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Syndicats et Chômage


* Plan


Introduction

1. Les facteurs de la rigidité salariale

2. Monopole syndical et gestion de l’embauche

3. Marché interne du travail

4. Salaire d’efficience

Conclusion




* Introduction


En nous consacrant à un commentaire de la nouvelle école classique, inaugurée par Milton Friedman en 1968, nous avons montré l’impact des rigidités sur l’inflation et le chômage. La flexibilité est d’autant plus difficile à maintenir que personne ne sait à quoi il faudrait s’ajuster.

Contrairement aux hypothèses tautologiques de la théorie classique, la productivité du travail (ressort de rappel invisible du modèle) ne pourrait être connue que si une flexibilité parfaite, une adaptation automatique et instantanée assuraient une permanente identité du salaire et de la productivité. Or la productivité du travail est ignorée par le travailleur (qui ne connait que son effort) et par l’employeur (qui ne connaît que le coût salarial).

Puis nous avons insisté sur les différences culturelles des grands pays industriels pour relier Mode de Vie et Chômage. La productivité globale instantanée de chaque pays est inconnue. Le chômage involontaire et l’inflation différentielle sont les indicateurs d’une dérive de la compétitivité et d’une dégradation du mode de vie.

Placée au coeur des explications théoriques, la productivité est L’Arlésienne . Le modèle classique de l’équilibre parfait et instantané permet de définir le concept et son importance. Il ne donne aucun moyen de la mesurer. La productivité ne peut être approximée, en termes de valeur d’usage, que dans le cadre d’un projet de développement. Mais cela suppose une organisation sociale appropriée.


Ce document est directement dédié à l’analyse des négociations salariales. Nous aurons en toile de fond les deux régimes du chômage:




Face à ces deux situations, nos sociétés sont dans le même embarras que nos lointains ancêtres du paléolithique devant leurs problèmes de subsistance. Tant qu’ils n’avaient pas compris comment se reproduisent les hommes, comment multiplier le gibier ni comment planter des céréales, ils manquaient de références pour leur organisation. Il est certain qu’à cette époque les mesures adoptées pour faire face aux calamités (sacrifices humains aux dieux) manquaient de flexibilité par rapport aux besoins de productivité de leur mode de vie. La manière dont l’homme négociait sa subsistance avec les forces de la nature manquait sérieusement d’efficacité. Mutatis mutandis , nous avons des progrès à faire dans nos négociations salariales. Une meilleure compréhension des enjeux pourrait améliorer la résolution du problème. On pourrait passer d’un jeu à somme négative à un jeu à somme positive .




1. Facteurs de la rigidité salariale


Les marchés des biens et services ont toujours connu de fortes fluctuations, même si elles sont plus fractales que sinusoïdales, chaotiques plus que cycliques. Par contre, les salaires ne suivent pas les mêmes variations. Ce fait est presque une lapalissade depuis que les contrats de travail ont fait l’objet d’une progressive mensualisation. Par opposition à un salaire nominal fixe, le profit est présenté comme la rémunération du risque de l’entrepreneur. C’est d’ailleurs cette différence entre le risque et la sécurité qui fait du salariat une situation de subordination: le salarié est tenu de réaliser la tâche que lui confie son employeur en échange de la garantie du salaire.


Cette asymétrie des relations se double et se renforce d’une asymétrie des informations. Le salarié est payé pour réaliser le travail qu’on lui offre. Il n’a pas à se préoccuper de la situation économique tant qu’il n’est pas licencié ou sur le point de l’être. Pour procurer du travail aux salariés, l’employeur doit rester attentif aux variations de l’activité. Mais rien ne l’oblige à faire état de ses anticipations. Les arguments qui pourraient justifier une baisse des salaires nominaux se retourneraient contre l’employeur quand il espère des profits confortables. Ce contrat implicite correspond très bien à l’alternance, souvent constatée, entre la hausse des salaires réels et la hausse de la profitabilité des entreprises.


Puisque l’employeur ne peut invoquer ses anticipations sur les marchés, la négociation salariale porte sur le niveau minimum d’information commune . L’information la plus synthétique et la mieux connue est certainement le niveau de l’emploi ou plutôt les chiffres du chômage courant (aux différences, internationales, de calcul près).

La négociation salariale vise donc à déterminer les salaires nominaux de la période en fonction du chômage courant et de lui seul. Entre les travailleurs et les employeurs, tout se passe comme si un contrat implicite avait été signé:


Le salaire est inchangé tant que l’entreprise peut maintenir l’emploi.


