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Glossaire
Détaillé, Lettre C, numéro 07
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Glossaire Détaillé, Lettre C, numéro
06
Caresses de
l’utérus , vagin. (a)
Pèlerinage. Retour aux sources. Action de grâce. Les caresses de
l’utérus peuvent être des caresses du col de
l’utérus ou des caresses du dôme de l’utérus.
Les caresses de l’utérus sont aussi des caresses vaginales.
(b) Tandis que les caresses vaginales sont des
caresses intérieures , internes au
vagin, les caresses de l’utérus sont internes au
vagin et externes à l’ utérus. Il
n’est pas souhaitable de pénétrer dans
l’utérus, sauf pour raison médicale comme la pose
d’un stérilet.
(c) Les caresses du dôme de
l’utérus sont ipso facto des caresses des
culs-de-sac du vagin . Après le gonflement de ceux-ci,
l’utérus est perceptible à travers la paroi du fond du
vagin. Il se manifeste comme un cône ou un dôme dont le
spectacle naturel n’a rien à envier au
pénis en érection. C’est ce dôme de
l’utérus qui est caressé par le doigt, à travers la
paroi qui sépare le vagin de l’utérus .
(d) C’est une lapalissade que de dire que les
caresses digitales du col de l’utérus se font
dans le vagin, avec le doigt. Le col de l’utérus se
présente comme un puits au sommet du dôme de
l’utérus. Ce sont les lèvres de cette boutonnière
ou la margelle de ce puits qui sont caressées d’un doigt prudent,
propre (cela va sans dire, mais cela va mieux en le disant), respectueux et
délicat. Toujours selon La Palice , les caresses
péniennes du col de l’utérus se font dans le vagin, avec
le pénis en érection . Elles participent
à ce que le docteur Leleu nomme la caresse
intérieure .
(e) Dans ce dernier cas, il se peut que
l’ amante prenne plaisir à certains coups de
boutoir (doux, gentillets, non-violents, bien sûr) prodigués par
le gland du pénis de l’ amant
contre le col de l’utérus. Ce déplacement de
l’utérus est une sensation dont la femme perçoit
l’intensité. Elle reste juge de sa valeur érotique. Tout
est question d’appréciation personnelle dans ce domaine. Il
arrive, par un mécanisme réflexe, que l’utérus se
déplace à son tour, comme pour aller chercher la caresse ou pour
répondre à celle-ci. Les amants connaissent alors une
véritable conférence au sommet de leurs dômes et de leurs
plaisirs.
(f) En cet instant, il n’y a plus de plein
masculin et de vide féminin . Le sexe
de l’homme et le sexe de la femme ne sont plus
des symboles aliénants et conditionnants. Il n’y a plus de
production sociale des corps en fonction du genre, masculin
ou féminin, auquel ils appartiennent. L’amant comme
l’amante ne participent plus à une guerre des
sexes .
Voir Dôme ou col .
Ignorance culturelle du clitoris .
Méconnaissance de la différence des sexes .
Dialectique du plein et du vide . Symbolique du plein
et du vide . Pénis en érection .
Phallus. Signifiant Phallus .
Horreur du vide . Formation du foetus .
La femme n’est qu’un vase .
Sexualité élargie . La caresse
intérieure .
Théma Thématique, Érotisme.
Caresses de tendresse , texte. (a) Les caresses de la
tendresse ne se confondent pas avec les gestes du
désir. Les caresses de la tendresse ne visent pas l’excitation
sexuelle du caressé (celui qui reçoit la
caresse) ni du caresseur (celui qui la donne).
(b) En
dehors de la relation amoureuse , la confusion du
désir et de la tendresse est caractéristique de
la pédophilie.
(c) Au contraire, les caresses
de la tendresse cherchent l’apaisement du caressé. Elles visent
à le rassurer. C’est pourquoi elles ne se portent pas sur les
zones érogènes ou les organes sexuels
(plaisir d’organe ).
(d) Par contre, comme les
gestes du désir , les caresses de la tendresse vont
au-delà du corps plein . Elles constituent le
corps virtuel de l’enfant (Spitz,
hospitalisme) ou de l’animal domestiqué. Elles
reconstituent celui de l’adolescent ou de l’adulte (trop
rarement). La caresse donne de la chaleur, de l’énergie et du
réconfort. Elle manifeste une solidarité. Le geste du
désir vise à prendre du
plaisir.
(e) La tendresse réconforte des sujets
fragilisés (Voir le film de Robert Redford: “L’homme qui
murmurait à l’oreille des chevaux”). Elle instaure ou
restaure une relation basée sur la confiance et la
coopération.
