![]() | Réseau d'Activités à Distancerad2000.free.fr |
Vous lisez
http://rad2000.free.fr/glosno17.htm
Nouveautés du Glossaire (22)
Suite de Nouveautés du Glossaire (21)
Mots définis entre le
14 Juin 1999 et le 15 Juin 1999
Projet
total . (a) Un projet total est un projet
envisagé selon le modèle de la cible . Une fois
le projet défini, chacun est asservi à la réalisation du
projet. C’est la forme dynamique de la servitude
volontaire . Le meilleur exemple récent du projet total est le
centralisme démocratique du parti léniniste ou stalinien. Il est
tourné vers le communisme, la société sans classe, par la
dictature du prolétariat.
(b) Allez savoir pourquoi, un tel
sacrifice de la liberté sur
l’autel de la totalité se trouve toujours rendu
inutile par les lendemains qui déchantent. Parce que l'occurrence
de l’autre est inéluctable.
(c) Une
hypothèse explicative. La
réalité ne serait pas une totalité mais
une globalité. Un projet global ,
basé sur un processus fractal du futur serait
peut-être plus adapté.
Voir Organisation
réelle . Entreprise citadelle .
Organisation virtuelle . Réseaux
socio-techniques . Futur objectif . Le
même par l’appartenance . Autre.
Texte L’Apprentissage Organisationnel.
Projet global . (a) Un projet global est un
projet envisagé selon le processus fractal du
futur .
(b) Un projet global tient compte de
l’inévitable occurrence de l’autre . Au
lieu de réaliser un tir tendu vers une
cible condamnée à disparaître, il
s’efforce d’assurer la percolation des
émotions . Elle est un des mécanismes par lesquels se
produit l’occurrence de l’ autre.
Voir
Organisation réelle . Entreprise
citadelle . Organisation virtuelle .
Réseaux socio-techniques . Futur
objectif .
Texte L’Apprentissage
Organisationnel.
Occurrence de
l’autre . (a) L’occurrence de l’
autre désigne le fait, la rare
certitude qui est à la base de notre
incertitude, qu’un jour ou l’autre, l’autre
sera là.
(b) Un jour, le métier que je fais se fera
autrement, sera fait par d’autres, sera fait en d’autres lieux,
dans d’autres organisations ou même sera tout autre, parce
qu’il aura été remplacé par un autre métier.
(c) Un jour ou l’autre, la personne que j’aime sera devenue
autre, sera une autre personne, me paraîtra une autre parce que
j’aurai changé et que je serai devenu un autre.
(d) Un
jour ou l’autre, la personne que je suis ne sera plus là.
C’est une autre personne qui fera la même chose, ou autre chose ou
toute autre possibilité.
(e) L’occurrence de l’autre
est notre seule certitude. Elle concerne le monde du travail
comme le monde de l’amour . Elle est peut-être
aussi la condamnation de leur radicale séparation en deux
totalités régies par la pensée du
même . “On ne se baigne pas deux fois dans le même
fleuve”. L’occurrence de l’autre condamne à la mort
toutes les totalités, un jour ou l’autre.
C’est pourquoi, nous avons meilleur usage de laisser l’autre (le
changement, l’évolution) advenir en nous et de considérer
le même par l’appartenance (le compatriote, le
collègue, le conjoint, le fils, la fille) comme déjà un
autre que nous et un autre que le modèle ou l’image mentale que
nous en avons. Cela nous évite de le réduire, de
l’abstraire et de le posséder.
Numération binaire . (a) Si vous faites
ou si vous avez fait du solfège vous avez utilisé la
numération binaire (numération en base Deux) peut-être
sans le savoir. En effet: une ronde vaut deux blanches, une blanche vaut deux
noires, une noire vaut deux croches, une croche vaut deux doubles croches,
etc. En somme, ça fait toujours Deux. “Un truc
vaut toujours deux machins”. Quand vous utilisez de la
monnaie, vous utilisez une numération décimale.
Les “chiffres ronds” vont de dix en dix et les repères
principaux (Dix, Cent, Mille, Dix Mille, Cent Mille, Million, etc) sont des
puissances de Dix (dix multiplié par dix, une ou plusieurs fois). Vous
êtes dans le “système en base Dix”.
(b) Tous
les systèmes de numération permettent de produire (inventer) des
nombres entiers . Ces systèmes de
représentation, inventés par l’homme,
nous permettent de dénombrer les objets qui nous entourent (moutons,
arbres, soldats, esclaves, écus). Des systèmes en base 16 ou 60
étaient utilisés en Égypte ou à Babylone. Aucun
système n’est plus naturel ou normal qu’un
autre. Tous sont arbitraires ou conventionnels. Notre système
décimal nous permet de compter sur nos doigts. Un système en
base Cinq serait aussi utile sur ce point. Par contre, c’est
l’usage du zéro qui nous a bigrement
simplifié la vie.
