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Glossaire
Détaillé, Lettre C, numéro 10
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Glossaire Détaillé, Lettre C, numéro
09
Cause.
Phénomène précédant et provoquant
l’existence d’un autre phénomène qui sera son effet
ou sa conséquence.
Cause de la clôture de la
totalité , texte. (a) La
peur de la mort est la cause principale de
la clôture de la totalité. C’est ainsi que des
organisations réelles prétendent à une transcendance
absolue, ontologique, vis à vis de l’individu. Or cette
transcendance, cette survie, est relative. Elle n’est
pas définitive. Cette prétendue transcendance de l’
organisation réelle sur l’individu justifie la
hiérarchisation de leurs projets.
(b)
L’organisation prétend s’approprier le
verbe et la chair des individus
(esclavage), des communautés rurales
(servage) ou leur travail (salariat).
C’est l’origine de la villa esclavagiste, de l’
encomienda, des latifondias, du domaine féodal et de
l’ entreprise citadelle .
(c)
L’emboîtement des services et la hiérarchisation abstraite
des projets érige la valeur d’échange ,
une rentabilité abstraite, en critère de sélection des
projets.
Voir Mortel. Heureux mortel
. Génération humaine . Nomade
moderne . Ignorance culturelle de la peur .
Hiérarchie auto-reproductible . Servitude
volontaire . Conception de l’entreprise .
Niveau politique .
Texte Peurs
et Angoisses.
Cause efficiente ,
cause matérielle , cause formelle .
On peut présenter rapidement ces trois causes en disant que le travail
du sculpteur Pygmalion est la cause efficiente de
l’existence de la statue, tandis que le marbre en est la cause
matérielle et que l’idée de beauté
qui anime le sculpteur en est la cause formelle.
Voir Travail
amoureux . Galatée.
Aphrodite.
Cause finale . La
cause finale est la fin, la raison, en vue de laquelle un être ou une
chose existe.
Voir Cible. Modèle de la
cible . La Création .
Cause première . La cause
première est la cause au-delà de laquelle, par récursion,
on ne peut en concevoir d’autres.
Causes de la
coopération , texte. (a) Toute
activité sociale requiert de la coopération dès lors que
l’action d’un individu seul ne permet pas d’arriver au
résultat.
(b) La coopération est le
moyen de dépasser les limites individuelles.
<<La
conception de nouveaux produits ou de nouveaux services est
un domaine d’action dans lequel la coopération est indispensable:
d’abord parce que le nombre d’informations et de connaissances
à manipuler est très grand. Ensuite parce qu’il y a une
interdépendance cognitive des individus entre eux: les savoirs
détenus sont répartis entre plusieurs individus. Enfin parce que
le résultat de la conception est incertain et le chemin qu’il
faut suivre pour y arriver est peu connu, voire inconnu (p. 2)>>.
(c) Si on tient compte de la multiplicité des
systèmes sémiotiques et de
l’impossibilité (provisoire ou définitive) de les
réduire à un seul, on peut affirmer avec Jean Piaget que la coopération commence
déjà dans l’action individuelle sous la forme de
co-opérations.
Voir Robinson
Crusoé . Graphe d’exploration des
possibles .
Théma Thématique, Conception.
Texte Division du Travail. Projet de
Recherche du R.A.D..
Causes de la motivation
particulière . (a) Les causes de la motivation
particulière d’un individu à occuper un emploi
dans une organisation réelle sont fonction de l’
activité concernée et du mobile
général de l’organisation.
(b) Pour chaque individu, les
mobiles qu’il peut accepter de servir dépendent
des attracteurs étranges inconscients de sa
motivation générale . Ceci s’applique
à la quantité visible de sa motivation: l’
énergie disponible pour l’action . Mais aussi
à la qualité invisible de celle-ci: dans quelles
actions collectives le sujet est-il disposé à
s’investir fortement. Car moins il y a de motivation
générale à vivre, moins les activités
concrètes risquent de ressembler aux conditions théoriques que
nous voudrions leur imposer pour les admettre.
(c) L’Entreprise à l’écoute est
celle qui fait l’effort d’expliciter ses mobiles
enchevêtrés dans un projet d’entreprise. Elle est
surtout celle qui réduit le plus l’écart entre ses
valeurs pratiquées et ses valeurs
professées . D’où l’intérêt,
pour l’entreprise comme pour l’individu, de résister
à la tentation du discours.
(d) Quand la mort du
verbe n’interdit pas de la tenir, une parole de
vérité est bien plus utile qu’un discours
de vérité pour la percolation des
émotions dans une équipe de travail. A fortiori, si la
confiance globale est déjà nettement
fissurée, quand la perfusion de l’appartenance
ne semble plus suffire pour la tension des énergies, un stage de saut
à l’élastique, c’est-à-dire
l’apprentissage du dopage à l’adrénaline,
n’est pas le moyen de la rétablir. Bien au contraire !