(f) Le désir cherche
à profiter de beaux objets (importance du sens de la
vision ) ou à faire chavirer (but du geste) leurs sujets. Les
caresses de la tendresse visent la reconstitution de l'intégrité
corporelle ou psychique. La tendresse retransforme en sujet
celui que la souffrance ou la peur avait
réduit à l’état provisoire d’
objet.
Voir Caresses de désir
. Souffrance apaisée . La caresse
intérieure . Ignorance culturelle de la peur
. Décideur. Choc du sevrage .
Caresses digitales du vagin , vagin. (a) Les caresses digitales du
vagin sont la pénétration douce et lente d'un
puis de plusieurs doigts du partenaire. Les doigts explorent et "voyagent"
à l'intérieur du conduit vaginal avec une
grande douceur. Ces caresses procurent d'innombrables sensations toutes aussi
fabuleuses et variées les unes que les autres.
(b) Lorsque
l'homme franchit délicatement le seuil du "mystère" vaginal, il
pénètre dans un univers intime, chaud, humide.
Il découvre peu à peu de fabuleuses transformations internes. Au
fur et à mesure des caresses, le corps de la femme est
parcouru de multiples et agréables petits frissons.
(c) A
d'autres moments les caresses provoquent des réflexes qui cambrent
délicieusement ses reins. La femme alors sent son
corps se détendre, s'ouvrir. Elle s'abandonne dans une totale
confiance à l'autre. Elle se livre totalement au
plaisir qui, au fur et à mesure, la gagne toute
entière.
(d) En ces instants, l’ image
mentale que la femme aimée et aimante a
d’elle-même n’est plus celle d’un beau corps
plein .
Voir Belle de mon orgueil .
Douce de mon coeur . La caresse
intérieure . Érection de
pénétration . Désir
féminin . Vide féminin .
Caresses données , texte. (a) Donner une caresse c’est chercher le
plaisir de la personne à laquelle nous la donnons.
(b) Donner
une caresse, c’est écrire sur sa peau sensible des mots
d’amour , en les traduisant dans la sémiotique
corporelle du langage d’amour .
(c) Si
les mots d’amour sont une sublimation du
désir quand la distance
géographique empêche le corps-à-corps des
amants, inversement les caresses peuvent être une
réalisation des mots d’amour quand les amants
sont réunis. La caresse est Le lieu où
s’effectue un dialogue du verbe et de la chair .
(d) La caresse refuse toute élévation
des émotions qui se ferait au-delà de la peau
d’échange et par une coupure du verbe et de la
chair . D’autant que l’élévation du verbe
loin de la peau est souvent suivie de la profondeur de la
douleur dans la chair (dolorisme, mater dolorosa) et du rabaissement des
pratiques les plus naturelles. Ce fut le cas pour la
coprolagnie de sainte Marguerite-Marie
Alacoque .
Voir Caresses intérieures .
Caresses extérieures . Caresses
acceptées . Caresses échangées
. Caresses virtuelles . Plaisir donné
. Caresses du désir . Amour à
distance . La caresse intérieure .
Traduction intersémiotique . Caresses de
l’âme .
Texte Le Verbe se
fait chair.
Caresses du bonheur , texte. (a) Les caresses du bonheur remplacent le
déplaisir dans la relation amoureuse
. En effet, il n’y a pas de joute pour la
reconnaissance comme on la trouve dans la rencontre de deux
désirs .
(b) A l’opposé des gestes
du désir du mâle dominant sur son
objet sexuel , les caresses du bonheur sont
échangées par les amants. Ce sont des
caresses extérieures ayant la qualité intime
des caresses intérieures . Après une longue
expression tactile de la tendresse , le
désir est maintenant débarrassé de
l’importance sociale de la beauté et du
terrorisme cosmétique du sens de la
vision . Celle qui fut peut-être la belle de mon
orgueil est maintenant la douce de mon coeur .
Voir Ballet. Tendresse mutuelle .
Captation visuelle du désir .
Caresses du corps . Les caresses sont
nécessaires aux petits d’hommes comme aux petits d’animaux.
Elles le restent toute la vie. Mais un processus de
sublimation transforme l’appétit de caresses du
corps en une soif ou un pressant besoin de reconnaissance .
Voir Choc du
sevrage . Auri sacra fames .
Caresses du clitoris , Texte. (a) La caresse du clitoris est une école
des attitudes coopératives . La caresse du clitoris
est un exercice où se manifeste l’efficacité de l’
approbation. Elle est la source des merveilleux
murmures d’approbation précédant l’
orgasme clitoridien .
(b) École de
l’esprit de finesse, de compréhension et de délicatesse.
