Influence


(a) Une influence est une action qui s'exerce entre des personnes (suggestion, soumission, autorité, apprentissage, comme entre Antoine Van Dyck et Pierre-Paul Rubens, entre Aristote et la pensée scolastique du Moyen Age), entre des choses (interaction) ou des forces (interférences).


- <<Quant au flux d'investissement, il est peu probable que l'influence de la politique bancaire sur le taux d'intérêt suffise à l'amener à sa valeur optimum. (Keynes, "Théorie générale de l'Emploi, de l'Intérêt et de la Monnaie", page 392)>>.


- <<Un patient, qui a une personnalité dépressive, peut ressentir, sous l'influence de l'alcool, une sensation subjective de bien-être et d'élation qu'il interprète inconsciemment comme une réunification à l'image parentale perdue, interdictrice et qui maintenant lui accorde le pardon, image qui avait provoqué la sensation inconsciente de culpabilité et de dépression. (Otto Kernberg, La personnalité narcissique, page 173)>>.


- <<Cerner ce qui englobe exactement les éléments mentaux irréductibles, en particulier ceux qui sont dynamiques de nature, constitue, à mon avis, un but ultime des plus fascinants. Ces éléments ont nécessairement un équivalent somatique et sans doute un équivalent neurologique. Ainsi, par une méthode scientifique, nous devrions parvenir à beaucoup rétrécir le fossé, vieux comme le monde, entre l'esprit et le corps. J'ose prédire qu'on découvrira alors que cette antithèse, qui a confondu tous les philosophes, repose sur une illusion. En d'autres termes, je ne pense pas que l'esprit existe réellement en tant qu'entité. Cette assertion peut paraître surprenante de la bouche d'un psychologue. En fait, lorsque nous parlons de l'influence de l'esprit sur le corps, ou de celle du corps sur l'esprit, nous ne faisons qu'employer un raccourci à la place d'une phrase plus lourde... (Ernest Jones, 1946)>>.


- <<L'influence consiste, sans argumenter, à amener quelqu'un à penser, décider ou se conduire autrement qu'il ne l'aurait fait spontanément. La personne cible de l'influence ne peut consentir a priori librement. Le processus d'influence est pensé en fonction de sa sensibilité et de ses vulnérabilités. Cela se fait essentiellement par la séduction et la manipulation. Comme dans toute manipulation, la première étape consiste à faire croire à l'interlocuteur qu'il est libre, même s'il s'agit d'une action insidieuse qui prive de liberté celui qui y est soumis. Il ne s'agit pas là d'argumenter d'égal à égal mais d'imposer, tout en empêchant l'autre de prendre conscience du processus, en l'empêchant de discuter ou de résister. On retire à la victime ses capacités de défense, on lui retire tout sens critique, éliminant ainsi toute possibilité de rébellion. Nous retrouvons ici toutes les situations où un individu exerce une influence exagérée et abusive sur un autre, et ce à son insu. (Marie-France Hirigoyen, "Le Harcèlement Moral. La violence perverse au quotidien", Syros, Paris, 1998, page 94)>>.


(b) Le spectacle social et le spectacle décisionnel contribuent à modeler les goûts, les désirs, les opinions et les comportements.


- <<la décision et la prise de décision sont mieux comprises en tant que représentations sociales : elles influencent la manière dont les membres des organisations se repèrent et se comportent dans les organisations. Elles influencent les processus, elles facilitent l'action, et elles donnent sens à ce qui se passe dans les organisations (Hervé Laroche, "From Decision to Action in Organizations : Decision-making as a Social Representation", page 62)>>.


- <<L'influence personnelle est une imposition "douce" qui se produit dans le cours des contacts quotidiens de personnes liées par l'interconnaissance et partageant l'essentiel des caractéristiques sociales et des opinions semblables. La découverte de cette forme de leadership implique une mise en cause des théories classiques qui, du sociologue Gabriel Tarde à Pierre Bourdieu en passant par l'école de Francfort, font de la diffusion de bas en haut "une conséquence de l'autorité des élites". (Nicolas Herpin, "Sociologie de la consommation", Repères, La Découverte, Paris, 2001)>>.


(c) Le trafic d'influence est la vente d'un service consistant à modifier l'opinion de décideurs (députés, gouvernement, chefs d'entreprises, banquier, état-major des armées) pour favoriser une entreprise, un marchand d'armes, une idéologie une religion ou un gouvernement étranger.


