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Glossaire Détaillé, Lettre P, numéro 17




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Glossaire Détaillé, Lettre P, numéro 16





Phallique. (a) Relatif au phallus.

(b) Le stade phallique est un des stades du développement de la libido après le stade oral et le stade anal . Selon Freud, il serait suivi du stade génital vrai.

Voir Mal castrée .

Texte L’érection du phallus.


Phallus, texte. (a) Dérivé de la forme du pénis en érection , le phallus est un signe de puissance, de pouvoir, au Nom-du-Père. Pour Lacan, il est le signifiant fondamental.

Voir Phallique. Signifiant phallus . Créon. Éjaculation. Orgasme éjaculatoire . Phallus de la mère . Castration. Castration symbolique . Mal castrée .

Texte Mutilations Sexuelles.


Phallus de la mère . (a) Le phallus de la mère désigne la croyance infantile en un phallus (signe de puissance) de la mère.

(b) Cette croyance est ensuite transposée en la possession d’un phallus par toute femme.

(c) La psychanalyse explique que la femme n’a pas de phallus. C’est très juste. Ce que la psychanalyse historique n’explique pas c’est le maintien de la croyance en la toute puissance du phallus pour l’homme.

(d) Par le phallus de la mère, il ne s’agit pas forcément de la croyance en la possession d’un pénis par la mère et donc par la femme. Car si le phallus est l’image du pénis en érection , il est surtout le symbole d’une puissance créatrice. Cette croyance est enracinée dans l’ inconscient grâce à beaucoup d’autres représentations, compatibles avec elle, et dont le fétichiste n’arrive pas à se défaire.

(e) Or, les représentations collectives lui demandent ou lui permettent de croire en une toute puissance: une productivité absolue. Mais le symbole phallique lui demande de réserver cette puissance au sexe masculin: c’est la productivité masculine absolue .

(f) A soi seule, la connaissance concrète que la femme n’a pas de pénis ne suffit pas à déduire que la femme n’a pas de phallus . Pour cela, il faudrait faire les deux associations:

Ce qui n’est pas une preuve de l’existence d’un principe de réalité capable de composer avec le principe de plaisir .

(g) Autrement dit: le fétichiste souffre de la croyance en un phallus de la mère à laquelle il ne peut pas renoncer malgré la connaissance du fait que la femme n’a pas de pénis. Mais le déni et le clivage auxquels il se livre ne sont guère différents de ceux auxquels la pensée du même se livre pour maintenir la croyance en l’image de la totalité.

Voir Femme ou mère phallique . L’avoir ou pas . Femme fatale . Sphinx. Sphynge. Fétiche de la totalité. Fétiche de l’individu . Fétichisme de la totalité. Fétichisme de l’individu . Déni par la totalité . Déni par l’individu . Castration. Castration symbolique . Mal castrée .


Phantasme. Un fantasme ou un phantasme sont des représentations. Le fantasme est une représentation consciente. Le phantasme est une représentation inconsciente.


Phialet. texte. Un des hameaux de Verrières . Phialay pour la carte I.G.N., Fialet pour la “Grande Encyclopédie du Forez et des communes de la Loire” aux Éditions Horvath. Le plateau de Phialet est traversé par une ancienne voie romaine . Il pourrait être la plus ancienne colonisation de cette zone, spontanément forestière. Il est facile d’imaginet l’intérêt stratégique de ce lieu. Il protège les riches gallo-romains qui prennent les eaux d’ Aquae Segetae . Il est proche du Col d’où pouvaient surgir les irréductibles Vellaves. Ceux-ci payaient encore le tribut à Rome quand les Arvernes étaient intégrés dans l’empire par la romanisation. De ce point, la Curraize mène à Saint-Georges-Haute-Ville. Quelques siècles plus tard, comme la Bolène qui passe à Usson-en-Forez , cette voie fut celle de l’évangélisation. Le premier évêque de Saint-Paulien a pu l’emprunter.

Texte Le Forez en définitions.


Phidias. (a) Phidias (fils de Charmidès, élève d’Hègias) est Le sculpteur grec d’Athènes au V ème siècle avant Jésus-Christ. En représentant la majesté des dieux (Zeus Olympien, Athéna Niké), principalement sur l’Acropole, entre 447 et 432 avant Jésus-Christ, Phidias a créé les canons de ce que nous considérons encore comme la beauté classique.

