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L’Apprentissage Organisationnel
Racine
Ce document appartient au Cycle des Apprentissages Individuels et
Organisationnels.
Plan
Introduction
1. L’apprentissage
de l’organisation
2. Adaptation et transformation
3.
Apprentissage par adaptation
4. Apprentissage par transformation
Conclusion
Introduction
Un
premier document, consacré à l’apprentissage individuel nous a fourni les
bases nécessaires pour aborder les conditions d’un
véritable apprentissage organisationnel. Nous verrons que ces
conditions ne sont pas toujours réunies. Bien des fonctionnements traditionnels, dont le
modèle de la cible , s’opposent à ce que
l’entreprise devienne une organisation apprenante . Ce
texte définira donc des conditions optimales. A partir de celles-ci,
nous pointerons les obstacles les plus courants. Nous aurons alors une
définition des formes les plus courantes de cet apprentissage
organisationnel.
1. L’apprentissage de
l’organisation
L’apprentissage
organisationnel est la capacité, pour l’organisation,
d’accroître, au fil du temps, l’efficacité de son
action collective . Il n’y a pas d’apprentissage
organisationnel sans apprentissage individuel, mais
le processus est beaucoup plus complexe. Les modèles mentaux des
individus jouent un rôle central. Selon C. Argyris et D. Schon,
l’apprentissage organisationnel s’appuie sur le partage des
modèles mentaux .
Les formes les plus
courantes de ce partage des modèles mentaux ne sont pas
particulièrement positives. Il s’agit de la censure et du
conformisme. Elles maintiennent le statu quo dans
l’organisation. Nous avons vu que cette recherche de l
’identité statique avait pavé de bonnes
intentions l’Enfer de la Chrétienté
féodale. Ces formes font de l’organisation une
citadelle et limitent ses capacités
d’apprentissage. C’est ainsi que les attentes de rôle
perpétuent un comportement stéréotypé avec le
hiérarchique, quelle que soit la personnalité de celui-ci. En
cas de difficultés graves, la confiance totale se
renverse en défiance. Ainsi se créent des
totalités rivales.
Dans les années 1970, aux temps
de “L’analyse institutionnelle”, quand Michel Crozier
publiait “La Société bloquée”, René
Lourau (“L’Analyse institutionnelle”, Minuit, Paris, 1970)
et Georges Lapassade (“Groupes, organisations, institutions”,
Gauthiers-Villars, Paris, 1967) ont détecté trois types de
déviance: idéologique, libidinale et
organisationnelle. Ils ont constaté que la déviance
organisationnelle (désaccord sur la manière de
gérer ou d’animer l’organisation) n’était
jamais reconnue comme telle. Elle est toujours accusée
d’être une déviance idéologique ou
une déviance libidinale , tant il est difficile, dans
une organisation, d’aborder les règles
mêmes de son fonctionnement. A l’époque, il valait
mieux être marxiste (déviant idéologique) dans
l’entreprise ou pédophile (déviant libidinal) à
l’Éducation Nationale que d’anticiper sur ce qui deviendra
pourtant la mode des cercles de qualité ou des groupes de
progrès.
Pour la plupart, les auteurs insistent sur le
rôle des procédures standard dans la perpétuation des
activités. Certains considèrent qu’elles bloquent la
créativité des leaders. D’où l’instauration
du salaire d’efficience. D’autres
suggèrent que les procédures standard améliorent la
productivité des suiveurs. “Le grand slogan anglo-saxon de la
première moitié du vingtième siècle était
le suivant: l’organisation, c’est l’art, enfin
dépassé, de faire de grandes choses avec des hommes
médiocres. L’art nouveau sera désormais de rendre les
hommes non médiocres. Le mot d’ordre sera: professionnalisez les
hommes au lieu de sophistiquer structures et procédures (Crozier, p.
55)>>.
Aujourd’hui ce problème est donc
dépassé. Tous les auteurs se posent la question: comment une
organisation découvre-t-elle que ses procédures
routinières ne sont plus appropriées à son environnement
?
