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Nouveautés du Glossaire (68)




Suite de Nouveautés du Glossaire (67)





Mots définis entre le 20 Septembre 1999 et le 28 Septembre 1999





Géologie Politique . (/Économie Politique), texte. (a) La formule <Géologie Politique> s’oppose à la formule < Économie Politique >. Au lieu de mettre la notion d’ utilité (instantanée) au centre d’une problématique de répartition des richesses, elle met les temps géologiques au coeur d’une problématique du développement durable des richesses.

(b) Remplacer un travailleur manuel (se reproduisant par des denrées agricoles obtenues par un produit net de la nature) par une machine (moteur thermique brûlant du pétrole) est une question d’utilité instantanée pour un économiste (qui explique le pourquoi de cette substitution).

(c) Comparer le temps de destruction industrielle du pétrole (quelques siècles) au temps de production du pétrole (quelques millions d’années), dans une problématique de développement durable, est une question de géologie politique.

Voir Produit net . Quesnay. Développement durable . Théorie substantialiste de la valeur .

Texte Redéfinir la Plus-Value. Valeur et Plus-Value, Économie et Psychanalyse. A la Recherche des Déterminations Économiques de la Valeur. Mise en valeur mutuelle.


Chez Perrotin . texte. (a) “Chez Perrotin” est un lieu-dit de la commune de Saint-Romain-le-Puy, dans le Forez. Il témoigne des très nombreuses formules du type <Chez-X>, comme “Chez le Gras> à Vauberet sur le Vizézy.

(b) Le terme “Chazelles” (sur-Lyon, sur-Lavieu) est basé sur le même principe. Le toponyme <Les Chazelettes> en dérive.

(c) A Chazelles-sur-Lavieu ont trouve même <Le Chez du Faux>. Dans la région, on dit volontiers <Chez Martin sont venus hier> pour <Les Martin> nous ont rendu visite hier ou <la famille Martin> nous a rendu visite hier.

(d) Deux Perrotin ou Pérotin ont laissé une trace dans l’Histoire de France:

Voir Codex Calixtinus . Ars Nova . Ars Antiqua . Déchant. Organum.


Carrières basaltiques de Verrières . texte. Terme de géologie. (a) La carte géologique, (BRGM, au 50 000 ème), de Montbrison indique plusieurs filons de roches basaltiques (parfois non différenciées) sur le territoire de la commune de Verrières-en-Forez et dans les environs immédiats.

(b) En volume, le Pic Boeuf (842 m), qui borde un tracé probable de la voie romaine , et le Pic de Montchaud (1002 m) sont les plus importants.

(c) Entre Quérézieux et Prassouroux, où passe une autre voie romaine, le sommet (719 m) qui domine le Montagut est basaltique. Sa roche se retrouve dans des murs de Quérézieux.

(c) A Condamine et à Cordailleux (piton à 859 m), ce sont des basanites à leucite, roches magmatiques intrusives de l'Oligocène, la fin de l’ère Tertiaire, entre 33 et 23 millions d’années.

(d) Entre Conol et Mongenest, sous le Mont Genet, la butte à 966 mètres est constituée de basalte.

(e) Au château d’eau et au-dessus de Phialay, deux affleurements. Dans le bois de la Cure, un petit filon a été jadis exploité, laissant une excavation visible.

(f) Près du Col de la Croix-de-l’Homme-Mort , il y a du basalte à Malaroche.

(g) Sur la commune de Chazelles-sur-Lavieu: à Fourchany, entre le Mas et Rochebise, entre Vioville et les Rivaux, on trouve des basaltes de différents types.

(h) Au hameau de Vernay, dans les murs des maisons et des clôtures, une roche noire (diorite à hornblende et biotite à grains fins) s’ajoute aux morceaux de basalte pris sur l’ancienne voie romaine .


Sommet intermédiaire . texte. Terme de géologie. (a) Nous désignons par le terme de sommet intermédiaire un point élevé, plus bas que le sommet du massif (Pierre-sur-Haute pour les Monts du Forez ) et plus élevé que les cols principaux (Col de la Croix-de-l’Homme-Mort , Col de Baracuchet , Col du Béal). Ainsi, la Roche Gourgon (1420 m), la Petite (1344 m) et la Grande Pierre Bazanne (1394 m) sont-elles des sommets intermédiaires.