(c) Le système
binaire, que nous devons aux travaux de George
Boole (1815-1864), un mathématicien et logicien
anglais autodidacte, présente un avantage décisif pour les
machines électriques: le courant passe ou il ne passe pas. Voilà
deux états stables et faciles à reproduire. Il nous suffit de
leur associer, par convention, les chiffres ou figures 0 et 1. On dirait que
zéro serait le plus petit. Et on dirait que 1 serait
le plus grand. On dirait aussi qu’on aurait un nombre binaire ou
“binary digit” ou “B(inary dig)IT” ou BIT ou
bit. On compte alors comme suit: 0, 1, 00, 01, 10, 11, 000,
001, 010, 011, 100, 101, 110, 111, etc. Il suffit de fabriquer des
“mots” de plus en plus longs, toujours avec nos deux
“lettres” et en reproduisant indéfiniment la même loi
de composition des nombres avec les chiffres. Plus les mots sont longs, plus
nous pouvons compter loin. C’est comme cela que nous avons
inventé l’ idée de l’
infini. Avec huit bits, nous avons un octet
(octo signifie huit) pour coder les caractères du
traitement de texte .
(d) La numération binaire
permet aussi de représenter les raisonnements symboliques utilisant la
logique binaire ou logique à deux états: Vrai
et Faux. Le tiers est exclu . C’est d’ailleurs
ainsi que George Boole a pu montrer qu’il ne s’agissait, en fait,
que d’une manipulation de symboles (sans
affects ni intelligence particulière). Les ordinateurs
le font très bien et très vite. Pourtant, nous avons une
propriété assez mystérieuse, nommée intuition
(mais qui s’acquiert par la compilation de notre
expérience) qui nous dispense de tester toutes les
branches de l’arbre d’exploration des
possibles. La programmation des ordinateurs joueurs
d’échecs oblige à faire des
hypothèses sur la nature et les mécanismes de
cette intuition chez le maître joueur d’échecs. Attention,
l’intuition est utile. Elle n’est pas infaillible. Elle peut nous
pousser à prendre nos désirs (ou nos craintes)
pour la réalité. Certains épiciers font
toutes leurs erreurs de calculs dans le même sens. Ces actes
manqués sont parfois bien réussis.
Voir
ASCII.
Texte Les Nouvelles
Technologies de la Communication et de l’Information.
Logique binaire . (a) Une logique
binaire est une logique ou un
langage symbolique formalisé dans lequel toute
proposition (outre l’obligation d’être “bien
formée”) ne peut prendre que deux “valeurs de
vérité” qui sont: Vrai et Faux.
(b) Cette logique
à deux états (Vrai, Faux), dont le tiers est
exclu , se prête tout “naturellement” à une
numération binaire dans laquelle, par convention
<Vrai> s’écrit <1> et <Faux>
s’écrit <0>. Et cette numération binaire, à
son tour, est très facilement implémentable dans les machines
électriques que sont les ordinateurs .
(c) Les
travaux de George Boole (1815-1864) sur la logique binaire,
par l’emploi de la numération binaire, sont la base de l’
algèbre de Boole . Augustus De Morgan (1806-1871) lui
a ajouté d’utiles théorèmes
simplificateurs. Ludwig Wittgenstein (1889-1951,
“Tractatus logico-philosophicus”, 1921) a
généralisé cet emploi à la logique dite
philosophique. Cette dernière boudait un peu cette
mathématisation qui semblait enlever à l’homme tous ses
attributs distinctifs. (cf. “Elle a tout d’une
grande”). Nous lui devons la généralisation des tables de
vérité.
Voir Vérité.
Réalité. Conjecture.
Cohérence. Pertinence.
Axiome. Postulat.
Booléen. Booléen ou boolien.
Adjectif. (a) Relatif à George Boole (1815-1864) ou
à ses travaux: la logique binaire , la
numération binaire et l’ algèbre
de Boole qui est justement le calcul booléen.
(b) Un
opérateur booléen indique une opération à
effectuer sur deux propositions logiques (ou plus, par
généralisation du principe ou par
itération des opérations) booléennes
(chacune étant Vraie ou Fausse). Le résultat de
l’opération est une proposition logique binaire ou
booléenne. On peut aussi produire des inférences ou des
déductions. Cela permet aux décideurs de
prendre des décisions.
(c) SI il pleut ET si je vais acheter mon
journal ALORS je prends mon parapluie. Quand <Il pleut> est Vrai ET que
<Je vais acheter mon journal> est Vrai, <Je prends mon parapluie>
est Vrai comme décision et doit devenir
réalisé comme action. Sinon, tout cela est
“purement formel”.