Car tout changement spontané dans le travail est
à la fois perçu comme:
et
Les deux types de
déviance que reconnaissait l’entreprise
industrielle correspondent à la division du travail instaurée
par Taylor. Aux ingénieurs le monde de la raison, du
fait de leur compétence acquise dans l’abstraction. Aux ouvriers
l’affectivité et la passion. Entre les deux, l’organisation
n’était pas discutable. Dans les
représentations de l’époque,
l’organisation s’imposait, aux uns et aux autres, comme la
“logique du Capital” (Karl Marx ). Cette vision a
fait long feu dans un monde où 80 pour cent de la population est
salariée. Mais la logique organisationnelle n’a pas
véritablement émergé. <<Dans la vision qui commence
à émerger, la rationalité ne sera plus limitée aux
ingénieurs ni l’affectivité aux ouvriers: on va rechercher
de plus en plus le mobile du comportement des subordonnés dans le
calcul rationnel, stratégique, qu’ils peuvent faire. Le groupe ne
sera plus considéré comme un groupe de résistance ou de
collaboration se déterminant en fonction de son affectivité,
mais comme une unité diversifiée dont les membres cherchent
à maximiser leurs avantages en fonction de la logique du jeu dans
lequel ils sont ensemble engagés, et dont ils vont modifier les
règles (Crozier, p. 63)>>.
C’est pourquoi,
dans les organisations traditionnelles, le changement ne peut venir que
d’en haut. <<Le principal moteur du changement, c’est
toujours l’équipe dirigeante et plus particulièrement le
chef d’entreprise (Crozier, p. 117)>>. La volonté de
changer doit être manifestée longtemps par la direction. Elle
doit aller très au-delà de l’effet de mode. C’est le
seul moyen de décourager ceux qui anticipent la prochaine mode pour se
dispenser de l’actuelle. Car il faut se méfier des modes et de
leur renouvellement accéléré. Au delà des modes
managériales, l’organisation a besoin de permanence, de
clarté et de durée pour introduire une transformation
véritable. <<Ce que l’on reproche principalement aux
patrons, c’est de ne pas pratiquer eux-mêmes le management
participatif; d’être trop activistes, trop
pressés, d’exiger des résultats concrets quantitatifs; et
de ne pas laisser à leurs cadres la liberté de mettre en oeuvre
le changement en fonction des contraintes et des opportunités que
ceux-ci sont seuls à pouvoir bien apprécier (Crozier, p.
95)>>.
Les trois types de déviance ou les trois
types de normalité renvoient à trois
problématiques: existentielle, conceptuelle, organisationnelle. La
séparation entre les deux premières est aussi naturelle que la
différence entre l’enfant et le parent. La troisième est
une synthèse des deux autres. Elle n’est pas naturelle,
spontanée, inconsciente. Elle est aussi construite que
le Sujet ou l’adulte. <<Les
problèmes d’organisation sont à la fois conceptuels et
existentiels. Le vécu précède l’idée, mais
seule l’idée permet de comprendre le vécu et donc de le
formaliser, de le développer et de reculer les limites du possible.
Tant qu’il n’y a pas de concept nouveau, le développement
est extrêmement lent. L’émergence d’un concept
nouveau ne peut se faire en revanche qu’à partir de
l’expérience (Crozier, p. 49)>>.
Les
problèmes organisationnels ne peuvent être résolus que
là où ils peuvent être posés de manière
licite. L’organisation taylorienne sépare radicalement le monde
de l ’intelligence pratique (ouvriers) et le monde de
l’ intelligence conceptuelle , comme le monde de la
passion et celui de la raison. Par la sélection et l’exclusion,
le système éducatif redouble cette coupure en lui donnant une
apparence de fatalité ou de nécessité. Or, le changement
organisationnel se joue sur la totalité du cycle OADI
. De normatif, ce cycle doit devenir effectif. L’enjeu ne concerne pas
que l’entreprise. Il n’y aura d’entreprises apprenantes que
dans des sociétés apprenantes.
