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Pourquoi la sémantique ?


Ce document est le premier d'un cycle consacré à l'intérêt et aux apports de la Sémantique Psychologique.
*** Document en cours d'écriture ***
* Introduction

La sémantique s'intéresse à la signification des signes de la langue naturelle. Or, les usages de la langue concernent les trois niveaux d'organisation: l'individu, les organisation sociales et les systèmes naturels de l'Univers.

Usages de la langue, texte. Les usages de la langue naturelle concernent les trois niveaux d'organisation: l'individu, les organisation sociales et les systèmes naturels de l'Univers. De l'individu à l'humanité, face à la réalité, trois usages de la langue visent à:

D'un niveau à l'autre, nous passons du plus subjectif au plus objectif, du plus connoté au mieux dénoté, du plus passionné au plus logique. Tandis que la connaissance s'enracine toujours dans le corps de l'individu, elle évolue par l'assimilation de nouvelles informations, dont des concepts de plus en plus implémentés dans des réseaux d'ordinateurs. A chaque usage de la langue correspond un type de mémorisation et un lieu de mémoire.

Mémoires de la langue, texte. La langue naturelle utilise des supports multiples. Elle offre les moyens d'une mise en mémoire particulière à chacun des trois niveaux d'organisation:

Mémoire affective, texte. Il s'agit surtout du corps (souffrant ou jouissant) de l'individu. Viennent s'y inscrire (somatisation) ou s'engrammer (cerveau) les signaux biologiques, les informations perçues de l'environnement et les connaissances élaborées par lui sur la base de ces matériaux. La mémoire affective de l'individu est liée à l'élaboration des émotions, des sentiments et des connaissances.

(a) Mémoire corporelle. La somatisation est une première forme de mémoire. Mais le sens du symptôme est perdu ou inaccessible (censure). La catharsis psychanalytique vise à remplacer la mémoire corporelle par un souvenir, disponible et exprimable, localisé dans le cerveau. C'est le but de l'anamnèse. La langue sert de véhicule à cette transformation mnésique.

(b) Mémoire cérébrale. Sous des vocables divers, les auteurs semblent s'accorder sur l'existence d'au moins deux types de mémoires pour l'individu:

Par fonctionnement de la mémoire affective, nous entendons la reprise du contenu de la mémoire des informations pour une réappropriation et un traitement qui puissent alimenter la mémoire des connaissances mobilisables. Les affects et leur énergie, liés à la mémoire des informations, libérés par l'anamnèse, sont rendus disponibles pour une motivation et pour une expression des connaissances. Un tel travail, qui vise à différencier les sensations, est celui de la méditation, de la psychanalyse, de la thérapie par l'écriture, etc. C'est celui qui permet de retrouver la mémoire de soi et de la développer. Voir Mémoires de la langue. Usages de la langue. Percolation des connaissances. Percolation des émotions.

Mémoire des informations, (/mémoire des connaissances), texte. Située, au niveau de l'individu, dans son corps (somatisation) ou dans son cerveau. La mémoire des informations est l'enregistrement des signaux de la nature (indices potentiels) et du versant signifiant des signes en provenance du reste de l'humanité. Faute de temps ou de présence, ces informations ne sont pas toujours immédiatement décodées, décryptées ni interprétées. En conséquence, nous ne pouvons les traiter comme des connaissances. Même sans refoulement, elles constituent alors l'inconscient. Mais l'interprétation peut venir après-coup. Les enquêtes policières donnent une bonne illustration de la manière dont une information préalablement enregistrée, sans plus (mémoire pure), peut faire l'objet d'une réminiscence. Elle se transforme en connaissance dans la mesure où elle vient combler une place vide du dossier et jeter une lumière sur l'énigme. Les informations s'entassent, tandis que les connaissances font lien. Dans "Les cinq dernières minutes", l'inspecteur Bourel s'écriait: "Mais Bon Dieu, c'est bien sûr!" quand il retrouvait/découvrait, dans sa mémoire des informations, l'indice qui manquait, pour son enquête, dans sa mémoire des connaissances. Chacun sait que le lieutenant Columbo compte plutôt sur sa femme pour trouver le chaînon manquant. Autre type d'enquête ou de recherche du temps perdu, la psychanalyse a développé l'anamnèse pour faire passer une partie de la mémoire des informations, particulièrement la mémoire corporelle douloureuse (symptôme), dans la mémoire des connaissances de l'analysant. Plus misogyne que Columbo, Freud compte sur les associations d'idées pour faire le lien, revivre le trauma et produire la catharsis. Voir Mémoire affective.