(d) <C’est un peu
booléen votre truc> est, dans le jargon
informatique, une manière de dire que c’est
manichéen, du genre <Tout ou Rien> ou <Tout
Bien ou Tout Mal>.
Voir Cathare.
Docétisme. Coupure du Verbe et de la
chair . Hypostase. Adam et Eve .
Péché originel .
Algèbre de Boole . (a)
L’algèbre de Boole (ou calcul booléen) a
été inaugurée par George Boole
(“Mathematical Analysis of Logic”, 1847) puis
développée par des théorèmes d’Augustus De
Morgan (1806-1871). Elle vise l’algébrisation des
opérations propositionnelles de la logique. Il
s’agit des opérations de la logique formelle (ici la logique
binaire ou la logique standard) sur les propositions.
(b) L’algèbre de Boole utilise des opérateurs
booléens comme le ET (and), le OU inclusif (or), le OU exclusif (xor),
le NON (not).
(c) Ces opérateurs booléens sont
utilisés par les moteurs de recherche d’
internet pour répondre à vos requêtes ou
recherches d’ informations contenant tel mot ET tel
autre mot SAUF tel dernier mot.
Boole. (a)
George Boole (1815-1864), mathématicien et logicien anglais, est
l’inventeur de la logique symbolique et, plus précisément,
du calcul booléen ou de l’ algèbre de
Boole .
(b) A seize ans, à la mort de son père,
cet autodidacte apprend les mathématiques et monte rapidement une
école, à Lincoln, pour gagner sa vie. A l’institut de
mécanique, il lit les “Principia” de Newton, la
“Mécanique céleste” de Laplace, tout comme la
“Mécanique analytique” de Lagrange. Très vite il
pense que la logique est mathématique plus que philosophique. Il
l’explique dans “Mathematical Analysis of Logic”, en 1847.
(c) Ce sont les travaux de Boole qui ont donné la
logique binaire et la numération
binaire utilisées dans l’informatique
jusqu’à la récente apparition de la logique
floue (à plus de deux états et à base de
probabilités).
Voir Binaire.
Codage. Tout numérique .
Multimédia.
La couleur des
blés . texte. (a) Le monde est
toujours plus grand ou plus précis que nous ne pouvons nous le
représenter. Il comporte des relations qui, a priori,
ne nous paraissent pas toujours pertinentes. C’est pourquoi nous ne
sommes jamais assez ouverts à de nouvelles relations. A défaut
d’être technologiquement utiles ou
épistémologiquement explicatives, de nouvelles relations sont
toujours un exercice d’intersémioticité .
Seul un avenir, plus ou moins lointain, pourra trancher sur leur pertinence.
Nous pensons à l’ algèbre de Boole avant
l’informatique. Nous évoquons les géométries
non-euclidiennes avant la découverte de l’expansion de l’
Univers par Hubble.
(b) Faire la
relation , Faire le lien , Faire
lien , Faire signe , fusse pour une connaissance a
priori gratuite est toujours utile, si c’est agréable. L’
intersémioticité avant même de prouver sa
vertu heuristique, nous aide à sortir de la
totalité . Elle éloigne ainsi le risque du
totalitarisme. Et puis, à défaut de
dénotation, les relations positives augmentent les
connotations euphoriques. Sans rien changer à la
réalité, le seul fait de la voir “en rose” ou
“en blond” est déjà plus agréable et plus
motivant.
(b) C’est une des leçons que le
renard donne au petit prince. Une première fois
lorsqu’ils font connaissance. Le même est le moyen de
l’accès à l’autre. Car l’étranger est
toujours comme quelqu’un.
(c) Une seconde
fois lors de leurs adieux. Et ceci montre que l’idée de la
séparation, l’ amour de l’absent ,
était déjà présente, non-voulue mais
assumée, lors de la première rencontre. Apprivoiser
quelqu’un, dont on ne sera jamais
propriétaire, que peut-être on quittera, dont sûrement
la mort nous séparera n’est pas un acte inutile. La couleur des
blés d’or n’est pas l’ auri sacra
fames . Mais elle sort le renard de la tristesse de champs qui ne
signifient rien pour lui parce qu’il n’en a pas l’
utilité. Elle leur donne un sens construit
dans l’instant .
(d) Et le petit prince a parfaitement
intériorisé l’information transmise, lui qui dit à
Saint-Exupéry:
(e) C’est pourquoi il est stérilisant
de tout ramener à l’utilité et de toujours évacuer
la question de la mort , sous prétexte qu’elle
nous sépare de ce que nous aimons ou qu’elle met une fin à
ce que nous entreprenons. Un tel raisonnement condamnait définitivement
Robinson Crusoé sur l’île du Désespoir. Comme le dit
Clément Rosset, l’ amour du réel ne peut
se limiter à l’ amour de la vie . Sinon, comment
Geneviève de Gaulle-Anthonioz pourrait-elle trouver Dieu à
l’intérieur, dans l’horreur des camps ? Toute confiance
totale dans la vie ne pourrais que se transformer en une horrible
défiance à l’heure de la mort. C’est ce que
décrivent si bien “ Les ombres du coeur ”.