(d) Contagion. La suggestion hypnotique est une spectaculaire influence d'un individu, placé en état d'hypnose. Plus généralement, la théorie mimétique insiste sur l'influence du médiateur dans la genèse du désir mimétique.


- <<L'intérêt récent pour le rôle joué par certaines patientes princeps dans l'élaboration des théories psychothérapiques modernes (intérêt promu en son temps par Henri Ellenberger, «La psychiatrie et son histoire inconnue», L'Union médicale du Canada, n° 90, mars 1961) ne devrait pas faire oublier que ces patientes faisaient aussi partie de pools de patients, avec tous les effets d'interaction, de feed-back et d'amplification que ceci implique. (Mikkel Borch-Jacobsen, "Souvenirs d'Anna O. Une mystification centenaire", Aubier, Paris, 1995, page 23, note de bas de page)>>.


(e) La formation se traduit par une influence durable du maître sur le disciple. Il faut du temps à l'élève pour assimiler l'acquis et l'intégrer dans sa propre personnalité.


- <<Si de la spéculation pure nous revenons à la littérature prise au sens le plus strict du mot, une raison générale nous fait comprendre pourquoi la littérature des femmes est une imitation de celle des hommes dans sa conception générale et dans ses principaux traits. Pourquoi la littérature latine, ainsi que la critique le proclame à satiété, est-elle une imitation de la littérature grecque, au lieu d'être originale ? C'est uniquement parce que les Grecs sont venus les premiers. Si les femmes avaient vécu dans d'autres pays que les hommes et n'avaient jamais lu un seul de leurs écrits, elles auraient eu une littérature propre. Elles n'ont pas créé une littérature parce qu'elles en ont trouvé une toute créée et déjà fort avancée. S'il n'y avait jamais eu d'interruption dans la connaissance de l'antiquité, ou si la renaissance se fût produite avant la construction des cathédrales gothiques, on n'en aurait jamais bâti. Nous voyons qu'en France et en Italie, l'imitation de la littérature ancienne arrêta court le développement d'un art original. Toutes les femmes qui écrivent sont des élèves des grands écrivains de l'autre sexe. Toutes les premières œuvres d'un peintre, fût-il Raphaël, ont identiquement la même manière que celle de son maître. Mozart lui-même ne déploie pas sa puissante originalité dans ses premières œuvres. Quand il faut des années à un individu bien doué, il faut des générations aux masses. Si la littérature des femmes est destinée à avoir dans son ensemble un caractère différent de celui des hommes, correspondant aux points de différence des tendances naturelles de leur sexe avec celles des hommes, il faut beaucoup plus de temps qu'il ne s'en est déjà écoulé avant que cette littérature puisse s'affranchir de l'influence des modèles acceptés, et se diriger selon sa propre impulsion. Mais si, comme je le crois, rien ne vient prouver qu'il y ait dans les femmes aucune tendance naturelle qui distingue leur génie de celui des hommes ; il n'en reste pas moins que chaque femme qui écrit a ses tendances particulières qui, à ce moment, sont encore soumises à l'influence du précédent et de l'exemple, et il faudra que beaucoup de générations passent avant que leur individualité soit suffisamment développée pour faire tête à cette influence. (John Stuart Mill, "De l'assujettissement des femmes", chapitre III, traduction Émile Cazelles, 1831-1907)>>.


(f) Littérature. L'intertextualité est à la fois la constatation et l'étude approfondie de l'influence des textes les uns sur les autres. L'influence peut être consciente ou inconsciente, déclarée ou masquée. Le "Misère de la Philosophie" de Karl Marx est explicitement une "Réponse à la Philosophie de la misère de Monsieur Proudhon". Le "Que faire" de Lénine est une réponse au "Que faire ?" de Nikolaï Gavrilovitch Tchernychevski. Quand Fédor Dostoïevski publie les premières parties de "Crime et Châtiment" en feuilleton dans "Le Messager Russe", en janvier et février 1865, Léon Tolstoï publie dans la même revue littéraire le livre I de "La Guerre et la Paix". Dostoïevski peut facilement faire référence à Napoléon et à certains détails militaires de ses campagnes, comme celle de 1805 ou il fait prisonnier l'Etat-major autrichien, l'Hofkriegsrat. De son côté, Adolf Hitler s'est efforcé de nier les influences littéraires, tout en se réclamant de la musique de Richard Wagner.