2. Adaptation et transformation
Pour
préciser ce que nous entendons par changement, nous
devons introduire une distinction entre l’adaptation et la
transformation.
Les mécanismes d’ imitation
et d’ajustement, constitutifs de l’adaptation, contribuent
à la construction des représentations, mais se limitent au
niveau opérationnel. Il leur manque la dimension conceptuelle, le
passage par l’abstraction et la pensée
consciente. <<L’imitation est d’abord une
préfiguration de la représentation, c’est-à-dire
qu’elle constitue au cours de la période sensori-motrice une
sorte de représentation en actes matériels et
non pas encore en pensée (Piaget, p. 44)>>. Pour cela, il faut
introduire le dialogue. Car, dans la fonction
sémiotique , l’imitation se borne aux symboles
(motivés) tandis que le dialogue requiert des signes (arbitraires).
Chacun, sur la base de sa seule expérience, construit
ses propres symboles, largement inconscients, autour desquels se
déroulera la dérive de son désir. <<Le
signe, au contraire, étant conventionnel, est
nécessairement collectif (p. 45)>>.
3. Apprentissage par adaptation
Dans
une approche behavioriste de l’organisation, Cyert et March
définissent un apprentissage de l’entreprise en réponse
aux effets-retour de l’environnement. Mais ils supposent
qu’à un certain niveau de la hiérarchie,
l’entreprise contienne des règles d’apprentissage. Il ne
semble pas qu’elles apparaissent dans l’organigramme. Cette
personnalisation de l’entreprise est délicate. C’est
pourquoi J.G. March et J.P. Olsen distinguent l’organisation et
l’individu. Ils introduisent les croyances individuelles (individual
beliefs) pour expliquer l’action individuelle suite à
l’observation de l’environnement. A leur tour, les actions
individuelles génèrent une action organisationnelle qui provoque
une réponse de l’environnement. Une boucle orientée
renferme: croyance individuelle -> action individuelle -> action
organisationnelle -> réponse environnementale et, à nouveau,
-> croyance individuelle.
Le point le plus intéressant
du modèle de March et Olsen, qui justifie le titre de leur article
<<L’incertitude du passé: l’apprentissage
organisationnel en situation d’ambiguïté>>, est de
montrer que chaque transition (->) est le lieu d’une
ambiguïté voire d’un blocage. D’où la
possibilité de quatre cycles d’apprentissages incomplets:
Le cycle décrit par March et Olsen est
un idéal-type à partir duquel nous pouvons
définir des écarts qui nous rapprochent des formes de la
réalité quotidienne. Notons cependant l’orientation du
cycle, en sens unique. Caractéristique de la
citadelle, c’est l’environnement qui a
l’initiative des bifurcations ou des changements et
l’individu ne peut établir de dialogue avec lui. C’est
pourquoi nous qualifions ce modèle: apprentissage par
adaptation . Il s’agit d’un apprentissage largement
involontaire. Pour cette raison, il laisse peu de traces et ne résiste
pas à la dispersion des individus. L’apprentissage par adaptation
est typique de l’apprentissage informel dans un groupe réduit. Il
est très insuffisant pour de larges organisations. Il lui manque une mémoire organisationnelle.
4. Apprentissage par transformation
Daniel Kim apporte de profondes modifications au modèle
de March et Olsen, pour insister sur le rôle des individus dans
l’apprentissage organisationnel. En remplaçant les croyances
individuelles du modèle de March et Olsen par le cycle
OADI , Daniel Kim aboutit à un modèle OADI-SMM
(Observe-Assess-Design-Implement with Shared Mental Models). Il analyse ainsi
les transferts d’apprentissage par l’échange des
modèles mentaux individuels et des modèles
mentaux partagés. C’est l’ensemble des individus qui est
concerné. Kim considère les groupes comme des individus
collectifs.