Le salaire est remis en cause quand l’entreprise ne peut plus assurer l’emploi au salaire courant. Cette attitude provoque une rigidité du salaire à la hausse en phase d’expansion. Elle est favorable à la baisse du salaire réel. Elle provoque aussi une accentuation du chômage conjoncturel en phase de récession. Puisque le chômage potentiel est le seul argument pour la révision du salaire nominal à la baisse, le chômage d’équilibre est plus élevé que le chômage de friction. Nous avons un début d’explication du chômage incompressible. Il est directement lié aux représentations (asymétriques) des employeurs et des employés. Il correspond à un coût de transaction. Les employeurs comme les salariés préfèrent ne pas négocier trop souvent. Chacun gagne ou perd à tour de rôle. Ce fait est plus important en France où l’on préfère une Révolution tous les mille ans que des réformes régulières et progressives. Plutôt que de mettre en branle toute la batterie sociale et idéologique, on modifie rarement le salaire (encore moins la grille de la fonction publique). Ce conservatisme national se paye par la persistance d’un chômage incompressible, même en situation de “plein emploi”. On peut parler d’un chômage collectivement “volontaire” dont chacun se juge irresponsable et non coupable.




2. Monopole syndical et gestion de l’embauche


Une autre source de rigidité provient d’une certaine division du travail entre les syndicats et les employeurs. Elle est en accord avec la définition du salariat (relation de subordination). Elle correspond à l’image traditionnelle du syndicalisme. Patrick Artus et Pierre-Alain Muet résument la littérature sur le sujet en disant: “le syndicat fixe le salaire en connaissant le comportement de demande de travail, puis, une fois le salaire fixé, l’entreprise choisit librement le niveau d’emploi (c’est le <<droit à gérer>>) (p. 80)”. Cette attitude est tout-à-fait cohérente avec les autres facteurs de rigidité salariale évoqués ci-dessus. Les conséquences sur l’emploi ne sont pas minimes.


Par rapport à une situation concurrentielle, cherchant à maximiser le salaire en regard du loisir, le monopole syndical provoque une hausse du salaire et une baisse de l’emploi. Les économistes classiques nomment “ salaire de réservation ” le salaire en-dessous duquel les salariés ne veulent pas travailler plus. Le salaire de réservation correspond à la négociation salariale de “plein emploi”, celle qui règle le niveau du “chômage volontaire” des salariés. Pour être plus concret, on pourrait parler de refus de faire des heures supplémentaires. Le monopole syndical combine un chômage volontaire des salariés (refusent de travailler plus) et un chômage involontaire des chômeurs. Puisque le salaire nominal se fixe au-dessus du salaire de réservation, les chômeurs ne peuvent pas trouver de travail à un niveau de salaire auquel ils accepteraient de travailler.


En situation de récession, la négociation salariale selon la méthode dite du monopole syndical maintien le salaire nominal des employés et augmente le nombre des chômeurs. De tels pratiques transforment le chômage conjoncturel en chômage structurel, au fur et à mesure que la sphère non capitaliste prend en charge le coût social de cette gestion de la sphère capitaliste (employeurs et employés). Nous avons un nouvel exemple de divorce entre le comportement économique et le lien social . On peut trouver une grande variété de nuances selon le partage du droit à gérer entre l’entreprise et le syndicat.




3. Marché interne du travail


Nous savons que Keynes réfutait l’existence d’un marché du travail. Pour lui, l’emploi résulte de la décision de produire prise par les entrepreneurs (offre globale) en fonction de l’idée qu’ils se font de la demande globale. Certains classiques renforcent cette réfutation en montrant que chaque entreprise a son propre “marché interne” du travail. La notion classique de marché du travail se vide progressivement de son contenu. Historiquement, il est difficile de lui trouver des formes concrètes.


Le recul syndical actuel correspond à un repli des syndiqués sur la profession (corporatisme) ou sur l’ entreprise (monopole syndical ci-dessus). Il est difficile de négocier à l’extérieur de l’entreprise quand ni l’employeur ni les employés n’y ont intérêt. Les négociations entre l’ensemble des travailleurs et l’ensemble des employeurs ne sont pas fréquentes. Ceux qui les préconisent considèrent l’État comme enjeu et arbitre de la “lutte des classes”. Ces négociations supposent une lutte politique concomitante. Elles visent à imposer des règles à la sphère capitaliste. Par définition même, elles sont extra ou méta économiques. Elles relèvent de la sphère publique, celle où s’opposent nationalisations et privatisations. Elles concernent la définition de la sphère capitaliste , pas son fonctionnement régulier. Le repli syndical correspond à une changement de la vie publique. Il traduit une atténuation des conflits idéologiques du XIX ème siècle.