(e)
Origine probable des mobiles de la fatalité . En
exigeant une confiance totale (aveugle), confiance que tous
les indices économiques rendent impossible, de telles
pratiques sectaires accentuent le clivage des
représentations et le fétichisme dans
l’organisation. La perfusion de l’appartenance
devient une drogue et une perversion du désir de
chacun. On constatera sans surprise le développement des pratiques de
harcèlement moral car aucune
totalité ne peut se maintenir sans l’
exclusion périodique et rituelle d’un
bouc émissaire .
Voir Motivation
personnelle .
Cavalier. (a) Le cavalier
est celui qui cavale plus vite que les autres parce qu’il monte à
cheval. Pour cela il faut en posséder un. Cela suppose à la fois
les moyens de l’acquérir, l’apprentissage des règles
de l’équitation et le droit de s’en servir. Car le cavalier
(cabalero) a toujours cultivé son aura et maintenu ses
privilèges. Aujourd’hui encore, la pratique de
l’équitation s’en ressent. Il est très difficile de
faire la part du sport, de la technique, de la monte, du dressage et du
spectacle social . Certains recherchent pourtant une pratique
plus décontractée du cheval et tentent d’implanter en
France des races chevalines plus rustiques ou plus adaptées, comme les
Appaloosa américains.
(b) Pendant des millénaires
certains nomades primitifs furent des cavaliers (ou des
méharistes) et un perpétuel danger de pillage et d’
esclavage pour les peuples agriculteurs et
sédentaires. Le char de guerre a largement
précédé la charrue. Pendant des siècles, les
peuples africains du Sahel ont subi les razzias des guerriers touaregs qui les
capturaient et les vendaient comme esclaves. Sous cet angle,
on peut revoir “Les Sept Samouraïs” d’Akira Kurosawa et
“Les Sept Mercenaires” de John Sturges. C’est de ce
point de vue que l’on peut relire l’histoire du
meurtre d’ Abel (nomade, éleveur) par
Caïn (agriculteur, sédentaire).
(c) Le
cavalier bénéficie de la vitesse et de
l’effet de surprise. Les Conquistadores espagnols surent utiliser un tel
avantage (plus le mousquet, la langue fourchue et la trahison) dans leur
rapide conquête des amériques. Mais les amérindiens,
à leur tour, surent se saisir du cheval. Les indiens des Grandes
Plaines (Sioux, Cheyennes) inventèrent une méthode de
domestication (décrite dans “L’homme qui murmurait à
l’oreille des chevaux” de Robert Redford avec Christine
Scott-Thomas). Dans leurs mains, comme dans celles des Huns d’Attila,
des Mongols de Gengis khan , des Gaulois de
Vercingétorix, des Parthes de Suréna et des
Numides de Massinissa ou de Jugurtha, le cheval
domestique fut un atout pour une guerre de raid, de
harcèlement et de surprise.
(d) De leur côté, les
chars de combat des Pharaons et des Perses ou les éléphants
d’ Hamilcar et d’Hannibal, constituaient une
cavalerie lourde proche de la chevalerie franque. Plus tard,
les chars (panzer) de l’armée allemande permettront la Blitz
Krieg, d’autant que Pétain n’aura pas soutenu de Gaulle
dans sa volonté de modernisation française.
(d) Dans
presque tous les peuples, le cavalier est un dominant ou un auxiliaire de
ceux-ci (jusqu’aux cow-boys du western). C’est pourquoi une
dame est fière du bras de son cavalier même si
son attitude est souvent cavalière. En “amour”, beaucoup se
comportent comme des hussards. <<A nos femmes, à nos chevaux,
à ceux qui les montent ! Et, par Saint Georges, vive la cavalerie
!>> dit-on en levant son verre dans un banquet de cavaliers.
(e)
Il faut être cavalier et noble pour être
chevalier. Mais cela n’implique pas des sentiments ni
des attitudes chevaleresques. D’ailleurs < monter
sur ses grands chevaux> signifie <s'emporter> avec
violence ou <le prendre de haut> avec snobisme et
prétention sociale .
Voir
Éleveurs et cultivateurs . Caïn et
Abel . Auri sacra fames . Horreur
d’Hamilcar .
Cédérom, CD-ROM. (a) Un
“Compact Disk-Read Only Memory” est disque compact à
lecture laser, sans re-écriture.
(b) Support tout
numérique permettant de regarder des images, d’entendre
du son, de lire des textes, de rechercher des mots ou d’effectuer des
calculs.
(c) Le cédérom permet de visiter Le Louvre
à domicile, d’apprendre une langue étrangère, de
consulter une encyclopédie, de choisir un itinéraire,
d’optimiser un voyage routier, de lire tranquillement le contenu du site
du R.A.D., etc.
Cédérom du R.A.D.
(a) A la demande de nos lecteurs, nous avons le projet de développer un
Cédérom (MAC, PC). Il reprendrait l’essentiel du contenu
du site web.
(b) L’intérêt du Cédérom
pour le lecteur serait une lecture tranquille. Vous n’auriez pas
à vous préoccuper du temps de connexion.
(c)
L’ajout du Cédérom, par rapport au site web, serait un
accès direct à chacune des définitions du
glossaire. Avis, Réservation ou Inscription: Un Cédérom du R.A.D. ? Notre sondage.