Comme les individus, les groupes ont leurs propres
modèles mentaux et contribuent, par le partage des modèles
mentaux, à l’apprentissage organisationnel. Nous avons dit que
l’apprentissage d’un groupe informel est surtout un apprentissage
par adaptation. Il ne survit pas à la dissolution du groupe. Par
contre, un groupe formel est connu de l’organisation par chacun de ses
individus. La vie de groupe fait partie de la vie de l’organisation. En
effet, un des grands problèmes de l’ apprentissage
organisationnel est la possibilité de conflits entre la vie
affective du groupe restreint (objectif implicite) et la vie
opérationnelle et conceptuelle de l’organisation. C’est la
base de ce que Touraine appelle le conflit
culturel .
Un des enjeux de l’apprentissage par
transformation sera de permettre à l’individu de vivre pleinement
dans plusieurs groupes sans qu’aucun d’eux ne soit exclusif des
autres ni de l’organisation d’ensemble. Cela implique une
fluidification des composantes affectives qui soudent les groupes mais les
ferment sur eux-mêmes, les poussant à suivre des objectifs
particuliers largement implicites. C’est dire que certaines tendances
actuelles du management par la compétition interne des équipes
nous paraissent aller à contre-sens de l’apprentissage
organisationnel et donc de l’intérêt à moyen terme
de l’organisation. A l’inverse, les organisations virtuelles facilitent cette
diversité d’ appartenances et
cette fluidification.
Comme pour les modèles
mentaux individuels , Daniel Kim définit deux niveaux de
modèles mentaux partagés . Au niveau de
l’ apprentissage opérationnel se situent les
habitudes organisationnelles (organizational routines). Au niveau de l’
apprentissage conceptuel il place la vision du monde propre
à l’organization (weltanschauung). Le modèle de Kim
fonctionne donc comme un nouvel idéal-type. Sa complexité inclut
plusieurs cycles partiels. Nous avons à la fois des cycles
d’apprentissage individuel et des cycles d’apprentissage
organisationnel. Ces cycles peuvent fonctionner au niveau opérationnel
seul: nous parlerons d’apprentissage par adaptation, tandis que Kim
reprend la formule d’Argyris et Schon de <<boucle simple>>
(single-loop). Mais les cycles peuvent combiner les niveaux
opérationnels et conceptuels (apprentissage réel). Kim parle
alors de <<double boucle>> (double-loop).
Donnons
quelques exemples:
Individu (Réalise - Observe) -> Action Individuelle
-> Réponse Environnementale -> Individu (Réalise -
Observe)
Se déroule simultanément aux niveaux
opérationnel et conceptuel.
Individu (Réalise - Observe)
-> Modèles Mentaux (Habitudes) -> Individu (Réalise
-Observe)
Individu (Évalue - Conceptualise) -> Modèles
Mentaux (Cadres) -> Individu (Évalue - Conceptualise)
Individu (Réalise - Observe) -> Action Individuelle
-> Action Organisationnelle -> Réponse Environnementale ->
Individu (Réalise - Observe)
Se déroule
simultanément aux niveaux opérationnel et conceptuel.
Individu (Réalise - Observe) -> Modèles Mentaux
Individuels (Habitudes) -> Modèles Mentaux Partagés
(Habitudes Organisationnelles)
Individu (Évalue - Conceptualise)
-> Modèles Mentaux Individuels (Cadres) -> Modèles Mentaux
Partagés (Vision du Monde)
L’ensemble des deux mouvements
précédents se poursuit par:
Action Organisationnelle
-> Réponse Environnementale -> Apprentissage Individuel (Observe
- Évalue - Conceptualise - Réalise)
Pour Daniel
Kim, c’est l’ensemble de ces quatre mécanismes partiels qui
constitue l’apprentissage organisationnel puisque l’objet
individu a autant d’ instances que
l’organisation compte de membres. Comme pour l’apprentissage par
adaptation, les mécanismes concrets connaissent des ruptures et des
échecs. Au catalogue de March et Olsen, Daniel Kim ajoute trois cycles
d’apprentissages incomplets:
L’amélioration de
l’apprentissage organisationnel doit se centrer sur la
généralisation de ces apprentissages limités. Nous
pouvons dire qu’une organisation devient une organisation apprenante
quand elle se donne comme objectif majeur d’apprendre sur
elle-même et sur son environnement. Il n’y a pas d’
organisation apprenante par hasard. L’apprentissage
organisationnel est une action délibérée. Il suppose une
révolution épistémologique.
