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Connaître, Comprendre et Refuser l’Excision du clitoris
Document sur la Sexualité du
Chapitre - Renaissance du R.A.D.
Excision du clitoris
L'excision du clitoris est une
mutilation rituelle du clitoris. Ce rite de
passage , essentiellement africain, est imposé aux jeunes
filles. Il est parfois remplacé ou
complété par l’ infibulation, la couture
partielle du vagin (en Afrique du Nord).
Le clitoris,
situé au sommet des lèvres, sous le pubis, est
un centre du plaisir chez la femme. Le résultat des caresses du
clitoris est un grand plaisir pour la femme et une
grande joie pour l'homme capable de prodiguer ce
délice. L'excision du clitoris a pour but d'éviter cet
orgasme clitoridien . Elle interdit à la femme
l'accès au plaisir au cours de l'acte sexuel ou par l'
auto-stimulation (plus vulgairement, la
masturbation).
Les justifications données
à l'excision du clitoris sont associées aux justifications de la
circoncision du prépuce. Elles
relèvent de cet amour du même qui
frise la haine de l'autre.
- Le clitoris
étant perçu comme un petit pénis,
élément de masculinité, il faudrait le retirer de la
femme pour développer sa féminité.
Surtout pas de mélange, comme dans la sélection des "races"
d'animaux (vaches, chiens).
- Le prépuce, qui
couvre le gland du pénis, rappelant le vagin ou les lèvres de la
femme, il serait important et urgent de l'ôter du mâle
dominan t avant qu'il n'en soit efféminé.
Les rôles sexuels (désir et force, tendresse et
fragilité) ayant été définis une fois pour toutes,
il faudrait tenir chaque sexe indemne des attributs de l'autre. C'est cela, la
pensée du même , cette peur du mélange et
du métissage.
De fait, l'excision retire le
désir à la femme en supprimant la source du
plaisir clitoridien. De la même manière, le
bizutage retire la tendresse de l'homme. On
obtiendrait ainsi:
- des femmes tellement plus "femmes";
- des
hommes tellement plus "hommes".
Rappelons que l'excision du
clitoris est interdite sur le territoire français.
Précisons aussi que, dans nos pays, l' ignorance
culturelle du clitoris et de son orgasme par beaucoup d'hommes (et de
femmes) est une forme d'excision symbolique, puisque le résultat est le
même pour la femme.
Garder le
clitoris
Le développement du clitoris joue un
rôle fondamental dans la différenciation de l'homme par rapport
aux autres mammifères (qui en ont un aussi) et particulièrement
les primates supérieurs (fourchette).
Non, il
ne faut pas mutiler le clitoris. L'excision du clitoris n'est pas
tolérable. Ce minuscule organe féminin qui semble inutile pour
la copulation est pourtant fondamental pour la
procréation :
- Il ne s'agit pas de
faire un enfant , la procréation au sens restreint du
terme, la reproduction individuelle des corps.
- Il
s'agit de la procréation au sens élargi, la production des
corps virtuels des amants (leur personnalité profonde)
et de leur corps virtuel commun (leur véritable lieu
de rencontre).
Fille
impure
La symbolique commune de
l’excision du clitoris et de la circoncision du
prépuce est celle de la pureté. Il s’agit
de cette pureté visée par la purification ethnique. Elle ne
s’obtient que par le fer (les massacres, les scarifications dans la
profondeur de la chair) ou par le feu (le
bûcher du Tribunal de l’Inquisition , les
autodafés nazis).
- <<En Somalie, la croyance veut que
les filles aient entre les jambes des choses très
mauvaises, des parties de leurs corps avec
lesquelles elles sont nées et qui pourtant sont sales et doivent
être supprimées. Le clitoris, les petites
lèvres et la majeure partie des grandes lèvres sont
coupés, puis la plaie est recousue, ne laissant qu’une cicatrice
à la place des organes génitaux. Mais les détails de ce
rituel demeurent un mystère pour les filles, rien ne
leur est expliqué avant la cérémonie. Elles savent
seulement que quelque chose de particulier leur arrivera quand leur tour sera
venu. (Waris Dirie , Fleur du Désert, page
64.)>>.
De part et d'autre de l'objet
profane, tout simplement utile et agréable, l'objet
impur et l'objet sacré sont frappés de tabous. C'est le
sacrifice de la partie honteuse, alors
consacrée aux dieux, qui en fait une partie
sacrée. Mais le sacrificateur ne prend pas la peine de demander l'avis
de la victime.