(b) Phidias, dont l’oeuvre originale a totalement disparu, comme celle d’ Apelle (né à Cos en 332 avant Jésus-Christ), est aussi illustre que mal connu. Sa première oeuvre serait “Athéna Areia” commandée par les Platéens en souvenir de leur contribution à la victoire de Marathon. Elle serait postérieure à 479 avant Jésus-Christ. Elle fait de Phidias un sculpteur de dieux en “matériaux composites” (bois et or, or et ivoire, etc). Toujours en souvenir de Marathon, les Athéniens lui auraient commandé un groupe de statues (Apollon, Athéna, Miltiade) pour le sanctuaire d’Apollon à Delphes.

(c) Sur l’Acropole, l’Athéna Promachos mesurait neuf mètres de haut selon Pausanias (I, XXVIII, 2). L’Athéna Médicis du musée du Louvre en serait une réduction. L’Athéna Lemnia, en bronze, aurait été installée sur l’Acropole vers 450.

(d) C’est la technique chryséléphantine (assemblage de feuilles d’or et de pièces d’ivoire sur une surface modelée soutenue par une charpente intérieure en bois) qui a fait passer Phidias à la postérité. Commandée par Périclès, son “Athéna Parthénos”, haute de 11, 50 mètres, sans son socle, a coûté entre sept cents et neuf cents talents. Ce spectacle socia l est aussi une représentation anthropomorphe du coffre-fort ou du Trésor Public. Elle nécessita la construction d’un écrin de pierre qui nous est resté. Il s’agit d’un certain Parthénon construit entre 447 et 438 avant Jésus-Christ. Si Phidias dirigea les travaux des sculptures il n’eut certainement pas le temps de faire tous ceux qu’on lui attribue généreusement. On accusa Phidias d’avoir détourné une partie de l’or nécessaire à la majesté de la déesse protectrice d’Athènes. Emprisonné, on ne sait pas s’il fut empoisonné ou s’il réussi à s’évader.

(d) Cette incertitude jette le doute sur la date (vers 432-431) et sur les circonstances de la production de son chef-d’oeuvre, à Olympie. En effet, le “Zeus olympien” compte parmi les Sept Merveilles du Monde . Assis sur son trône d’ébène, le chef des dieux tenait un sceptre surmonté de l’aigle (et de la foudre) dans une main et la victoire dans l’autre (droite). Par chance, il ne s’est jamais levé de son trône. Le plafond du temple n’était pas prévu pour cela. Si ce “dieu est mort”, c’est probablement d’ennui.

Voir Mort de Socrate . Tonnerre de Zeus . Cyclopes. Auri sacra fames .


Philippe II et J. Bosch .

(a) Philippe II d’Espagne avait une grande collection de tableaux du peintre Jérôme Bosch (né vers 1450, mort en 1516). Sa résidence de l’ Escurial était une basilique. De sa chambre d’ermite, il entendait les chants de l’office selon les rites (hiéronymites) de saint Jérome. Le plan même de son palais rappelait la grille du supplice (par le feu) de saint Jérome. A travers J. de Sigüenza, Jérôme Bosch aurait été pour lui un guide intellectuel et spirituel.

(b) Au mur de sa chambre, il peut voir le Christ au centre du monde. Tout autour, les célèbres tableaux:

(c) On trouve une autre trace de l’influence de Jérôme Bosch dans l’entourage du roi. En 1605, le hiéronymite J. de Sigüenza écrit:

(d) Ermite et cruel, Philippe II (1527-1598) désirait posséder l’oeuvre entière de Bosch. Dans sa bibliothèque, il avait la plupart des livres des plus grands mystiques. On a retrouvé, annotées de sa main, les oeuvres complètes d’Erasme. Dans le même temps, érasmiens, Alumbrados et autres tenants de l’ Illuminisme étaient brûlés en autodafés.


Phillips, Courbe de P. , texte. Courbe représentant une relation entre le taux de chômage et le taux de variation des salaires.


Philosophie médiatique , texte. Branche de la philosophie qui s’intéresse tout particulièrement aux médias.

(a) Sans faire référence à Dieu ou à une quelconque transcendance absolue, une métaphysique peut poser la question du rapport entre les signes et leur référent.

(b) Une philosophie médiatique étudie les systèmes de signes (la sémantique, la sémiotique), mais sans exclure la question du référent.

