(a) Croyance partagée. A titre de première approximation, on peut définir une croyance collective comme une croyance ou une conviction partagée par une vaste population sur un ou plusieurs territoires.
(b) Un exemple de croyance collective est la croyance en Dieu, en la divinité de Jésus, dit le Christ, et en la résurrection des morts, dans la Chrétienté, au Moyen-âge.
- <<La croyance en la réincarnation des êtres humains divise l'humanité : deux tiers de convaincus (l'Asie et l'Afrique) et un tiers d'opposants (surtout parmi les Blancs). Mais jusqu'à récemment on n'en avait jamais discuté et l'on n'avait jamais cherché des preuves, ni pour ni contre. Il s'agissait d'une croyance collective donc d'une conviction inébranlable, tenue soigneusement hors de la science et de toute tentative de vérification. (Marc-Alain Descamps, "Enquête sur la réincarnation")>>.
(c) Le territoire concerné est alors la partie occidentale de l'Europe, une partie de l'ancien empire romain.
- <<Revue des Deux Mondes - Le christianisme médiéval n'a-t-il pas joué un rôle dans la genèse et en conséquence dans l'unification de l'Occident ?
Krzysztof Pomian - Le christianisme a unifié l'espace devenu à terme celui de l'Europe moderne ; il l'a unifié à la fois religieusement et culturellement, car cela allait alors de pair. Il l'a unifié, tout en y introduisant une coupure dont il a déjà été question : deux langues savantes, deux liturgies, deux Églises. Mais derrière ces différences non négligeables, on retrouve une organisation du temps humain, un aménagement de l'espace, une attitude face à la vie, au visible en général, à la transcendance structurellement similaire dans les deux cas. En ce sens, le christianisme a imposé au continent européen une culture fondée sur les mêmes principes. Cependant, les circonstances historiques ont fait que l'espace grec, orthodoxe, est resté pendant plusieurs siècles isolé de l'espace latin, dans le Sud-Est balkanique parce qu'il est tombé sous la domination ottomane, et dans le Nord-Est ukrainien et russe à cause des invasions mongoles. Aussi n'a-t-il vécu ni la Renaissance ni surtout la Réforme avec les guerres de Religion qui ont entraîné la sécularisation des relations internationales d'abord, puis, au temps des Lumières, aussi des relations internes aux États et des mentalités, du moins de celles des élites. C'est dans ce cadre que l'Europe s'est substituée à la chrétienté dans la partie occidentale du continent, sa partie latine. Dans l'espace orthodoxe, les Lumières sont arrivées tard et elles y sont restées assez superficielles ; leurs effets ne se sont fait sentir que dans la seconde moitié du XIXe siècle. Mais, je le souligne, ce furent là les effets des conjonctures historiques particulières. Reste donc que le christianisme a été derrière l'européanisation et derrière l'apparition de l'Occident suite à l'expansion européenne dans le Nouveau Monde. Il n'y aurait pas des États-Unis d'Amérique sans les Pilgrim Fathers qui se sont embarqués sur le Mayflower et sans tous les migrants partis en Amérique avec des motivations strictement religieuses. La sécularisation elle-même a été rendue possible par le christianisme, à telle enseigne que la tournure qu'elle avait prise dans différents pays dépendait fortement de la variante de celui-ci qui y était professée par les détenteurs des pouvoirs. Cela dit, il faut ajouter que du fait que le christianisme a incontestablement fourni leur assise à l'Europe et à l'Occident, il ne résulte nullement que l'Occident ou que l'Europe d'aujourd'hui soient chrétiens. C'est sur ce point que, selon moi, Jean-Paul II a tort, parce qu'en l'affirmant, il efface le rôle tout à fait fondamental qu'ont joué, dans l'histoire de l'Europe et de l'Occident, les Lumières en tant que mouvement de modernisation et de sécularisation, et plus précisément de dissociation de la religion et de la politique, de la religion et de l'économie, de la religion et de la culture, de la religion et des mœurs, ce qui a abouti à l'émancipation de tous ces domaines de la vie en commun, de la tutelle religieuse, au cours de luttes parfois difficiles. Un type de croyance collective a été ainsi remplacé par un autre car la religion a laissé place à l'idéologie, dont à son tour il a fallu s'émanciper, ce qui n'est pas encore terminé, si tant est que cela soit vraiment commencé. Quel type de croyance collective s'établira sur les ruines de l'idéologie ? Il est probablement trop tôt pour en discerner les contours. ("Occident et Europe", document du web)>>.