- <<Néanmoins, il décida de se taire, de ne pas souffler mot avant l'heure. Il avait compris que c'était, dans sa situation, la meilleure tactique, parce qu'ainsi non seulement il ne risquerait pas de se trahir en parlant, mais aussi qu'il irriterait son interlocuteur par son silence, et que ce serait peut-être ce dernier qui, lui, se trahirait en parlant. Du moins, il l'espérait.

- Non, vous ne me croyez pas, je le vois bien ; vous pensez que je vous ai débité d'insipides petites plaisanteries, reprit Porphyre de plus en plus gai, gloussant même de plaisir, tout en se remettant à tourner dans la pièce. Evidemment, vous avez raison ; déjà Dieu m'a donné un aspect physique tel qu'il ne peut susciter chez autrui que des idées comiques ; je suis un bouffon, quoi ! Mais voici ce que je vais vous dire, ou plutôt vous répéter, mon cher Rodion Romanovitch [Raskolnikov] : il faut que vous excusiez le vieillard qui vous parle ; vous êtes jeune, dans la fleur de l'âge, pour ainsi dire, et c'est pourquoi, comme la jeunesse, vous appréciez si fort l'intelligence humaine. L'acuité enjouée de l'esprit et les arguments abstraits de la raison vous enchantent. En somme, vous êtes tout à fait comme l'ancien Hofkriegsrat autrichien, autant du moins que je peux juger des questions, militaires : sur le papier, c'étaient eux qui avaient écrasé Napoléon et l'avaient fait prisonnier ; eh oui ! dans leurs cabinets de travail, ils avaient tout combiné, tout arrangé, et très subtilement. Seulement voilà, en fait, leur général Mack s'est rendu avec toute son armée, hé ! hé ! hé ! Je vois, mon cher Rodion Romanovitch, que vous vous moquez de moi parce que moi, un civil, j'emprunte mes petits exemples à l'histoire militaire. Mais que faire ? C'est mon faible, j'aime l'art militaire, je l'aime au point de lire tous les bulletins des armées... Décidément j'ai manqué ma vocation. J'aurais dû servir aux armées, c'est vrai. Je ne serais peut-être pas devenu un Napoléon, mais ma foi, j'aurais été un major assez réussi, hé! hé! hé! Eh bien, puisque je suis, pour le moment, en train de vous dire la vérité sur ce cas particulier, la réalité et la nature, mon cher monsieur, sont des choses bien importantes, et elles renversent parfois les calculs les plus perspicaces. (Dostoïevski, "Crime et Châtiment", 1866, traduction d'Arthur Adamov, éditions Rencontre, Lausanne, 1967, tome II, pages 106-107)>>.


(g) Références littéraires :


- <<La compatissance et la tendresse d'une jeune fille possèdent une influence vraiment magnétique. Aussi Charles, en se voyant l'objet des attentions de sa cousine et de sa tante, ne put-il se soustraire à l'influence des sentiments qui se dirigeaient vers lui en l'inondant pour ainsi dire. (Honoré de Balzac, "Eugénie Grandet", 1833, "Amours de province")>>.


- <<Rusé comme un figurant qui veut passer acteur, alerte comme un saute-ruisseau qui gagne soixante francs par mois, il écrivit des lettres captieuses, il flatta tous les amours-propres, il rendit d'immondes services aux rédacteurs en chef, afin d'obtenir ses articles. Argent, dîners, platitudes, tout servit son activité passionnée. Il corrompit avec des billets de spectacle les ouvriers qui, vers minuit, achèvent les colonnes des journaux en prenant quelques articles dans les petits faits, toujours prêts, les en cas du journal. Finot se trouvait alors dans l'imprimerie, occupé comme s'il avait un article à revoir. Ami de tout le monde, il fit triompher l'Huile Céphalique de la Pâte de Regnauld, de la Mixture Brésilienne, de toutes les inventions qui, les premières, eurent le génie de comprendre l'influence du journalisme et l'effet de piston produit sur le public par un article réitéré. (Honoré de Balzac, "Grandeur et décadence de César Birotteau", 1837, Partie 2, Chapitre 10. La haute banque)>>.