(b) On trouve aussi des sommets intermédiaires, non plus sur les crêtes supérieures, mais sur les crêtes des vallons creusés par les rivières (Vizézy, Lignon, Vidresonne, Curraize). C’est le cas pour le Mont Sémiol , le Chaudabrit, le Mont Genet, le Pic Boeuf, etc.

(c) Comme pour les sommets ultimes, les sommets intermédiaires sont des points de moindre érosion hydraulique . Plusieurs causes se combinent:

(d) Comme l’ écoulement, le ruissellement n’est jamais homogène. Il laisse des zones qui, au lieu d’être usées, envoient leurs eaux user les autres. D’où une forte sensibilité aux conditions initiales produisant une pénéplaine complexe .

(e) S’y ajoute une différence de dureté initiale des roches du fait de leur composition hétérogène. Le granite est principalement composé de mica, de quartz et de feldspath.

(f) La différence de dureté des roches peut ne pas être initiale, mais acquise par la suite. Au cours de l’érosion, l’orogenèse se poursuit. Des failles permettent la remontée du magma. Elles aboutissent soit à une coulée de lave, comme le plateau basaltique de la grange de Drayard ou à une violente éruption volcanique, comme celle du Puy-de-Dôme, soit à une transformation des roches sédimentaires friables en une roche métamorphique cristalline solide, comme le granite.

(g) Enfin, sous l’effet de leur poids (pression) et de la chaleur (température) lors de leur enfoncement, des sédiments comme l’argile se transforment en schistes, micaschistes ou gneiss. Ces roches plus dures peuvent être déplacées par la formation d’autres montagnes. L’orogenèse modifie considérablement les reliefs préalablement érodés. L’ accrétion ou ajout de matière va directement à l’encontre de l’ érosion.

(h) Le point commun à toutes ces causes de sommets intermédiaire est la diversité. Cette absence d’homogénéité se trouve aussi bien dans le temps (évolutions géologiques différentes) que dans l’espace (érosion chimique différentielle).


Roche. texte. Terme de géologie. (a) La roche est le matériau constitutif de la croûte terrestre .

(b) Une roche particulière est un morceau de cette écorce terrestre, un bloc donné de cette matière minérale.

(c) Le sous-sol est constitué de roches de tous types, des plus dures (quartz) ou solides (granite), aux plus meubles (argile, marne), des plus foncées (basalte) aux plus claires (certains sables). Certaines sont salées (sel) pour la table ou pour les murs (gypse). D’autres brûlent dans le poële (charbon, lignite) ou le réchaud (pétrole).

Voir Roche sédimentaire . Roche éruptive . Roche métamorphique .


Roche sédimentaire . texte. Terme de géologie. (a) Une roche sédimentaire est un résultat de l’ érosion et de la sédimentation d’autres roches plus anciennes, sur terre (dunes, éboulis), au fond des rivières, des lacs ou des océans (alluvions).

(b) Parmi les roches sédimentaires (limons, graviers, sables, argiles), le calcaire est le résultat d’une construction par des organismes vivants (vers, algues, éponges, coraux). Issue de la matière inerte, la vie contribue à la complexification de son propre substrat. La mort fait partie du cycle de la vie.

(c) Dans le cycle des roches , une roche sédimentaire est un produit fini en attendant de redevenir une matière première pour une fusion provoquée par une subduction profonde ou pour un métamorphisme.


Alluvions. texte. Nom féminin pluriel. Terme de géologie. (a) Forme de sédimentation due à l’ érosion hydraulique , les alluvions (cailloux, graviers, sables, boues) sont le dépôt de matériaux et de résidus laissés par l'eau en se retirant ou en passant.

(b) Le mot a donné: alluvial, alluvionnaire, alluvionnement et alluvionner.

(c) Le fond d’une plaine alluviale est tapissé de composants alluvionnaires déposés par l’alluvionnement. Un cours d’eau alluvionne quand sa charge dépasse sa capacité ou sa compétence alluviales .

(d) Il n’y aurait pas d’agriculture sans l’ érosion qui produit les alluvions. Les formes les plus anciennes connues (révolution néolithique ) furent dépendantes des crues du Tigre, de l’Euphrate ou du Nil.