La caresse du clitoris est une bonne manière d’oublier la
simplicité grossière de la pensée du
même et de s’initier aux patiences nuancées de la
pensée de la diversité . Elle apporte un
développement de la sensibilité et de la dextérité
tactiles.
(c) Mais la caresse du clitoris est aussi bonne pour
l’esprit de géométrie. Exercice de repérage de
surfaces complexes et mobiles dans un espace en trois dimensions (c’est
bon pour la C.A.O.).
(d) Jeu de cache-cache dans le
noir ou de colin-maillard, la caresse du clitoris occasionne le
choc du remplacement du sens de la vision
par le sens du toucher dans la recherche et la
mémorisation de son chemin. C’est aussi l’occasion
d’apprendre à faire des changements rapides de systèmes de
repérage. D’autant qu’il est fortement conseillé que
les doigts, la bouche, la langue se relaient et/ou
s’accompagnent dans ce don gratuit du plaisir.
(e) La caresse du clitoris est la découverte des
caractéristiques de la peau d’échanges en
un lieu isolé de la peau d’inscription . La
caresse du clitoris est une dissertation philosophique (“Les Cinq
Sens”, Michel Serres), sur le pli et le repli. Ce
clitoris qui semble un petit détail anatomique, une
réduction du pénis ou un
vestige laissé par l’évolution peut se
montrer un monde merveilleux. Avec la caresse du clitoris, les deux
amants accèdent à un autre niveau de la
fractalité du corps humain. Découverte de la
géométrie variable. Expérimentation de la
variabilité des excitations, même sans changer de partenaire.
(f) La caresse du clitoris est le terrain rêvé pour
l’application de la méthode dichotomique dans sa
variante: “Tu refroidis, tu gèles, tu réchauffes, tu
brûles”.
<< La difficulté vient de la
dissymétrie entre la stimulation dont l’homme a l’habitude,
celle du pénis, grossière, ample, forte et les exigences
nuancées du clitoris, que l’homme n’a pas
vécues. Une autre difficulté vient de la
variabilité, selon les femmes, des points exquis, des mouvements et des
rythmes nécessaires: il n’y a pas deux femmes
semblables. Le point exquis, la pression, le mouvement, le rythme sont
déterminés par tâtonnements, en tenant compte des
réactions de la femme: sa respiration, ses gémissements, ses
mots, ses mouvements indiquent à l’homme l’intensité
du plaisir, l’absence de plaisir ou le désagrément. La
femme qui, par auto-stimulation, a découvert ses
points précis et leurs modalités d’excitation devrait les
enseigner à l’homme. Il ne peut faire mieux que de
l’imiter. La femme n’a pas à appréhender
d’être prise pour une vicieuse ou une lesbienne; elle ne doit pas
non plus craindre de rompre le charme poétique par des indications
matérielles (“plus haut, plus bas, à gauche, à
droite, plus vite, plus fort, moins fort”). Elle ne doit pas
hésiter à prendre la main de l’amant pour le guider, lui
donner le mouvement et le tempo. Il y a la façon de le dire et de le
faire; le jeu en vaut la chandelle. Si l’homme est incapable
d’assouvir sa compagne et lui fait rater l’
orgasme, il ne doit pas s’étonner de la voir
s’assombrir ou même rager: elle ressent une crampe
périnéale, une crispation nerveuse et de l’
angoisse. (Docteur Leleu, “Le traité des
caresses” J’ai lu 7004/5, page 227) >>.
Voir
Quête du clitoris . Caresses
intérieures . Caresses extérieures .
Approbation du désir . Discrédit du
clitoris . La caresse intérieure
.
Texte Connaître le Clitoris. Connaître le Pénis.
Caresses échangées , texte. (a) Les caresses échangées sont
l’ensemble des caresses données et des
caresses acceptées par les amants dans un
comportement coopératif manifestant une
approbation du désir par chacun d’eux.
(b) Pour chaque amant, faire la relation des caresses
reçues (murmures d’ approbation) c’est
accepter de nouer une relation avec l’autre.
C’est chercher à établir, par la verbalisation, par la
formulation linguistique, comme sujet de
l’énonciation , une relation de sujet à
sujet .
(c) Faire la relation des caresses reçues,
c’est dépasser une relation de sujet à
objet ou un simple rapport d’objet sexuel à objet
sexuel. C’est commencer à assumer, si peu que ce soit, la
fonction signifiante au lieu de se cantonner l’un dans
la fonction guerrière et l’autre dans la
fonction productive du repas et dispensatrice du repos du
guerrier.
(d) Faire la relation des caresses reçues, c’est
sortir de la totalité pour s’ouvrir à la
globalité par l’échange.
