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Mutilation
Sociale des Femmes Afghanes
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l’écho d’un message reçu par la messagerie
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Nous le publions car son contenu ne peut rester
méconnu.
Utilisez-le, à votre tour, dans le cercle de vos
connaissances.
Ce texte montre que la mutilation
sexuelle ne concerne pas seulement le sexe de la
femme . Elle concerne toute sa personne, sa
personalité, pour réduire l’
individu de sexe féminin à un
objet dont le mode d’emploi serait défini par
des rôles institutionnels.
Les textes suivants peuvent
vous aider à argumenter auprès de vos correspondants:
Connaître, Garder, Caresser le clitoris
Tabous sexuels dans notre société
judéo-chrétienne
La
Valeur entre Économie et Psychanalyse
Du choc du sevrage à l’ouverture de
l’amour
Accès aux définitions des
mots en gras
Classement Thématique du
Chapitre - Renaissance
Message-Pétition,
à faire suivre.
Date: Vendredi 22 octobre 1999
Pétition
Chers amis, faites circuler cette
information !
Veuillez consacrer quelques minutes à la lecture
de ce message, signez-le et ensuite copiez-le et envoyez-le par e-mail
à autant de personnes que possible. Si plus de 100 noms figurent sur la
liste qui vous parvient, veuillez envoyer une copie au Commissaire de l'UNHCHR
(voir ci-dessous).
Le gouvernement
afghan mène la guerre aux femmes .
La situation
s'est détériorée à un tel point que dans un
éditorial du Times, quelqu'un a comparé le traitement des femmes
là-bas au traitement des juifs dans la Pologne du
pré-holocauste. Depuis la prise de pouvoir des Talibans en 1996, les
femmes doivent porter le burqua, sont battues et lapidées en public si
elles n'ont pas l'habit adéquat, ne fût-ce que si le filet ne
couvre pas leurs yeux.
Une femme a été battue A MORT par
une foule de fondamentalistes pour avoir incidemment exposé son bras en
conduisant.
Une autre a été lapidée A MORT pour
avoir tenté de quitter le pays avec un homme qui ne faisait pas partie
de sa famille.
Les femmes ne sont pas autorisées à
travailler ni même à sortir sans un parent de sexe masculin. Les
femmes qui travaillent en tant que professeurs, traductrices, médecins,
avocates, artistes et écrivains ont été contraintes de
quitter leur travail et ont été renvoyées à la
maison, de sorte que les dépressions deviennent tellement
répandues que le phénomène a atteint un seuil d'urgence.
Il n'est pas possible dans une société islamique à
l'extrême de connaître le taux de suicide avec certitude, mais les
représentants d'organismes humanitaires estiment que pour les femmes,
qui ne parviennent pas à trouver les médicaments et traitements
adéquats pour dépression grave et préféreraient
mourir que vivre dans ces conditions, le taux a augmenté de
manière significative. Les maisons occupées par des femmes
doivent avoir leurs fenêtres peintes de sorte que les femmes ne puissent
jamais être vues de l'extérieur. Elles doivent porter des
chaussures qui ne font pas de bruit, de manière à ne jamais
être entendues. Les femmes craignent pour leur vie à la moindre
"mauvaise conduite".
Le travail leur étant interdit, les femmes
célibataires ou sans membres de la famille de sexe masculin meurent de
faim ou mendient dans la rue, fussent-elles titulaires d'un doctorat.
Il n'y a pas pratiquement pas de traitements médicaux
disponibles pour les femmes, et les représentants d'organismes
humanitaires ont pour la plupart quitté le pays. Dans l'un des rares
hôpitaux pour femmes, un journaliste a trouvé des corps
immobiles, presque sans vie, couchés sur des lits, enveloppés
dans leur burqua, réticents à parler, à manger ou
à faire quoique ce soit, dépérissant à petit feu.
D'autres sont devenues folles. On les a vues tapies dans des coins, se
balançant ou pleurant, pour la plupart, de peur. Un médecin
envisage de laisser ces femmes face à la résidence du
Président en signe de protestation pacifique quand le peu de
médicaments restant sera épuisé.
La situation est
arrivée à un point où le terme "violations des droits
humains" est un euphémisme.
Les maris ont droit de vie et de
mort sur les femmes de la famille, en particulier sur leurs épouses,
mais une foule en colère a tout autant le droit de lapider ou de battre
une femme, souvent jusqu'à ce que mort s'en suive, pour avoir
exposé une once de chair ou avoir offensé l'un d'entre eux de la
manière la plus insignifiante.
Selon David Cornwell, les
Occidentaux ne devraient pas juger le peuple afghan pour ces traitements car
cela fait partie de leur "culture", ce qui est faux. Jusqu'en 1996, les femmes
jouissaient d'une relative liberté pour travailler,
généralement pour s'habiller comme elles le souhaitaient, pour
conduire et apparaître seules en public. La rapidité de la
transition constitue la raison principale des dépressions et des
suicides. Les femmes qui, par le passé, étaient
éducatrices ou médecins ou qui simplement étaient
habituées à des libertés humaines basiques sont à
présent durement réprimées et traitées comme des
sous-êtres, au nom de l'islam fondamentaliste et rétrograde. Il
ne s'agit pas de tradition ou de culture, au contraire. Les mesures sont
extrêmes, même dans les cultures où le fondamentalisme
constitue la règle. Par ailleurs, s'il était possible de tout
excuser par la culture, nous ne devrions pas être horrifiés de ce
que les Carthaginois sacrifiaient leurs nouveaux-nés, de ce que des
petites filles sont excisées dans certaines régions d'Afrique,
de ce que les noirs dans les années 30, au fin fond des Etats-Unis
étaient lynchés, interdits de vote et forcés à se
soumettre à des lois racistes. Tout être humain a le droit
à une existence tolérable, y compris les femmes d'un pays
musulman situé dans une partie du monde que les Occidentaux ne
comprennent pas. Si nous pouvons user de menaces militaires au Kossovo au nom
des droits humains des Albanais, l'OTAN et l'Occident peuvent certainement
dénoncer pacifiquement le scandale de l'oppression, du meurtre et de
l'injustice commis à l'encontre des femmes par les Talibans.
Déclaration.
Par notre
signature, nous nous accordons à reconnaître que le traitement
actuel des femmes en Afghanistan est tout-à-fait inacceptable et
mérite le soutien et l'action des peuples des Nations Unies, et que la
situation actuelle en Afghanistan ne sera pas tolérée. Les
Droits de la Femme ne constituent nulle part un sujet mineur. Il est
INACCEPTABLE qu'en 1999 des femmes soient traitées comme des
sous-êtres et des propriétés. L'égalité et
la décence sont un DROIT, non une liberté, que l'on vive en
Afghanistan ou ailleurs.
1) Hubert Houdoy,
Verrières-en-Forez, France
2) Prénom Nom, Ville, Pays.
Veuillez indiquer votre nom, ville et pays en
signe de soutien.
Ensuite copiez et envoyez le message par e-mail
à autant de personnes que possible.
Si plus de 100 noms figurent
sur la liste qui vous parvient, veuillez envoyer une copie à:
Mary Robinson,
Haut Commissaire, UNHCHR,
mailto:webadmin.hchr@un.org
et à:
Angela King,
Conseiller spécial sur les questions de genre et l'avancement
des femmes, UN, daw@undp.org
mailto:daw@undp.org
Dans l'éventualité
où vous décidez de ne pas signer, n'arrêtez pas la
pétition.
Il est préférable de la copier
plutôt que la faire suivre.