Nous devons admettre l’ autre comme une
réalité. Nous devons accepter l’ occurrence de
l’autre .
Voir L’essentiel est invisible
pour les yeux . Une fleur .
Motivation.
Texte Les Mobiles
et la Motivation.
Autre. texte. (a) L’autre est ce que nous avons le plus
de peine à admettre. Probablement parce que nous ne pouvons pas le
comprendre (le prendre avec). En effet, dès que nous le comprenons,
nous le reconnaissons. Nous le connaissons comme le
même. Mais bien sûr, où avais-je la
tête ? Je vous reconnais. Je vous connais déjà. Vous
êtes le même. Mais qu’est ce que vous avez changé !
Qu’est ce qui vous est arrivé ? On dirait que vous
n’êtes plus le même.
(b) Tout notre amour du
même vise à nous protéger de
l’incompréhension de l’autre. Il peut se transformer en
haine de l’autre . Le but commun du
bizutage, des harcèlements, de la
torture et de l’ horreur des camps est
la non-expression, le refoulement, la répression, la destruction ou la
solution finale de l’autre.
(c) L’autre nous échappe
parce que nous ne réussissons pas à le
modéliser dans notre esprit. Il résiste
à notre capacité d’ abstraction et de
réduction au même. Nous ne connaissons que ce
que nous reconnaissons. Et nous reconnaissons ce que nous avons
déjà modélisé dans notre pensée.
(d)
Il arrive aussi que nous refusions ce que nous sommes capables de
modéliser et que nous reconnaissons très bien par nos
modèles. Cet autre-même est l’ennemi, celui qui remet en
cause notre principe de totalisation. C’est l’infidèle pour
le croyant. C’est l’hérétique pour le dogmatique.
Dans ce cas, c’est notre opposition qui est toujours la même.
Entre lui et nous, nous reconnaissons la lutte du Bien et du Mal, du riche et
du pauvre, du dominant et du dominé, du croyant et de
l’incroyant, du dogmatique et de l’hérétique, du
mâle dominant et de la femme soumise ,
du bourgeois et du prolétaire, du capital et du travail. La
dialectique est le moyen de nier l’autre en faisant
toujours de lui le même ennemi. Ainsi sauvegardons nous la
totalité dialectique (Le Marché, la lutte des
classes ou l’équilibre de l’Offre et de la Demande)
à défaut d’avoir pu maintenir la totalité moniste
(La Chrétienté) par la seule
hiérarchie auto-reproductible .
(e) L’
acceptation de l’autre est l’ amour du
réel . Elle oblige à sortir de la
totalité par l’abandon du double du réel ou
l’acceptation de son absence. L’amour de l’autre suppose
l’ amour de l’absent , celui qui ne sera jamais
à ma disposition, même dans la présence
la plus intime. Ce n’est plus l’autre dont on
fait un ennemi pour le réduire au même. C’est le
même par l’appartenance dont on accepte qu’il soit
autre, par son identité dynamique , pour en faire un
ami.
Voir Rivalité. Rivalité
hétérosexuelle de l’orgueil .
Rivalité homosexuelle . Rivalité
homosexuelle féminine . Rivalité homosexuelle
masculine . Pensée de la diversité .
Différence. Occurrence de
l’autre .
Théma Thématique de la Totalité. Thématique de la Civilisation. Thématique de la Globalité.
Texte
L’Amour du Même. La Haine de l’Autre. Propriété ou Possession.
Le même par l’appartenance . (a)
<Le même par l’appartenance> désigne toutes les
manières dont nous disposons et dont nous abusons pour réduire
l’ autre à être le
même en lui imposant le conformisme
statique ou le projet dynamique d’une
appartenance à l’ ethnie,
à la nation, à l’ entreprise, au
mariage ou au couple. Le plus souvent, il s’agit soit
d’une identité statique , soit d’un
projet total selon le modèle de la
cible .
(b) Seul un projet global permet aux
uns et aux autres des partenaires d’être, chacun,
à la fois le même et l’autre, c’est-à-dire de
permettre à chacun de développer son unicité dynamique,
son identité dynamique , dans un processus
fractal du futur .
Voir Unicité.
Unicité par les différences .
Unicité par simplicité .
Uniforme.
Uniformité.
Auteur
Créé le 29 Mai 1998
Suite des
Nouveautés
Compléments Spécialisés
Retours
Pour votre prochaine visite
Quoi de neuf sur le Réseau
d'Activités à Distance?