Misogyne, texte. Définition: Qui ne donne pas sa place aux femmes, qui les installe dans un rôle et des activités inférieures, qui cherche dans la nature ou dans la culture des justifications à ce rapport de force. Exemples récents: Freud, Marx. Illustration: La reproduction individuelle, activité féminine, jalousée par les hommes, est soumise à la production matérielle, activité culturellement masculine. Conséquence: La re/production humaine, la capacité de donner la vie, va rejoindre la vaste inconscience naturelle dans le refoulé. Question: Faut-il y voir la suite du refoulement de la nature attaché à la subordination des femmes et des enfants ? C'est certain, s'agissant de l'histoire de la culture. Faut-il y voir la prolongation de la créativité de la nature ? C'est possible, puisque l'histoire de la nature est beaucoup plus ancienne que celle de la culture. Remède: Le refoulement n'est jamais une amélioration. Toute activité doit accéder à sa propre expression, individuelle et sociale. Comme le fit Robinson, nous devons nous ré-approprier notre nature et notre culture. Nous le ferons en donnant à la nature, à la femme, à l'enfant et à tous les prétendus inférieurs, leurs justes places. Voir Travail féminin sous-évalué. Travail domestique non payé. Production domestique invisible. Salarié chef de famille. Inféodation des tâches domestiques. Salariat sexiste. Economie sexiste.

Mémoire des connaissances, (/mémoire des informations), texte. Située, au niveau de l'individu, dans son cerveau. Elle n'est pas alimentée directement. Elle s'alimente dans la mémoire des informations. Elle se construit par la découverte d'une information stockée capable de faire le lien avec une connaissance mémorisée. La découverte d'un lien (relation) entre deux ou plusieurs informations peut aussi produire une nouvelle connaissance (insight). Elle ne s'inscrira durablement dans la mémoire des connaissance que par sa valence mnésique, la force et le nombre de ses liens avec des connaissances déjà mémorisées. Voir Mémoire affective.

Faire le lien, texte. Relier, mettre en relation (opposition, complémentarité, présupposition, présupposition réciproque, implication, conséquence, causalité) deux informations ou deux connaissances. Le résultat est une nouvelle connaissance. Faire lien est la caractéristique de la connaissance par opposition à sa matière première, l'information. Voir Anamnèse. Catharsis. Mémoire affective.

Valence mnésique, texte. A la manière de la valence des corps chimiques (nombre de liaisons), la valence mnésique désigne la capacité d'une connaissance (nouvellement élaborée à partir d'informations anciennes) de s'inscrire durablement dans la mémoire des connaissances par la force de ses liens (relation) avec des connaissances préalablement mémorisées et provisoirement réactivées. La valence mnésique relève de la sémantique et concerne la signification. Elle provient des mèmes et des sèmes qui se cachent sous les lexèmes (mots du lexique). Par contre, les différentes catégories de lexèmes (verbes, adverbes, adjectifs, prépositions) ont une valence qui relève de la syntaxe. C'est ainsi que le verbe appelle un sujet et un complément d'objet dans la phrase. Mais ces liaisons syntaxiques font l'objet d'un oubli quand elles passent de la mémoire des informations (apprendre par coeur) à la mémoire des connaissances (apprentissage intelligent). Voir Faire le lien. Mémoire des contenus sémantiques. Oubli des contenus syntaxiques.