- <<Jamais les moralistes ne parviendront à faire comprendre toute l'influence que les sentiments exercent sur les intérêts. Cette influence est aussi puissante que celle des intérêts sur les sentiments. Toutes les lois de la nature ont un double effet, en sens inverse l'un de l'autre. (Honoré de Balzac, "Illusions perdues", 1837, Partie 3, Les souffrances de l'inventeur)>>.


- <<En thèse générale, on peut dire que tous les dîners d'hommes où ne préside pas l'harmonieux génie d'une maîtresse de maison, où ne plane pas l'influence apaisante d'une femme qui jette sa grâce, comme un caducée, entre les grosses vanités, les prétentions criantes, les colères sanguines et bêtes, même chez les gens d'esprit, des hommes attablés entre eux, sont presque toujours d'effroyables mêlées de personnalités, prêtes à finir toutes comme le festin des Lapithes et des Centaures, où il n'y avait peut-être pas de femmes non plus. En ces sortes de repas découronnés de femmes, les hommes les plus polis et les mieux élevés perdent de leur charme de politesse et de leur distinction naturelle ; et quoi d'étonnant ?... Ils n'ont plus la galerie à laquelle ils veulent plaire, et ils contractent immédiatement quelque chose de sans-gêne, qui devient grossier au moindre attouchement, au moindre choc des esprits les uns par les autres. (Jules-Amédée Barbey d'Aurevilly, "Les Diaboliques", 1874, A un dîner d'athées)>>.


- <<L'homme du monde lui-même et l'homme occupé de travaux spirituels échappent difficilement à l'influence de ce jubilé populaire. Ils absorbent, sans le vouloir, leur part de cette atmosphère d'insouciance. Pour moi, je ne manque jamais, en vrai Parisien, de passer la revue de toutes les baraques qui se pavanent à ces époques solennelles. (Charles Baudelaire, "Le Spleen de Paris", 1869, XIV. Le Vieux Saltimbanque)>>.


- <<Au lieu du nom de George Dandin, si Molière eût appelé son drame : "La Sottise des alliances", il eût porté bien plus de fruit ; si Regnard eût nommé son "Légataire" : "La Punition du célibat", la pièce nous eût fait frémir. Ce à quoi il ne songea pas, je l'ai fait avec réflexion. Mais qu'on ferait un beau chapitre sur tous les jugements des hommes et la morale du théâtre, et qu'on pourrait intituler : "De l'Influence de l'Affiche" ! (Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, "Le Mariage de Figaro", 1784, Préface)>>.


- <<Ma contrainte avec lui eut une grande influence sur mon caractère. Aussi timide que lui, mais plus agité, parce que j'étais plus jeune, je m'accoutumai à renfermer en moi-même tout ce que j'éprouvais, à ne former que des plans solitaires, à ne compter que sur moi pour leur exécution, à considérer les avis, l'intérêt, l'assistance et jusqu'à la seule présence des autres comme une gêne et comme un obstacle. (Benjamin Constant, "Adolphe", 1816, Chapitre 1)>>.


- <<- Je parle comme une femme persuadée. Là, marquis, répondez-moi vrai ; toutes nos richesses ne seraient-elles pas de bien pauvres guenilles à nos yeux, si nous étions plus pénétrés de l'attente des biens et de la crainte des peines d'une autre vie ? Corrompre une jeune fille ou une femme attachée à son mari, avec la croyance qu'on peut mourir entre ses bras, et tomber tout à coup dans des supplices sans fin, convenez que ce serait le plus incroyable délire.

- Cela se fait pourtant tous les jours.

- C'est qu'on n'a point de foi, c'est qu'on s'étourdit.

- C'est que nos opinions religieuses ont peu d'influence sur nos moeurs. Mais, mon amie, je vous jure que vous vous acheminez à toutes jambes au confessionnal.

- C'est bien ce que je pourrais faire de mieux.

(Denis Diderot, "Jacques le fataliste et son maître", 1792)>>.


- <<Malheureux l'an, le mois, le jour, l'heure, et le poinct,

Et malheureuse soit la flateuse esperance,

Quand pour venir icy j'abandonnay la France :

La France, et mon Anjou dont le desir me poingt.

Vrayment d'un bon oiseau guidé je ne fus point,

Et mon coeur me donnoit assez signifiance

Que le ciel estoit plein de mauvaise influence,

Et que Mars estoit lors à Saturne conjoint.