Désir d’excision
La tradition rituelle, combinée avec une
identification des plus jeunes à leurs
aînés, permet de récupérer les mécanismes de
l’émulation et de la motivation à
grandir. Ils sont récupérés dans le sens d’une
acceptation de la mutilation sexuelle.
- C’est tout le
rôle des rites de passage ou des rites
d’institution que d’assurer cette mobilisation du
désir individuel dans le sens de la perpétuation de la
domination. Mais c’est aussi celui des blagues et
plaisanteries sexuelles du langage quotidien .
- <<Quand j’ai su que la vieille femme venait exciser Aman,
j’ai voulu qu’on me fasse la même chose. Aman était
ma très belle soeur aînée, mon idole, et tout ce
qu’elle désirait ou avait, je le voulais aussi. (Waris Dirie,
Fleur du Désert , page 65.)>>.
La Tueuse
On ignore beaucoup trop, non seulement les souffrances
engendrées et perpétuées par l’excision du
clitoris, mais aussi la considérable mortalité par infection
qu’elle entraîne.
- <<La vieille femme est
arrivée. Dans notre communauté, on la considère comme un
personnage important, non seulement parce qu’elle possède un
certain savoir, mais également parce qu’elle gagne beaucoup
d’argent en pratiquant ces excisions. Le prix à payer pour cette
cérémonie représente une très grosse
dépense pour une famille, mais il est considéré comme un
bon placement puisque les filles qui ne sont pas excisées ne peuvent
pas être mises sur le “marché” du mariage. Avec leurs
organes génitaux intacts, elles sont jugées inaptes au mariage,
et passent pour des filles faciles et sales dont aucun homme ne voudrait pour
épouses. La “bohémienne”, comme certains
l’appellent, est donc un membre important de notre
société; moi, je la nomme la Tueuse, à cause de toutes
les petites filles qui sont mortes par sa faute. (Waris Dirie, Fleur du
Désert, page 66.)>>.
- Sur ce point, il n’y a pas de
symétrie avec la circoncision du prépuce car, il y a dans le
monde un nombre considérable d’hommes circoncis pour des raisons
strictement médicales.
- <<Une étude de
l’université de Chicago, menée, en 1997, auprès
d’un échantillon masculin de 18 à 59 ans, montre que 81
pour cent des Blancs non-hispaniques, 65 pour cent des Noirs et 54 pour cent
des Latinos ont subi une ablation totale ou partielle du prépuce:
celle-ci est désormais une pratique largement indépendante de la
religion et dont les motivations sont principalement médicales,
même si elle continue à diviser les urologues. En quarante-cinq
ans, les Etats-Unis ont déploré quatre décès
à cause de cette intervention, mais celle-ci aurait permis
d’éviter onze mille morts par cancer du pénis. Et ce
recours fréquent à la circoncision n’a converti la
population américaine ni au judaïsme ni à l’islam
(où cette opération est plus une coutume qu’une loi).
(Odon Vallet, Le honteux et le sacré, page 60)>>.
Acceptation de la
mutilation
Même pour celle qui a pu assister
à l’excision du clitoris de sa soeur Aman et savoir ce
qu’il en était de la souffrance de l’excision, faute
d’échappatoire, le poids du rite d’institution est
considérable. Passer du statut de fille impure,
régulièrement dévalorisée par les quolibets, les
rejets et les injures relatives à la souillure, à celui
d’épouse potentielle, socialement reconnue, tel est le
mécanisme mental qui pousse à l’acceptation de la
mutilation.
- <<A partir de ce moment-là, j’ai
redouté ce rituel auquel je devais être soumise et qui ferait de
moi une femme. Je me suis efforcée de chasser de mon
esprit ces images horribles et, le temps passant, le souvenir de la douleur
que j’avais lue sur le visage d’Aman s’est estompé.
J’ai fini par me convaincre stupidement que je désirais moi aussi
devenir une femme et rejoindre ainsi mes soeurs aînées. (Waris
Dirie, Fleur du Désert, page 68.)>>.
- C’est par le
même mécanisme d’acceptation fataliste que se mettra en
place la complicité de la mère.
Veille de
l’excision
Les rites alimentaires qui
accompagnent les mutilations sexuelles ont pour fonction de faire admettre la
normalité de la mutilation. Le spectacle
social de la nourriture, distribuée selon les
privilèges et les tabous alimentaires, contribue à cette
captation gustative du désir .