(d) Le mot <croyance> ne doit pas faire illusion. La croyance collective n'est pas vraiment une somme de croyances privées ou individuelles. C'est plutôt l'aspect collectif qui donne l'illusion d'une croyance enracinée, et ce, au plus profond de chaque individu.
(e) En réalité, le nombre d'individus chez qui il s'agit véritablement d'une croyance enracinée, ou d'une réponse certaine à une question véritablement posée dans la conscience d'une pensée lucide, ce nombre est relativement faible. Mais ce groupe est une minorité agissante qui fonctionne comme un leader d'opinion.
(e) Pour le plus grand nombre, la "croyance" est plutôt un préjugé (une réponse toute faite à une question qui n'est jamais posée clairement). Ce préjugé fonctionne comme un discours automatique, très largement inconscient, comme lorsqu'une nouvelle tournure ou locution se répand, par contagion mimétique, dans une population. C'est ainsi qu'en quelques semaines on peut voir une partie de la France dire <au jour d'aujourd'hui> au lieu de <ce jour> ou <aujourd'hui>, parce que ce tic verbal s'est emparé d'un journaliste de télévision puis de son entourage. C'est ainsi que se forme une nouvelle norme culturelle, parfois au mépris de la sémantique ou de la logique.
(f) Les processus mimétiques qui sont à la base de cette contagion sont à la source même du conformisme. En référence à la contagion biologique et à la propagation informatique, on pourrait parler, pour cette catégorie de la population touchée par la croyance collective, d'une croyance virale. L'efficacité de ces processus vient de ce que le langage commun donne un sentiment de confort et que sa reproduction donne une illusion d'éternité. En effet, tout est bon pour faire taire l'angoisse que génère la prise de conscience de la finitude individuelle ou de la mortalité humaine.
- <<Toute croyance collective est une structure d'éternité qui définit un groupe capable de se perpétuer au-delà de la vie individuelle. L'une de ses fonctions essentielles est le dépassement par l'individu du sentiment de sa propre finitude. Si le groupe est effacé, l'individu est ramené à l'évidence centrale, intolérable. Le programme humain de fuite hors de la réalité doit entrer en action. Hors des croyances collectives, le long terme n'a plus de sens. Une préférence pour le court terme, des hommes, des sociétés et des économies peut s'installer. (Emmanuel Todd, "L'Illusion économique. Essai sur la stagnation des sociétés développées", Gallimard, 1998, page 313)>>.
(g) Ce mélange de croyance véritable, de préjugé, d'automatisme verbal et de conformisme explique ce que Pierre Bourdieu nomme le paradoxe de la doxa (de la croyance collective).
- <<Je n'ai jamais cessé en effet de m'étonner devant ce que l'on pourrait appeler le paradoxe de la doxa : le fait que l'ordre du monde tel qu'il est, avec ses sens unique et ses sens interdits, au sens propre et au sens figuré, ses obligations et ses sanctions, soit grosso modo respecté, qu'il n'y ait pas davantage de transgressions ou de subversions, de délits et de "folies" (il suffit de penser à l'extraordinaire accord de milliers de dispositions - ou de volontés - que supposent cinq minutes de circulation automobile sur la place de la Bastille ou de la Concorde) ; ou, plus surprenant encore, que l'ordre établi, avec ses rapports de domination, ses droits et ses passe-droits, ses privilèges et ses injustices, se perpétue en définitive aussi facilement, mis à part quelques accidents historiques, et que les conditions d'existence les plus intolérables puissent si souvent apparaître comme acceptables et même naturelles. (Pierre Bourdieu, "La Domination masculine", page 7)>>.