Cent fois le bon advis lors m'en voulut distraire,

Mais tousjours le destin me tiroit au contraire :

Et si mon desir n'eust aveuglé ma raison,

N'estoit ce pas assez pour rompre mon voyage,

Quand sur le sueil de l'huis, d'un sinistre presage,

Je me blessay le pied sortant de ma maison ?

(Joachim du Bellay, "Les Regrets", 1558, XXV)>>.


(h) Influence philosophique. René Girard et Michel Serres ont été durablement influencés par les écrits de Simone Weil (1903-1943), tout en étant trops jeunes pour l'avoir rencontrée.


- <<- Oui, beaucoup plus tard, lorsque j'ai enseigné à Johns Hopkins, Baltimore ; à Buffalo, New York ; et à Stanford, en Californie. Il a eu sur moi une influence du même genre et sur les mêmes questions que celle que j'avais reçue de Simone Weil. Lui aussi avait lu, dans sa jeunesse, "la Pesanteur et la Grâce", et il avoue bien volontiers que ses réflexions sur la violence sont nées de la méditation des textes de Simone Weil. (Michel Serres, "Eclaircissements. Entretiens avec Bruno Latour", François Bourin, 1992, page 56)>>.


(i) Au-delà des guerres de religions et du choc des civilisations, qu'elle pourrait être l'influence de la découverte d'exoplanètes recélant une exovie (concept relevant de l'exobiologie) puis d'un contact massif avec des extraterrestres ?


- <<L'appréciation des influences, qu'exercerait la confirmation formelle de l'existence d'OVNI et de civilisation extraterrestres sur la situation politique et religieuse des Etats de la Terre, pourrait relever de la gageure. Toutefois l'exercice est moins ardu, lorsque nous essayons de nous mettre à la place d'extraterrestres qui auraient pris la Terre pour champ d'observation et/ou d'intervention.

Nous allons utiliser cette méthode. Il convient de poser, bien sûr, comme résolues les difficultés techniques et humaines qui nous permettraient de dépasser les limites de notre Système Solaire, voire de notre galaxie :

- soit, au cours de voyages séculaires, à bord de «vaisseaux-monde», dans lesquels des milliers de volontaires embarqués verraient leurs générations se renouveler. Il faut garder à l'esprit que ces engins seront dans l'impossibilité de regagner un jour la Terre, du moins le supposons-nous, ce qui conférera - de facto - au gouvernement de bord une autonomie politique et une liberté de décision, indépendantes des ordres et des programmes établis avant le départ de la Terre (cf. annexe 4 : la colonisation de l'espace).

- soit, en quelques mois ou années - selon des concepts scientifiques et des techniques totalement révolutionnaires qui restent à imaginer - à l'aide d'appareils ou de sondes, pilotés par des équipages classiques ou par des androïdes bioniques, qui suivraient les instructions reçues d'une station mère ou de la Terre.

Au cours de ces explorations, nous pourrions découvrir un ou plusieurs astres peuplés d'êtres évolués plus ou moins proches de nous, «humains», humanoïdes, ou créatures plus étranges. Ils auraient créé des civilisations comparables ou plus avancées que la nôtre actuelle, ou ne seraient dotés que d'aptitudes rudimentaires à la civilisation, à moins qu'ils ne soient encore demeurés qu'au stade de la survie élémentaire. (Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale, Rapport COMETA, "Les OVNI et la Défense. A quoi doit-on se préparer ?", Chapitre XIII)>>.


(j) Voir Admiration. Addiction. Auguste Comte. Auto sacramental. Autonomie et réaction ouvrière. Autorégulation. Acteurs sociaux. Buts des organisations réelles. Madame de La Fayette. Modèle des apprentissages croisés. Organisation d'influence. Rapport de prescription.


(j) Lire "Amour Meme". "Apprentissage Organisationnel". "Décision Représentation". "Définir Conception". "Défi Connaissance". "Economie Temps". "Flexibilité". "Haine Autre". "Harcèlement Moral". "Ile Robinson". "Keynes 01". "Keynes 12". "Keynes 14". "Mise Mutuelle". "Oedipe Famille". "Production Artificielle". "Plus-Value Profit". "Psychologie Génétique". "Réalité Représentations". "Seigneurs Marchands". "Souris Hommes". "Trois Niveaux". "Villes Corporations".






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Auteur.

Hubert Houdoy

Mis en ligne le Lundi 30 Juin 2008



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