(b) La question du rapport entre le réel, la réalité et ses représentations est une mission que Denis Huisman assigne à une philosophie médiatique, dans “Socrate sur Internet”.

Voir Sémantique. Sémiotique. Réalité. Référence. Intersémioticité.


Philosophie sérieuse , texte. (a) La philosophie sérieuse considère, cela va de soi, qu’elle est la seule philosophie valable.

(b) Comme l’allumeur de réverbères du Petit Prince d’Antoine de Saint Exupéry , elle s’occupe de choses sérieuses, ordonnées et claires. Ce qui n’est pas clair n’est pas sérieux et ne peut pas produire le bonheur.

(c) Pour atteindre ce but, la philosophie sérieuse met de l’ ordre dans la chaos. Au risque de passer à côté de la réalité.

Voir Chaos et philosophie . Philosophie tragique . Pensée du même . Fonder le réel . Projet d’intelligibilité . Modèle d’intelligibilité .


Philosophie tragique , texte. (a) La philosophie tragique s’oppose à la philosophie sérieuse , comme le chaos s’oppose à l’ ordre.

(b)Tandis que celle-ci cherche les conditions du bonheur, le philosophe tragique n’est jamais sûr d’avoir assez affirmé le malheur et sa nécessité.

Voir Chaos et philosophie . Pensée du même . Culture sans nature . Chaos primordial . Chaos structurant . Pensée organisatrice . Fonder le réel .


Phlogistique. (a) Pour les Anciens (le mot est grec) et pour les précurseurs de la chimie moderne inaugurée par Lavoisier, le phlogiston est un fluide imaginaire qui provoque la combustion. Tandis que la calorique est transmis d’un corps chaud à un corps froid, le phlogiston est libéré avec la flamme.

(b) Pour expliquer l’augmentation du poids des métaux lors de leur calcination, on attribuait au phlogiston une <<pesanteur négative>>.

(c) En 1772, Lavoisier comprend que toute combustion résulte d’une combinaison avec un élément de l’air.

(d) En 1775, dans la “Nature du principe qui se combine aux métaux au cours de la calcination en augmentant leur poids”, il inverse la position du problème. La flamme perd son pouvoir de libération du phlogiston. Lavoisier s’intéresse aux résidus de la calcination et les mesures avec précision. La flamme (l’élément aristotélicien “feu”) est définitivement détrônée quand Lavoisier présente la respiration comme une combustion sans flamme. On est encore loin de Mendeleïev, mais on a quitté Aristote. Pourtant Lavoisier fera encore appel au calorique qui se combine à l’oxygène.

Voir Éther. Mouvement perpétuel en économie . Engels.


Phorcys. Phorcys est un personnage de la mythologie grecque.

(a) Il est le père des trois Gorgones et des trois Grées.

(b) Fils de Pontos et de Gaia, il épousa sa soeur Céto.

Voir Méduse. Persée.


Phraséologie codifiée , texte. La régulation du trafic aérien fait appel à une phraséologie très codifiée pour faire face à l’urgence.

(b) L’importance attribuée à la syntaxe dans la phraséologie codifiée s’explique par le rôle primordial de la syntaxe pour l’assimilation superficielle, instantanée, des informations. Celles-ci ne sont pas destinées à devenir des connaissances dans la mémoire profonde. D’une certaine manière, pilotes et contrôleurs répètent entre eux pour apprendre par coeur et très temporairement.

(c) La sémantique psychologique a établi un phénomène d’ oubli des contenus syntaxiques accompagnant la mise en mémoire des contenus sémantiques .

(d) Pourtant l’éventualité de situations exceptionnelles ou catastrophiques incite à une utilisation (anormale, non prévue par les règles) de la langue naturelle et d’une redondance des informations échangées sur la party line .

Voir Langage opératoire . Sémantique. Sémantique et logique . Sémantique et mémoire . Sémantique et syntaxe . Mémoire à long terme . Mémoire abstraite ou imagerie concrète . Mémoire affective . Mémoire des connaissances . Mémoire des informations . Mémoire dynamique .





* Auteur


Hubert Houdoy



Créé le 26 Février 1999

Modifié le 13 Novembre 1999





* Suite


Glossaire Détaillé, Lettre P, numéro 18





Lettre Q


Glossaire Détaillé, Lettre Q, numéro 01


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Mise à jour: 24/12/1999