Voir
Moi-peau. Peau d’échange .
Peau d’inscription . La caresse
intérieure . Admettre la globalité .
Travail amoureux .
Caresses
extérieures , texte. (a) Les
caresses extérieures sont les caresses classiques des partenaires du
rapport sexuel . Les caresses extérieures sont les
caresses données sur la partie de la
peau qui délimite la silhouette du
partenaire, de l’amant(e) ou du parent. Ce sont les caresses de la
peau d’inscription .
(b) Rapidement mises en
pratique, furtives, ces caresses données ne sont pas forcément
des caresses acceptées . A forte symbolique publique,
elles peuvent être données pour la satisfaction narcissique du
caresseur ou pour l’information du public (“ceci
est mon corps”) autant que pour être reçues. La
satisfaction esthétique tirée de la beauté de la
silhouette peut y jouer un grand rôle. En éthologie, la
silhouette est le signal qui distingue les congénères des
autres. Les caresses extérieures marquent donc l’
appartenance à une entité commune
(espèce humaine, couple, famille). Elles peuvent être une forme
d’ appropriation au sens de prise de
possession. Même s’il est admis dans la
même organisation citadelle, éventuellement
très restreinte (couple d’amants), l’individu
caressé est encore considéré par le
caresseur comme un individu citadelle .
(c) Cette
reconnaissance de l’appartenance peut même
être la motivation ou le mobile de la
relation. Échange de silhouette contre appartenance.
Ce n’est pas forcément une mésalliance que de faire
rentrer une belle pouliche dans le patrimoine familial. Dans la
société du spectacle , c’est une autre
manière de redorer les blasons.
Voir Caresses
intérieures . Langage d’amour .
La caresse intérieure . Quartiers de
noblesse . Réaction nobiliaire .
Caresses intérieures , texte. (a) Les caresses intérieures sont les
caresses intimes que se donnent mutuellement les
amants. Elles sont l’occasion de faire vivre et
d’exprimer l’ intériorité
corporelle . Les caresses intérieures sont les
caresses données sur la partie de la
peau qui n’est pas en contact avec le milieu
extérieur. Il s’agit de la peau
d’échange .
(b) Le baiser profond et le
coït sont deux des nombreuses caresses
intérieures. Mais elles font presque partie des caresses
extérieures tant elles furent mises en scène et
ritualisées par le cinéma.
(c) Dans les véritables
caresses intérieures et privées, la satisfaction
esthétique ou sociale (possession) tirée de la beauté de
la silhouette est absente. Les règles d’hygiène et de
propreté apprises dans l’enfance peuvent se montrer propices ou
défavorables selon la manière dont elles ont été
inculquées ou assimilées (propre ou pur, mouillé ou
dégoûtant, odorant ou sale).
(d) La
sémiotique corporelle du sens du
toucher remplace celle du sens de la vision . La
géométrie devient beaucoup plus complexe et variable. La
beauté intérieure et la sensibilité remplacent la
beauté plastique et la fermeté (siliconée).
(e) Le
goût et l’odorat ne peuvent rester à la porte de la chambre
d’amour. Les caresses intérieures sont une acceptation de
l’intrusion de l’autre dans l’intimité de la
personne. Il y a toujours un instant de basculement entre l’intrusion et
la caresse. Le sadomasochisme s’en alimente. Le
viol ne pouvant être considéré comme une
caresse, les caresses intérieures sont des caresses
acceptées . Leur approbation est
d’autant plus importante. Encore plus que pour les caresses
extérieures, le plaisir ne peut être passager.
(f) La
caresse intérieure d’aujourd’hui prépare encore plus
le plaisir de demain qu’elle ne réalise celui
d’aujourd’hui. Loin des stéréotypes, les caresses
intérieures n’ont de sens que pour une exploration à deux
des intériorités corporelles mutuelles.
(g) Elles
participent ainsi au renforcement d’un moi-peau. Cela
se réalise par le dialogue confiant avec l’autre, dans des jeux
érotiques où l’amour doit admettre que le hasard joue
aussi son rôle. Nous ne sommes plus dans la pensée du
même et de la reproduction. Nous sommes à
l’intérieur dans la pensée de la
diversité .
Voir Oui.
Approbation du désir . Caresses
extérieures . Désir mutuel .
Désir tendre . La caresse
intérieure . Cinq sens .
Intersémioticité. Exercice
d’intersémioticité . Rite
privé . Rite public .
Auteur
Créé le 15 Novembre 1997
Modifié le 27 Juillet 1999
Suite
Glossaire Détaillé, Lettre C, numéro
08
Lettre D
Glossaire Détaillé, Lettre
D, numéro 01
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