Somatisation, ou conversion somatique, texte. Traduction dans le langage du corps de l'individu d'un traumatisme ou d'un conflit psychologique (pulsion/résistance, désir/censure) dont il ne peut accepter ou assumer une représentation consciente susceptible d'être engrammée dans la mémoire des connaissances. Les diverses formes de somatisation (plaisir ou souffrance) constituent la mémoire corporelle de l'individu. Voir Psychanalyse. Trauma. Anamnèse. Catharsis.

Mémoire corporelle, texte. Il est connu qu'un membre absent (bras, jambe) se rappelle longtemps voire définitivement à la mémoire de celui qui a doublement souffert d'un accident et d'une amputation.

Langage du corps, texte. Manière dont le corps est montré, représenté, vécu, perçu, ressenti, compris, interprété, utilisé, accepté ou refusé par l'individu. Ensemble des oppositions paradigmatiques: pur/impur, jouissance/souffrance, public/privé, beau/laid, fierté/honte, montré/caché, touchable/intouchable, caressé/ignoré, etc, qui définissent la sémiotique corporelle. Un peu comme le langage des abeilles, le langage du corps reste en grande partie inconscient. Le langage d'amour est la partie la plus consciente du langage du corps. La méditation et la psychanalyse sont deux manières de se mettre à l'écoute et de comprendre la sémiotique corporelle. Voir Catharsis.

Sémiotique corporelle, texte. Signification non-linguistique, infra-linguistique, exprimée, de manière consciente ou inconsciente, par le corps, ses gestes et ses attitudes. Poids de la société, de notre histoire personnelle et de nos représentations sur notre corps, considéré comme le support de notre personnalité et de notre vie sociale. Ensemble d'oppositions paradigmatiques: pur/impur, jouissance/souffrance, public/privé, beau/laid, fierté/honte, montré/caché, touchable/intouchable, caressé/ignoré, etc. Ces oppositions n'ont rien de biologique. Elles sont toutes acquises. Le mode de vie, l'ergonomie, le sport, la publicité, la mode, la politique et le langage d'amour alimentent cette sémiotique. La sémiotique corporelle utilise des grains de connaissance plus fins que les mots de la langue naturelle. En effet, la communication linguistique utilise des grains d'information qui sont les lexèmes (mots du lexique). Le langage du corps n'est pas directement dicible. Il n'est pas, pour autant, indicible. Il peut toujours être traduit, élaboré, par des mots. Cette élaboration le rend plus clair à soi-même et communicable plus largement. La communication linguistique a l'avantage d'avoir une plus grande diffusion. Aujourd'hui, elle permet d'utiliser la réduction des distances que nous offre internet. Voir Amour à distance. Caresse virtuelle.

Dicible, (/indicible), texte. Qui peut être dit par des mots structurés en phrases. Exprimable linguistiquement. Ressenti suffisamment élaboré pour être formalisable directement par les grains d'information que sont les lexèmes.

Indicible, (/dicible), texte. Qui ne peut être dit, directement, par des mots. Il s'agit d'intuitions ou de pré-connaissances qui ne sont pas encore traduites de manière linguistique (lexèmes). Rien n'est définitivement indicible. Car tout peut-être traduit, plus ou moins simplement, dans la langue naturelle, quitte à lui ajouter quelques mots. Même les informations linguistiques sont précédées par des connaissances. Les grains de connaissance (mèmes, sèmes) sont plus fins que les grains d'information (lexèmes). Mais il est toujours possible de les nominaliser. C'est un peu comme si les atomes (mèmes, sèmes) avaient besoin de se grouper en molécules (lexèmes) pour se manifester dans un certain contexte (linguistique). La non-manifestation n'empêche pas l'existence et ne prouve pas l'impossibilité définitive de se manifester. Certains se font une spécialité d'aider les atomes de connaissance à se manifester (psychologues). L'écriture est aussi une manière de se connaître soi-même. Voir Nominalisation. Élasticité du discours.