- Le
processus par lequel la relation binaire et transitive de l’
envie (l’envie des grands est une envie de grandir et
une motivation d’ ouverture à la
globalité ) se transforme en une relation ternaire et
récursive de jalousie (motivation de fermeture) est
constitutif de la totalité.
- <<Dans la
soirée, tout le monde a été aux petits soins pour moi et,
comme le voulait la tradition, j’ai eu davantage de nourriture que les
autres; c’était une des raisons qui m’avaient fait envier
mes soeurs aînées. (Waris Dirie , Fleur
du Désert , page 69.)>>.
Souffrance de
l’excision
La souffrance de l’excision et
la souffrance durable qui s’ensuit pour la fille et pour la mère
ultérieurement sont des moyens d’exclusion de la femme dans une
dialectique de l’élévation de l’âme et de la
profondeur de la chair.
- <<Ensuite j’ai senti
qu’on coupait ma chair, mes organes génitaux. J’entendais
le bruit de la lame aller et venir. (...) Et je voulais que Maman soit
fière de moi. (...) Puis je n’ai plus rien senti car je venais de
m’évanouir. (Waris Dirie, Fleur du Désert, page
71.)>>.
- <<J’ai tourné la tête vers le
rocher: il était couvert de sang, comme si un animal avait
été abattu là. Des morceaux de ma chair, de mon sexe
séchaient au soleil. (Waris Dirie, Fleur du Désert, page
72.)>>.
Infibulation
L’infibulation accompagne ou remplace l’excision du clitoris. Il
s’agit de la couture des lèvres de la fille pubère.
C’est un gage pour le futur mari. Il ne s’agit par d’une
relation amoureuse entre deux personnes libres. La couture du
vagin montre bien que la femme n’est
qu’un vase . Par l’intermédiaire de la
mère et de la Tueuse , entre le
père et le mari, il s’agit bien d’un échange
de femmes, entre hommes .
- <<Quand je suis revenue
à moi, j’ai pensé que c’était terminé,
mais le pire était à venir. On m’avait ôté
mon bandeau, et j’ai vu que la Tueuse avait à côté
d’elle un petit tas d’épines d’acacia. Elle les a
utilisé pour faire des trous dans ma peau, puis elle y a passé
un solide fil blanc et m’a recousue. (Waris Dirie, Fleur du
Désert, page 72.)>>.
L’infibulation est bien le
rite d’institution de la femme marchandise . Cela peut
se faire en dehors de toute relation marchande au sens moderne du terme.
L’absence de monnaie n’empêche pas d’apprécier
l’épouse à la valeur de cinq chameaux.
- <<On s’assurait ainsi qu’il me serait impossible
d’avoir des relations sexuelles avant mon mariage, et mon époux
aurait la garantie d’avoir une femme vierge. (Waris Dirie, Fleur du
Désert, page 73.)>>.
Le mari peut découdre son
épouse. Mais il peut aussi bien la forcer. Il en va de même pour
tous les cadeaux ou pour toutes les marchandises. Certains défont
soigneusement les paquets. D’autres déchirent rageusement les
emballages. Peu importe. L’acquéreur est en relation avec
l’autre échangeur. L’objet de l’échange
n’est pas un acteur de la relation. La femme est une marchandise
d’abord parce que son corps ne lui appartient pas. Il n’est pas
question que son plaisir puisse commander l’ouverture de son vagin comme c’est le
cas entre deux amants. En ce sens, c’est plutôt
l’excision du clitoris qui accompagne l’infibulation. Dans la
mesure où la caresse du clitoris peut
commander la lubrification et l’ouverture du
vagin, la couture du vagin rend le clitoris totalement inutile. Ainsi,
dans la souffrance de l’excision, c’est bien l’exclusion de
la femme qui se joue, avec la complicité de la mère.
Découdre son
épouse
L’excision du clitoris et
l’infibulation font de la fille un cadeau si elle est
considérée comme un bien de luxe
échangé pour l’ alliance entre dominants
ou une marchandise si elle est un bien de
subsistance échangé pour la survie entre
dominés. Le statut de dominant se joue autant dans la valeur
guerrière des fils que dans la beauté des filles offertes. En ce
sens, la marchandise est plus ancienne que les relations monétaires.
