est-à-dire reposa, comme l’ont montré les historiens de la vie politique, sur l’opposition et la hiérarchisation des hommes et des femmes, autant le monde contemporain (et pas seulement dans les pays les plus industrialisés) construit, malgré de fortes résistances, une culture que l’on peut appeler féminisée dans la mesure où les femmes travaillent plus activement que les hommes à l’articulation des deux moitiés séparées de l’expérience humaine (p. 228)>>.


Humanité, texte, le terme humanité désigne à la fois:

L’exemple de Robinson Crusoé nous montre que c’est en assumant les trois fonctions politiques et en développant conjointement ses potentialités et celles du système naturel, que l’homme peut atteindre à la fois cette dimension de pensée (globalité) et la qualité de relation du même nom. C’est en faisant grâce aux pires forcenés parmi les mutins anglais et en facilitant leur installation sur l’île, que Robinson, à la fin de son épreuve glorifiante , donne la preuve de sa profonde humanité.

Voir Épreuve. Épreuve qualifiante . Épreuve décisive .


Hume. (a) David Hume (Edimbourg, 1711-1776) est un philosophe du courant empiriste. Successeur de Locke et de Berkeley, il veut subordonner la connaissance à l'expérience sensible immédiate . Il annonce Kant par sa critique du rationalisme. Hume est aussi un économiste. Cet écossais étudie en France, au Collège royal de La Flèche. Il voyage à Vienne et à Turin en 1746. Son apport le plus fondamental, repris par Karl Popper , est sa critique de l’ induction.

(b) Oeuvres principales, nommées dans leurs titres français:

(c) Pour David Hume, la méthode expérimentale se contente de décrire les lois de la nature. Elle se garde de tout principe métaphysique (le premier moteur d’ Aristote), qu’elle irait chercher au-delà du sensible. La seule connaissance est celle du comment des choses. La question du pourquoi des choses est une question métaphysique. Par contre, nous devons nous poser la question du comment de notre connaissance. C’est l’expérience des répétitions de successions qui nous suggère l’idée de cause, celle d’effet et la relation de cause à effet. Aux idées sont attachées des croyances plus ou moins fortes. Mais une croyance généralement admise n’est pas, pour autant, une vérité. Ce scepticisme évite le désespoir en se conjuguant à un optimisme naturaliste.

Voir Sensation. Sensations internes et sensations externes .


Humeur. Bonnes et Mauvaises Humeurs. <Humeur> est un t erme générique . Il désigne une large variété d’états affectifs ou émotionnels. L’humeur peut être bonne ou mauvaise, gaie ou maussade.

Voir Affect. Connotation.


Hyacinthos. Mythologie grecque. Fils de Clio, la Muse de l’ Histoire et du roi Macédonien Pièros. Le dieu Apollon, fort beau mais piètre discobole, qui était amoureux de Hyacinthos le tua malencontreusement au lancer du disque. Ce dernier fut transformé en jacinthe.

Voir Acrisios. Persée. Zeus. Pluie d’or . Danaé.


Hydrozoaires. Terme de biologie. (a) Les Hydrozoaires (Thomas Huxley, 1858) appartiennent à l’embranchement des Cnidaires. Ils suivent les Spongaires dans le classement des Protozoaires.

(b) Comme celui des Spongiaires, le corps des Hydrozoaires est fait des deux feuillets primitifs, ce sont des diploblastiques. L’ ectoderme et l’ endoderme sont séparés par une substance amorphe, la mésoglée. Celle-ci contient des cellules émigrées. Les Hydrozoaires n’ont pas de cavité générale. Ce sont donc des acoelomates.

(c) Différences. Les Hydrozoaires se présentent sous deux formes. Une première forme est immobile. C’est le polype. En colonie, les polypes ont tendance à se différencier (polypes nourriciers, polypes reproducteurs, polypes spécialisés dans la défense de la colonie). L’autre forme, mobile, donne la méduse.

Voir Coelentérés. Cténaires. Feuillet germinatif .


Hymen. (b) Anatomie. L’hymen est cette mince membrane muqueuse qui ferme en partie l'orifice vaginal. Il est encore présent (mais ce n’est pas une certitude) chez la vierge. Il est généralement perdu (et donc identifié à la vertu féminine) lors du premier rapport sexuel .

(b) Sens figuré ou littéraire. L’hymen de deux personnes désigne leur mariage ou leur union. On parle aussi de l’ hyménée.