Cellule animale .(a) La cellule animale est
plus petite et plus souple que la cellule
végétale . En effet, elle n’a pas de
parois cellulaires et, ce faisant, ne contient pas de
cellulose. Elle ne contient pas, non plus, de chlorophylle.
(b)
N’ayant généralement pas de vacuole permanente, la plus
grande partie de la cellule animale est composée d’un
cytoplasme (sorte de gelée transparente) qui entoure
un noyau plus dur: le noyau cellulaire .
Voir
Nutrition holozoïque . Nutrition
holophyte . Nutrition saprophyte . Nutrition
parasitaire .
Cellule biologique . (a)
Hormis les virus, tous les êtres vivants (champ d’étude de
la biologie), sont composés d’une
(protistes, protozoaires) ou de plusieurs
cellules (métazoaires).
(b) La cellule est
l’unité de base du monde vivant. Elle est composée
d’élément encore plus simples mais qui ne peuvent pas
être considérés comme vivants. Le
protoplasme est la première matière vivante. On
le trouve par exemple chez un être simple comme l’amibe.
(b) Toutes les cellules biologiques contiennent un
cytoplasme (lieu d’échanges chimiques) et un
noyau cellulaire (lieu de la commande).
(c) On
distingue la cellule animale (plus petite) et la
cellule végétale (parois
cellulaires , cellulose, vacuole, chlorophylle).
Cellule végétale . (a) La cellule
végétale est plus grande et plus rigide que la cellule
animale . Ce contour et cette enveloppe plus rigides
sont dus à l’existence de parois cellulaires
(contenant de la cellulose).
(b) La cellule végétale est
parfois unique. Bien que haute de 5 cm, l’Acetabularia est une algue
marine qui se limite à une seule cellule.
(c) La vacuole des
cellules végétales est une cavité remplie de suc
cellulaire (sels, sucres, pigments) dissous dans l’eau. La vacuole
disparaît au moment de la division cellulaire . En
fonction de la concentration interne du suc cellulaire, la pression
osmotique produira une entrée d’eau dans la cellule
(turgescence) ou une sortie d’eau
(plasmolyse). La turgescence (gonflement et remplissage) de
la vacuole (à comparer à l’érection du
pénis) donne de la rigidité aux tissus cellulaires, comme
à un ballon bien gonflé. Un bouquet de fleurs se tient bien
droit dans son vase. La plasmolyse (perte d’eau par la cellule au profit
de l’environnement) rend les tissus souples et mous, comme un ballon
dégonflé. Les fleurs fanées penchent du côté
où elles vont tomber.
(d) La plupart des cellules
végétales, sauf pour les saprophytes, contiennent de la
chlorophylle. Elle se trouve stockée dans les chloroplastes du
cytoplasme. De même, les amidoplastes contiennent de
l’amidon.
(e) Comme les cellules animales et sauf pour les
organismes très primitifs (les procaryotes comme les bactéries
ou les algues bleues), la cellule végétale contient un
noyau cellulaire . Le code
génétique est le même.
Voir
Organismes vivants . Objets inanimés
. Cellule biologique .
Osmose.
Cène. (a) Repas
pris par Jésus de Nazareth et les disciples qui
l’entouraient, quelques jours avant sa mort. C’est à cette
occasion qu’il dit, en substance: <<Ceci est mon corps. Ceci est
mon sang (Jésus-Christ)>>. Ceci est
célébré par les chrétiens dans le sacrement de
l’eucharistie. Le prêtre verse du vin (de messe) dans un
calice (vase, coupe), le bénit au nom des trois
personnes ou hypostases de la Sainte Trinité , et le
montre, en élévation, aux fidèles comme
le sang du Christ.
(b) La “Cène”
est une peinture du réfectoire de Sant Apollonia à
Florence. Andrea del Castagno (né entre 1390 et 1421) la peignit peu
avant de mourir de la peste en 1457.
(c) La Cène est le coeur
d’un retable en quatre panneaux. Il a été
réalisé entre 1464 et 1468, pour la collégiale
Saint-Pierre de Louvain. Le “Retable du Saint-Sacrement” est
considéré comme l’oeuvre maîtresse de Dieric ou Dirk
ou Thierry Bouts (vers 1415-1475).
(d) Pieter Coecke van Aalst (Alost,
1502; Bruxelles, 1550), peintre de la pré-renaissance au Nord de
l’Europe, a peint plus de quarante exemplaires de la Cène. Ce
dessin a été gravé par Hubert Goltzius. Homme aux
multiples talents, Pieter Coecke a été le peintre privé
de Charles Quint.
(e) “La Cène” (1480,
réfectoire d’Ognissanti) est une fresque de Ghirlandaio Domenico
di Tommaso Bigordi, dit Ghirlandaio (Florence, 1449-1494).
Voir
Repas totémique . Cannibalisme.
Cannibalisme social . Mythe scientifique .
Palsembleu.
Auteur
Créé le 15 Novembre 1997
Modifié le 27 Juillet 1999
Suite
Glossaire Détaillé, Lettre C, numéro
11
Lettre D
Glossaire Détaillé, Lettre
D, numéro 01