(h) Dans le domaine de l'Economie Politique, où se font son enseignement et sa recherche, André Orléan a pris très au sérieux ce paradoxe. Il renverse la définition de la notion de croyance collective ou sociale.
- <<La théorie économique classique (ce qu'on appelle le modèle Arrow-Debreu) postule a priori un fort savoir commun entre les individus, sur les qualités des marchandises et sur les états possibles de la nature. Il est apparu nécessaire de prendre en compte les processus cognitifs spécifiques qui permettent de se déterminer face à un environnement incertain, ce qu'on peut appeler le tournant cognitif en économie. Dans ce cadre, on discutera tout particulièrement la notion de «croyance sociale». En général la croyance collective est supposée correspondre à l'opinion majoritaire dans un groupe, soit l'opinion "moyenne"'. J'avancerai au contraire qu'une croyance sociale ne peut pas être pensée comme la "somme" des croyances privées. Je proposerai une nouvelle définition de la croyance collective d'un groupe, à savoir : 'ce que la majorité des membres pensent qu'est la croyance collective du groupe'. On discutera les implications de cette modélisation des croyances collectives, en montrant en particulier la nécessaire dépendance dans le contexte culturel et historique, et l'émergence d'une autonomie de la croyance de groupe, celle-ci pouvant se disconnecter de ce que les individus pensent majoritairement à titre individuel sur la réalité. (André Orléan, "Cognition sociale : de l'individuel au collectif", document du web)>>.
(i) Dans une approche similaire, Hervé Laroche (ensegnant à l'Ecole Supérieure de Commerce de Paris) présente la décision en entreprise non pas comme un acte, mais comme une représentation sociale.
(j) Références d'usage du vocable :
- <<Q.: Qu'est-ce qu'un Etat ?
R.: L'Etat est une croyance collective moderne bâtie sur des règles bureaucratiques et une monnaie communes, issue de la croyance collective plus ancienne de Nation, bâtie sur une histoire et une langue communes. La Nation est elle même un substitut issu de l'affaiblissement des croyances religieuses.
Q.: Qu'est-ce qui règle la conduite des Etats ?
R.: La conduite des états comme des individus doit tenir compte de la conjoncture. Il n'y a pas en la matière de règles permanentes et universelles, ce qui explique le dogme quasi général de la non ingérence dans les affaires nationales d'autrui.
Q.: Peut-on expliquer les croyances collectives ?
R.: L'émergence des croyances collectives est complexe et ne peut être rationellement expliquée.
Q.: Quelles sont les conséquences de la disparition de croyances collectives ?
R.: La disparition d'une croyance collective aussi bien en sciences qu'en société entraîne automatiquement la mise en place de systèmes de substitution. C'est pour avoir méconnu cette règle que les physiciens newtoniens comme relativistes n'ont pas encore intégré la physique quantique qui élimine les paradigmes : causaliste, de localisation et de temporalité, ainsi que l'axiome du continu.
Q.: Quels sont les signes de la stagnation américaine ?
R.: En 1970 l'Amérique dans son ensemble entre dans une phase de régression culturelle, particulièrement nette chez les blancs et les noirs, et généralement proche d'une stagnation. Cette stagnation se poursuit encore et il n'existe aucun signe d'un posible renversement de tendance. Cela est confirmé par la fuite des étudiants au sein de toutes les Universités, même les plus prestigieuses comme Princeton, qui a perdu entre 1992 et 1994, environ un quart de ses effectifs étudiantins. Cette fuite quantitativement impressionnante, exprime une vaste désenchantement qui a atteint, aux Etats-Unis, toutes les strates jeunes de la société. (Marcel Locquin, "Questions culturelles d'actualité", document du web)>>.