Infra-linguistique, voire infra-sémiotique texte. Avant de trouver leur expression linguistique (mots, phrases) ou sémiotique (trait, son, tache, forme), les émotions naissent dans le corps, les intuitions et les idées naissent dans le cerveau, sous une forme infra-linguistique ou infra-sémiotique. Elles sont plus fines, plus floues, plus tenues ou plus subtiles qu'aucun mot du lexique (lexème). Les premières solutions du concepteur sont plus vagues qu'aucun des signes du dessin industriel ou qu'aucun des objets des logiciels de Conception Assistée par Ordinateur. Contrairement à Vénus, ces atomes de pensée ne peuvent naître, se manifester au monde, sous la forme où ils sont conçus. La sémantique psychologique s'intéresse à certaines d'entre elles (mèmes, sèmes). La sémiotique corporelle a pour objet, non-linguistique, le langage du corps. La mémoire sémantique est constituée d'atomes ou de grains de connaissance dont le contenu est inférieur à la molécule ou au grain d'information de la langue naturelle (mot ou lexème). Il suffit d'un sème pour faire la différence entre deux lexèmes. <Petit-Fils> et <Petite-Fille> sont deux mots aux riches contenus sémantiques mais qui ne diffèrent que par un sème (masculin/féminin). Dans le cas présent, le sème est aussi une catégorie lexicale qui comprend deux mots. Il y a donc un mot pour le sème voulu. C'est plus facile pour expliquer. Mais nous sommes loin d'avoir toujours sur la langue le mot qui désigne le sème, la nuance, entre deux lexèmes. C'est pourquoi nous disons parfois: "les mots me manquent" ou "cette expérience est indicible". A dire vrai, cela est faux. Car les mots ont toujours manqué. Mais il y a toujours eu des pionniers pour prendre le risque d'explorer les nuances et de forger de nouveaux mots. Il est toujours possible d'effectuer le repérage, la définition et la nominalisation d'un sème. C'est ce qui s'appelle "faire de la sémantique" ou transgresser le tabou du conformisme linguistique. Tout est dicible puisque la langue naturelle n'est composée que de mots artificiels (créés par des pionniers). Voir Refus de la sémantique. Illusion linguistique. Invariant linguistique. Mémoire des contenus sémantiques. Référent. Naturel. Sémiotique naturelle.

Produits de la langue, texte. Trois niveaux d'organisation (individu, organisations sociales, systèmes naturels) font des usages de la langue. Chaque usage offre à son niveau une mémoire de la langue. Ces processus aboutissent à trois produits:

Voir Évolution sémantique. Information. Connaissance. Concept. Référent apparent. Référent lointain.

Double mouvement de l'évolution sémantique, texte. L'évolution sémantique se produit à la rencontre de deux mouvements de recherche sur la réalité. Le premier mouvement interroge la réalité extérieure à l'humanité. Le second mouvement questionne la nature interne de l'homme. L'évolution sémantique se réalise par le partage des questions et des réponses. Elle intègre, dans les représentations mentales de chaque individu, les tentatives, les interrogations et les acquis de la découverte de la nature, interne et externe:

Voir Extériorité de la réalité. Intériorité de l'imaginaire.

Comprendre le monde, texte. Premier mouvement de l'évolution sémantique. Le plus développé à ce jour. Mais il vient buter sur des questions complexes qui supposent une accélération du second mouvement: connaître soi-même. Le développement de la compréhension religieuse, philosophique, scientifique et technique du monde s'est appuyé sur une pensée du même. Celle-ci est à la recherche de lois et d'invariants, pour expliquer un monde statique conçu et construit, sur le modèle de l'artefact, selon le plan préétabli, le dessein, d'une intelligence organisatrice. D'où l'importance considérable et la prééminence du Verbe. C'est lui (imaginaire) qui prétend se faire chair (réalité). Sur la base de ce premier mouvement, la connaissance du réel se limite à l'extériorité de la réalité. D'où un monde d'objets, sans sujets, mais avec un créateur absent. Voir Double mouvement de l'évolution sémantique.