(c) Au moment de la puberté, un hymen trop solide peut être un obstacle à l’élimination des règles (flux sanguin menstruel éliminant la nidification périodique, mais provisoirement inutile, de l’ utérus) et être une cause d’ aménorrhées. D’où des rites de défloration chez de nombreux peuples. Parfois, c’est un ancien du village qui déflore la jeune fille avec le doigt. Parfois les jeunes gens et les jeunes filles initiés sont autorisés à des relations sexuelles facilitant le dépucelage des uns et la défloration des autres.

(d) Certains ont voulu voir dans l’hymen un certificat de garanti de non-coït préalable. Considérant que cette garantie n’était pas suffisante, certaines ethnies ont inventé la couture des lèvres de la vulve ou infibulation. Elle accompagne parfois l’ excision du clitoris .


Hyménée. (a) Terme poétique pour désigner l’union amoureuse ou le mariage.

(b) “Hyménée” est le titre d’une farce burlesque (1835) de Nicolas Vassilièvitch Gogol (1809-1852), écrite peu peu après “Tarass Boulbas” (1835) et avant “Les Âmes Mortes” (1836).

(c) “Hyménée” est le titre du dernier rôle d’Yvonne Printemps. Née Wigniolle, à Ermont-Eaubonne (Seine-et-Oise) en 1894, elle épousera Sacha Guitry et sera la compagne de Pierre Fresnay. Elle a joué dans: Deburau, Je t’aime, Jacqueline, Désiré, Mozart, L’Amour masqué, Franz Hals, Trois Valses, Auprès de ma blonde, Le Moulin de la Galette. Cette grande comédienne, qui dirigea le théâtre de la Michodière, aurait tout aussi bien pu faire une belle carrière dans le chant. Dans “Hyménée” elle joue le personnage d’une infirme. Elle est morte en 1977.

Voir Hymen. Défloration. Excision du clitoris . Infibulation. Épithalame. Vierge.


Hypermédia, généralisation de la navigation hypertextuelle à l’image et au son.


Hypertexte, technique de navigation entre les textes d’une encyclopédie, d’un rapport ou d’une base de documents.


Hyperthermophile. Terme de biologie. (a) Un être vivant hyperthermophile est une bactérie vivant dans les sources chaudes sulfureuses à des températures comprises entre 80 degrés C et 110 degrés Celsius.

(b) La découverte de ce type d’ organismes vivants et les recherches sur l’identité de Luca incitent à penser que la vie (aurait pu ou même) n’aurait pu apparaître que dans les sources chaudes des grands fonds sous-marins.

(c) Cette niche écologique, en forme de fosse, est à l’abri du rayonnement ultraviolet. Celui-ci était très important avant l’établissement de la couche d’ ozone (O3) par les organismes vivants producteurs d’oxygène (O2).

(d) Les grands fonds sous-marins étaient aussi un abri contre le bombardement intense des météorites, avant qu’elles ne soient brûlées dans cette atmosphère (Oxygène, Azote, Ozone).

(e) Par contre, les macromolécules des êtres vivants sont fragiles aux fortes températures. Pour certains chercheurs, des organismes primitifs n’ont pas pu exister à des températures voisines de 100 degrés Celsius. La molécule d’ARN est particulièrement instable à haute température. Or, les procaryotes se caractérisent par une vitesse très élevée de renouvellement de leurs macromolécules.

(f) Les organismes vivants extrémophiles (aimant ou supportant les conditions extrêmes) témoignent de la capacité des êtres vivants à conquérir les milieux les plus variés. Les exobiologistes sont encouragés dans leurs travaux. Ils espèrent découvrir des formes de vie sur d’autres planètes. La comète, faite de glaces et de roches, leur paraît le véhicule idéal pour transporter les germes d’un monde à l’autre. Il y a 4 milliards d’années, la Lune en garde des indices , une telle catastrophe a concerné la Terre.

Lire: (1) P. Forterre, “Le Problème du progénote”, in La Science au présent , Encyclopaedia Universalis, pp. 241-242, Paris, 1992. (2) B. Hagène, C. Lenay, “Aux origines de la vie”, Hachette, Paris, 1986. (3) C. de Duve, “Construire une cellule: essai sur la nature et les origines de la vie”, Paris, InterEditions, 1990.

Voir Eucaryote.


Hyponymie, (/ superordination), texte. La relation d’hyponymie permet de descendre les échelons d’une hiérarchie de catégories. D’où un héritage des significations comme pour les propriétés des classes par les objets.