Mais elle résulte d’une logique de la domination
masculine . Cette guerre des sexes est
elle-même une conséquence de la domination comme
principe . C’est ainsi que la fille parvient au désir de
l’excision et à l’acceptation de la mutilation. De la
même manière se perpétue la complicité de la
mère.
- <<Lorsqu’on a ôté les bandes
de tissu qui reliaient mes jambes, j’ai enfin découvert ce
qu’on m’avait fait. J’ai vu entre mes cuisses de la peau,
totalement lisse, avec en plein milieu une sorte de fermeture à
glissière parfaitement fermée: mes organes génitaux
étaient aussi clos qu’un mur de brique. Ainsi, aucun homme ne
pourrait me pénétrer avant la nuit de mon mariage où mon
époux m’ouvrirait avec un couteau ou entrerait de force en moi.
(Waris Dirie , Fleur du Désert , page
75.)>>.
Exclusion de la
femme
L’excision du clitoris n’est pas un
rite de passage de l’âge naturel de fille
à l’âge naturel de mère. La souffrance de
l’excision ne sert à rien dans ce passage. Le rite non plus.
L’excision (avec l’infibulation) est le rite
d’institution de la femme soumise . Femme est
alors synonyme d’épouse. Car la femme,
l’être de désir, est justement exclue. A la place, il ne
reste plus qu’un destin que la mère et la fille vont maintenant
partager.
- <<J’avais les jambes totalement engourdies
mais, entre elles, la douleur que j’éprouvais était si
terrible que j’aurai voulu mourir. Je me suis sentie flotter au-dessus
du sol, abandonnant ma souffrance derrière moi, et j’ai
plané en regardant cette scène, observant la femme qui recousait
mon corps tandis que ma pauvre mère me tenait dans ses bras. J’ai
alors ressenti une paix totale; je n’étais plus ni
inquiète ni effrayée. (Waris Dirie, Fleur du Désert, page
72.)>>.
- Il existe une dialectique de l’
élévation de l’
âme (le fait de planer) et de la
profondeur de la chair (lame de rasoir,
épines d’acacia) dans la souffrance imposée. Autant le
plaisir d’ Eros cheville l’âme au corps,
autant la souffrance de Thanatos accentue la coupure
du verbe et de la chair .
Souffrance durable
L’excision du clitoris joue un rôle
considérable dans la production sociale des corps ,
parce que la souffrance de l’excision ne se termine pas avec la fin du
rite d’institution .
- <<Je croyais que
le supplice était terminé jusqu’à ce que
j’aie eu besoin de faire pipi (...) La première goutte
d’urine m’a brûlée comme si ma peau avait
été attaquée par un acide. Lorsque la vieille
m’avait recousue, elle n’avait laissé pour l’urine et
le sang menstruel qu’un minuscule orifice du diamètre d’une
allumette. (Waris Dirie, Fleur du Désert, page 73.)>>.
Excisions fatales
L’excision du clitoris, outre que ce rite
d’institution de la femme soumise est injustifiable, est responsable
d’une mortalité infantile courante dans les familles.
- <<Mon excision m’a beaucoup fait souffrir, et pourtant
j’ai eu de la chance. Les choses auraient pu être bien pires,
comme cela arrivait souvent à d’autres petites filles. En nous
déplaçant à travers la Somalie, nous rencontrions
plusieurs familles, et je jouais avec leurs filles. Quand nous les retrouvions
plus tard, certaines fillettes n’étaient plus là. Personne
ne disait la vérité sur leur absence. Elles étaient
mortes des suites de ces mutilations: hémorragies, choc, infections ou
tétanos (Waris Dirie, Fleur du Désert, page 76.)>>.
- De toutes façons, ce passage du statut de fille au statut
d’épouse potentielle et de mère probable est aussi un
meurtre symbolique. L’excision et l’infibulation sont une
exclusion de la femme comme être de désir. La
couture du vagin est une manière de manifester et de
perpétuer la croyance selon laquelle la femme n’est
qu’un vase dans la production du foetus .
Ainsi s’affirme le fantasme de la productivité masculine
absolue .
Complicité de la
mère .
A l’âge de cinq ans, Waris
Dirie vient de subir l’excision du clitoris. Pendant les semaines de la
cicatrisation, elle reste seule et immobile dans une hutte de branchages.
- <<Fiévreuse, mourant d’ennui et apathique, je
ne pouvais rien faire d’autre que réfléchir: Pourquoi ? A
quoi cela servait-il ? A cet âge-là je ne comprenais rien au
sexe. Je ne savais qu’une chose: on m’avait charcutée avec
la permission de ma mère, et je ne parvenais pas à comprendre
pourquoi. (Waris Dirie, Fleur du Désert , page
74.)>>.