Il est peu réaliste de considérer l’ensemble des employeurs comme un groupe homogène. De son coté, le mouvement ouvrier tend à disparaître avec les ouvriers. Son rôle a sûrement été plus important dans la vie politique que dans la gestion des entreprises. En tout état de cause, une négociation globale des salaires sur un marché du travail exige une organisation institutionnelle. Dans ce cas, le mot “ marché” prend un sens radicalement différent de celui qu’il a dans “marchés des biens et des services”. La marché ne correspond à son concept que lorsque le dialogue direct n’existe pas. L’offre et la demande se font face de manière anonyme. La négociation collective des salaires pour tous (salariés et chômeurs) relèverait d’une économie administrée. Quand elle existe, elle se traduit par des principes juridiques. Quand un droit à rémunération est reconnu aux chômeurs en tant que tels (RMI) ce n’est justement pas un salaire. Il contribue à définir une autre sphère que la sphère capitaliste. Il s’agit d’un débat politique sur la société. Il ne s’agit pas du marché du travail. Le RMI fait partie du cadre institutionnel dans lequel évolue la sphère capitaliste.


Dans la sphère capitaliste, les syndicats défendent les intérêts des seuls salariés de l’entreprise. C’est le marché interne du travail . Il fonctionne dans le cadre des droits et devoirs régis et gérés par les sphères non capitalistes voire non marchande. Employeurs et syndicats ignorent le montant de la demande future pour les produits de l’entreprise. Le syndicat négocie le salaire de la période suivante.


Il s’agit de choisir le plus haut salaire possible compatible avec la sécurité de l’emploi pour les actuels salariés de l’entreprise.


Comme le salaire n’est remis en cause qu’en cas de licenciement (coût de transaction) les négociations font souvent suite à un plan social réalisé ou annoncé. Le salaire à définir est un salaire pour lequel la demande de travail est l’emploi courant et l’offre de travail est celle des seuls employés.


Les entreprises ne sont pas un bloc compact. Dans un même secteur elles sont en concurrence pour gagner des parts de marché . Pour ce faire, elles doivent baisser leur prix par rapport à la moyenne des concurrents.


Employeur et employés négocient sur la base de leurs anticipations relatives à la demande.




Nous voyons apparaître un autre régime de chômage, le chômage permanent .





En somme,


le salaire des salariés se maintient au dessus du salaire de réservation des chômeurs.


La productivité relative des chômeurs diminue avec la prolongation de la période de chômage. Un phénomène cumulatif se développe qui renforce la tendance au marché interne et la persistance du chômage. La productivité “réelle” du travail n’est même plus au centre du mécanisme. A supposer même qu’elle y fut un jour, comme nous allons le voir.




4. Salaire d’efficience


Variation des salaires .


L’hypothèse la plus forte de la théorie classique a toujours été l’égalité du salaire et de la productivité marginale du travail. Keynes ne la mettait pas en cause. Elle détermine tout le calcul à la marge. Elle est au coeur de tous les raisonnements. Tous les travaux que nous citons sur l’inflation et le chômage postulent un décrochage entre le salaire et la productivité. Jusqu’à présent nous supposions un écart entre deux quantités connues par l’employeur. Le coup de grâce vient avec la théorie du salaire d’efficience. On suppose que l’employeur ne connait pas les caractéristiques des employés et ne peut donc calculer sa productivité marginale. Cela correspond, bien évidement, à un passage historique et progressif du travail musculaire sur des taches répétitives à un travail intellectuel sur des activités sans cesse renouvelées.


Une telle incertitude soit sur les compétences soit sur l’énergie avec laquelle elles sont employées soit sur la pertinence de leur usage provoque des conséquences concrètes considérables.


Dans l’incertitude où se trouve l’entreprise sur la productivité de chaque salarié, le problème se déplace sur la concurrence avec les autres entreprises. A défaut de rémunérer chacun selon son apport, il importe de garder les meilleurs éléments en évitant qu’ils ne soient découragés par un salaire insuffisant. Comme, par hypothèse, on ne connait pas les apports individuels, on ne connait pas ceux qui participent le plus à la productivité globale de l’entreprise. La seule solution pour que les compétences n’aillent pas chez le concurrent direct est d’offrir à tous un salaire supérieur au salaire concurrentiel. La conséquence immédiate est que l’emploi effectif est inférieur à l’emploi concurrentiel. Le chômage est un chômage involontaire, puisqu’à ce niveau de salaire, les chômeurs seraient disposés à travailler si la proposition leur était faite. On parle de salaire d’efficience parce que le salaire correspond à l’effort que l’on voudrait voir réalisé par le salarié.


Le salaire d’efficience est détaché de la productivité, car elle est invisible.


Variation de l’emploi .