Capacité alluviale . texte. Terme de géologie. (a) La capacité alluviale d’un ruisseau, d’une rivière ou d’un fleuve est la charge limite d’ alluvions qu’il peut transporter. Il s’en charge et les transporte jusqu’à la saturation de sa capacité. Il les dépose alors. Un tel dépôt peut se réaliser à la confluence d’un ruisseau et d’une rivière dont les alluvions sont différents en fonction des roches érodées par chacun.

(b) La même limite se retrouve en mer. Les roches sédimentaires de précipitation (gypse, sel, potasse) sont le résultat du dépôt d’un des composants alluviaux, dans une solution chimique saturée par sur-concentration.

Voir Compétence alluviale .


Compétence alluviale . texte. Terme de géologie. (a) La compétence alluviale d’un ruisseau, d’une rivière ou d’un fleuve est son aptitude hydrologique au transport, relativement à la taille des alluvions.

(b) Quand un éboulement (par tremblement sismique ou par érosion) entraîne des blocs rocheux dans le cours d’un ruisseau, il arrive que certains ne relèvent pas de sa compétence alluviale. Soit le ruisseau est détourné de son cours. Soit il connaît une phase de sédimentation en amont des blocs.

(c) En fonction de sa composition chimique (ferrugineuse, bicarbonatée, acide, etc) et de sa température (chaudes aigues, geysers), le compétence chimique d’une eau la poussera à dissoudre prioritairement telle ou telle roche .

(d) Comme les failles, les filons et les avatars de l’ orogenèse continuée, la compétence alluviale des ruisseaux et la complexité géologique du support d’ écoulement peuvent expliquer la complexité du ruissellement et certains contournements a priori énigmatiques.

Voir Moulins monastiques . Barre rocheuse . Îles du Vizézy . Mérigneux. Capacité alluviale .


Nappe de charriage . Terme de géologie. (a) Une nappe de charriage est constituée d’un ensemble de terrains, détaché de son lieu d’origine ou de dépôt (racine), transporté en un autre lieu (glissement, poussée tectonique) où il se trouve parfois au-dessus de matériaux pourtant plus jeunes que lui.

(b) Au Col du Lautaret (entre La Grave et Le Monêtier), une nappe a été déplacée, d’Est en Ouest, sur une centaine de kilomètres. Ainsi le Col d’Arsine (voisin) est-il un casse-tête géologique.

(c) La définition d’une nappe de charriage laisse deviner qu’il s’agit parfois d’un mot pour nommer un problème non-résolu et non pas du concept qui apporte la solution détaillée.


Cycle des roches . texte. Terme d’économie et de géologie. (a) Le cycle des roches est indissociable du cycle de l’eau (évaporation, précipitation, érosion hydraulique ) comme de la tectonique des plaques (orogenèse et subduction). Cet enchevêtrement des cycles fait qu’ils n’ont jamais la simplicité et la totalité du cercle, mais la complexité et la non-séparabilité de la fractalité. L’énergie qui alimente cette machine est d’une part l’énergie solaire, d’autre part le flux thermique en provenance de la Terre (énergie volcanique).

(b) L’énergie solaire provoque l’évaporation de l’eau des terres et des mers. La vapeur d’eau (invisible) s’élève jusqu’au point de se condenser en nuages (visibles).

(c) L’eau contenue dans les nuages tombe sous forme de pluie (ruissellement) ou de neige (névés et glaciers).

(d) L’ érosion hydraulique use et arrache les composants des roches. La sédimentation s’effectue dans des bassins, des plaines, des grabens terrestres ou sur le littoral maritime.

(e) Ainsi se forment des argiles, des alluvions détritiques ou biodétritiques (avec dépouilles d’êtres vivants) qui s’accumulent par strates successives.

(f) Sous le poids des strates supérieures, les sédiments inférieurs se transforment en roches sédimentaires .

(g) Sous les effets conjugués de la pression et de la température, les roches sédimentaires les plus profondes deviennent, par métamorphisme, des roches métamorphiques .

(h) Du magma remontant de l’ asthénosphère par les failles de la croûte terrestre produit diverses variétés de roche magmatique . Discrètement, il s’insinue dans des failles proches de la surface, produisant de la roche magmatique intrusive .

(i) Plus violemment, en un véritable spectacle naturel , du magma s’accumule dans des chambres magmatiques, monte par des cheminées volcaniques puis s’écoule en laves superficielles ou explose au contact de l’eau souterraine, donnant de la roche magmatique extrusive .