Objet et démarche de la psychologie, texte. En toute discipline, il faut distinguer l'objet de la recherche et la démarche qui permet de produire une connaissance sur celui-ci. "En deux propositions contrastées, la psychologie scientifique n'a jamais affaire qu'à des comportements, mais elle n'est pas la science du comportement: à partir de celui-ci c'est autre chose qu'elle vise, dont il lui faut reconstruire les caractéristiques par l'analyse théorique et expérimentale. Une telle attitude de recherche, qui tend à connaître ce qui est à l'intérieur, non observable, central, à partir de ce qui est à l'extérieur et objectivement observable, a une portée générale. Pour être explicite, elle vaut autant pour l'étude des affects et de leurs effets que pour celle des activités cognitives; c'est pourquoi nous ne voyons pas la nécessité d'adopter l'étiquette de cognitivisme, qui porte à nouveau en germe la confusion contre laquelle nous nous élevions plus haut entre l'objet et la démarche. (p. 12)".

Signification et comportements, texte. "Il est, dans l'acception forte du terme, impensable que la signification, ou le sens, consiste en comportements; mais il ne l'est pas moins que l'un ou l'autre puissent être connus s'ils ne se manifestent, à un moment ou à un autre, dans des comportements; et il revient au psychologue de saisir cette chance... On ne doit en effet pas craindre d'affirmer que, en aucune occasion, il ne peut exister d'objet d'étude sémantique qui ne soit, en définitive, de nature psychologique, c'est-à-dire justement mental, interne, caché, inobservable (pp. 12-13)". Voir Information sémantique.

Sémantique et logique, texte. "Les problèmes de niveau d'étude scientifique relèvent surtout de voisinages immédiats: ils n'ont d'intérêt (et d'acuité) que s'ils concernent les relations d'un niveau avec le niveau juste adjacent. C'est pourquoi, en ce qui nous concerne, c'est avec la logique et la linguistique que nous les rencontrerons surtout. Indiquons dès lors très brièvement dans quel esprit nous envisagerons les relations entre sémantique et logique; elles sont, à vrai dire, assez complexes.

Objet et formalisation, texte. "Il faut bien voir d'abord que l'utilisation d'une formalisation de type logique ne signifie nullement que le parleur - c'est-à-dire l'objet de l'étude du psychologue - fonctionne de façon logique; elle manifeste seulement que le psychologue, lui, essaye de fonctionner de manière logique, c'est-à-dire conformément à des règles qu'il se donne; ces règles sont elles-mêmes subordonnées à l'exigence de cohérence, qui est l'une des deux grandes exigences de la science. (p. 15)". Voir Formalisation et invariance. Pertinence.

Formalisation et invariance, texte. "Toute formalisation repose sur l'usage ininterrompu du principe d'identité. Autrement dit on ne peut formaliser que des concepts dont on postule qu'ils correspondent à des réalités ou à des relations invariantes. Formaliser c'est avant tout affecter un signifiant constant à un concept, c'est-à-dire à un signifié que l'on est capable de maintenir lui aussi constant et rigoureusement circonscrit (p. 16)".

Linguistique, texte. Nom: (1) Étude scientifique, historique et comparative des langues. (2) Depuis la linguistique structurale de Saussure, "la linguistique est l'étude scientifique du langage humain (A. Martinet)". Adjectif: (1) Relatif à la linguistique, envisagé du point de vue de la linguistique. (2) Qui concerne la langue, une ou plusieurs langues. Voir Langue naturelle.

Langage, texte. (1) Faculté humaine de communiquer au moyen de signes vocaux (parole), éventuellement susceptibles d'être transcrits graphiquement (écriture); usage de cette faculté. (2) Par extension: tout système de signes, socialement codifiés, qui ne fait pas appel à la parole ou à l'écriture (peinture, gestes, fleurs). (3) Par analogie: ensemble des moyens d'intercommunication que l'on observe chez certaines espèces animales (abeilles, dauphins). (4) Manière de s'exprimer propre à un ensemble social donné, à un individu (de la rue, savant, technique, snob). (5) Le contenu même de l'expression orale ou écrite (de la raison, du coeur).

Langue, texte. Ensemble de signes linguistiques et de règles de combinaison de ces signes entre eux, qui constitue l'instrument de communication d'une communauté donnée. Voir Langage. Langue naturelle. Sémantique.

Hubert Houdoy

Créé le 22 Septembre 1998

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Mise à jour: 16/07/2003