Ignorance culturelle du
clitoris .
L'ignorance du clitoris par certaines femmes
n'aide pas leurs amants à sortir de leur propre
ignorance. D'où l'intérêt de leur collaboration dans la
quête du clitoris . Mais cette ignorance vient de loin.
Et elle n'est pas toujours primaire, comme en témoigne la pratique
rituelle de l'excision du clitoris. Elle est le pendant de la
circoncision du
prépuce.
- <<Un certain nombre de
phallocrates, dont Freud et quelques-uns de ses successeurs,
ont fait croire que le clitoris était une petite
verge, un organe vestigial. Dire que le clitoris est une petite verge est
aussi sot que de dire que le tube schnorkel qui émerge d'un sous-marin
immergé est un petit paquebot. C'est en outre phallocratique et
misogyne de prendre la verge comme unité de mesure et
de référence. Dire qu'il est un organe "vestigial" ou
"rudimentaire" est anti-scientifique: il y a vestige lorsque
l'évolution a modifié un organe chez deux individus d'une
même lignée mais séparés par un espace de temps
considérable; le coccyx par exemple est un vestige de la queue de nos
ancêtres les singes. Mais, que je sache, la femme ne descend pas de
l'homme, elle lui est contemporaine; entre verge et clitoris, il n'y a pas de
différence évolutive, mais une
différenciation sexuelle. En vérité, le
gland du clitoris est l'extrémité visible et perceptible d'un
vaste et complexe ensemble érectile dont le reste est interne: la
hampe, les deux corps caverneux et les bulbes vestibulaires, eux-mêmes
reliés aux plexi vasculaires des nymphes, des grandes
lèvres et aux plexi vaginaux. La partie visible du clitoris ne
représente que 4 pour cent du système érectile. Ce
système se gorge de sang, au cours de la phase d'excitation. On
constate à l'oeil et au doigt le rougissement et le gonflement du
clitoris, des nymphes et des grandes lèvres et le boursoufflement du
vestibule; au toucher on note, de plus, la turgescence des tissus. Au total,
l'afflux de sang est supérieur à celui du pénis; mais
alors que l'érection de celui-ci est spectaculaire, l'intumescence de
la femme est tout interne, mais subjugue ceux qui savent en prendre la mesure.
Le clitoris n'est donc que la partie émergée de l'iceberg, le
joyau d'une importante pièce de joaillerie; et un organe d'une
sensibilité ou d'une efficacité à nulle autre pareille.
(Docteur Leleu, "Le traité des caresses" J'ai lu 7004/5, page
224)>>.
Auteur
Hubert Houdoy
Créé le 23 Janvier 1999
Modifié le 16 Novembre 1999
Bibliographie
Fleur du
Désert
Waris Dirie et Cathleen Miller
Albin
Michel
Paris, 1998
329 pages
125 Francs
Solidarité
Waris
Dirie mentionne un fonds spécial de l'Organisation des Nations
Unies:
La Campagne pour Éliminer les F.G.M. (Female Genital
Mutilations).
Ce fond est actif dans 23 pays:
The
Campaign to Eliminate FGM
UNFPA (United Nations Population Fund)
220 E. 42 nd Street
New York, NY 10017
USA
ACFAS
Association
canadienne-française pour l'avancement des sciences, à
Montréal.
<<Dans le prochain numéro de la
revue (janvier-février 2000) il y aura un article de la chercheuse
Bilkis Vissandjée, de l'Université de Montréa,
intitulé "Excision au Canada en l'an 2000">>.
Luc
Quintal
Secrétaire de rédaction
http://www.acfas.ca/interface
Compléments
Connaître, Caresser, Garder le Clitoris
Connaître le Pénis
L’érection du Phallus
La Domination Masculine
Le Harcèlement Moral
La Castration Masculine
Retours
Les
Mutilations Sexuelles
Chapitre -
Renaissance
Classement Thématique du
R.A.D.
Statistiques de lecture du
R.A.D.
Création du Réseau
d’Activités à Distance
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interdite
Association R.A.D. - Chez
M.Houdoy - 18, rue Raoul Follereau - 42600 Montbrison -
FRANCE.
Fax: 04 77 96 03 09
Mise à jour: 24/12/1999