(j) Sous le poids des sédiments, les roches magmatiques peuvent subir le métamorphisme et se transformer, elles aussi, en roches métamorphiques.

(k) La tectonique des plaques (synthèse de l’ expansion des océans et de la dérive des continents ) fait remonter des couches profondes à la surface et les soumet à l’ érosion hydraulique . En fait, par l’orogenèse continuée, le cycle d’érosion n’a pas de fin. Il participe au cycles des roches.

(l) Ce cycle peut paraître bien lointain, avec ses échelles géologiques du temps. Pourtant, dans la mesure où nous brûlons en quelques siècles (pétrole) ou millénaires (charbon, tourbe) des roches produites en centaines de millions d’années, le cycle des roches fait partie des contraintes du développement durable .

Voir Géologie Politique . Économie Politique . Produit net . Quesnay. Théorie substantialiste de la valeur .

Texte Redéfinir la Plus-Value. Valeur et Plus-Value, Économie et Psychanalyse. A la Recherche des Déterminations Économiques de la Valeur. Mise en valeur mutuelle.


Roche magmatique . texte. Terme de géologie. (a) Une roche magmatique est directement issue du magma interne de la Terre.

(b) Le magma est composé d’oxydes minéraux, principalement à base d’oxygène et de silicium.

(c) La variété des roches magmatiques vient des conditions de leur écoulement, de la lithosphère vers la surface terrestre et l’atmosphère, et de leur refroidissement.

Voir Roche magmatique extrusive . Roche magmatique intrusive . Nifé. Sima. Sial.


Roche magmatique intrusive . texte. Terme de géologie. (a) Les granites, les diorites et les gabbros sont des roches magmatiques qui se sont glissées entre les couches d’autres roches, principalement des roches sédimentaires .

(b) Ces laves ont cristallisé, à l’intérieur du sol, à l’abri de l’air, et par un long refroidissement. Elles ne deviennent visibles que par l’érosion ultérieure des roches sédimentaires qui les recouvrent. C’est le cas, dans la Plaine du Forez , du piton de Saint-Romain-le-Puy ou du Pic de Montverdun .

Voir Roche magmatique extrusive .


Produit fini . (a) Un produit fini est le résultat de la transformation d’une ressource naturelle en matière première par son extraction et d’un certain nombre de transformations (produits intermédiaires ou semi-finis) pour aboutir au résultat, voulu par le concepteur et réalisé par le producteur, pour la satisfaction d’un client connu ou anticipé.

(b) L’histoire industrielle et commerciale d’un produit fini n’est jamais écologiquement ni géologiquement finie. Après une vie d’usage ou de consommation, un produit fini sera détruit ou recyclé. Dans tous les cas, il redevient une possible matière première. Il peut se retrouver un jour dans une roche sédimentaire puis une roche métamorphique .

Voir Chaos structurant . Conception simultanée .


Économie Politique , (fondateurs), (/Géologie Politique), texte. (a) L’Économie Politique est le nom de la théorie économique classique. Elle a été érigée par un petit groupe de théoriciens.

(b) Adam Smith (1723-1790), David Ricardo (1772-1823) et John Stuart Mill (1806-1873) en constituent le coeur.

(c) Ils furent complétés ou discutés par le français Jean-Baptiste Say (1767-1832), auteur de la fameuse “ Loi des Débouchés ” et le pasteur anglican Thomas Robert Malthus (1766-1834), auteur de “l’Essai sur le Principe de Population”.

(d) Malthus est célèbre au point d’avoir suscité un adjectif. Il est l’auteur de la théorie malthusienne de la surpopulation.

(e) Tandis que Malthus se posait des questions sur l’origine de la production des richesses, en liaison avec la théorie de la valeur-travail, Ricardo semblait ne s’intéresser qu’à la répartition de cette richesse. C’est pourquoi la théorie de la valeur a fini par se confondre avec la théorie des prix et la valeur se dissoudre dans l’ utilité.

Voir Géologie Politique . Produit net . Quesnay. Développement durable . Théorie substantialiste de la valeur .

Texte Économie Politique ou Géologie Politique. Redéfinir la Plus-Value. Valeur et Plus-Value, Économie et Psychanalyse. A la Recherche des Déterminations Économiques de la Valeur. Mise en valeur mutuelle.





Auteur


Hubert Houdoy



Créé le 14 Novembre 1998





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Mise à jour: 16/07/2003