Les variations du salaire d’efficience sont détachés des variations de la productivité. Plus la situation est difficile, plus l’entreprise compte sur l’énergie des salariés. Le salaire de motivation se renforce. Le salaire d’efficience est même détaché de la production. Réduire le salaire quand l’entreprise n’a pas de travail suffisant c’est risquer de faire cadeau de ses meilleures compétences à la concurrence. Juste au moment où elle vous prend déjà vos clients. Les meilleurs compétences sont celles qui ne supportent pas l’inaction ou le sous-emploi. La théorie du salaire d’efficience explique la rigidité du salaire réel. Elle montre pourquoi c’est l’emploi, et non pas le salaire, qui varie avec les fluctuations de la demande. On est alors loin de l’idéal classique. Le plein emploi n’est pas assuré par la fluctuation du prix du travail en fonction d’une productivité inconnue. Au lieu que le salaire fluctue pour tous, une partie de la population active est sacrifiée au profit du maintien du salaire de ceux qui ont déjà un emploi. C’est un retour à des modes de régulation sociale que naïvement nous pensions disparus depuis que les Romains, à l’appel insistant du vieux Caton, avaient détruit Carthage. Serions-nous en train de revenir aux sacrifices humains pour Baal-Moloch?




Conclusion


Le salaire devrait fluctuer en fonction de la production (demande anticipée) et de la productivité. De nombreuses rigidités s’y opposent. Mais l’obstacle principal est la méconnaissance de la productivité.

Il n’est pas possible de s’ajuster à une variable inconnue. La théorie classique de Ricardo n’est pas une théorie concrète. Sa force réside dans son abstraction. Elle est analogue à l’hypothèse de la conservation de l’énergie en physique. La théorie classique permet de montrer que la productivité du travail est au coeur de la richesse des nations. Mais la seule théorie de la valeur d’échange ne donne pas de moyen de mesurer la productivité. Il faut faire intervenir la valeur d’usage pour parler concrètement de productivité. Et cela n’est possible que dans un projet collectif.


La nouvelle théorie classique montre que dès que l’on sort de l’équilibre, on navigue entre le Charybde de l’inflation et le Scylla du chômage. C’est la course poursuite des deux dangers qui manifeste, après coup, l’insuffisance de la productivité.


Tant que la recherche de la productivité n’est pas au coeur des représentations, la négociation du salaire ne conduit pas au plein emploi.


Mettre le plein-emploi à la tête des objectifs, c’est faire de la productivité une obsession et de la valeur d’usage le lieux de tous les dialogues. La conception simultanée du produit, du process et de l’usage doit être au coeur de l’évaluation de la performance industrielle. Au lieu de se laisser guider par une main invisible , on peut explorer le champ des possibles. Alors, l’inflation et le chômage ne sont pas les fatalités d’un millénaire finissant.


Finalement, il n’est pas surprenant de constater qu’en abandonnant l’hypothèse centrale d’une théorie qui explique que le chômage involontaire est impossible, on aboutisse à une explication beaucoup plus pertinente de la permanence du chômage.


Si l’équilibre supposé par le modèle d’intelligibilité du marché avait ses vertus de stabilité, le chômage constaté dans la réalité a ses effets pervers. Une fois installé, il se développe dans la société et modèle les représentations. Conséquence du manque de flexibilité, il introduit ses propres rigidités. Il manifeste l’impossibilité pour la sphère capitaliste de reproduire et réguler l’ensemble de la société. Plus l’emploi capitaliste se réduit, exclusion, plus la sphère étatique doit prendre le relais. Mais, dans l’inanité des plans de relance prétendument keynésiens, l’État ne peut être l’agent magique de l’ inclusion.


Prise entre l’augmentation des dépenses et la réduction des revenus imposables, la sphère publique est entraînée dans la crise de l’emploi salarié.


Aujourd’hui, même les ultra-libéraux reconnaissent un rôle social à l’État et appellent de leurs voeux un troisième secteur. Le Réseau d’Activité à Distance est au coeur de ce secteur émergent. Nous ne pouvons construire une économie plurielle sur les bases théoriques de l’école classique. La théorie du “ laisser-faire, laisser-passer ” n’est pas adaptée à cet objectif. La théorie keynésienne est insuffisante quand l’État est entraîné dans les déficits. Il nous faut donc une théorie qui pose la pluralité des sphères comme point de départ.





* Auteur


Hubert Houdoy

Créé le 2 Juin 1997

Modifié le 23 Mars 1999




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* Compléments


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MAUSS. Économie de don

Projet de recherche


Critiques à Keynes

Théorie classique du chômage

Théorie keynésienne du chômage


Flexibilité, Inflation et Chômage

Mode de Vie et Chômage

Vers la fin du travail?




* Bibliographie


Les citations sont tirées de l'excellent:


Théories du Chômage ,

Patrick Artus et Pierre-Alain Muet,

Économica, Économie Poche, Paris, 1995


D’autres références sont citées dans:


Bibliographie sur les Théories Économiques




* Définitions


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Glossaire Alphabétique du R.A.D.




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Mise à jour: 16/07/2003