Malgré des expériences intéressantes, montrant des différences de temps de réponse, il n’y a pas de raison de penser que les propriétés des signifiés hyponymes ne soient mémorisées que dans les catégories en superordination.

Voir Sème. Organisation componentielle . Réseau lexémique . Organisation des signifiés . Intension ou extension . Taxinomie.


Hypostase. (a) Chacune des personnes (Père, Fils, Saint-Esprit) de la Sainte Trinité . L’Un absolu est la première hypostase. L’Un est l’être même. Il n’est pas chronologiquement antérieur à toute réalité. Il Est éternellement et logiquement. L’Un donne l’Intellect (Noûs) qui est la deuxième hypostase. A son tour, l’Intellect donne naissance à l’Âme du monde (Psychè).

(b) Chute, descente, faute ou péché. Psychè, la troisième hypostase est dépendante de la matière. Elle est force de multiplication (“Croissez et multipliez”) et de différence (Tour de Babel). Loin de l’Un, elle doit amorcer un mouvement de retour, d’ élévation, de régénération, de rédemption, vers l’unité.

(c) Dans l’Épître aux Hébreux (auteur inconnu, vers 67), Jésus-Christ est présenté comme une <<empreinte de l’hypostase du Père>>. Certains, les tenants du docétisme, en feront un fantôme, un être sans chair, sans chair humaine tout au moins.

(d) Convoqué par l’empereur Marcien à Chalcédoine (en 451), pour condamner les idées de Nestorius et d’Eutychès, le concile éponyme définit l ’identité très particulière de Jésus-Christ, fils de Dieu et fils de Marie. Pour le nestorianisme, il existe deux personnes dans le Christ. Pour Eutychès et le monophysisme, il y a une seule nature dans Jésus. Le concile impose la théorie de l’hypostase. Le Christ est une personne. Il a deux natures. Elles sont unies entre elles <<sans confusion ni changement, sans division ni séparation>>. L’hypostase est le moyen de réunir deux natures distinctes en une seule personne et de réunir cette personne à deux autres, dans une Trinité. On maintient la stabilité et la non-contradiction de Parménide, tout en refusant le conflit, le changement et la dynamique d’ Héraclite. Cette définition sera refusée par les Églises copte, syrienne et arménienne.

(e) Grégoire (330-390), né à Arianze, près de Nazianze, en Cappadoce, affirme l’égalité absolue des personnes divines. Il caractérisera chaque hypostase par l’innascibilité du Père, la génération du Fils et la procession de l’Esprit. Toute la Trinité est créatrice. <<Dieu s’humanifiant, l’Homme se divinisant>>, la femme est exclue, la chair est rabaissée, la vie est regrettée. <<Ô Christ-Roi, pourquoi m’as-tu pris à ce filet de chair ? Pourquoi m’as-tu soumis à cette vie hostile ? J’ai été agité sur les flots, je fus en butte à des gens avides, je vis mon corps brisé, j’eus à lutter contre des pasteurs en qui hélas ! je ne trouvais pas d’amis, je rencontrais l’infidélité, en m’éloignant des maux, je perdis mes enfants>>.

(f) Pour Grégoire (330-395), évêque de Nysse, en Cappadoce, l’homme qui a été créé à l’image de Dieu, n’est pas l’ individu. C’est la totalité de l’espèce humaine. Chaque individu est une hypostase de l’homme, de la nature humaine. De même, le Père, le Fils et l’Esprit-Saint sont trois hypostases d’une seule nature divine.

(g) Si Jésus-Christ reste in-femme et se sacrifie comme bouc émissaire volontaire , s’il <<souffre et meurt dans la chair>>, selon Jean Damascène (640-750) c’est pour abolir, dans son corps ressuscité, la séparation entre Dieu et l’homme. Jésus est à la fois Dieu, la totalité de l’espèce humaine et la victime du sacrifice.

Voir Logos. Verbe. Verbum. Dieu. Jésus-Christ. Gnose. Gnostiques. Matière première . Nature. Gaia. Problème christologique .





* Auteur


Hubert Houdoy



Créé le 25 Décembre 1998

Modifié le 20 Août 1999





* Suite


Glossaire Détaillé, Lettre H, numéro 11





Lettre I


Glossaire Détaillé, Lettre I, numéro 01


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Mise à jour: 24/12/1999