Il n’y a
pas d’apprentissage organisationnel tant que la structure et le
fonctionnement de l’organisation ne sont pas transformés par la
prise de conscience du rôle joué par les
représentations de la réalité dans notre
rapport avec celle-ci. Pour illustrer ce point crucial, nous étudions
en détail une publication de Hervé Laroche intitulée
<<From Decision to Action in Organizations: Decision-making as a Social Representation>>.
Le passage de l’adaptation à la transformation
requiert de mettre au centre de l’entreprise la
formalisation des modèles mentaux en vue de leur
partage. C’est le remède commun aux situations
d’apprentissages incomplets. Qu’ils soient situationnel,
fragmenté ou opportuniste, les apprentissages manqués ont la
caractéristique commune de l’ activisme.
C’est pourquoi ils restent du côté de l’
apprentissage opérationnel , non transmissible et non
capitalisable. Ce comportement, hérité de la technostructure,
n’est plus adapté à l’économie de
l’immatériel (haute technologie et services).
Aujourd’hui, l’opérationnel doit se marier
avec le conceptuel. Les nouvelles activités ne ressembleront ni
à la caricature industrielle de l’opérationnel ni à
la caricature universitaire du conceptuel. <<La création
conceptuelle du nouveau service en fonction des possibilités que va
offrir la technique devient un acte créatif fondamental aussi important
que la découverte du nouveau procédé
révolutionnaire ou la stratégie de conquête d’un
marché (Michel Crozier, p. 30)>>. <<Ce qui est en jeu, ce
ne sont plus seulement les techniques et les méthodes, mais une autre
théorie du comportement humain et une nouvelle conception de l’action collective (p. 33)>>. <<Mais,
contrairement à la vision terre à terre, empirique et brutale du
business classique, le passage à une nouvelle logique exige un
investissement intellectuel considérable, à partir certes de la
pratique, mais en la dépassant (p. 35)>>.
Conclusion
L’apprentissage individuel nous a permis
d’aborder les conditions d’un apprentissage organisationnel qui ne
se limite pas aux formes statiques et négatives de la censure et du
conformisme. La définition d’un cycle nous a fourni des
repères pour localiser les lieux de déperdition et les formes
concrètes de l’apprentissage. Celui-ci reste, aujourd’hui,
très limité.
L’apprentissage
opérationnel et l’apprentissage conceptuel sont trop souvent
cloisonnés dans deux catégories sociales bien distinctes. Le
taylorisme n’avait d’autre but que de séparer ces deux
composantes du monde du travail . Non seulement le cycle doit
être bouclé pour obtenir un apprentissage par adaptation. Mais le
cycle doit devenir réversible si nous voulons un apprentissage par
transformation.
Le texte suivant sera consacré à
la mémoire organisationnelle. Une partie de
cette mémoire est constituée par les modèles mentaux des
individus. Ils sont donc localisés dans les mémoires
individuelles. Pour pallier aux mouvements des personnes, une forme objective
de mémoire organisationnelle sera très utile. Mais nous verrons
que cette mémoire collective, si elle peut stocker des informations
partageables, ne peut mémoriser les connaissances proprement dites.
Auteur
Créé le 27 Juin 1997
Modifié le
20 Juin 1999
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Bibliographie
The Link
between Individual and Organizational Learning
Daniel H. Kim
MIT Sloan School of Management
Sloan Management Rewiew/Fall 1993
Organizational Learning: A Theory of Action
Perspective
C. Argyris et D. Schon
Reading,
Massachusetts
Addison-Wesley, 1978
Lecture
slides
F. Kofman
MIT Sloan School of Management
Cambridge, Massachusetts, 1992
Définitions
Les termes en
gras sont définis dans le glossaire alphabétique du
R.A.D.
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