- <<On entend aujourd'hui par "autorité" une propriété du Pouvoir : sa légitimité supposée et la dimension symbolique qui le transforme en Institution. Mais pendant longtemps, l'autorité désigna la capacité de certains individus, membres de l'élite intellectuelle - les "auteurs" -, à inspirer le respect et la confiance, leur aptitude à persuader les lecteurs de leur véracité, de leur crédibilité. L'autorité dont il est question dans cette étude, menée par Gérard Leclerc (chercheur à l'Institut de recherche du CNRS sur les sociétés contemporaines, enseignant en sociologie à l'Université Paris 8), n'est pas l'autorité institutionnelle, associée au pouvoir politique ou administratif, mais l'autorité énonciative ou discursive. Cette autorité intellectuelle et symbolique est au principe de la croyance collective, et de la crédibilité de certains individus, quand ils prétendent énoncer la vérité et revendiquent la possession du discours juste. L'histoire de l'autorité est celle de la succession des modes de croyance et des régimes d'établissement de la vérité, telle qu'on peut la reconstituer à partir des "grands textes" de la culture occidentale, et de l'influence culturelle, sociale et politique qu'ils ont exercée. Cette recherche est publiée sous le titre "Histoire de l'autorité : l'assignation des énoncés culturels et la généalogie de la croyance" (PUF, 1996). Enquête historique sur la façon dont la culture occidentale est passée lentement - mais à travers une mutation gigantesque - de l'hégémonie des discours religieux à celle des discours scientifiques et idéologiques, "L'histoire de l'autorité" est une défense et une illustration du concept weberien de "désenchantement du monde". Mais cette "revisite" de la thèse de Weber est opérée à travers le concept d'autorité, entendue comme la "signature" des énoncés, comme la source individuelle des textes où s'enracinent nos croyances : le livre examine donc la place des noms propres, des noms d'auteurs, des grands penseurs, dans la culture : plus précisément, dans les énoncés et les discours collectifs. Pourquoi croyons-nous qu'un discours est vrai ? Pourquoi accordons-nous un poids si considérable aux Textes sacrés, aux Livres classiques ? A cause de leur contenu de vérité ? Peut-être. Mais aussi sans doute parce que leur "signature" sert de garant à cette vérité. La crédibilité des énoncés culturels - c'est-à-dire des discours collectifs partagés par des groupes plus ou moins vastes - se fonde, au moins en partie, sur l'origine officielle qui leur est assignée par la culture officielle, par la tradition historique. La "signature" qui leur a été ainsi attribuée sert de garantie à leur véracité. Dieu ou les dieux, parlant par la bouche des prophètes ou par l'intermédiaire des auteurs inspirés, dans le cas du texte sacré, de l'Ecriture sainte. Le grand auteur, le maître à penser (Platon, Aristote, Descartes, Hegel, Marx, Sartre, Foucault, etc.), dans le cas des doctrines philosophiques et politiques, des idéologies modernes. En un certain sens - logiquement et historiquement - la signature est antérieure à l'écriture. On peut concevoir la signature sans l'écriture : l'inverse est moins vrai. La signature originaire (le sceau) est une marque de propriété, de volonté ou d'engagement, ou encore le symbole de la créativité (autographe du peintre, label ou logo de l'industriel). L'écriture non signée est un énoncé individuel irresponsable et illégitime (lettre anonyme) ou un texte collectif approprié de longue date par la tradition (mythe, texte sacré ou oeuvre classique). La signature est la marque du sujet ; l'écriture n'est qu'un des modes d'expression de la subjectivité. Cette enquête est donc aussi une histoire du rôle des grands noms dans la culture, de la signification et de l'importance des "grands penseurs" dans la crédibilité des idéologies. Les idéologies tirent leur autorité, en partie tout au moins, de la crédibilité qui s'attache à leur contenu ainsi que de l'évidence de leurs raisons pour ceux qui les partagent et les acceptent pour vraies. L'autorité, c'est aussi celle des auteurs auxquels la culture attribue les énoncés et celle du nom quasi-emblématique qu'elle associe aux croyances anciennes et modernes, philosophiques et scientifiques : aristotélisme, cartésianisme, spinozisme, hégelianisme, marxisme, freudisme, lacanisme, etc. Avec la crise de la conscience européenne du XVIIe siècle, plus profondément encore, au cours de la mutation qui va de la Renaissance aux Lumières, l'Europe est passée d'une forme culturelle qu'on peut appeler le régime de la Tradition, fondé sur l'hégémonie de la croyance religieuse, sur la primauté de la croyance collective et institutionnelle (régime de la canonicité, de l'orthodoxie et de la censure des énoncés) à la Modernité scientifique et idéologique, fondée sur la reconnaissance de la légitimité des croyances individuelles (à travers le primat philosophique et politique du sujet individuel mis en évidence par Descartes), sur la liberté de pensée et d'expression reconnue à tout individu. Le sujet individuel acquiert le droit de penser seul, y compris contre le groupe, et donc contre les croyances collectives et traditionnelles. L'intellectuel, maître à penser de la Modernité, inventeur des modes de pensée nouveaux, fondateur d'idéologies profanes, succède au clerc, gardien des croyances anciennes, héritées des ancêtres. Mais même dans le noyau le plus "dur" des discours modernes, dans les sciences de la nature - a fortiori dans les sciences humaines - l'autorité, le crédit, la confiance, la place du nom de l'énonciateur continuent à jouer un rôle considérable, que connaissent bien ceux qui travaillent sur le front de la recherche. Il reste important de savoir qui a dit quoi, où et quand, pour évaluer la probabilité de vérité et la valeur propre d'un énoncé nouveau, mais problématique. (Gérard Leclerc, "Histoire de l'autorité : l'assignation des énoncés culturels et la généalogie de la croyance", PUF, avril 1996, Sociologie d'aujourd'hui, présentation de l'ouvrage, document du web)>>.
- <<La thèse vise à expliquer la dynamique de l'escalade de l'engagement et du désengagement dans le développement de nouveaux produits. La revue de littérature dans le domaine de l'escalade de l'engagement a montré une grande richesse de facteurs explicatifs mais des déficiences des modèles dynamiques. Par ailleurs, la confrontation de la littérature sur l'escalade et le développement de nouveaux produits a amené à considérer l'escalade dans ce champ d'application comme paradoxale. Après une phase exploratoire qui a permis de répertorier 21 cas d'escalade, deux autres cas ont été analysés en profondeur selon la démarche de la théorie enracinée de Glaser et Strauss (1967). Il s'agit de deux cas d'escalade généralisée se soldant par un échec : un verre développé par Essilor et des charges minérales, un projet du groupe Lafarge. L'analyse a conduit à l'élaboration d'un nouveau modèle dynamique d'escalade de l'engagement et de désengagement, très différent de celui élaboré par Staw et Ross (1987). Le modèle place au cœur de la dynamique de l'action une croyance collective dans le succès du projet. Il indique que l'escalade est poussée par une croyance collective. Celle-ci a tendance à s'auto-entretenir du fait de biais cognitifs, de facteurs émotionnels et de phénomène de groupe. Elle est par ailleurs favorisée par une procédure peu rigoureuse et une cohésion du groupe de décideurs. Par la suite, le développement se poursuit en dépit d'informations négatives, jusqu'à ce qu'un leader (le champion de l'arrêt) élimine cette croyance en montrant que le projet n'est pas intéressant. Pour cela, il a besoin de preuves non ambiguës pour convaincre, c'est-à-dire d'informations négatives et de critères de décision pour lever l'ambiguïté. Le modèle, enraciné dans le champ des nouveaux produits, semble généralisable sous certaines conditions et transférable à d'autres champs : décision stratégique, décision d'investissement, gestion du personnel. (Isabelle Royer, thèse 1999, "La dynamique de l'escalade de l'engagement et du désengagement dans le développement de nouveaux produits", Directeur de Recherche : Bernard Pras, présentation de la thèse, document du web)>>.
(k) Voir Croyance commune. Dominant. Egalité. Erreur collective. Éternité. Sacrifice. Vérité objective.
(l) Lire "Decision Representation". "Réseaux Nomades".
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Mis en ligne le Mercredi 2 Juillet 2008
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